France 2024 : un système légal s’effondre, il en appelle un autre qui sera libéral ou fasciste

Avec le climat de tensions qui règne dans notre pays, le risque qu’une dérive autoritaire s’installe en France est réel. Comment y échapper ? 

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France 2024 : un système légal s’effondre, il en appelle un autre qui sera libéral ou fasciste

Publié le 31 janvier 2024
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Commençons par un constat brutal mais nécessaire : l’édifice légal et constitutionnel de notre pays est contesté de part et d’autre pour des raisons différentes. Le Conseil constitutionnel en est le plus récent exemple mais, de plus en plus fréquemment, c’est la Cinquième République qui est mise en cause en tant que telle. Un système légal s’effondre, il en appelle un autre, qui sera ou vraiment libéral ou fasciste. L’entre-deux dans lequel nous nous trouvons depuis 1958, ce semi-libéralisme, mettons, est caduc : les signes en sont multiples. On peut choisir de les voir ou de considérer que la crise est passagère car due au macronisme, un exercice particulièrement vertical et solitaire du pouvoir. À moins que le macronisme ne soit la phase terminale de notre régime, ce qu’il est urgent d’acter avant qu’un régime illibéral ne profite de la situation de fragilité institutionnelle qui est la nôtre pour s’installer.

 

Le risque est réel : nos institutions n’ont pas la solidité de celles des États-Unis pour contrebalancer un pouvoir de type trumpiste. L’équilibre des pouvoirs n’est pas au rendez-vous de la Cinquième, ce que l’on sait déjà depuis fort longtemps. Ses critiques ont été nombreux, au premier rang desquels Raymond Aron qui n’a « jamais été gaulliste » selon le mot du Général lui-même. Le Parlement est faible, le président est trop puissant : sous un régime composé d’extrêmes, la Constitution actuelle offre trop peu de limitations envers le pouvoir exécutif.

Sous le second quinquennat Macron, le contre-pouvoir réel du pays se révèle être en réalité le Conseil constitutionnel, bien davantage que le Parlement. C’est inédit, mais il faut en prendre acte. La remise en question du Conseil des « Sages », inédite elle aussi, est un constat qui s’impose également.

Que faut-il en conclure ? Que le système légal actuel est en fin de vie, ce qui nous place dans une situation dangereuse en même temps qu’elle représente l’opportunité unique de pouvoir renouveler et revitaliser notre système politique. Les deux vont de pair : le risque de faire encore moins bien que la Cinquième, régime hybride — semi-libéral ou semi-autoritaire, on l’a dit— ou en revanche, beaucoup mieux. Ou bien nous basculons pour de bon dans un régime de type fasciste, ou bien nous devenons un régime pleinement libéral, c’est-à-dire parlementaire, dans lequel la fonction présidentielle retrouve sa juste place — voire disparaît (c’est un autre sujet, quoique corrélé). Vu le climat de tensions du pays dont la crise des agriculteurs n’est qu’une énième illustration, le risque est grand qu’une dérive autoritaire s’installe en France.

Comment y échapper ?

Il y a deux conditions impératives pour qu’un renouvellement institutionnel et politique se passe dans de bonnes conditions : c’est que la notion de légitimité et celle de légalité veuillent à nouveau dire quelque chose. Qu’on songe seulement aux procès en légitimité de l’élection d’Emmanuel Macron qui n’ont cessé de fleurir depuis le début de sa seconde mandature : on peut considérer que ces procès faits au président sont eux-mêmes illégitimes, il n’en demeure pas moins que le sentiment d’une « illégitimité présidentielle » s’est propagé et qu’il faut lui donner droit de cité — ce qui ne veut pas dire qu’on le cautionne ou qu’on l’approuve. La récurrence de ce procès doit nous interpeller : on ne peut en rester à sa seule condamnation, il demande à être pris au sérieux.

Qu’on songe par ailleurs à la manière dont les lois sont désormais appliquées à géométrie variable selon que des agriculteurs s’attaquent à des bâtiments publics ou que des manifestants contre la réforme des retraites, ou des Gilets jaunes, commettent des infractions : l’intervention du ministre de l’Intérieur au 20 heures de TF1 jeudi 25 janvier dernier a suscité un tollé de réactions bien compréhensibles face au propos par lui prononcés : « Est-ce qu’on doit les [les agriculteurs] laisser faire ? Oui, on doit les laisser faire » quand bien même ceux-ci portent gravement atteinte à l’ordre public. « Deux poids deux mesures » semblent s’appliquer, comme l’a alors justement rétorqué Gilles Bouleau au ministre. Il y a là un symptôme d’un dysfonctionnement sans précédent dans l’application de nos lois qui laisse entrevoir, béante, une rupture d’égalité entre les citoyens. Cette rupture est elle-même annonciatrice d’un mal plus grave : l’effondrement du système légal dans son ensemble. Dès lors que certaines catégories de citoyens sont privilégiées par rapport à d’autres, le pacte démocratique est mis à mal, et la concorde civile, menacée. La légitimité et la légalité fracturées, c’est l’appareil étatique lui-même qui se retrouve à vaciller dangereusement.

 

La Légalité et la Légitimité marchent ensemble, quoiqu’elles ne se situent pas sur le même plan : l’une relève du juridique, de l’appareil législatif, quand l’autre relève du moral et du politique.

