Par David Brady.
Quiconque utilise les médias sociaux connaît déjà le discours alarmiste de la “crise climatique”. Si beaucoup considèrent à juste titre qu’il s’agit d’une crise fabriquée pour justifier les excès des gouvernements, il manque également une compréhension de la structure de la production dans ses exigences.
La revendication de cette crise repose sur la destruction supposée de la planète qui se produira si l’humanité poursuit sa capacité industrielle actuelle. Les revendications communes des activistes sont l’arrêt des contrats sur les combustibles fossiles, la création d’agences fédérales pour y remédier, ou une législation comme celle du Green New Deal.
Il ne s’agit pas simplement des cris d’étudiants angoissés, bien qu’ils soient certainement les fantassins de cette cause.
Des intérêts politiques aux États-Unis et en Europe ont également exprimé leur intérêt pour cette question.
Le président Joe Biden a créé un bureau du changement climatique au sein du ministère de la Sécurité intérieure. L’éminente politicienne progressiste Alexandria-Ocasio Cortez (AOC) a fait du changement climatique l’un de ses chevaux de bataille, accusant le président de ne pas en faire assez pour s’attaquer au problème.
En Europe, même les autorités monétaires ont décidé de jouer le rôle de décideurs politiques. Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, s’est engagée à utiliser la politique monétaire pour réduire les émissions de carbone avant la date butoir de 2030. Heureusement, son homologue américain – Jérôme Powell – a jusqu’à présent repoussé les mêmes exigences de la Réserve fédérale.
Leurs demandes sont-elles réalisables ?
Pour les besoins de l’argumentation, supposons que la science soit correcte en termes de fonction : l’action humaine est le principal facteur de changement des schémas météorologiques et de l’atmosphère. Qu’en est-il alors des exigences ? Est-il possible d’éliminer toute utilisation de combustibles fossiles ? La réponse courte est non. La réponse longue exige une compréhension de la structure de production, et de la complexité qui permet aux biens communs d’arriver jusqu’à nous.
Les combustibles fossiles ne sont pas simplement utilisés pour l’essence et le carburant diesel des véhicules. Ils comprennent généralement le pétrole et le gaz naturel (comme le méthane et les gisements de gaz fracturés). 80 % de l’énergie mondiale est produite par une forme ou une autre de combustibles fossiles. Les “énergies renouvelables” commercialisées par les défenseurs du climat sont tout simplement incapables de fournir l’énergie nécessaire pour lutter contre les éléments, comme en témoignent les pannes d’électricité au Texas.
Mais l’implication des combustibles fossiles dans l’économie ne s’arrête pas là.
Le pétrole est indispensable à la vie quotidienne
Le pétrole est un ingrédient essentiel dans la création de plastiques, et pas seulement les plastiques à usage unique si souvent décriés. L’intérieur des véhicules, par exemple, est en plastique. Il en va de même pour l’extérieur de nombreux véhicules. Ce n’est pas une question de style, mais de sécurité. Lorsque les voitures sont fabriquées dans un plastique qui s’écrase en cas d’impact, elles absorbent une plus grande partie de la force et sauvent des vies.
Il suffit de penser à l’essai classique de Leonard Read “Moi, le crayon“. Combien de marchandises et de leurs composants sont transportés chaque jour par ces véhicules ? Combien de travailleurs créent ces marchandises ? Ces travailleurs ont également besoin d’être transportés. Si nous éliminions l’utilisation des combustibles fossiles, combien de vies seraient perdues à cause du danger accru des véhicules ?
Ce seul exemple permet de comprendre à quel point un seul produit fabriqué à partir de combustibles fossiles peut être crucial pour l’économie. Et ce n’est qu’un aperçu.
Il existe une multitude de biens de consommation et de biens de production fabriqués à partir du pétrole : pneus, rouge à lèvres, caoutchouc synthétique, crayons de couleur, cannes à pêche, colorants, anesthésiques, engrais, et bien d’autres choses encore. Un grand nombre de ces biens sont appréciés parce qu’ils répondent directement aux désirs de l’homme, d’autres ont de la valeur parce qu’ils servent à produire des biens de consommation, et d’autres encore ont les deux usages.
Retirer les combustibles fossiles de l’économie reviendrait donc à retirer du marché des centaines de types de biens de consommation et de production. Si l’on remontait le cours d’un bien donné depuis ses composants jusqu’à la terre et le travail, pratiquement tous les biens d’une économie avancée seraient à un moment ou à un autre en contact avec des combustibles fossiles. Même le célèbre “Moi, crayon” finira par toucher les combustibles fossiles.
