Pour qui s’intéresse à l’actualité, les derniers jours ont particulièrement été riches en évènements énergétiques.
Mardi 7 février 2023, le Sénat a définitivement adopté le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables. Rappelons que ce projet vise à accélérer l’installation d’ENR en limitant les recours jugés trop nombreux. Une loi « indispensable » selon les parlementaires pour atteindre les « ambitieux objectifs fixés par le président lors de son discours de Belfort » : 100 GW de photovoltaïque, 40 GW d’éolien terrestre (x2) et 40 GW d’éolien off-shore (soient 80 parcs équivalent à celui en construction au large de Fécamp).
De son côté, le dernier Conseil européen a estimé nécessaire d’amplifier le financement des sources d’électricité décarbonées.
L’Allemagne ayant imposé depuis dix ans sans vergogne son Energiewende à l’Europe, le Conseil persiste et signe dans sa volonté d’imposer à terme un suicidaire et utopique « presque tout » renouvelable. Dans la mesure où les ENR ne pourront contribuer au mieux qu’à 35 % d’une production électrique (qui devrait doubler d’ici 2050), cette stratégie revient à confirmer implicitement le rôle clé du gaz dans la production électrique future.
Le gaz russe étant devenu persona non grata l’Europe ferait bien de travailler d’arrache-pied sur la sécurisation de ses importations gazières en construisant de nouveaux terminaux de regazéification mais aussi en développant de nouvelles routes gazières pour notamment accéder aux prometteuses productions en provenance de l’est méditerranéen (Chypre, Israël, Égypte). Si vous avez quelques économies investissez dans les compagnies gazières mais aussi dans la manufacture de turbines à gaz. En cédant la branche turbine d’Alstom à Général Electric, la France est une nouvelle fois passée à côté de l’Histoire !
Le lendemain, le Parlement européen confirmait l’interdiction de vente des voitures/camionnettes thermiques et hybrides neuves à partir de 2035. Toute personne sensée sait que cette mesure purement idéologique est autodestructrice aussi bien pour l’industrie automobile européenne sommée de se restructurer que pour le citoyen européen qui dans quinze ans n’aura plus la possibilité d’effectuer un Paris Nice en famille un premier août. La voiture électrique est une urbaine mais ne sera jamais une routière. Quant à l’hydrogène, solution long terme pour la mobilité longue distance, il ne sera pas opérationnel en 2035.
L’effet pervers de cette mesure stupide est évident : les vieilles voitures thermiques émettrices verront leur durée de vie prolongée au maximum. Un « agenda inversé » supplémentaire discréditant un peu plus une Union européenne complètement à la dérive.
D’autres nouvelles contradictoires sont venues interférer avec les élucubrations hors sol de nos politiques français et européens
Alors que les députés européens signaient l’arrêt de mort des voitures thermiques, l’Inde passait avec Airbus (commande de 250 appareils) et Boeing (commande de 220 appareils) le plus gros contrat aérien de l’histoire. L’idée surprenante de Jean-Marc Jancovici qui s’était dit « favorable à un système communiste où riches et pauvres n’auraient droit qu’à trois ou quatre vols dans leur vie » ne semble pas avoir percolé jusqu’à New Delhi !
Les chiffres parlent malheureusement d’eux-mêmes. Faisant un bras d’honneur au réchauffement climatique, l’année 2022 a battu tous les records de consommation… d’énergies fossiles. Record de la consommation de charbon avec plus de huit milliards de tonnes mais aussi record de la consommation de pétrole qui, pour la première fois, a dépassé le cap des cent millions de barils par jour. Si la consommation européenne de gaz s’est légèrement contractée en 2022 pour raisons de conflit russo-ukrainien, la consommation mondiale (et notamment celle de GNL) devrait aussi battre ses précédents records. En d’autres termes le jour où la consommation de fossiles passera sous la barre des 80 % n’est pas encore arrivé.
Une situation confirmée dans le dernier BP Energy Outlook publié fin janvier 2023.
Ce document de référence estime que les politiques énergétiques engagées (voir figure ci-dessous) conduiront à l’horizon 2050 à un mix 2050 composé de 35 % de renouvelables et 54 % de fossiles émettant 30 GtCO2 (contre 35 GtCO2 aujourd’hui). En revanche, satisfaire le net zéro carbone demanderait de réduire la part fossile à 18 % (8 GtCO2 résiduelles captées et réinjectées) et de porter la part des renouvelables à 65 %. Dans les deux scénarios, le nucléaire occupe une place marginale.
BP Energy Outlook 2050
Part des différentes énergies dans le mix mondial primaire
Une étude récente intitulée « Démographie et climat : l’impossible équation » publiée en décembre 2022 sur le site de l’Institut Sapiens confirme les prévisions de BP.