Complémentaire l’une de l’autre, leur combinaison, selon des modalités qui varient en fonction du type de régime, produit les conditions de l’exercice d’un pouvoir plus ou moins stable, c’est-à-dire respecté. L’une et l’autre viennent-elles à être contestées, l’État de droit n’est plus garanti, mettant en péril l’ordre politique jusque-là en vigueur. Son effondrement constitue la première étape d’une Révolution. Ce qu’il importe de comprendre, c’est que légitimité et légalité vont de pair, et que la légalité découle seulement de la première. Les lois ont force de loi pour autant que leur légitimité, — ce mélange intime de raison, de sensibilité, de tact et de lucidité qui fait qu’on croit dans ce qu’on vote— de laquelle elles découlent, est respecté. La légitimité de lois légalement établies, c’est-à-dire votées et promulguées, n’est jamais acquise pour toujours quand bien même l’appareil légal est dûment établi : on peut cesser de penser que ces lois sont légitimes tout en sachant qu’elles sont légales, à l’instar de certaines positions sur la réforme des retraites. Une avalanche de formalisme et de procédures techniques est venue noyer le fait que l’assentiment populaire n’était pas là : la légalité a supplanté la légitimité — c’est littéralement inverser l’ordre des choses quoiqu’il y ait eu une élection, prise à tort pour un blanc-seing perpétuel.

C’est la transgression ultime du macronisme : malgré son élection légale et la légalité de son élection, Emmanuel Macron s’est assis sur le principe de légitimité, il en a fait fi. Or, il faut plus que des lois pour faire que les lois fassent loi, et c’est cette assise politico-morale qui fait aujourd’hui défaut à la France en 2024. Quand tout passe en force, rien ne passe légitimement, rien ne peut bien se passer. Il y a un effet d’usure qui mine souterrainement et de l’intérieur la force de nos institutions qui sont comme un arc trop tendu dont l’élastique a été usé jusqu’au point de rupture.

Le génie politique français est atone : il faut le réinventer. Comment cela ?

L’unique remède est de repenser la légitimité du pouvoir, donc aussi le pouvoir de la légitimité. Cela ne relève pas du juridique et du législatif, mais d’abord d’inclinations politiques aussi bien que d’une convergence morale entre les citoyens : c’est de l’alchimie entre les deux que viendra la solution, mélange de confiance et d’assentiment à l’endroit d’une nouvelle proposition politique solide qui prend le mal à la racine — très ancienne. D’aucuns pourraient préférer à cet égard l’antienne autoritaire à l’option libérale, d’autant que le macronisme a gravement entamé le crédit du libéralisme politique, en étant son faussaire bien plutôt que son accomplissement. C’est aux (vrais) libéraux français de faire en sorte que l’option libérale prévale entre toutes en expliquant que le macronisme a été une contrefaçon du libéralisme et non sa réalisation. C’est sans doute là la tâche la plus difficile.

Cette option est néanmoins de très loin la plus souhaitable du point de vue de la garantie des libertés publiques et individuelles tout comme de l’efficacité dans la prise de décisions. La légitimité de l’homme fort, de Napoléon à Emmanuel Macron, est en péril : c’est l’illusion d’une efficacité dans l’action. Débarrassons-nous de ce mythe encombrant, plutôt de que le renforcer encore, ce qui est, hélas, toujours possible. Soyons conscient que le statu quo de la situation actuelle ne tiendra pas dans la durée : semblablement à une falaise, on ne retient pas une légalité qui s’effondre, et c’est bien ce qui semble se produire et devant quoi il ne faut pas avoir peur. Ou bien on optera (hélas) pour un césarisme renforcé ou bien pour sa mise entre parenthèse, qu’on espèrera pérenne. La légitimité du pouvoir, c’est-à-dire le génie de la Cinquième République gaulliste, étant en train de s’écrouler : il faut se préparer à en faire advenir une nouvelle.

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  • Littéralement Orwell.
    La France avec son énorme état a 57% du PIB est déjà anti-libérale et déjà en faillite à cause du socialisme.
    Le pouvoir Macronien qui est issu du PS est déjà un pre-fascisme: les 49.3, les LBD, la justice politisée.
    L’État de droit n’existe déjà quasiment plus, les 1200 zones de non-droit, les dizaines de milliers d’OQTF, l’explosion de la criminalité, les émeutes, les pillages, les 40’000 voitures qui brûlent chaque année, l’argent public brûlé par centaines de milliards sans aucun contrôle ni condamnation, vous croyez que ça existe en Suisse ?
    .
    70% du peuple veut une limitation de l’immigration à cause de monstrueux problèmes que seul des journaux communistes comme Libération arrivent encore à nier.
    Le « Conseil constitutionnel » composé d’apparatchiks nommés par la Macronie détruit une loi voulue par le peuple et vous osez appeler ça un « contre-pouvoir » au président le plus immigrationniste jamais vu de l’histoire de France ?
    .
    Le peuple suisse qui a voté 800 fois en 30 ans, y compris une loi anti-immigration est souverain, à votre avis les suisses sont idiots, les suisses sont « fascistes », le Japon est « fasciste », Singapour est « fasciste » ? Trump est fasciste ? 50% du peuple américain est fasciste ?
    .
    En gros tout le monde est fasciste sauf la gauche américaine qui ment comme elle respire, LFI qui veut des frontières totalement ouvertes et finalement la France qui brûle sous la houlette d’un socialiste qui a fait entrer 2 millions de ressortissants du continent africains sous son mandat.
    Il en faut combien de plus pour être « libéral » ? 10 millions ? 20 millions ? 68 millions ?

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    • Je ne pensais pas qu’il passerait celui là (en modération pendant un jour).
      La nouvelle rédaction n’est plus libérale, mais il faut quand même saluer le fait qu’elle censure beaucoup moins que l’ancienne ce qui est un comble.
      -Pour les jeunes qui n’ont pas connus le Contrepoints d’il y a 5-6 ans: la modération avait fini par dégouter tous les soutiens libéraux à force de bannir des comptes pour un oui ou pour un non.

