LFI & RN : la théorie du fer à cheval est-elle si pertinente ?

Extrême gauche et extrême droite se ressemblent-elles plus qu’elles se différencient ? Ali Choukroun montre que les choses sont un peu plus complexes…

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LFI & RN : la théorie du fer à cheval est-elle si pertinente ?

Publié le 20 décembre 2023
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Peut-on dire que la motion de rejet du projet de loi immigration votée le 11 décembre 2023 est une illustration de la théorie du fer à cheval ? Forgée dans les années 1970, elle considère le spectre politique sous la forme d’un arc de cercle dont les extrémités gauche et droite se rejoignent. Mais disons-le d’emblée, la « horseshoe theory » est moins un postulat étayé qu’un jugement spontané. Il a pourtant eu l’intérêt de mettre la lumière sur la structure de l’offre et de la demande politique. Côté demande, si un tiers des électeurs de La France Insoumise (LFI) ont choisi de voter pour Emmanuel Macron au second tour des présidentielles de 2022, 43 % d’entre eux se sont abstenus[1]. Côté offre, n’avons-nous pas vu LFI et le Rassemblement national (RN) soutenir le mouvement des Gilets jaunes ou rejeter le projet de loi de réforme des retraites ?

Soutenir la thèse d’une similitude doctrinaire des extrêmes serait verser dans le syllogisme. La proximité idéologique de deux partis politiques ne peut se mesurer uniquement à des prises de position ponctuelles. C’est une condition probablement nécessaire, mais loin d’être suffisante, pour au moins trois raisons. D’abord parce que la démocratie accorde une place essentielle à l’opposition. Il est sain dans une société que l’individu puisse devenir citoyen et se dresser contre ce qui lui parait injuste. Afin d’endiguer le risque de la tyrannie de la majorité, la théorie libérale prévoit d’institutionnaliser le conflit, c’est-à-dire de protéger celui qui se refuse à adhérer à l’avis des autres. À la suite de Marc Sadoun, on se rappellera la maxime suivante dont Benjamin Constant a la paternité : « Si tous les hommes moins un partageait la même opinion, ils n’en auraient pas pour autant le droit d’imposer silence à cette personne, pas plus que celle-ci, d’imposer silence aux hommes si elle en avait le pouvoir[2] ».

En deuxième lieu, la proximité politique des partis qui se situent aux extrémités du spectre politique peut s’étudier de façon objective, ce qui signifie qu’elle est mesurable. La base de données DatAN met à notre disposition de précieuses informations sur la vie parlementaire. On peut y recueillir la répartition des votes qui rythment le calendrier législatif. Arrêtons-nous sur les 39 textes recensés pour la XVIe législature, amorcée en juillet 2022. Le RN a voté à 24 reprises avec la NUPES, et à 17 reprises avec Renaissance (RE), le groupe de la majorité présidentielle. DatAN fournit une classification des votes en fonction du thème des textes[3]. En économie, le RN et la NUPES se sont plus fréquemment rejoints (8) que le RN et RE (2). Il en est de même dans le domaine des affaires étrangères et européennes (RN-NUPES : 4 ; RN-RE : 0) ou dans celui des Affaires sociales et de santé (RN-NUPES : 9 , RN-RE : 4).

La proximité idéologique des extrêmes peut enfin s’étudier du point de vue du contenu de leurs propositions. On trouve dans la recherche anglo-saxonne, hélas trop souvent caricaturée par nombre de nos universitaires locaux, des enquêtes d’une utilité certaine. Une équipe de politistes a mis au point la PopuList, une banque d’informations qui établit le caractère populiste et eurosceptique des partis européens depuis 1989. Elle établit que le RN et la NUPES sont des partis populistes, eurosceptiques et respectivement d’extrême gauche et d’extrême droite. La définition du populisme à partir de laquelle le classement est construit nous intéresse : « Les partis populistes sont ceux qui soutiennent l’ensemble d’idées selon lequel la société est finalement divisée en deux groupes homogènes et antagonistes, les « gens purs » contre « l’élite corrompue » et affirment que la politique devrait être une expression de la volonté générale du peuple[4] ». Souvent, ils partagent un euroscepticisme plus ou moins exacerbé selon la conjoncture. Dans un second temps, les chercheurs qui ont forgé cet inventaire caractérisent différemment le populisme des extrêmes gauche et droite. Le premier est fondé sur un rejet du capitalisme et sur le désir de rénovation totale des institutions existantes. Le deuxième sur un nationalisme « nativiste » – dans cette optique, l’État doit être « exclusivement habité par les autochtones » – et autoritaire. Les plus perspicaces l’auront deviné, la LFI et le RN cochent les cases. Ce travail a le mérite de dépasser la théorie du fer à cheval car il pointe les différences de ces partis tout en fixant leurs dénominateurs communs.