Les combustibles fossiles sont tellement ancrés dans le processus de production qu’il serait tout simplement impossible de les retirer de l’économie mondiale sans appauvrir considérablement tout le monde. Toute tentative aboutirait à la déstabilisation du processus de marché.
Alors, que faut-il faire ?
Il y a de bonnes raisons de penser que les droits de propriété privée pourraient être la clé de la protection de l’environnement. Les marchés sont source d’innovation et d’efficacité, et si l’objectif est de protéger l’environnement, ils y parviendront. Nous ne devrions pas bouleverser le niveau de vie offert par les combustibles fossiles. Nous devrions plutôt laisser le marché faire son travail. Pour modifier légèrement une citation du film Jurassic Park de 1993 : le marché trouve un moyen.
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“que les droits de propriété privée pourraient être la clé de la protection de l’environnement”
faite très attention avec le concept deprotection de l’environnement..
la question à 100 euros… comment normaliser deux impacts environnementaux différents, comment additionner choux et carottes…
vivre ce n’est pas éviter les risques c’est les choisir..et vivre n’ets pas ne pas dégrader l’environnement c’est choisir comment on le dégrade..
le concept deprotection de l’environnement est en conflit direct avec la droit de propriété!!!! car quelque activité que vous fassiez chez vous il ya fort à parier qu’ on peut vous l’interdire au nom de la protection de l’environnement.. restaurer la biodiversités les écosystèmes naturels…ne tue pas ce loup..
on retourne où? au paléolithique?
et encore comme des paléontologistes en mal de reconnaissance disent, l’homme est une espèce invasive..
on reste en afrique?
SInon, les fossiles sont de la biomasse fossilisée..
or, la biomasse on en mange et on s’en sert pour matière premiere..
donc les fossiles permet de “sauver la biomasse vivante…
mais …en effet ça change les taux de CO2 voire le climat… qui augmente a passage la production de biomasse vivante…
ça augmente la probabilité de survie de l’homme ..et sa population… qui augmente sa consommation de biomasse vivante de ce fait…son emprise agricole..
Non on sait pas comment faire sans fossiles…sans se laisser la liberté de jouer avec la vie des gens..
La réalité est qu’aucun écologiste ne veut la fin du pétrole, des pesticides et autres inventions démoniaques polluantes de l’homme. Sinon, pour montrer l’exemple, il s’installerait dans une hutte en bois qu’il aurait construite sans outil (pour faire de l’acier, il faut du polluer), mangerait comme une bête (la culture nécessite au moins une araire avec un soc en acier, les couverts faits avec de l’énergie, etc). Bref l’âge de pierres. Mais la réalité est tout autre. Écoutez les écologistes politiques parler. Aucun ne parle d’écologie sauf pour justifier la destruction de ce qui existe pour appauvrir les gens ; et sans rationnel scientifique dans leurs propos. Tous parlent comme des marxistes. D’ailleurs, aucun d’entre eux n’a lu ni analysé les rapports du GIEC. Je ne savais pas que le voile ou l’abaya, le condition de la femme, l’accueil de l’immigration économique, etc sont des problèmes écologiques. Le seul but des écologistes est d’amener au pouvoir le marxisme, seul créneau politique qui leur permettrait d’y arriver (les autres créneaux sont déjà occupés).
s’ils allaient au bout de leur logique, les écologistes se suicideraient massivement.
A quand un retour à l’école des décideurs pour des cours de physique ??? juste les bases : définition du joule…. (en option le joule par seconde). calcul de rendement avec la règle de trois, appelée produit en croix pour ceux qui ne comprennent pas toujours…. accessoirement le premier principe de la thermodynamique (conservation de l’énergie) ou mieux pour les plus doués les lois de Hess afin de comprendre que la filière hydrogène ne sert pas à grand chose… évidement c’est insuffisant, mais c’est un début.
tout ça pour comprendre la notion d’énergie, (sans oublier l’équivalence joule/calorie) et comment obtenir cette énergie indispensable à la vie et à l’économie.
Il ne faut surtout pas oublier que les énergies dites fossiles, sont bio et naturelles, car issues de matières organiques et/ou de forêts qui se sont transformées tranquillement à l’abri de l’air. Bien évidement je caricature, et j’exagère, mais quand même, le niveau est “faible” chez certains décideurs.