      • Guillaume,
        Je confirme, j’en avais été bannie pour un commentaire argumenté en faveur d’un certain candidat à la présidentielle qui ne plaisait absolument pas à l’ancienne direction. A l’époque, je m’appelais Mimosas du Var, j’étais revenue sous un autre pseudo et hop quand je l’avais dit sur un commentaire allez savoir pourquoi ce nouveau pseudo s’était retrouvé bloqué. A voir pour celui-là…. Looool

    • La censure du conseil constitutionnel a porté uniquement sur la forme avec les cavaliers législatifs et pas du tout sur la forme
      Tous les hommes politiques connaissaient pertinemment l issue de ce texte
      Nous avons eu droit à une dramaturgie guignolesque qui a subjugué les esprits naïfs
      C était un vulgaire marché de dupes organisés par tous les partis politiques…..
      Contrairement à ses voisins, la France n a jamais eu de stratégie migratoire comme dans bien d autres domaines….la politique se décline au fil des événements médiatiques

  • Ahurissant…
    Contrepoints est désormais dans le sens américain du mot « libéral ».
    Vu ce que l’auteur écrit sur médiapart, c’est même carrément l’extrême gauche.

    • L auteur est associée au think thank génération libre
      Cet article ne mentionne jamais mediapart
      Propos ahurissant !!!

      -2
      • Apprenez à lire avant de raconter n’importe quoi.
        Dans un premier temps, relisez soigneusement ce que Bastien a écrit, particulièrement la deuxième ligne.
        Dans un deuxième temps, fort de cette nouvelle information qui aurait mis la puce à l’oreille même des moins malins, vous tapez le nom de l’auteur sur Google et vous tombez sur ses articles sur…Mediapart.
        Dans un troisième temps, en grandissant, vous apprendrez que les étiquettes sont trompeuses et que le Think Tank « Génération Libre » est surtout pour la « liberté » de l’idéologie gauchiste.

  • Avatar
    The Real Franky Bee
    31 janvier 2024 at 7 h 34 min

    Libéral ? Impossible. La France n’est pas une vraie démocratie (elle ne l’a jamais été malgré des symboles ostentatoires agités à tout va). La haute administration au pouvoir depuis plusieurs décennies continuera de verrouiller le système jusqu’à une explosion sociale de plus grande ampleur, et les gouvernement tenteront d’acheter la paix intérieure en achevant de ruiner le pays à coup de chèques à tout va. Peyrefitte avait diagnostiqué avec justesse tout ceci en 1976. Qu’est-ce qui a changé depuis ? Absolument rien. Ouvrez les yeux !

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    • La France est bien une démocratie libérale, bien sur la haute administration verrouille toutes évolutions nécessaires pour la simple et bonne raison que les francais sont aussi mous et velleitaires que leurs gouvernements depuis 40 ans
      Les allemands n auraient jamais toléré une telle dette et des déficits aussi récurrents
      Nous avons les hommes politiques que nous méritons…..

      -1
  • La Constitution date de 1958 : plus de 65 ans de bon usage au départ, de mauvais usage maintenant. Le problème n’est pas le texte de notre loi fondamentale, mais l’usage qu’on en fait. Ainsi E. Macron se croit-t-il élu pour décider de tout, comme par un plébiscite, alors qu’il n’a obtenu que 15% des inscrits et qu’il transgresse la constitution en permanence en s’arrogeant les prérogatives du premier ministre, alors qu’il n’est pas responsable devant l’Assemblée, ainsi abuse-t-il du 49-3 qui devait rester un recours exceptionnel. En tordant ce texte par cynisme, il démontre qu’une personne peut passer outre à notre Droit quand celui-ci est fondé sur la hauteur de vue du principal intéressé. C’est un chef de parti, pas un président. C’est lui qu’il faut changer, pas la Constitution.
    Incidemment, même si personne ne conteste le droit à l’avortement, celui-ci n’a rien à faire dans la Constitution, qui est le texte fixant le fonctionnement de nos institution. Il ne faut pas utiliser la Constitution comme le simple moyen d’empêcher ultérieurement le Parlement de voter une loi qui irait à l’encontre de n’importe quel thème sociétal. Décidément, les règles n’ont plus de sens…

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    • « 65 ans de bon usage » il faut le dire très vite.
      La DDHC de 1789 qui est un texte très libéral sur le fond participe malgré elle à de nombreuses tournantes dans les caves de la république depuis au moins les années 90 (je n’ose heurter en mentionnant le Front populaire de 36 qui était au pouvoir en 40).
      Depuis 20 ans, nous battons des records de fiscalité confiscatoire, de pillage et de déversement sociaux et avec 57% du PIB nous avons le triste privilège d’avoir l’état le plus gros du monde après la Corée du Nord.

      • @Guillaume
        « nous battons des records de fiscalité confiscatoire » et malgré cela, des gens meurent sur des brancards à l’hôpital, il faut des mois pour voir un spécialiste, les petits Ukrainiens ont 2 ans d’avance en maths sur nos enfants, nos « cerveaux » réussissent mieux à l’étranger, nos procès interviennent des années après les faits, nos transports en communs sont insalubres, nos prisons trop peu nombreuses, la délinquance explose, les squats, la précarité étudiante etc. etc….
        Et je ne parle pas de l’état de notre économie…

  • « …pour contrebalancer un pouvoir de type trumpiste. »
    Et hop, un poncif, un!
    Les attaques ou tentatives d’attaque aux droits, à la liberté d’expression et à l’impartialité du fonctionnement de l’Etat ont eu lieu quasi entièrement sous mandature démocrate. Démocrates qui noyautent toute les étages et rouages de l’administration US et qui ont fait grossir en taille et pouvoir cette administration de manière à verrouiller le fonctionnement de l’Etat à leur avantage.
    C’est la même chose en France. L’administration est toute puissante et verrouille tout ou presque.
    C’est bien beau de vouloir faire une réforme constitutionnelle, mais l’ennemi, ce n’est tel ou tel « populisme », c’est l’Etat et son administration ainsi que le copinage et l’entre-soi qui en sont les enfants naturels. C’est le problème à l’origine de la déconsidération des lois et du système, de la perte de la légitimité des dirigeants par la population.
    Vous voulez limiter le pouvoir exécutif ? C’est bien. Mais il l’est déjà dans les textes. S’il a connu une extension dans les faits, c’est aussi parce qu’il a pu affaiblir les contre-pouvoirs et qu’il s’appuie sur une hydre administrative et Étatique de plus en plus envahissante.
    Un bel exemple que le Conseil d’État qui est théorique le gardien du Temple mais quelle est sa composition ? Que des copains ou excopains, obligés mais pratiquement plus d’experts en droit constitutionnel. Sa légitimité se pose obligatoirement sans « populisme »…

    Limitez simplement le pouvoir de l’Etat et responsabilisez juridiquement les dirigeants de leurs décisions. Cela devrait suffire.