Pour enfoncer le clou, j’importerai à ces observations le raisonnement de Gérald Bronner. Selon lui, « la spécificité de la pensée extrême tiendra au fait qu’elle adhère radicalement à une idée radicale[5] ». Un extrémiste défend inconditionnellement des positions qui sont intrinsèquement radicales. Mais comment alors jauger la radicalité d’une idée ? Dans le sillage de Raymond Boudon, Bronner définit les idées radicales comme « faiblement transsubjectives » et fortement « sociopathique ». La transsubjectivité d’une idée correspond à sa « capacité à être endossée par un ensemble de personne ». En ce sens, malgré leur irrationalité objective – par exemple : la terre est plate – certaines idées peuvent avoir du succès sur le marché cognitif. Les idées extrêmes sont faiblement transsubjectives. Elles sont peu convaincantes car éloignées de la vérité scientifique. Une idée sera sociopathique si elle contient une dimension conflictuelle. Elle interdit la coexistence entre des blocs de la société qu’elle voit comme antagoniste (par exemple riches et pauvres, étrangers et autochtones etc.).

Le 16 décembre, Manuel Bompard a prononcé la phrase suivante : « Notre projet politique, c’est de renverser le capitalisme dans la septième économie mondiale, et ça ne se fera pas avec des bouquets de fleurs ». Rien que ça. L’objectif du député de LFI serait-il donc de faire passer la 7e économie mondiale au 57e rang ? En plus d’espanter les Hommes de raison, cette déclaration concorde avec les définitions de la PopuList et de l’héritage boudonien. Mais n’allez pas croire que ce dérapage n’est pas programmé. On pourrait faire le florilège des affirmations sensationnelles de la gauche extrême. Elles s’inscrivent dans une stratégie assumée de conflictualisation du politique, imaginée par la chercheuse Chantal Mouffe. Qu’a-t-elle trouvé, cette politiste belge dont les titres de livres ne donnent pas envie de les disposer au pied d’un sapin de Noël ? Au choix, pour pimenter vos fêtes vous pourrez trouver dans L’illusion du consensus (2016), ou dans Pour un populisme de gauche (2019), un tutoriel pour conquérir le pouvoir en faisant revivre la conflictualité entre les familles politiques. Du combat entre le peuple opprimé et les élites néolibérales corrompues, la gauche devrait sortir victorieuse. C’est en peu de mots le résumé caricatural de la pensée caricaturale qui guide l’attitude démagogiques de LFI. Pourquoi marcher contre l’antisémitisme quand on peut défiler au son d’un mélodieux « Dieu est grand ! » dans Paris ?

Mais ne faisons pas de jaloux. L’extrême droite ne s’est pas épargnée de retentissantes sorties tribuniciennes. Voyons-voir la dédiabolisation. Dès la deuxième minute de son débat avec Mathilde Panot, Marion Maréchal annonce sans mauvais jeu de mots la couleur : « Ce débat politique qui va nous confronter ce soir est le grand débat politique des prochaines années. C’est un véritable enjeu de civilisation qui va se jouer […]. Moi je suis contre la disparition de la France, sous le poids de l’immigration et de l’islamisation, vous vous en félicitez, vous l’encouragez, vous l’accélérez. Je suis contre le phénomène de grand remplacement de la population et de la culture française…[6] ». La théorie du grand remplacement, forgée par Renaud Camus est un archétype de la pensée extrême. Faiblement transsubjective car scientifiquement démontée et sociopathique car il n’est pas chaleureux d’être xénophobe dans la vie politique, elle s’accroche au populisme de droite comme une moule à son rocher. On avait presque oublié que le lepénisme dispose également de ses intellectuels. Ne les traiteraient-on pas d’académo-militants s’ils enseignaient leurs pseudo-vérités à l’Université ? Ce n’est pas la question à laquelle je souhaite répondre aujourd’hui, mais elle permet de souligner la présence d’idéologues néfastes de ce côté-ci également du spectre politique.

