Le monde écologique : un monde de quotas et de contraintes

Les différentes propositions révèlent l’obsession croissante pour le contrôle de la vie des citoyens au nom de la transition écologique qui menace la liberté des choix alimentaire et énergétique.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 16
image générée par IA

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le monde écologique : un monde de quotas et de contraintes

Publié le 22 avril 2023
- A +

La France n’a pas de pétrole, mais elle a des écolos qui ont des idées. Ils ont tellement d’idées (sur tout, et surtout des idées) qu’il ne se passe plus une semaine sans que l’un ou l’autre groupe de ces frétillants militants de l’Ascétisme Pour Autrui ne pondent une vibrante tribune en faveur de nouveaux quotas ou de nouvelles restrictions qui garantiront enfin une avancée décisive de l’humanité vers un futur aussi riant que – forcément – sobre.

C’est ainsi qu’on retrouve des chroniques, régulières maintenant, s’étalant avec délice dans le catastrophisme médiatique dans lequel notre avenir ne tient plus qu’à un fil ; ce dernier, condition de notre survie, se résumant essentiellement à expier nos fautes par différents moyens, bizarrement mais systématiquement tous coercitifs.

De façon répétitive donc, on retrouve dans les médias, avec une entêtante constance, un appel à nous serrer toujours plus la ceinture. Parmi ces appels, il est difficile de ne pas noter les trépignements de certains à vouloir imposer de fermes limitations énergétiques, rebaptisés pudiquement « quotas carbone » pour faire croire à un quelconque lien avec le dioxyde de carbone.

Une fois débarrassés de leur gangue de novlangue écolo, ces appels sont tous calibrés de la même façon : quels que soient les problèmes réels ou imaginaires soulevés, il existe un coupable évident, pratique et systématique à savoir l’humanité qui, une fois soigneusement taxée, contrainte et limitée afin d’expier sa faute, pourra échapper à l’apocalypse si et seulement si elle se laisse diriger par une élite éclairée.

« Permis carbone », « pass énergétique », « quota carbone » : les appellations changent, les titrailles s’enchaînent et chaque semaine de nouvelles propositions sont publiées rappelant que, déjà, quelques députés sont favorables à cette nouvelle bordée de restrictions sévères consistant essentiellement à imposer une limitation énergétique à chaque individu : grâce à ce procédé, chaque citoyen peut être contraint jusque dans son intimité à limiter toutes ses activités, à ne faire que ce qui est approuvé et ne plus avoir ni le droit ni le temps, ni l’énergie pour faire ce qui lui plaît.

Dans ce monde réjouissant, finis les vols aériens (quatre pour toute une vie suffisent), haro sur la voiture individuelle (à plus forte raison lorsqu’elle roule au pétrole), la consommation électrique devient millimétrée et on impose bien sûr une interdiction totale de tout gaspillage (sauf pour l’État). Moyennant beaucoup de verdure, le goulag éco-conscient sera plus joli.

Du reste, ne comptez pas non plus compenser ces restrictions par quelques douceurs gustatives : l’écologisme militant d’écrabouillement des dissidences climato-catastrogènes entend bien s’immiscer aussi dans votre nourriture, du petit-déjeuner au souper en passant par le quatre-heures à moteur (électrique et encore).

La transition écologique passera par la bouffe, vous n’y couperez pas et il suffit pour s’en convaincre d’éplucher les propositions de groupes de lobbies actuels (finement renommés « Instituts » pour mieux vendre leur soupe) : pour l’un de ceux-là, l’IDDRI, il est même encore laissé trop de latitude à l’individu lorsqu’il va faire ses courses et l’imbécile continue donc d’acheter ce dont il a envie (l’insupportable égoïste) sans trop se soucier du climat, de l’environnement, de la pollution et des ours polaires.

Pour l’IDDRI, il est manifeste que la transition écologique repose encore trop sur l’individu, ce petit mammifère pénible qui, jusqu’à présent, se passait pourtant trop bien d’eux. Il faut mettre un terme à toute cette belle liberté de reprendre deux fois des pâtes.