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    • Vu d’un pays encore passablement normal, j’ai envie d’utiliser un autre vocabulaire, parce que la distorsion commence par le langage.
      Le « Conseil constitutionnel » est composé d’anciens apparatchiks qui pratiquent une épuration lente mais constante de tout ce qui pourrait menacer l’idéologie socialiste redéfinie comme « mondialiste ».
      L’internationale, le genre humain, l’homme nouveau sans racine, sans nation… Il n’y a pas grand-chose de nouveau finalement.
      Même la « gauche caviars » n’est pas une innovation, Lénine possédait 3 Rolls-Royce et le socialisme ça a toujours été 1% de bourgeois allié aux ultra-riches de connivence qui expliquait au peuple comment se passer de tout.
       » La France est une Union soviétique qui a réussi » disait Jacques Lesourne en 1998.
      Non.

      •  » le socialisme ça a toujours été 1% de bourgeois allié aux ultra-riches de connivence qui expliquait au peuple comment se passer de tout. » Parfaitement résumé. Excellente définition de l’UERSS qui nous gouverne depuis Bruxelles sous les ordres de Washington.

        • La haine de la réussite de l argent, de l entreprise…….. gangrène nos nationalistes souverainistes ….comme leurs petits copains de la gauche radicale
          Les extrêmes c est bonnet blanc et blanc bonnet

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  • Certes, comme le rappelle Real Franky Bee, la France n’est pas une démocratie mais elle peut le devenir, car impossible n’est pas Français. La France n’est pas en démocratie car la nation s’est fait voler la révolution de 1789 (voir le discours de Sieyes de septembre 1789). Le mensonge de la suite y est annoncé et justifié. Toute la suite n’est que maquillage.
    Les valeurs inscrites au frontispice de nos institutions Liberté, Egalité & Fraternité elles-mêmes sont à réviser avant tout travail de réinvention.
    Liberté: ok, c’est la base des droits naturels.
    A l’égalité qui est un mirage démagogique, je propose l’Equité, qui permet la justice et par suite la dignité,
    et à la fraternité qui est un autre attrape-nigaud je propose la Sincérité, qui a disparu du vocabulaire comme un gros mot ringardisé et qu’on ne trouve plus qu’à l’ordre du jour des commissaires aux comptes (c’est un peu court, le peuple en mérite un peu plus.
    Et pour s’affranchir du triptyque trinitaire ou maçonnique qui pourrait donner des boutons à certains, on peut en ajouter trois autres pour compléter les 6 côtés de l’hexagone: Propriété, qu’elle soit individuelle, collective ou communautaire, Responsabilité, et Honneur, qui est le carburant moral culturel de la France depuis sa création.
    Liberté, Equité, Sincérité, Propriété, Responsabilité et Honneur.

    • Les mots peuvent amener les maux, mais les changer restera impuissant à les faire disparaître.

      • Ah MichelO (M.O), toujours un bon mot…
        Je pense sincèrement que vous vous méprenez. Les mots ont leur importance. Voyez par vous-même comment certain mots ont été éradiqués de notre langage courant pour nous priver de leur sens, de leur usage et de la force qu’ils donnent à nos actes: vertu, sincérité, devoir, responsabilité, courage, grandeur, magnanimité, et j’en passe.
        Les mots ont tellement de force que quand vous voulez détruire l’instruction publique vous détruisez la langue et son enseignement, notamment en réinventant des terminologies absconses (par exemple en grammaire) ce qui empêche les parents d’aider leurs propres enfants.

        • Ben non, je n’y crois pas. Les discours de nos dirigeants sont pleins de grands mots, mais les concepts qu’ils devraient recouvrir ont disparu. On ne fait pas preuve de toutes ces qualités parce que les mots sont inscrits au fronton des monuments, si le concept fait de vous un homme meilleur et que cette supériorité est reconnue. Or ça n’est pas pour ces concepts qu’on se fait liker sur les réseaux sociaux, c’est pour son arrogance, son hypocrisie, sa fatuité, son conformisme au socialement correct, etc. Vous aurez beau inscrire « Vertu, loyauté, honneur » au fronton des stades, les footballeurs ne se serreront pas la main après les matchs comme on le faisait dans les vrais sports d’autrefois. Et les gamins des cités préféreront les footballeurs aux athlètes ou aux rugbymen…

        • @Marc
          1984 d’Orwell est justement à propos de la redéfinition des mots. C’est comme cela que la « démocratie » est soudainement devenue « en danger » à cause de la liberté d’expression. On peut tout aussi facilement changer « responsabilité » en « responsabilité devant la planète en danger et envers les pauvres peuples colonisés ».

          • J’ai toujours préféré « Animal Farm » à « 1984 ». L’aboutissement au seul et unique commandement écrit sur le mur « ALL ANIMALS ARE EQUAL BUT SOME ANIMALS ARE MORE EQUAL THAN OTHERS ». C’est tellement socialiste.