Extrême gauche et extrême droite s’équivalent-ils ? Non, tout n’est pas relatif. Mais qu’ils soient anticapitalistes, nativistes ou eurosceptiques les populismes sont des antithèses de la pensée libérale et par là du projet républicain. Radicalement radicaux, dangereusement sociopathiques, leur montée en puissance nous impose le retour permanent à une lucidité rigoureuse et au sang froid de la raison. Cela implique, lorsqu’il s’agit de les affronter, de ne pas les renvoyer dos à dos comme les deux faces d’une même pièce, mais bien de forger des argumentaires singuliers pour répondre à chacun d’eux. Les vases ne communiquent probablement pas. Si c’était le cas, la tâche qui incombe au libéralisme serait plus simple. En réalité, il a affaire à deux ennemis distincts, aux visages distincts. Préférons la métaphore du funambule. Sur son flanc gauche, le péril anticapitaliste. Sur son flanc droit, le péril ultranationaliste. Au sol, la fosse aux lions.

[1] IPSOS, Second tour : profil des abstentionnistes et sociologie des électorats, https://www.ipsos.com/fr-fr/presidentielle-2022/second-tour-profil-des-abstentionnistes-et-sociologie-des-electorats

[2] Marc Sadoun, « Opposition et démocratie », Pouvoirs, Le Seuil, 2004

[3] Sur ce point précis, le site n’explique cependant pas sa méthodologie, ce qui peut s’avérer problématique concernant certains textes

[4] https://www.cambridge.org/core/journals/british-journal-of-political-science/article/populist-a-database-of-populist-farleft-and-farright-parties-using-expertinformed-qualitative-comparative-classification-eiqcc/EBF60489A0E1E3D91A6FE066C7ABA2CA

[5] Gérald Bronner, « A la recherche de la pensée extrême », Cités, Presse Universitaire de France, p. 141-150

[6] Mathilde Panot/Marion Maréchal, le débat, BFM TV, https://www.youtube.com/watch?v=OdCvq3ViEsM&t=1307s

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  • Tous cela est bel et bon, mais c’est bien le partie macroniste qui nous a enfermé pendant la crise du Covid et nous a imposé un pass pour prendre un café.
    Dans les faits, l’extrème D et G et le centre sont à mettre dans le même panier; les anti-libéraux brutaux.

  • Article intéressant mais :
    1/ l’extrême-droite n’existe plus en France ! L’ultra-nationalisation n’existe pas, sauf groupuscules mais ce n’est pas ce dont vous parlez.
    2/ le grand remplacement est appelé « théorie » par ceux qui refusent idéologiquement (voire radicalement) de voir ce qu’ils voient. Quelle étude scientifique a démonté cette « théorie » ? Parce qu’il suffit de regarder la publicité à la télé pour voir, désormais, des Noirs ou métissés dans la grande majorité des « spots ». Pour bien marteler justement ce remplacement, qu’on s’y fasse comme disait l’autre ! Quasiment toujours une femme blanche et un homme noir, le summum étant atteint par Vérisure où le cambrioleur est un homme blanc de 50 ans ! C’est vrai qu’il est bien connu que la grande majorité des cambrioleurs sont des hommes blancs de 50 ans à moustache grise ! Pourtant, pour le coup de la délinquance, il y a vraiment des chiffres, issus du ministère de l’intérieur qui disent clairement qui sont les délinquants en France, dans leur extrême majorité…
    J’ai vécu à Argenteuil, dans le 10è à Paris, à Saint-Denis de 1980 à 2005, j’y retourne de temps en temps : oui le grand remplacement est une réalité ! Et s’accompagne de délinquance, dégradations, insalubrité, tiers-mondisation, islamisation.
    Nier cela, l’appeler dédaigneusement « théorie », alors qu’il y a des chiffres, est « faire le jeu » de ceux que vous voulez combattre. Pas très malin.
    Et ouvre un boulevard aux RN + R! car ces partis représentent de plus en plus de Français, y compris issus de l’immigration comme moi. Vous avez le droit de considérer ces électeurs comme des « bas de plafond » et croire que les « bas de plafond » sont de plus en plus nombreux. C’est la même cécité que pour la « théorie ».
    En 2016 18,8% des nouveaux-nés garçons portaient un prénom arabo-musulman. En 2021, près d’un tiers des enfants nés en France avaient un parent né à l’étranger, et près d’un sixième les 2 parents nés à l’étranger. Dans ce dernier cas, 90% de ces parents sont nés hors Union Européenne.
    Les chiffres, rien que les chiffres ! Pas une « théorie ». Selon les stat de l’INSEE, l’immigration et les personnes nées à l’étranger contribuent de plus en plus aux naissances chaque année en France.
    En résumé, en 20 ans :
    -) naissances d’enfant dont les 2 parents sont nés en France : -18%
    -) naissances d’enfants dont 1 parent est né à l’étranger : + 27,5%
    -) naissances d’enfants dont les 2 parents sont nés à l’étranger : +59,1% (et on a vu que c’est hors UE pour 90% d’entre eux).
    Mais tout ceci n’est qu’une théorie, bouhhh l’INSEE, tu es d’extrême-ultra-méga-droite, vade retro Satanas !
    Source : https://observatoire-immigration.fr/natalite-et-immigration/
    Rendez-vous dans 20 ans… enfin peut-être pas, les « bas-de-plafond » ne sont pas aveugles et luttent contre les co.labo.