Car fondamentalement, cette liberté est inégalitaire : devant les incitations (ou le tabassage fiscal) propulsant des objectifs écolos jusque dans la nourriture, les riches vont faire attention et devenir de bons petits « consom’acteurs », manger bio et sain, alors que ces sommateurs de pauvres vont continuer à manger des trucs mauvais pour la santé au motif ridicule qu’ils ne sont pas chers, les cons imbéciles.

Las : comme il y a plus de pauvres que de riches, tout ceci va ruiner les efforts de la transition écologique bien visible, en plus d’accroître les méchantes inégalités que ces comportements différents entraînent inévitablement.

La conclusion est sans appel : il faut dilapider l’argent public pour médiatiser et promouvoir, puis contraindre, interdire et empêcher, limiter par la loi, réguler de tous les côtés et tailler en pièces la liberté individuelle, le tout en utilisant des mots inventés de toutes pièces comme « surmarge » (qui ne ressemble pas à surprofit ou hyperprofit pour rien, bien sûr). Pour cela, on enchaînera des propositions d’une originalité folle, comme notamment des « chèques alimentations » (en plus des écochèques, des chèques carburant et autres chèques repas de mon cul sur la commode que les Français collectionnent à présent comme autant de petits tickets de rationnement).

Bien évidemment, il faudrait, comme l’IDDRI le préconise, mettre en place un « délégué interministériel à l’alimentation » car c’est bien connu, rien de tel qu’un comité Théodule de plus dans les couloirs feutrés de notre République : il va tout changer, tant il est vrai que les milliers de Théodule précédents ont tout changé.

On déplore néanmoins l’absence de proposition d’un Grenelle de la bouffe l’alimentation ou d’un numéro vert qui manque à cette Panoplie du Petit-Étatiste « made in China »… Gageons qu’il s’agit d’un simple oubli qui masque évidemment une vraie volonté de mettre en route ces deux colifichets obligatoires de la réponse politique française à tous les problèmes modernes.

Notons aussi l’absence encore louable de toute proposition de passer à l’entomophagie. L’IDDRI comprend probablement que le grignotage de grillons et de vers de farine ne fait pas encore recette auprès des Français et qu’il faudra patiemment attendre encore un peu (les premières famines ?) avant ce genre de solutions. En attendant, rassurez-vous, l’élimination de la viande et son remplacement par des feuilles de salade flexitariennes restent à l’ordre du jour.

Quotas carbone, pistage de votre alimentation jusqu’au moindre petit pois… Les signaux sont encore discrets, mais ils sont persistants, répétés et de moins en moins faibles : il faut absolument imposer l’ascétisme, les contraintes de la limitation et du jeûne alimentaire et énergétique, à tous, tout le temps.

En réalité, on cache mal le fait que la France s’appauvrit. On cache mal que l’hystérie écologique est maintenant permanente. On cache aussi fort mal qu’il faut maintenant pousser les gens à s’habituer à des pénuries de ce qui nourrit vraiment (de la vraie viande par exemple) ou de ce qui permet de vraiment chauffer son foyer.

À force de quotas, de mesures de coercition plus ou moins feutrées, on impose aux individus de se départir de plus en plus rapidement de tout ce qui fait le sel de la vie, à commencer par la liberté de choisir ce qu’on va mettre dans son assiette ou de prendre des douches chaudes plutôt que froides.

Cela va très bien se passer.

Sur le web

Voir les commentaires (44)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (44)
  • Et n’oublions pas qu’en plus de nous affamer, l’écologie va nous assoiffer : rien de plus polluant que les stations de désalinement de l’eau de mer pour fournir de l’eau à boire à la population. Même si elles fonctionnent à l’aide de panneaux solaires ou d’éoliennes.
    Et comme dit Matilde Panot d’EELV, un milliardaire comme Bernard Arnaud ne sert à rien (effectivement il ne vote pas pour la gauche caviar contrairement aux pauvres qui lui doivent l’assistanat), mais c’est un scandale sans nom qu’il veule prendre la nationalité belge !!!
    Ma p’ove dame, si les riches qui ne servent à rien se barrent, où allons nous ?

  • Il faut absolument déboulonner, le principal mythe écologiste, responsable de presque toutes les restrictions, à savoir le méchant CO2.
    Comment en finir avec cette aberration, telle est la question.