    • Le « principe de fraternité » du Conseil constitutionnel qui a permis d’absoudre un passeur professionnel de migrants illustre bien ce n’importe quoi. On pourra l’invoquer quand le frère de Redoine Faïd l’aidera à s’évader pour la quatorzième fois ?

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    • la démocratie a un domaine de légitimité pour un libéral , ou défenseur des libertés individuelles ,sorti de ce domaine c’est une tyrannie comme une autre, …avec en plus la question oubliée désormais de savoir qui est citoyen…
      en somme on a compris certaines choses
      état de droit, respect des libertés individuelle avec une definition du crime reposant sur cela, , système de justice avec accusation avec preuves, importance de la vérité et du respect de la parole..

      mais vivre en société impose aussi des règles…en premier…l’enfant étant un être irresponsable…c’est quoi un enfant au juste… ou un fou…
      on vote là dessus…
      on vote pour régler par la norme les conflits qui ne relever pas du crime.. les nuisances par exemple….

      en somme on vote sur ce qui change…

      • Moins un si vous voulez mais le mot démocratie en lui meme est peu utile..l’idée est que la démocratie est souvent illégitime… tyrannique;.

  • « Le contre-pouvoir réel du pays s’avère, sous le second quinquennat Macron, être en réalité le Conseil Constitutionnel, bien davantage que le Parlement ». Contre-vérité manifeste : regardez la loi « immigration » : tous les amendements proposés et votés par le parlement et le sénat ont été annulés par le Conseil constitutionnel, lequel se fiche pas mal des représentants du peuple pour coller aux desiderata de l’exécutif.

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    • En effet, le CC n’est qu’un outil de plus au service de l’exécutif. D’ailleurs, nous n’avons pas besoin d’un contre-pouvoir, mais d’un garde-fou. Par exemple, un vote de confiance à mi-mandat pour tous les élus.
      Nous sommes déjà dans le pire régime autoritaire qui soit parmi ceux qui ne se maintiennent pas par la force. Nos dirigeants passent leur temps à imposer leurs choix et ceux de technocrates idéologues contre les positions majoritaires du peuple. « Vous êtes contre à une large majorité ? Eh bien moi, je sais mieux que vous ce qui est bon pour vous, alors je vous l’impose. »

      13
      • la France dans l’ue…

        • J’ai une autre lecture que les frexiteur.
          La France n’est pas une victime de l’UE, elle est l’origine et l’épicentre du cancer mondialiste qui la ronge. C’est la France alliée au cigales du sud qui a transformé une UE nordique et libérale à l’origine en UERSS qui est une « wanabe » copie de l’état Français.
          .
          Un état Français qui implémente systématiquement toutes les directives en les aggravants indique plus une place de chef d’orchestre que de modeste exécutant.
          .
          Comme la bureaucratie est un enfer, nous avons dans l’UE un mélange de bêtise crasse, de corruption, d’idéologie socialiste, de religion apocalyptique, d’intérêt particuliers, d’intérêts nationaux et géopolitiques avec des fragments de libre échange qui donne une situation particulièrement infecte.

          • La rhétorique populiste dans toute sa splendeur et son emphase avec……. l épicentre du cancer mondialiste…..😂😂

            -3
            • Si on se ramasse une insulte de Doda, c’est qu’on a écrit une vérité qui dérange…

            • @doda et si vous proposiez votre vue de l UE au lieu de poser des points négatifs et de faire ds la critique à but non constructive . Ce que dit Guillaume est exact, le désir d une bonne part des socialistes français était d exporter via l UE le modèle social français : 35h , dépenses sociales . Cela était prôné ouvertement. Pourquoi refuser de le voir ?

              • Vous refusez de voir la France telle qu elle est….
                Notre situation économique tellement très dégradée est le fruit de 40 ans de renoncement de la part des français et de leurs hommes politiques
                Arrêtons de chercher des bouc emissaires à tous nos problèmes ( UE, allemagne RU, usa, constitution, conseil constitutionnel……) dont le rôle est marginal
                Les difficultés proviennent de notre société qui doit trouver ses solutions
                Faire évoluer les mentalités va demander au moins une génération
                Sauf un tsunami à la grecque……

                • @Doda
                  Enfin des arguments, incroyables !
                  Mais il faut aller au bout :
                  « Les difficultés proviennent de notre société qui doit trouver ses solutions.
                  Faire évoluer les mentalités va demander au moins une génération »
                  –) Quelles solutions notre société doit-elle trouver selon vous ?
                  –) Vers quoi les mentalités doivent-elles évoluer ?

            • @Doda
              Toujours aucun argument pour contrer un commentaire, juste une pauvre, mais splendidement pauvre, rhétorique gauchiste, quelle tristesse.

  • Vous vous trompez. Ce n’est pas la V ième République qui est à bout de souffle. C’est le socialisme qui gangrène la société. La population en à assez d’être considérée comme des sots par ces socialistes. L’État de droit existe en France quand il faut condamner un excès de vitesse mais pas un délinquant issu de l’immigration. L’État de droit condamne un artisan qui a mal fait sa déclaration d’impôt mais pas le trafic de carte de sécurité sociale. Notre état est devenu comme celui de l’URSS. Il faut 3 fois plus de fonctionnaires pour réaliser un travail que de salariés du privé.
    C’est contre tout ça que se révolte la population qui est spoliée par l’ogre étatique. Les Français ne veulent plus nourrir ni soigner la planète entière à leur frais. Ils en ont assez d’entretenir des parasites 20 ans au RSA, etc.
    Et la démocratie américaine n’est pas non plus exempte de défauts. Vous citez Trump. Mais ce dernier a régné à la façon Macron. Le Sénat au main des républicains lui a voté toutes ses lois. La Chambre des députés qui est démocrate n’a pas voix au chapitre. Et même hors gouvernement, Trump fait la loi actuellement en demandant aux sénateurs de bloquer l’aide militaire à l’Ukraine.
    La France veut seulement retrouver une gestion saine du pays et est prête à tout essayer pour y arriver. Même le populisme. D’ailleurs, ça ne peut pas être pire.

