Les vrais chiffres de la balance commerciale 2023 

Pour l’institut Relocalisations.fr, les chiffres 2023 du commerce extérieur de la France sont très édulcorés.

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Les vrais chiffres de la balance commerciale 2023 

Publié le 28 février 2024
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Comme chaque année, les chiffres de la balance commerciale sont minorés et présentés en retirant les frais de transport du montant de nos importations.

Les frais de transport sont pourtant une partie intégrante du coût de revient et sont répercutés sur le prix de vente au consommateur. Mais pourtant, ils sont retraités afin de les comparer aux chiffres des exportations qui, eux, n’intègrent pas les frais de transport. L’opération semble contestable…

Les « vrais » chiffres de la balance commerciale de 2022 avaient ainsi frôlé les 200 milliards d’euros de déficit pour se « rétablir » en 2023 à -135 milliards d’euros.

Rappelons qu’en 2019, c’est-à-dire avant la crise sanitaire et avant la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine, la balance commerciale s’établissait à un déficit de 77 milliards (quand l’Allemagne dépassait les 200 milliards d’excédent commercial).

Pour résumer, en l’espace de deux ans : 2019 à 2022, notre déficit commercial a quasiment triplé et le déficit de 2023 est maintenant équivalent au double de celui de 2019.

 

Une lueur d’espoir ? L’éternelle marotte de la solution par les exportations 

Face à des résultats accablants, l’idée selon laquelle la progression de nos exportations viendrait redresser la balance commerciale continue de perdurer et d’être promue comme la solution de reconquête de notre souveraineté. Est-ce bien réaliste ? Avec des exportations qui progressent mollement (+3 % en un an) et dont la hausse intègre nécessairement l’inflation, peut-on vraiment penser qu’elles seront à même de compenser notre dépendance structurelle aux importations sur la quasi-totalité des secteurs industriels ?

Pour comprendre la réalité de la balance commerciale, reprenons chaque secteur en distinguant les secteurs déficitaires des rares secteurs excédentaires.

 

Les secteurs déficitaires… Toujours plus déficitaires

Énergie : un déficit de 75 milliards, ou comment la France fait passer les intérêts de ses partenaires commerciaux avant les siens

Rappelons que dans les années 2000, date à laquelle la balance commerciale passe dans le rouge, le déficit énergétique s’affiche déjà à près de 25 milliards. En vingt ans, il double pour atteindre les 50 milliards en 2019. Puis de 2019 à 2022, il double à nouveau (quasiment 120 milliards !) et se redresse en 2023 à près de 75 milliards soit 50 % de plus qu’en 2019…

Si l’on entre dans les détails, on comprend bien la folie de notre politique énergétique qui nous place en position de dépendance vis-à-vis du gaz naturel que nous importons à des prix toujours plus élevés, sans pouvoir tirer profit de l’électricité que nous vendons… Au prix auquel nous la produisons !

Prenons notre premier poste d’importations énergétiques : les hydrocarbures naturels (gaz dont gaz de schiste et huiles brutes de pétrole) qui affichent à eux seuls un déficit de 56 milliards d’euros.

La guerre en Ukraine a lourdement marqué notre balance en matière d’hydrocarbures naturels avec une flambée des prix et un recours aux États-Unis très marqué et coûteux : le coût de nos importations a ainsi quasiment triplé de 2019 à 2022 avec un déficit atteignant les 75 milliards en 2022. Déficit qui s’est redressé à plus de 56 milliards en 2023. La situation est donc loin d’être rétablie.

Second poste du déficit énergétique, les produits pétroliers, a quant à lui doublé sur la période 2019-2022 passant de 15 à 30 milliards pour se rétablir à 20 milliards en 2023.

Si notre dépendance en hydrocarbures et produits pétroliers a toujours été avérée, notre force nucléaire, en revanche a toujours constitué un atout majeur.

Malheureusement, pour ce qui est de l’électricité, troisième grand poste de nos dépenses énergétiques, il est clair que nous ne tirons absolument pas avantage de notre force nucléaire dans laquelle nous avons tant investi. En 2022, le mécanisme de l’ARENH nous a fait atteindre une situation ubuesque de déficit commercial en électricité (8 milliards) en devant acheter plus cher à des fournisseurs étrangers un produit que nous devons leur vendre au prix coûtant. En 2023, les choses se rétablissent avec un excédent de 3 milliards qui, on le comprend bien, si nous n’étions pas entrés dans l’ARENH, devrait être nettement supérieur.