Nous y avions montré (voir courbes ci-dessous) que compte tenu des politiques futures de décarbonation (-4 % par an dans pays de l’OCDE et -1 % par an dans les pays émergents), les émissions 2050 se réduiraient de 10 % (31 GtCO2 contre 35 GtCO2 aujourd’hui). Les pays émergents émettraient alors 92 % des émissions totales. En revanche, une inversion des chiffres en faveur des pays émergents réduirait les émissions 2050 de moitié (18 GtCO2 en 2050). Les pays de l’OCDE sont-ils prêts pour autant à oublier leur transition pour financer celle des pays émergents ? Les tendances actuelles ne laissent plus aucun espoir quant à satisfaire les Accords de Paris.
Emissions prospectives 2050
Gauche : décarbonation -4 % OCDE et -1 % Émergents
Droite : décarbonation -1 % OCDE et -4 % Émergents
Tout ça, alors que le CO2 n’est pour pas grand-chose dans le changement climatique, si réel changement, il y a.
ne tombez pas dans le piège de l’ambiguité. de langage.. Une grande part de leur succès vient de l’agitation de peur avec une mise en perspective partielle sinon partisane …
la question n’est pas de savoir si oui ou non mais de combien..
En gros, on nous demande de croire en des modèles qu’on sait faux parce que ce sont les « meilleurs » qui les ont fait, mais il ya une différence entre faire le mieux possible et faire quelque chose de pertinent.
croire les scientifiques pourquoi pas;.. mais attention pas si ils nous disent que c’est un fait établi..
pour croire il faut aussi avoir confiance dans un niveau d’honneteté élevé.. pas de biais… pas d’influence de leurs opinions du fait d’argent de pouvoir ou de prestige … pas d’influence idéologique..
bah , on vote non?
on peut quitter l’ue..
on peut renier les accords de paris..
on ne peut s’en prendre qu’aux français.
comme beaucoup j’attends l’offre politique..
et tout ça pour quoi? en terme de « climat ».. ben une « trajectoire »…
c’est à dire même pas une « temperature globale ».. mais une distribution de temperatures modélisées en accord avec les hypothèses d’émissions.. (ne confondez pas une trajectoire deux degrés et une augmentation maximale de temperature de deux degrés*) et quel rapport entre la distribution de temperatures modélisées et la temperature future ?
ben SI les modèles modélisent l’évolution des temperatures en fonction des emissions ALRS un bon accord;.et sinon ben on ne sait pas trop.. 7
jeancovici est un jeancoviste.. c’est à dire un étatiste où l’état écoute magiquement les conseils et les choix arbitraires de de jeanco.. . .. il utilise le « nous ».. et pose que les états jeancovistes doivent être à ma manouvre;.
le jeancoviste prend l’auréliste pour un allié pour faire table rase de le démocratie mais pas un allié pour gouverner !!! mais comme d’autres, il n’explque pas la pensée magique qui obligerait les populations à voter pour des gouvernements durant les 50 prochaines années
on retrouve ça chez gay et d’autres.
la tyrannie.. est leur e projet politique.. sous leurs airs doucereux sympatoches empathiques, pas de cravate et cheveux fous.
comme d’autres, il pose que les modèles sont « robustes » ou autre qualificatif.;.
on est pas dans le scientisme on est dans le « modélisme!!!!
plus exactement dans le fait de suivre les avis des expertes et scientifiques..et non la science… SANS les tenir responsables…si ils se gourrent… car chacun sait bien que le scientifique ou l’expert est honnête…il ne pense qu’aux bien être de l’humanité..si il est payé avec de l’argent des impots ça va de soi.
* ici je prends le risque de dire une connerie je n’ai même pas été voir leur histoire de trajectoire…je déduis cela de leurs precautions oratoires…
si ils utilisaient l’expression » maximum de deux degrés d’augmentation » ça signifierait qu’ils fixent les émissions à un niveau si bas que la probabilité de plus de deux degrés dans les modèles serait de moins de quelques pour cent… au pif… je doute..la trajectoire ça doit être le plus probable est deux degrés/// je peux me tromper mais ..ça m’ennuie de lire leur prose je préfère deviner
Attention, seuls les scientifiques bien pensants sont autorisés à parler. C’est ça la démocratie de la gauche.
C’est quand même étonnant que toute la planète n’écoute pas nos conseils avisés !
Les activistes écolos, adeptes du jeter de peinture sur les façades d’entreprises polluantes, vont devoir prendre l’avion pour exercer leur talent en Inde ou en Chine.
Attention, seuls les scientifiques bien pensants sont autorisés à parler. C’est ça la démocratie de la gauche.
Non non! en bateau à voile avec de la peinture à l’eau!
L’avion ( fourni par l’inde qui vient d’en acheter 500!) vous n’y pensez pas!!!!!
Et quand commence la chasse aux milliards pour réaliser l’ambition de notre flambeur ?