    11
    • La 5ème république et son système quasi monarchique, a donné le pouvoir à une coterie de démagogues ; ce qui a permis ce que vous décrivez.

      • Tout est dans le « quasi ».
        Les Français sont profondément (et sans le savoir) monarchistes.
        La Constitution déséquilibrée de la Vème vient de là.
        On constate d’ailleurs que les grandes démocraties en Europe sont des monarchies : Suède, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Espagne… Il n’y a guère que la Belgique qui soit un cas à part (mais avec une unité pour le moins vacillante, c’est compliqué).

  • Le système doit être largement approuvé par le peuple…
    Les valeurs doivent être comprises et approuvées très largement , ce qui passe d’ailleurs par les enseigner aux enfants, pourquoi c’est « mieux » plus juste..
    Notre problème est éducatif et culturel… voire civilisationnel.

    Or le fait est que tenir des propos de nature tyranniques est devenu la norme.

    Un liberal vote avec ses pieds si il le peut..sinon il subit.

    -1
    • quant à l’allusion à trump… clinton c’etait plus conforme à la constitution ? ou juste différent?

    • sinon quoi??? imposer le libéralisme? le faire comprendre, multiplier les exemples pratiques des effets attendus du socialisme et de l’étatisme….
      la grandeur du libéralisme est la liberté d’opinion.. donc on admet que le collectiviste a droit de parole… . mais mieux vaut aussi le combattre par l’argumentation.

  • Il est facile de désigner une Cible comme le Mal et de penser qu’i suffit de l’abattre pour que le mal disparaisse. C’est lui faire trop d’honneur de croire qu’il a tous les pouvoirs ou trop. Coincé dans les mailles serrées du réseau d’une administration tentaculaire et chapeauté par une autre, l’Europe, il n’en a en fait plus beaucoup si ce n’est à la (petite) marge d’où certainement son agitation (paraître pour exister). Et aujourd’hui malheureusement la seule légitimité reconnue du Bon Peuple semble être celle de l’administration et ses services publics (désintéressés). Donc le prochain ou le suivant ne pourra être que le Roi de la Fonction publique et assimilée jusqu’à ce que ………un autre mythe tombe et …..??????

    • Nous verrons. D’ici là, Milei aura peut-être montré que l’Administration ne pèse pas lourd face à une tronçonneuse élue par le peuple…

      • Certes! Mais voyez-vous une tronçonneuse à l’horizon et d’une puissance suffisante pour abattre une Forêt beaucoup plus dense que l’amazonienne ? Là où vous avez raison l’élaboration d’un prototype est indéniablement en cours mais jusqu’à sa réalisation et sa mise en œuvre, ca va prendre du temps . Echéance ??? En attendant, il va falloir bûcheronner.

        • @Irvina
          Quand un truc marche, les plus inattendus en deviennent quasi-instantanément adeptes et fervents défenseurs. Milei, pour moi, c’est le Fosbury Flop en saut en hauteur. Si ça marche, ce qui reste effectivement la question, en une olympiade tout le monde sera converti.
          Alors est-ce que ça va marcher ? On saura sans ambiguïté mi-2025, probablement, enfin si la violence ne vient pas mettre un terme prématuré à la chose. Et mi-2025, je ne vois pas comment nous ne serions pas, nous aussi, dans la situation où on acceptera ce genre de chose, non par adhésion convaincue, mais parce que de toute façon ça ne pourra pas être pire que la poursuite avec des guignols comme les actuels. Nécessité fait loi…

      • @MichelO
        Il y a actuellement une forte contestation des révolutionnaires professionnels accompagné de leur peuple de zombies « du bien » en Argentine ce qui pose un intéressant problème de philosophie. Peut-on redevenir libéral sans passer par une période de répression comme l’a fait le Chili (en plus soft peut-être) ou Thatcher il fut un temps ?
        .
        En France, nous avons voulu jouer dans les règles et nous avons petit à petit laissé les corporations d’état bloquer, manifester, casser, terroriser, menacer dès lors que la moindre réforme libérale ou le plus petit chouïa de désétatisation pointait le bout de son nez et nous en sommes là.

        • @Guillaume
          Face aux corporations, manifestations, casseurs, etc., il y a un argument imparable : retourner ses poches pour montrer qu’elles sont vides et que l’argent des autres, c’est fini. Si ça ne suffit pas, doit-on recourir à la force pour imposer le libéralisme ? La question se pose différemment : le recours à la force se justifie parfaitement pour maîtriser les violents qui veulent en attenter à notre liberté. Et si on avait enfin une success story exemplaire, on pourrait avoir confiance : une fois les factieux maîtrisés, face aux pénuries et à la misère le libéralisme s’imposerait de lui-même sans qu’on ait besoin de recourir à la force. On est en train d’y arriver, nos gouvernants autoritaires en échec finissent de se discréditer avec leurs discours contradictoires et leurs magouilles genre Conseil Constitutionnel. Nos aboyeurs appelant à la révolte sont en train de perdre ce qui leur restait de crédibilité.

          • Les poches de l’état sont vide depuis 1974, ça n’a rien empêché parce que la « révolution » n’a aucune limite. Plus ça détruit, plus les gens sont miséreux, plus la technique de la jalousie et du bouc émissaire marche et il reste toujours un « riche » imaginaire quelque part.
            .
            Nos dirigeants sont discrédités certes, mais ils sont toujours au pouvoir et sont surtout discrédités par une bonne partie de la gauche qui les trouves « turbo-libéraux ». Une grande partie de la France ne veut moins de tyrannie socialiste, mais plus de communisme.