En synthèse, l’énergie que nous vendons et achetons se traduit par un solde déficitaire de 50 milliards. Notre position de leader nucléaire historique ne permet en rien de redresser ces résultats du fait des mécanismes de prix fixés par l’ARENH.

 

Le textile et l’habillement

Un redressement en demi-teinte porté par la croissance des exportations de produits de luxe.

Le déficit avait atteint les 12 milliards en 2019, frôlé les 13 milliards en 2022 et s’est contracté à 8 milliards en 2023. Ce rétablissement est entièrement porté par la progression des exportations sur le seul secteur du cuir/bagages/chaussures. En revanche, pour le reste de l’habillement, le montant des importations est en progression avec l’apparition marquée d’acteurs étrangers intervenant en vente directe, sans intermédiation, comme l’emblématique Shein.

 

Le déficit ancré de l’agro-alimentaire : une perte de souveraineté confirmée

Les résultats sont chaque année présentés comme positifs… À tort. En effet, les boissons (vins et spiritueux) viennent corriger ce qui est devenu un déficit structurel de la balance commerciale sur la totalité des produits à l’exception des produits laitiers. Corrigés des seuls chiffres des boissons les résultats sont alarmants : la dépendance aux produits étrangers, pour ce qui est de notre consommation de viande, de conserves, de fruits et légumes, et d’huiles est bel et bien confirmée. Tous ces secteurs sont déficitaires, entre 2 et 4 milliards chacun.

La balance commerciale du secteur agro-alimentaire marque donc, en réalité, un déficit de 10 milliards d’euros (soit 3 milliards de déficit supplémentaire par rapport à 2019).

Ce déficit n’est pas corrigé par la balance commerciale agricole, qui, après une progression en 2022 enregistre un excédent de 1,4 milliard. On peut donc dire que le secteur agricole, hors spiritueux, enregistre des déficits records, proches de 9 milliards !

 

Métallurgie, électronique, machines… : la chute libre

De nombreux autres secteurs historiquement déficitaires continuent leur plongée respective comme l’industrie métallurgique (doublement du déficit de 2019 à 2023 pour atteindre 15 milliards d’euros), les produits en plastique (-10 milliards), les produits informatiques (+50 % de déficit soit -10 milliards), la fabrication d’équipements électriques et de machines (-21 milliards).

 

Les rares secteurs excédentaires… En très fort recul

De façon encore plus inquiétante, on voit également se contracter des secteurs qui avait su rester excédentaires.

Premier concerné : l’industrie du transport (automobile, aérospatiale, navire) qui est passé de 15 milliards d’excédent en 2019 à… 6 milliards ! Cet effondrement est principalement corrélé à l’effondrement du secteur automobile dont le déficit passe de 15 à 25 milliards d’euros et dont les résultats de l’aérospatiale ne parviennent pas à compenser.

Deuxième secteur historiquement fort : l’industrie pharmaceutique qui voit un effondrement dans la balance commerciale que toute personne ayant besoin de se soigner peut constater. L’excédent de 6 milliards de 2019 s’est amoindri à moins d’un milliard en 2023.

Enfin l’industrie chimique, toujours présentée en bonne santé, doit à l’instar du secteur agro-alimentaire et des boissons, être retraitée de la cosmétique. Le solde le plus excédentaire de la balance commerciale, 20 milliards en 2023, se réduit à la peau de chagrin de 2,5 milliards une fois les cosmétiques retirés…

Globalement, sur 2023, en dépit de la contraction du déficit, les tendances lourdes se confirment et semblent ancrées de façon indélébiles dans les chiffres de la balance commerciale et dans la réalité de notre consommation quotidienne.

Au-delà des aides, des subventions, et des « encouragements », il est temps que l’industrie redevienne réellement une priorité nationale. La France doit revoir les normes et dispositifs dans lesquelles elle s’est enfermée au profit de ses partenaires et au détriment de ses propres intérêts commerciaux.

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  • Il serait intéressant de parler également de la balance des service set de voir dans quelle mesure elle est liée ou non à la balance commerciale

  • On ne peut pas parler du déficit i du commerce extérieur sans expliquer ce qui le permet..

    Normalement je devrais me foutre du déficit du commerce extérieur sauf que nous sommes liés via la monnaie par exemple… la dette publique..etc..
    le deficit du commerce extérieur est donc ‘ »payé » par qui?..et comment?