Citez moi un seul responsable politique favorable au nucléaire, et qui demande de cesser cette course folle à l’éolien, photovoltaïque et autres, et qui remette en question le dogme de la voiture électrique imposé à tous?
Zemmour. Il a aussi dénoncé la stupidité de l’ARENH et du marché.
Mais c’est l’essstrême-drouate, l’horreur absolue, donc TOUT ce qu’il dit est sujet à caution ou passé sous silence quand c’est totalement pertinent. Revoir l’émission avec Le Maire où il a pu commencer à expliquer le scandale de l’ARENH et on (BLM et journaleux) a fait en sorte qu’il ne puisse plus dire un mot…
Le lobby EnR est en réalité le sous marin du lobby gazier.
De toutes les façons, ça fait des décennies que les pétroliers essayent de couler le nucléaire par tous les moyens. Ils se sont servis de Greenpeace, et maintenant des écolos avec les ENR qui sont bien trop c…. pour comprendre qu’ils sont manipulés. Malheureusement, il semblerait vu les lois qui viennent d’être votées que les dirigeants Français sont à mettre dans le même panier.
Les pétroliers n’en ont rien à cirer de l’existence et du succès du nucléaire, qui ne les concurrence pas. De manière générale, il n’y a pas besoin de lobbies pour que les gens détestent ce qui marche et gagne du fric et se précipitent à défendre ce qui se plante et en coûte. Arrêtez de chercher des responsables, luttez simplement contre l’illogisme primaire et arrogant.
L’hydrogène est à bannir:
1) Son rendement énergétique est faible, ce qu’on récupère en le brûlant est faible par rapport à l’énergie nécessaire à le produire
2) Plus petit atome de l’univers, il s’échappe facilement par toute micro-fissure (par exemple fatigue du métal) et est un GES plus puissant que le CO2,
Le résultat est le risque d’accélérer le réchauffement en investissant encore plus dans les GES pour le produire, de la folie à l’état pur
Mais si ça peut rapporter de l’argent pour un investissement, pourquoi pas hein ^^
Autant on peut être d’accord sur bon nombre d’arguments justifiant de ne pas investir dans l’hydrogène, autant il faut éviter de dire n’importe quoi, au risque de décrédibiliser tout le propos. L’hydrogène, ne vous en déplaise, n’est pas un gaz à effet de serre. Seules les molécules polaires peuvent provoquer un effet de serre. Une substance constituée d’un seul élément ne peut pas, par essence, être une molécule polaire. Vous confondez peut être avec le méthane, qui lui, est un puissant gaz à effet de serre. Le pire de tous étant le monoxyde d’hydrogène, cette terrible substance qui est présente partout, qui est rejetée massivement par l’industrie capitalistique sans aucun contrôle, et qui cause un effet de serre au moins mille fois plus puissant que le CO2. Heureusement que les escrolos ne se sont pas encore penchés sur la question!
Monoxyde de dihydrogène pour être plus précis….
Les dangers du DHMO (monoxyde de dihydrogen) sont en effet peu connus du grand public :
Les agriculteurs l’utilisent en grandes quantités alors qu’il provoque chaque année des suffocations mortelles !
Tous ceux qui l’aspirent meurent d’asphyxie.
Les lobbies font tout pour empêcher son interdiction.
Ses effets sur l’érosion des sols sont avérés.
On le retrouve dans toutes les rivières à un point tel qu’il est pratiquement impossible de s’en débarrasser.
C’est un « tueur invisible » qui, sous sa forme gazeuse, peut provoquer de graves brûlures.
Tous les criminels ont avoué en avoir consommé.
Tous ceux qui en ont pris sont morts ou mourront.
Ces nouvelles contraintes et obligations ne sont pas hors sol mais s inscrivent parfaitement dans l agenda mondialiste de Klaus Schwab et compagnie!
Ouvrez les yeux !Tous ces psychopathes ont un projet de nouvel ordre mondial totalitaire,ils le disent ,en parlent et donnent tous les détails,il suffit de les écouter ou lire leurs écrits!Cest quand qu on arrete ces tarés?
C’est du complotisme attention… Même si c’est écrit dans son livre, rien de dit qu’il le fera… Regardez Mein Kampz… Euh… Mauvais exemple… ^^
Ce n’est pas la France quia cèdé Alstom à Général Electric USA c’est Macron qui ne défend jamais les interets de la France .
Ils sont fous ces ecolos ! Ils veulent priver Gaïa de plusieurs Giga tonnes de CO2 dont la végétation a besoin et aura besoin pour nourrir tous ces mangeurs de verdure.
Il est intéressant de voir que Greta ne semble pas avoir suivi les cours de statistiques, car en regardant ces courbes, on peut en déduire sans trop se planter que la solution pour atteindre les objectifs écolos et d’aller manifester dans tous ces pays émergents… Je me demande pourquoi ils ne s’y risquent pas… 🙂
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