            • Jusqu’aux histoires de retraites, d’émeutes, d’antisémitisme et d’agriculteurs, nos dirigeants n’étaient discrédités qu’auprès d’une minorité un peu moins ignare en économie et moins naïve en bienfaisance humanitaire que les autres. A interroger mes amis jusqu’ici aveuglés, je crois que c’est en train de changer.

              • MichelO: « A interroger mes amis jusqu’ici aveuglés, je crois que c’est en train de changer. »

                Je crois voir aussi un changement et je prie pour que vous ayez raison, parce que ça fait 20 ans que je vois des sursauts, des prises de conscience, un changement de parole public et que mes espoirs sont déçus.
                Ma lecture actuelle est que la population est désormais trop mal armée culturellement, économiquement et intellectuellement pour réagir dans la bonne direction. Il va y avoir des poussées de fièvre, mais rien qui soit de nature à éliminer la caste au pouvoir avant que le GR et l’extinction des forces vives soit quasi complète.

                Espérons toujours…

            • Le niveau de vie des francais n a jamais été aussi élevé ( voir l INSEE) seules les extrêmes populistes ( LFI et RN) osent parler de miséreux dans leur emphase verbale et leur démagogie
              Malheureusement tous nos hommes politiques surfent sur la moindre vaguelette en essayant de prendre un petit vent porteur
              Cette politique court termiste ne peut que conduire à une exaspération dont les francais sont responsables a force de tout attendre de l état au lieu de se retrousser les manches
              Le PR comme le PM multiplie les visites locales, les démonstrations de proximité, les promesses hasardeuses, les chèques a tour de bras, les interviews, les conférences ……en saturant l espace médiatique
              En ouvrant la boîte de pandore, tout le monde va vouloir passer au guichet des doléances
              L exemple agricole le montre cruellement
              L argent magique qui va ruisseller sur l agriculture va nécessairement aiguiser les appétit chez d autres catégories professionnelles

              -5
              • -D’une, plus d’un tiers des Français vit avec moins de 100 euros dès le 10 du mois, selon une étude de l’Ifop.
                .
                -De deux ce « niveau de vie » est obtenu avec un crédit monstrueux, soit 280 milliards d’emprunt chaque année et une dette totale qui avoisine maintenant les 600% du PIB en explosion rapide (donnée 31 janvier 2024). La dette étant forcément un impôt futur, imaginez votre « niveau de vie » quand les 280 milliards vont disparaitre et qu’il faudra EN PLUS repayer les 600% de dette. En réalité la France est dans une « trappe à dette » comme l’était la Grèce, mais quelques années avant l’implosion.
                .
                -De trois le niveau de vie des Français est passablement médiocre comparé aux pays bien gérés d’Europe, il y a encore dix ans la gauche l’admettait et disait qu’en échange la France avait les « meilleurs systèmes sociaux »… Allez voir aux urgences ou dans les « désert médicaux » pour ce qu’il en reste, même la Turquie a plus de scanner par habitant.

                • Un sondage IFOP n est pas une étude, il véhicule seulement l air du temps présent
                  Cet outil n exprime que le ressenti de 1 000 citoyens soit très souvent qu une posture
                  Les français sont tous pour l achat de produits bios……par contre les producteurs bio de lait et d œufs en surproduction vendent au prix classique…..ce qui explique que le gouvernement balance une subvention a cette filière en panne…..
                  Les français vivent au-dessus de leurs moyens……d ou la dette abyssale et les déficits récurrents
                  Les déserts médicaux sont de l ordre du fantasmes bureaucratiques simplement on ne peut avoir un scanner dans toutes les sous préfectures

                  -5
                  • Vous êtes fatiguant Doda avec vos slogans puériles et vos idées reçues qui ne se basent sur rien.
                    Depuis 20 ans je passe mes loisirs à scruter des données de très nombreuses sources, il n’y a évidemment pas que le sondage IFOP, mais aussi de très nombreux articles et données de sources diverses. Je vous suggère un tour sur la page wiki « Effet Dunning-Kruger ».

                    • Vous êtes fatiguant avec votre sempiternelle propagande russe débitée quotidiennement avec un grand zéle
                      Moscou vous attend les bras ouverts….Mais attention aux Omons……si vous ne faites pas pleins de risettes a wlad
                      Gros bisous du kremlin

                      -2
                    • Si on se ramasse une insulte de Doda, c’est qu’on a écrit une vérité qui dérange…

                  • « Les déserts médicaux sont de l ordre du fantasmes bureaucratiques » c’est cela oui, allez dire ça aux gens qui veulent prendre un rdv avec un psy, une orthophoniste, et pire… une IRM. 11 mois d’attente ! Et dans le Var en plus !
                    « Les Français vivent au-dessus de leurs moyens » c’est drôle cette manie de toujours incriminer « les Français », mais qui les éduque et les forme ? Qui leur a donné le goût des subventions à tout-va ? On a un gvt qui donne une subvention pour repriser ses chaussettes, mais quelle honte ?!
                    Les profs d’économie sont TOUS des gauchistes, à qui la faute si les Français ne sont pas formés ou plutôt s’ils sont déformés ??

  • Confondre légitimité et assentiment populaire me paraît être une grave erreur.
    La DDHC 1789 malheureusement bafouée définit une légitimité qui impose des garde-fous contre les abus potentiels de la préférence majoritaire.

  • Article Orwellien.

  •  » le génie de la cinquième République gaulliste… » »
    Et oui il savait très bien que la constitution de la cinquième République serait faite pour un despote point barre.