    • De façon générale, le nombre d’enfant par femme de type européenne s’effondre. Même si celui des musulmanes baisse aussi, il baisse moins. Cela est lié à l’éducation et à la liberté des femmes.
      Malheureusement la conclusion est bien triste pour les femmes. Ce sont les cultures où les femmes sont les moins instruites et les moins libres qui vont se répandre et dominer. Les féministes et les progressistes devraient s’en inquiéter grandement…

  • Je suis en large désaccord avec cet article. L’extrême gauche et l’extrême droite (je veux dire les partis LFI et RN) se ressemblent énormément. Les deux sont basés effectivement sur un découpage de la population en deux parties (comme rappelé dans l’article).
    Mais cela va plus loin. L’extrême gauche opposent riches et pauvres. Il s’agit d’un découpage de groupes de personnes, mais qui va plus loin que la simple opposition au capitalisme. On peut le voir dans le mouvement Woke et le soutien au Hamas. Si vous faites parti du groupe des oppresseurs, vous faites parti du « capitalisme », que vous soyez riche ou pauvre. Je pense que je n’étonnerai personne sur le fait que LFI est antisémite et, au fond, anti blanc. Il y aussi le rejet de l’étranger à LFI: ce n’est pas le demandeur d’asile, c’est le travailleur détaché qui fait de la « casse sociale ».
    Quant au RN, ses aspects socialo-communistes sont évidents: retraites, aides en tout genre etc… Au seul groupe opprimé (le blanc autochtone) bien sûr. Mais chez LFI, le « riche » n’a droit à rien non plus.
    Remarque finale: si les vases communiquent. Comme rappelé, 33% ont voté Macron, 43% abstenus, et donc.. 24% ont voté Marine. Soit 42% des voix exprimées. Pas si mal…

    • L’extrême gauche oppose les gens par classe sociale en expliquant que si il y a des pauvres, c’est à cause des riches…
      L’extrême droite « oppose » les gens par status national en expliquant qu’une personne sans papier ne devrait pas avoir les mêmes droits qu’une personne avec papier…
      Si vous pensez que c’est la même chose, vous êtes bien naïf ou dans un déni total…
      De plus si vous ne voyez pas que l’un est beaucoup plus chaotique que l’autre laissez les grands voter…
      Et si vous pensez qu’il est plus cohérent de dissoudre une association catholique pacifiste ou d’arrêter et condamner un gars qui colle des affiches que de dissoudre une association qui prône la décapitation des blancs et/ou le viol des femmes ou laisser en liberté des OQTF multi récidivistes, eh ben là je ne sais plus quoi donner comme argument…
      Les deux sont étatistes, on est d’accord là dessus, bien loin du libéralisme prôné dans ce média, mais au moins, l’un défend les piliers régaliens de notre Pays, et ça serait un bon début de les remettre en marche…

  • Stigmatiser les élites corrompus ( le poncif du tous pourris) est ce qui caractérise parfaitement les populistes…..
    Notre ami bien pur en est un magnifique exemple

  • Un article qui met dans le même panier extrême gauche et extrême droite… LOL !
    Il suffit de regarder le nombre d’actes de délinquance avec casse pour se faire une idée… C’est incomparable, l’un en a des millions d’euros de casse, l’autre zéro…
    Bref, article sans intérêt. En 2023, être qualifié d’extrême droite est un compliment, ne vous en déplaise 😉

    • Belle vision manichéenne du monde avec notre gentille extrême droite bien propre sur elle, ripoline marine….respectable….et nos dangereux gauchistes…..
      Que c est beau la vie en noir et blanc
      Cachez toutes ces nuances de gris…..qui vous dérange profondément…..
      Heureusement le monde est un peu plus complexe que votre présentation dithyrambique….