    ça conduit à renverser l’ordre des choses..et on va m’expliquer un jour que j’ai » interet « à acheter un produit français meme si il est de qualité égale et plus cher. pour ne pas creuser le déficit extérieur..

    -1
    • et bien entendu merci aux russes et à lue de s’etre mis d’accord pour diminuera les importation de gaz russe..
      tandis que les autres saaloos..nous forcent encore à acheter leur pétrole et autres trucs que nous ne voulons pas;..

      le déroulement de la crise Agricola actuelle est assez exemplaire… on a dit aux agriculteurs européens qu’ils avaient une « mission »… autre que de gagner leur vie au mieux…et de fil en aiguille parce quon els subventionne…le contributable s’arroge un droit de regard.. sur ce qu’il fait..et de fil an aiguille..
      nous aurons peut être des paysans fonctionnaires..

    • donc… vous voulez exporter.. hors euro , ultra simple dévaluez l’euro de 80%..

      dans la zone euro..regarder les regulations qui empêchent les agriculteurs de concurrencer les autres pays de’l’ue et supprimez les. et exigez la suppression de celles qui favorisent les concurrent en loucédé.. façon PV sur grange en Allemagne, subvention biogaz etc etc..au nom du libre echange dans lue..

      et si ..
      alors on est toujours pas capable d’equilibrer notre balance..eh ben..je repete dire qui le paye et comment.

      le monde nest pas magique..
      un pays n’importe pas en valeur plus qu’ il n’exprorte pendant 20 ans.. sans que quelque part.. de la richesse du pays quitte le pays..
      Par exemple des euros..
      et sinon réjouissons nous du déficit. !!!

      • « donc… vous voulez exporter.. hors euro , ultra simple dévaluez l’euro de 80%.. »

        Malheureux!!!!! vous vous tirez des balles de gros calibre dans les deux pieds! on vous dit que le problème du commerce extérieur est le poids de nos importations alors augmenter leur coût de 80% vous n’y pensez pas!!!!

  • Le déficit, c’est la faute du RN !

    • euh..non…mais je ne suis pas certain que le rn aie une politique économique, c’et sun parti identitaire avant tout.. plus l’economie doit servir les vrais français..
      donc l’etat contrôlé par un chef bon doit contrôler l’economie…
      il suffit d’entendre les discours sur l’agriculture.

    • Vous vous trompez Monsieur. C’est le réchauffement climatique.

      • Votre hypothèse est certainement plus vraisemblable, bien qu’on puisse aussi imputer une part du réchauffement climatique à Poutine donc au RN.
        Nous avons donc raison tous les deux !

  • Des déficits voulus par la gauche et les écologistes pour augmenter la pauvreté des Français.
    Le seul pays en Amérique du sud à ne pas pomper de pétrole et de gaz, c’est la Guyane française. Tout autour, il y en à. Cherchez l’erreur.
    L’électricité pas cher ? Tout est fait pour que son prix explose. Arrêt du nucléaire, installations d’éoliennes non rentables (sinon elles ne seraient pas subventionnées) et mise en place de l’ARENH sans obligations d’investissements par les bénéficiaires.
    Textile et habillement se heurtent à un SMIC 2 fois plus élevé qu’en Espagne et 4 fois plus que dans les pays de l’Est de l’Europe. Quand on entretient la pauvreté, personne n’a les moyens de d’acheter français.
    L’industrie et la chimie sont mortes en France pour encore au moins 100 ans. Quel investisseur a oublié les nationalisations de Mitterrand il y a 40 ans ? Quel investisseurs pense faire fructifier ses investissements dans un pays où il est systématiquement stigmatisé car riche et où les syndicats n’ont qu’un objectif qui est celui de fermer la boîte ? Personnellement, la France est les dernier pays après la Russie où j’investirai. E. Musk et bien d’autres l’on compris.
    L’Agroalimentaire est détruit par les sur-normes appliquées par nos gouvernements de gauche qui ont besoin des écolos pour se maintenir au pouvoir. Alors, les exploitations coulent. Qu’on me démontre scientifiquement que les poulets ukrainiens sont moins bons pour la santé que les poulets français. Même « que choisir » a indiqué qu’un poulet label rouge n’était pas meilleur qu’un poulet normal.
    Les Allemands qui défendent leurs exportations industrielles n’ont que faire de l’agriculture française quand il faut signer des accords comme le Mercosur ou autres. Et nos politiciens non plus. À croire qu’ils sont débiles ou de gauche pour se faire réélire en fabricant plus de pauvres.
    Le seul secteur qui survit à l’exportation est l’armement. Mais pour combien de temps. Sous l’impulsion allemande, L’Europe n’achète pas français mais américain ou israélien et les prêts aux entreprises de défense sont contraints.
    Airbus ne fonctionne que parce-que l’Allemagne en possède 50%. Sinon, nos amis allemands auraient déjà tout fait pour couler la boîte.