    • oui… tous ceux qui se disent les « vrais » écolos ou ceux qui se soucient vraiment de l’environnement sont à blamer AUSSI…
      l’environnement on choisit comment le dégrader..en fait le modeler dans notre interet…. interêt qui est multidimensionnel..économique émotionnel..
      déjà compliqué et arbitraire pour un individu!!!

      -1
    • Tout scientifique honnête SAIT que le CO2 n’a aucun rôle dans le réchauffement climatique, car il en est simplement la conséquence. Mais un raisonnement, surtout scientifique, n’a aucune valeur pour un idéologue religieux et intégriste qui ne fonctionne qu’à coup de croyances.

  • Un truc m’a toujours chiffonné chez les écolos : pourquoi ne vont-ils pas milité dans les pays qui à priori émettent le plus de CO2 ? 😉

    • Parce qu’en Chine, en Russie, en Inde, en Arabie Saoudite, aux EAU, etc le premier écolo qui n’est pas dans la ligne du parti se retrouve en tôle sans passer par la case départ. Surtout s’il sort des bêtises plus grosses que lui. Chez nous, plus il raconte n’importe quoi, plus il est pris en considération. C’est le concours de celui qui sortira le plus de débilités que les sans-dents approuvent.

      15
  • Les scientifiques sont formels : un écolo sur trois est aussi con que les deux autres !

    12
  • « il existe un coupable évident, pratique et systématique à savoir l’humanité »
    … ‘Occidentale’ ou encore dite des ‘Pays Nord’.

    Je discutais de la nourriture avec un client de la nourriture qu’on nous proposerait bientôt. J’ai évoqué le fait que nous les gueux ne mangerions pas grand-chose. J’ai parlé de cette photo d’un chef d’Etat et de ses généraux qui mangeaient du chocolat sortant d’une fontaine et de bons gros morceaux de steaks.
    Il y a 2 jours, j’ai vu l’interview d’un chef par Tucker Carlson. Le chef cuisine des crickets élevés en ferme (et « tués humainement », pour reprendre la question de Carlson). Le journaliste de Forces pose la question au chef à savoir si les cafarfd seront au menu. Le chef répond que bien qu’ils soient dans la « liste pour la consommation humaine », les gens ne sont pas prêts pour les cafards.
    C’est donc déjà prêt : des cafards pour les gueux, su chocolat en fontaine et de bonnes tranches de steaks pour l’élite. Sans oublier qu’il y a l’accusation de vouloir faire mourir 3 milliards d’humains si on veut continuer à vouloir se chauffer, manger de la bidoche, rouler thermique… alors que le « problème de surpopulation » c’est l’éradication de 7 personnes sur 8. (Le seuil max d’humains sur Terre étant de 1 milliard d’après eux).

    • Plus exactement, 500 millions selon les Georgia Guideline Stones…

      • quand j’entends surpopulation moi j’entends espace vital. ou lebensraum..et allez savoir pourquoi je tique.

        mais j’accpete l’affirmationnous sommes trop peuplés pour sauvegarder l’envorpnnement tel qu’il est..et j’en tire la conclusion. .ben continuons à le changer…

        • @Jacques lemiere
          Bonjour,
          Quand j’entends « surpopulation », je me demande quel est le nombre maximum d’humains que celui qui prononce le mot pense être adéquat et comment il pense l’atteindre sans enfreindre l’article de l’ONU définissant ce qu’est un génocide.

      • il est certain que dans votre jeu vous avez le joker je m’autorise à faire disparaitre, sans préciser comment LES 9 /10 eme de l’humaité… résoudre toute sorte de problème devient assez facile..

        • Des « problèmes », l’humanité en a toujours connu, même quand la population totale ne dépassait pas quelques dizaines de milliers d’individus. Proportionnellement il y en a infiniment moins maintenant qu’on est 8 milliards, sauf ceux qui sont créés de toute pièce par ceux qui aiment le pouvoir, qui ont de tous temps été un frein à l’épanouissement de la population.