      • C’est la réalité et ce n’est pas du tout une nouveauté ni pour la gauche révolutionnaire, ni pour la gauche Française.
        J’espère que vous avez 15 ans et que vous manquez d’expérience et de recul ce qui expliquerait que vous soyez aussi perdu dans un monde imaginaire.

  • Sauf que le RN est très à gauche et tamponner « non » sur un formulaire d’immigration pour protéger votre population et votre système social n’est pas « d’extrême droite » ni « nationaliste », c’est le rôle fondamental d’un état.
    Des pays aussi divers que le Japon, la Hongrie, Cuba ou la Suisse ont des lois infiniment plus protectrices.
    .
    Il n’y a pas de « fer-à-cheval » juste des nuances de rouge plus ou moins vif et l’état français avec 58% du PIB n’est pas le plus gros état au monde par hasard (nous n’avons pas les chiffres de la Corée du Nord).
    .
    Le RN réintroduit juste un tout petit bout de bon-sens dans un pays socialiste qui s’effondre de tous les côtés, mais il n’est pas différents sur le reste.

    • Le RN est à bien des égards un parti typiquement français….totalement démagogique en promettant la fermeture des frontières sans nous dire comment il va remettre au travail nos 7% de chômeurs
      Enfumage magique qui ravit de nombreux adeptes du yakafokon
      Majoritairement il est composé d ouvriers et d employés……qui furent d anciens communistes….

      • Le RN en plus des mesures qui visent à stopper la folie immigrationniste a bien de nombreux dispositifs pour remettre le pays en route ne vous déplaise. Ils s’inscrivent malheureusement dans une logique étatiste, le RN est un parti de gauche, mais certains vont dans le bon sens, comme des baisses de fiscalité et des mesures pour libérer un peu les entreprises.
        .
        Vous devriez essayer de vous renseigner une fois dans votre vie avant d’aborder un sujet.
        Vous tapez « programme RN », vous évitez soigneusement les pseudo-« analyses » des ultra-gauchistes du Monde ou de Libération et vous le lisez le programme du début à la fin directement sur le site du RN.
        .
        Après, vous pourrez discuter de manière pertinente.

  • Qui osera prétendre sérieusement que la population des banlieues est aujourd’hui identique à celle des années 60/70? Si ce n’est pas un changement de peuple, ça y ressemble.

  • Les partisans de LFI et du RN se détestent mais ils ont des électeurs très proches.

    • Ah ? Regardez une manif d’extrême gauche et regardez une manif d’extrême droite… Et regardez la tête des gens et/ou comment ils sont habillés…

      • Ces manifestants sont tous habillés de la même manière……
        Ils recherchent la violence pour imposer leur opinions minoritaires
        Par contre leurs électorats sont différents… l extrême gauche s appuient sur les fonctionnaires et assimilés, les medias, les cultureux……par contre l extrême droite comprend des ouvriers employés petits commerçants et artisans…….
        Si les méthodes sont proches par contre la sociologie est très différente pour ne pas dire opposée soit public d un côté et privé de l autre

        • Je vois de l’ultra-violence de l’extrême gauche depuis 30 ans, il ne se passe pas un mois, une semaine, ni un jour sans une dégradation, une attaque, des menaces et on ne parle même pas des périodes de « fête révolutionnaire » ou les magasins et les voitures brûlent en masse.
          .
          Celles de la soi-disant « extrême droite » par contre… !?

  • Scientifiquement « démontée » le grand remplacement ?
    On se demande par qui et pourrait-on mener le débat ?
    1) la démographie + l’immigration incontrôlée de 500 K par an mène la France à une majorité d’Africains avant 2100 avec un calcul assez simple.
    2) l’intégration des populations africaines en France est en échec complet: les immigrés et descendants d’immigrés sont au chômage sans parler de leurs présences excessives en prison (c’est un autre débat).
    Ce simple fait: les immigrés ne travaillent pas alors que l’essence de l’immigration EST le travail, est souligné par les économistes et les historiens pour illustrer la chose.

    Bon, de simples maths, puis tout ce qui justifie historiquement les déplacements de populations hors les invasions prédatrices font le fond de la fameuse théorie sociopathe, parfaitement fondée et évidente, perçue par une opinion (70% d’entre elle) lucide à défaut d’être active, et niée à toute force par un libéralisme en déni, qui va se faire remplacer en moins bien par ce qu’il a laissé libre de le faire.

    • L intégration des migrants africains se passent majoritairement bien, seule une minorité qui a échoué, se tourne vers les trafics ou l islamisme
      C est cette minorité qui a participé aux émeutes de juin 2023

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