    -1
    • Le GdG connaissait trop bien les veaux français avec leurs dérives sous la 3 eme et 4 eme République et a donc concocté une constitution de la 5 ème république pour pouvoir gouverner efficacement la France
      La seule différence avec notre situation actuelle est l éclatement du paysage politique avec une dizaine de mouvements sans aucune ossature si ce n est de courir après de futurs électeurs
      La démagogie a remplacé les programmes
      Un exemple : le PR s offusque a raison de notre dette et des déficits récurrents par contre des qu une proposition de loi s engage dans ce sens, il la torpille systématiquement….
      Cerise sur le gâteau E Ciotti propose tout récemment un revenu minimum de 1 500 euros pour les agriculteurs !!!!!

      -1
    • Peut-être. Mais comment autrement contrer la chienlit ?

      • C est un problème culturel bien français…..qui demandera une génération……donc du long terme…….sinon il y a la crise grecque de 2014 obligeant le gouvernement de gauche radicale de Tsipras a pratiquer une politique drastique en taillant a la hache dans les dépenses publiques……baisse du pib de 30% idem pour le niveau de vie
        Actuellement la Grèce va bien économiquement mais elle n a toujours pas retrouvé son pib d avant crise

  • Ah, cette jeunesse qui veut tout tout de suite.
    Qui déteste l’eau tiède. Qui n’a d’yeux que pour le feu ou la glace !
    Que lui répondre, à elle qui réclame le grand soir libéral ?
    Que si notre édifice légal est contesté, peu nous chaut, car il y a bien longtemps qu’icelui n’est plus « de notre pays ».
    Que le seul pouvoir qu’il reste à notre Etat est celui de nuisance, pudiquement nommée « surtransposition » des normes européennes.
    Que nous pouvons, certes, à la faveur de je ne sais quoi, récupérer ce dont rêve ou s’inquiète l’auteur : une femme forte à la tête du pouvoir – les hommes n’ont plus les corones suffisantes – ou bien un ectoplasme qui ferait advenir la 6ème.
    Mais que si l’exemple argentin est enviable, il nous manque encore 200 % d’inflation.
    Et que alors, notre avenir le plus probable est le changement dans la continuité. Pas de virage à 180 degrés. Mais de petits coups de volants, au gré du vent.
    Comme un ministre qui bannit l’abaya. C’est peu à l’échelle géologique, mais un déjà grand pas pour nos destinées.
    « Effacer ce qui est imagination, réprimer l’impulsion, éteindre le désir, rester maître de sa faculté directive. » (Marc Aurèle)

  • Ben on atteint aux limites de notre constitution. libérale mais étatiste..
    le libéralisme impose de resister de devenir un tyran et d’abuser de sa force, or force est de constater que cela implique une éducation ..

    Le fascisme n’est qu’un avatar
    Au naturel ..les gens sont tyranniques..

    On a une éducation d’état, on a des médias d’état… et l’education a libéralisme supposé être une des éléments fondateur de la république est ignorée sinon niée.

  • Gaston Monnerville avait dès 1958 rué dans les brancards contre De Gaulle et sa constitution qui , pour lui , était profondément anti démocratique avec sa volonte de l’election au suffrage universel du president de la republique . Il n’a pas eu gain de cause , il y denonçait un coup d’etat legal bien avant que Mitterand ne parle coup d’etat permanent . Ceci dit qu’a fait Mitterand pour retablir l’élection du president par l’assemblee ? Et contre ce qu’il dénonçait si vaillamment avant d’etre elu ? Rien .. Que serait devenu notre pays si l’election au suffrage universel direct du president n’avait pas eu lieu ? Personne ne le sait . C’est donc depuis 1962 que le ver est dans le fruit et que l’on on découvre maintenant les effets pervers de cette question cruciale que posait deja le president du sénat de l’époque . Ne l’oublions pas !
    Notre regime republicain n’a pas le courage de faire confiance aux election par le peuple Français . Il faut retablir cette vraie democratie et la primaute du politique sur l’administratif . On peu réver .

    -2
    • Trop tard. L’UE a pris le contrôle, et les soubresauts français sont juste les ajustements de la « subsidiarité descendante » qui s’installe.

      -1
      • @Michel
        C’est trop tard, mais pas pour les raisons que vous pensez.
        La Hongrie n’a aucune peine à rester un pays chrétien, familiale et maître de ses frontières parce que les traités ne valent pas plus que du papier toilette. C’est bien parce que nous avons depuis des décennies un des épicentres du cancer mondialo-socialiste à Paris que la France est largement en avance dans l’effondrement.
        L’UE n’a pas « pris le contrôle », ce sont des officines franco-français qui transcrivent en bien pire ce que des Français demandent à l’UE et il suffirait d’une simple volonté politique pour faire tout l’inverse.
        (Pour être juste, les idéologues français se font en plus défoncer à l’internationale parce qu’ils sont aussi nuls en commerce qu’ils sont excellents pour émettre des idées délirantes)

    • Sous la 4 ème république, les gouvernements changeaient tous les 6 mois……la sale guerre d Algérie durait depuis 8 ans……les ministres des finances allaient régulièrement à Washington pour assurer les fin de mois…….
      C était tellement la gabegie que quasiment tout l appareil politique à décider d appeler le GdG au secours….
      Vous nous faites des cours d ucrhonie…….😂😂😂

  • Le WEF influence t’il l’orientation politique des pays occidentaux ? Si oui, serait-ce une forme de « néo-communisme » ? Il serait bon de s’intéresser à l’entrisme de ce think tank.

  • Gaston Monnerville avait déjà lutté contre De Gaulle est sa volonté de passer en force contre l’esprit démocratique lors de la constitution de 1958 et en 1962 contre l’élection du president au suffrage universel direct dit plébiscitaire qui est ouvertement destiné a marginaliser le parlement .. l’équilibre rompu a cette date devient maintenant ingérable quand le president est mal élu au suffrage universel et que le parlement ne peut rien faire . Les français ont trouvé la solution en le mettant en minorité et en votant pour les extremes ! une solution pire que le mal rendant la france ingouvernable ..

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