        • Ca laisse quand même dix fois plus de problèmes par habitant…

      • @Vasco de Gama
        Bonsoir,
        C’était aussi le nombre avancé par le Club de Rome fin des années 60 quand il y avait près de 5 milliards d’habitants sur la planète. Soit une réduction de 90%.
        Le Commandant Cousteau disait déjà, (dans un article des Courriers de l’UNESCO) qu’il fallait réduire de 300 000… par jour.

    • Il est loin d’être évident que la fontaine de chocolat ne puisse pas être accessible à tous à la prochaine génération, et que ce ne soit pas uniquement le goût de la pénitence et de la macération qui la remplace par des criquets. Rien que le « tués humainement » est révélateur. soumettre une bactérie à un antibiotique, est-ce la tuer humainement ?

      • Des « problèmes », l’humanité en a toujours connu, même quand la population totale ne dépassait pas quelques dizaines de milliers d’individus. Proportionnellement il y en a infiniment moins maintenant qu’on est 8 milliards, sauf ceux qui sont créés de toute pièce par ceux qui aiment le pouvoir, qui ont de tous temps été un frein à l’épanouissement de la population.

      • @MichelO
        Bonsoir,
        Le « tué humainement » est la question posée au chef par Tucker Carlson, le chef y répond par l’affirmative. Je ne sais pas comment on tue humainement. Comme le dit Toshirô Mifune dans Soleil Rouge : « Revolver. Sabre. La mort reste toujours la mort. »

        Quant à la fontaine de chocolat, je pense que les Coréens du Nord vont l’attendre longtemps (puisqu’il s’agissait du leader de leur pays).

        • « Joseph Ignace Guillotin était connu pour sa philanthropie et son humanisme. Il a demandé l’aide d’un ami chirurgien, Antoine Louis, pour créer un appareil qui permettrait de tuer sans souffrance tous les condamnés. »

    • Surpopulation par rapport à quelle norme?
      Les rétroactions naturelles s’exerceront spontanément (guerres, pandémies, famine, stérilité induite …).
      Si l’espèce humaine souhaite amortir les chocs et retarder l’échéance de l’inévitable, il lui appartient de modérer sa fécondité, par exemple en évitant de piller ceux qui ne veulent pas se reproduire pour subventionner ceux qu’on incite à proliférer.
      Combattre le parasitisme et la jalousie aurait des vertus d’antidote contre l’inflation démographique.

  •  » Moyennant beaucoup de verdure, le goulag éco-conscient sera plus joli. » Excellent résumé de l’écologie politique.

  • Sur le sujet de l’entomophagie, ça se discute !
    Depuis le 1er janvier, les industriels peuvent utiliser un peu d’insectes dans leurs recettes avec la bénédiction de l’UE. Les médias français ont été trèèèès discrets à ce sujet. Peut-être pour éviter une réaction de la communauté musulmane si elle apprend que le Qatar refuse ce type d’alimentation car pas hallal.
    Et accessoirement, Bruno Col-Roulé a récemment vanté les mérites de Innovafeed, spécialiste dans l’élevage d’insectes: « un modèle de cette industrie verte que nous voulons construire ». Logique puisque Bruno est un Young Leader (comme Macron, Véran, Attal, Riester, Grégoire, Pannier-Runnacher…), et que la bouffe à base d’insectes, c’est prévu dans le plan / Great Reset / Grande Bascule / Agenda 2030.

    Ce pays… non, cet occident est foutu.

  • Avec son brio habituel, h16 nous rappelle incidemment que pour ces gens, les restrictions, c’est bon pour les autres mais pas pour soi. Devenons tous pseudo ecologistes et exigeons que ce soient eux qui se privent de tout pendant que nous ne nous privons de rien.

  • Comme quoi écrire avec un ton grave en prenant des références à 1984 ça aide à faire passer des idées. Par contre pour avoir des sources autres que « crois moi tkt » c’est pas pour aujourd’hui.

    • Source : site internet de l’IDDRI

      -1
      • Et les articles précis ? C’est comme si je disais « source: Harvard » ça avance pas à grand chose. On a pas les noms de ceux qui ont écrits et menés les travaux

        • Surtout que l’IDDRI est une officine de propagande au financement très politique qui n’a jamais conduit la moindre recherche scientifique.