    • Les états français allemand et espagnol possèdent 11%, 11% et 4% du capital d airbus
      Tout le reste est du flottant
      En ce qui concerne l agriculture, l allemagne a ravi la place de 1 ère exportatrice de l UE à la France en 20 ans et les PB sont passés à la 2 ème place
      Quant a l industrie d armements, les commandes allemandes de matériels aux usa s explique par un juste retour d ascenseur puisque les américains assurent 70 % du financement de l OTAN avec le parapluie nucléaire

      • Le 18 décembre 1970, le consortium Airbus est créé par l’Aérospatiale, Messerschmitt-Bölkow-Blohm et VFW-Fokker.
        (pour ceux qui n’ont pas une mémoire de poisson rouge et macronique)

        • Toujours noyé dans le passé avec de vagues souvenirs largement enjolives, mais nous sommes bien en 2024 au XXI siècle
          Il faut vivre avec son temps ……
          Vive les reactionnaires….🤣🤣🤣

      • C’est pour ça que l’Allemagne pousse à acheter le système anti missile israélien plutôt que le système franco-italien. Et si les Allemands achètent des armes américaines, c’est uniquement pour vendre leurs voitures et autres produits sans taxes exorbitantes. Pour preuve, Trump ne les a jamais taxés ; contrairement aux vins français. Et les Américains sont très contents de tenir l’Europe avec un parapluie nucléaire de façade. S’ils donnent le feu vert à son utilisation (dont ils ont une clé), alors ils entrent en guerre. Actuellement, ils ne sont pas prêts à défendre les Européens et encore moins à mourir pour eux..

        • Les européens ont confiance dans le parapluie nucléaire américain qui ne leur coûte rien…….
          Trump est en campagne électoral avec des discours surréalistes sur l OTAN qu il ne mettra pas en pratique
          Simplement il met la pression sur l UE pour qu elle participe plus activement……..rien de bien nouveau…..déjà Obama avait fait la même demande
          L invasion russe a fait beaucoup plus sur le mental européen que les paroles américaines

    • Ce serait accorder à la gauche du spectre politique une habileté qu’ils ont rarement montrée dans quelque domaine que ce soit.
      En dépit de l’effroi qu’elle provoque chez vous, je la crois plus bête que malveillante. Si elle concourt à la paupérisation du pays, c’est à l’insu de son plein gré.
      La gauche et les écolos ? Les Bouvard et Pecuchet de la politique. Voilà la réalité.

  • Le prix du transport est retiré, mais le transport est il français? Les bateaux, les trains, les camions, sont ils français, et conduits par des français (au sens qu’ils payent leurs cotisations en France)?
    Si c’est le cas, c’est normal de retirer ces couts aux importations.
    Mais je me doute bien que ce n’est pas le cas, car dès qu’il y a possibilité de déclarer/acheter/cotiser hors de France pour n’importe quelle activité, toute entreprise raisonnable va sauter dessus…

    • Le transport est un service, il apparaît dans la balance des services quand un Français (au hasard, CMA-CGM) transporte des biens pour un étranger.
      En revanche, puisque c’est le client qui paie, il n’y a pas à retirer le coût du transport aux importations : la balance, c’est ce qu’on reçoit moins ce qu’on paie, point.

      -1
  • La « balance » commerciale, c’est comme un type qui a la tête dans le four et les pieds dans le frigo, et qui pense que tout est ok.

  • l’ARENH est un bouc émissaire bien commode, et en l’occurrence ne joue aucun rôle sur le déficit commercial français, il concerne uniquement les ventes sur le marché intérieur. Seul l’augmentation de 20 TWh du volume que B le Maire a décidé au dernier moment début 2022 a contribué au déficit 2022 en forçant EDF à racheter la même quantité au prix fort sur les marchés.
    Le problème de l’ARENH se situe essentiellement dans le fait que la loi NOME n’a pas été correctement appliquée depuis 2012 avec un prix non réévalué qui ne correspond plus aux coûts et conduit à une vente à perte pour EDF (42 €/MWh contre au minimum actuellement 58 € selon la CRE)

  • Les commentaires sont fermés.

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