  • Et moi qui pensait naïvement que l’ « Atlas Shrugged » d’Ayn Rand n’était qu’un roman….

  • Bravo pour l image avec l abruti à long cheveux, elle résume à elle seule la situation. (J ai oublié le nom du gus)

    • Aurélien Barrau, collapsologiste écologiste spécialiste des trous noirs.

      • Tout le problème est là, ce n’est pas du tout un abruti, donc ses billevesées paraissent facilement crédibles, comme celles de Piketty par exemple.

  • Bof, pas très convaincu par cet edito plutôt guignard. Aucune prise de recul et de contextualisation. Juste : « on veut m’empêcher de consommer tout ce que je veux comme je veux, c’est un scandale ». Mais pour paraphraser une phrase bien connue : la consommation infinie dans un monde fini, ça ne marche pas jusqu’à preuve du contraire qui tarde à arriver. Maintenant, heureusement qu’il existe des réglementations liberticides comme celles qui interdisent de déposer ses ordures et gravats dans la nature ou dans votre jardin, de déverser des produits chimiques directement dans les cours d’eau et dans votre eau du robinet, d’utiliser du charbon pour chauffer son domicile (je vous rappelle les maladies pulmonaires et les bâtiments noirs d’il y a quelques décennies), etc… il en est de même pour certains aliments qui sont fortement émetteurs de co2, il est indispensable de réfléchir à ce sujet si l’on veut avoir une action climatique efficace et cela passera sûrement des limitations individuelles, qui ne toucherons pas les pauvres, ils ont déjà rationnés mais les autres et à commencer par les plus riches car, cela est maintenant bien établi, plus on est riche plus on pollue plus sa responsabilité individuelle est importante.

    -6
    • Etrangement, les conditions de vie s’améliorent d’elles-mêmes encore plus vite là où il n’y a pas de régulateurs fous pour vous faire des procès d’intention et vous dicter votre conduite.

      • Ces pays là n’avait déjà pas une qualité de vie très élevée, c’est facile d’augmenter qqchose quand on part de rien. Après à quels pays faites vous référence ?

        -1
        • Prenez les pays qui ont gagné au moins une dizaine de places ces 20 dernières années en PIB PPA par habitant.
          Et vous, quelles sont vos références ? Parce que à part quelques givrés, qui va imaginer que l’on se débarrasse par plaisir de ses ordures dans la nature, et que c’est une bonne réglementation publique qui va y mettre fin plutôt que la mise en place de systèmes de traitements des déchets et l’interdiction de la grève aux éboueurs ?

      • Vous voulez sûrement parler de ces zones de non droit dans certaines cités ?

    • @crijob « dans un monde fini » : Ca reste à démontrer (infiniment grand , infiniment petit et tout ça ) . Pour le reste et l’établissement de règles , je doute que H soit en désaccord avec vous sur par ex les produits chimiques dans les cours d’eau : dans un monde libéral on fait ce qu’on veut mais seulement chez soi . Vous faites bien de citer le cas du charbon car s’il a presque disparu en France ce n’est justement pas à grands coups d’interdictions ni de quotas . Et pour mettre une pierre dans le jardin de H , c’est bien la conséquence bénéfique d’un programme étatique bien mené qui nous a conduit en partie à ce progrès (centrales nucléaires) mais aussi le pétrole . (lequel a aussi sauvé les baleine mais c’est une autre histoire) . Ce que dit H , c’est que ce ne sont pas les quotas brutaux qui améliorent les situations mais le progrès technique . (bien sûr il se crée alors de nouveaux problèmes ) .

      • Le problème est que l’eau, l’air, la biodiversité, un climat stable, etc sont des biens communs et que donc on ne peut pas faire n’importe quoi au motif que l’on est chez soi. Dans un autre domaine, ce n’est pas parce que je suis chez moi que j’ai le droit de battre ma femme, mes enfants, de ne pas payer la personne qui fait le ménage, de faire un barbecue sur le balcon et de mettre la musique à fond, etc…la vie c’est un peu comme le code de la route, en théorie sans lui vous êtes libre d’aller où vous voulez comme vous le voulez, en pratique vous serez morts dans les 10 minutes qui suivent votre prise de volant.

        -1
        • @crijob « l’eau , l’air etc sont des biens communs  » : ah bon ? et le pétrole ? Et d’où tenez vous que le climat ait été un jour « stable » ? Cela n’a jamais été le cas . Quant à battre votre femme où vos enfants ou votre employé , bbq (contrat de co propritété) c’est évidemment interdit pour un libéral car vous attentez à la dignité/possession d’autrui ou aux accords signés entre personnes (employé/copropriété ) . En fait mon point et celui de H16 est de dire que c’est justement quand les biens sont privés que les personnes les respectent et les économisent , et c’est justement quand c’est public que tout part en sucette (c’est à tous donc à personne cf les parties communes des HLM ) . Si vous rendiez le pétrole « bien commun » , tout le monde le cramerait à fond sans compter .

          • Le pétrole est un bien commun qui a été privatisé. Quand à sa consommation, il suffit de regarder les courbes pour s’apercevoir que l’on est en train de la cramer pour reprendre votre expression si bien que l’on en est à faire les fonds de tiroirs. Par ailleurs, si vous n’êtes pas capable de comprendre que l’air, l’eau, la capacité d’épuration de la biosphère, la biodiversité etc sont des biens communs (ce qui sous entendd’ailleursque l’être humainen est le propriétaire, ce quk est faux bien évidemment, mais c’estl’expressionconsacréedonc je lemploie), je ne peux rien pour vous. Quand à la stabilité du climat, et oui celui-ci est plutôt stable depuis la dernière période glacière c’est d’ailleurs ce qui a permis le développement de la civilisation, civilisation qui par la consommation à outrance d’énergies fossiles est en train de le déstabiliser à toute vitesse. Enfin le libéralisme se moque de la dignité humaine, sinon ça se saurait je vous renvoie à la révolution industrielle en Angleterre par exemple, le seul le respect qui existe pour les libéraux c’est celui de l’argent et du pouvoir qu’il génère.

            -2
            • @crijob « si vous n’êtes pas capable » attaque ad hominem gratuite qui n’aide pas votre position . « je ne peux rien pour vous » croyiez vous être ici à deviser pour m’aider ? en qualité de quoi ? Vous ai je demandé de l’aide ? Quel autre système que le libéralisme a plus respecté la dignité humaine ? Je vous laisse le choix du lieu et de la période . Bonne journée .

              • Désolé pour les attaques ad nominem qui sont incorrectes de ma part. Le libéralisme du 19eme siècle qui faisait travailler les enfants, payer 2 fois moins cher les femmes, interdisait le syndicalisme, etc…Le liberalisme du commerce triangulaire, Le libéralisme américain qui s’est développé sur l’esclavage, le libéralisme américain des années 70/80 qui a soutenu les dictatures sud américaines, le libéralisme de Thatcher qui a écrasé les revendications sociales des travailleurs, effectivement on note dans tout cela une grande considération pour la dignité humaine.

                -2
        • Climat « stable » : cela n’a jamais existé !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

L’article 15 du projet de loi de finances pour 2024 prévoit l’instauration d’une nouvelle taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance affectée à l’Agence de financement des infrastructures de transport (AFIT) de France.

Cette taxe vise les exploitants qui affichent une rentabilité supérieure à 10 %, et son montant est déterminé par l’application d’un taux de 4,6 % aux revenus d’exploitation qui excèdent 120 millions d’euros. Le produit annuel prévisionnel de la taxe serait d... Poursuivre la lecture

La question devient de plus en plus fondamentale, face aux assauts de violence vécus ces derniers mois, ces dernières années, dans notre pays et ailleurs. Des conflits géopolitiques aux émeutes des banlieues, les incompréhensions semblent aller croissant. Le sentiment domine que tous ne parlons plus le même langage, ne partageons plus les mêmes valeurs, n’avons plus les mêmes aptitudes au dialogue. Constat d’autant plus inquiétant que, comme le remarque Philippe Nemo, de plus en plus de pays non-occidentaux (Russie, Chine, Turquie, parmi d’a... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles