La discrète et coûteuse quasi-nationalisation d’Orpea

La Caisse des Dépôts et Consignations va devenir l’actionnaire majoritaire du groupe Orpea. Une quasi-nationalisation discrète, et personne ne semble ni s’en émouvoir, ni s’en féliciter…

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Retraites By: Franck Michel - CC BY 2.0

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La discrète et coûteuse quasi-nationalisation d’Orpea

Publié le 3 février 2023
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La nouvelle ne surprendra que les plus naïfs : la Caisse des Dépôts et Consignations va devenir l’actionnaire majoritaire du groupe Orpea, qui s’occupe de maisons de retraite et connaît d’importantes difficultés financières depuis plus d’un an. Sapristi ! Une quasi-nationalisation discrète et personne ne semble ni s’en émouvoir, ni s’en féliciter…

Pourtant, les montants évoqués ne sont pas anodins : une dette de 9,5 milliards d’euros, dont 3,5 milliards effacés et une injection de capitaux à hauteur de 1,55 milliard, voilà qui commence à faire des montants dodus qui pourraient faire jazzer.

Malgré cela, l’opération semble n’intéresser personne et le sort final du leader mondial des EHPAD (72 000 salariés, 255 000 patients et résidents dans ses établissements) ne déclenche guère que quelques articles dans une presse tournée vers d’autres préoccupations depuis les mésaventures des cyclopathes français jusqu’aux prix des péages inévitablement en hausse (la guerre contre les automobilistes continuant de faire rage).

Orpea, c’est ce groupe qui avait fait parler de lui il y a tout juste un an, à la sortie du livre Les Fossoyeurs de Victor Castanet, consacré à la gestion de ce groupe et aux traitements légèrement sous-optimaux des résidents : les révélations qu’on pouvait y lire avaient mis en avant de gros problèmes institutionnels qui avaient entraîné des procédures judiciaires de l’État. Le groupe est maintenant en pleine restructuration et s’approche dangereusement d’une faillite retentissante alors que la hausse des coûts alimentaires et énergétiques pousse un manque de liquidités au premier trimestre 2023.

L’annonce de l’intervention massive de la CDC permet ici de sauver les meubles, au moins dans l’immédiat. La nouvelle équipe dirigeante se félicite au passage de l’arrivée de la « puissance publique » dans ce groupe, ce qui « réduira les exigences de rentabilité du groupe ». Réduire la rentabilité du groupe, voilà qui laisse augurer du meilleur pour la dette restante.

Autrement dit, tout se passe comme d’habitude au pays du miel en retraite et du lait pensionné : en lieu et place d’une solide faillite avec à la clé quelques incarcérations de dirigeants incompétents qui auraient rappelé à tous les concernés leur responsabilité dans cette déroute, l’État intervient pour corriger tout cela dans la dentelle et le silence ouaté des folliculaires officiels… Et avec le pognon du contribuable, ne l’oublions pas.

Chose intéressante : les Français vont donc payer pour rétablir la bonne santé financière de ces établissements où la plupart d’entre eux ne pourront même pas aller une fois leur heure venue, l’actuelle retraite étant destinée au même type de déroute que ces établissements. Sauf que l’État n’y pourra plus rien faire à ce moment.

De façon plus symptomatique, ces établissements profitent directement des retraites versées à leur pensionnaires, qui ne suffisent semble-t-il pas à couvrir leurs frais (d’où l’hippopodette accumulée). Or, coquin de sort, c’est le même État, sauveur du groupe, qui est aussi responsable de la gestion de ces retraites de plus en plus compliquées à verser sans faire pleurer les cotisants. Intéressante perspective qui n’est pas prête de s’améliorer quand on voit le monde dans la rue pour conserver le système tel quel, aussi pourri soit-il.

Autrement dit, les mêmes causes produisant résolument les mêmes effets, il est raisonnable d’imaginer que la situation d’Orpea va suivre celle des retraites par répartition en France, pour des raisons globalement similaires de gestion à la Va Comme Je Te Pousse Mémé Dans Les Orties, C’est Là Qu’elle Coûte Le Moins Cher.

L’état général de ces établissements, les frémissements sociaux actuels et les gesticulations grotesques du gouvernement se rejoignent admirablement à ce sujet pour nous garantir une fin misérable à base d’Inspecteur Derrick en boucle, de nouilles froides au dîner à 18 h 30 et d’extinction des feux obligatoire à 20:45 après l’homélie de Claire Chazal.

Eh oui : les Français, abrutis par des années de socialisme et de syndicalisme marxiste, d’éducation au rabais qui ne permet plus au citoyen lambda de faire une règle de trois (et encore moins de comprendre le principe pourtant fondamental des intérêts composés), ne saisissent pas toute l’arnaque que constitue l’actuel schéma de Ponzi des retraites par répartition et s’accrochent donc à ce système en refusant d’envisager la capitalisation, pourtant seul moyen réellement fiable d’assurer de vieux jours confortables, quel que soit le profil socio-professionnel.

Tentant obstinément de faire entrer de gros parallélépipèdes collectivistes dans de petits trous circulaires de l’âpre réalité, ils ne comprennent donc pas comment triturer taille et durée des cotisations, âge de départ et montant des pensions versées pour parvenir à distribuer à tous des retraites vaguement décentes dans un avenir proche.

Et ce alors même que la base de ceux qui payent s’amenuise d’année en année.

Manque de bol, les gains de productivité – sur lesquels les néocommunistes et autres turbo-socialistes d’opérette harpent à longueur de débat – ont été largement engloutis dans les fromages de la République toujours plus nombreux et dans l’arrosage massif d’argent public dans l’aide sociale, mais pas dans les retraites.

À la question « où sont parties les cotisations ? », peu de Français comprennent que la réponse est à chercher dans la multiplication des strates administratives, des personnels bureaucratiques, des errements de l’État dans tous ses milliers de plans grotesques (vous reprendrez bien une éolienne ou deux, non ?) et autres subventions directes, indirectes et cachées, dans le sauvetage de tous les canards boîteux dans lesquels copains et coquins se sont vautrés, ainsi que dans le maintien d’une paix sociale de plus en plus exorbitante.

Paix sociale tellement exorbitante que le différentiel (colossal) avec ces gains de productivité alimente une dette de 3000 milliards d’euros maintenant. Le moindre incident de parcours, et – pouf ! – cette paix va voler en éclats petits et pointus…

Or, vu la conjoncture, la démographie, les cadors au pouvoir et dans les oppositions en carton, le problème n’ira qu’en augmentant.

Avec des Français qui passent déjà 25 années à la retraite, l’avalanche de mauvaises nouvelles (augmentation des cotisations ET rallongement du temps de cotisation ET baisse des retraites) n’a pas fini.

À côté, rappelons que grâce à la puissance des intérêts composés, une capitalisation de 300 euros par mois pendant 42 ans à 5 % (ce qui est peu quand on se rappelle des volumes dont il est question ici sur les marchés financiers mondiaux), cela permet d’aboutir à 500 000 euros en fin de carrière qui peuvent ensuite en rapporter 25 000 par an (soit 2000 euros mensuel) sans toucher au capital.

Et comme le prouvent de nombreuses études (et ce livre, par exemple, où les auteurs montrent comment et pourquoi un travailleur moyen peut, par la capitalisation, disposer pendant sa retraite d’une pension supérieure à son dernier salaire), non, les aléas de la bourse n’y changent rien : même en cas de grosses crises, même en cas de guerre, la capitalisation reste un bien meilleur système que la répartition, vol pur et simple sur le dos des générations futures.

Mais voilà : il n’y aura pas de remise en question, ni des principes de la retraite, ni de ceux qui permettent à des établissements, en toute intégration avec le système actuel, de profiter sans vergogne de ces pensions, ni même du fait que l’État puisse devenir ainsi actionnaire d’un groupe en quasi-faillite.

Depuis ceux qui sortent dans la rue jusqu’à ceux qui gesticulent dans les couloirs républicains, tout le monde réclame que tout ceci perdure.

Ceci perdurera donc.

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  • 1.800 unième participation de l’état. Mais comment l’Etat fait-il pour participer à tous ces conseils d’administration, lire tous ces bilans, faire ses vérifications et propositions ?

  • Pourtant cette ponziesque répartition sacrée porte bien en elle-même sa solution automatique: l’inévitable amaigrissement des pensions conduit à choisir des ehpad sous-optimales qui ont la vertu d’abréger les souffrances des résidents et d’économiser quelques années de retraite, ralentissant la charge correspondante pour prolonger quelque peu la durée de vie du système que le monde entier nous envie.
    CQFD.

    • Vous vous doutez bien que avec la fin de ‘l’objectif de rentabilité », ce n’est pas la qualité des soins aux patients qui va augmenter, mais les salaires des différentes nouvelles couches administratives qui vont être crées pour surveiller le bien être des résidents.
      Les choses ne vont pas s’améliorer, mais elles seront « sous contrôle ». Enfin jusqu’à ce qu’un défaut de contrôle apparaisse, mais il suffira alors de contrôler ceux là…

  • C’est judicieux, on va pouvoir euthanasier le vieux a l’échelle de nos déficits les urgences, mortes, les médecins, en sont ils encore, il ne restait que les maison de retraites, voilà, tout va aller mieux… J’espère que les actionnaires d’origine sont rentrés dans leurs sous… Blackrock n’aimerait pas perdre même 1 dollar sinon des têtes tombent.

    -2
  • La bourse ne s’y est pas trompée : le cours d’Orpéa vient de perdre 60 % en cinq séances

  • J’entends partout qu’il faut supprimer la retraite par répartition pour la remplacer par une retraite par capitalisation. Mais les promoteurs de cette théorie oublient une chose fondamentale. Dans la retraite par capitalisation, l’argent capitalisée appartient à l’individu et non à la collectivité. Donc cela va à l’encontre de l’organisation communiste
    de notre société et impossible de piocher dedans. Quel gouvernement communiste se priverait de mettre la main sur ce tas d’or que représente la masse d’argent des retraites ?

    • « l’argent capitalisé appartient à l’individu … impossible de piocher dedans »
      Merci de ce moment JR ; j’ai bien ri.

      • Vous avez raison, mon propos ne prenait pas en considération l’imagination de nos énarques pour générer du racket. Mais c’est quand même plus difficile que si l’argent appartient à la collectivité comme c’est le cas actuellement : l’individu considère que cet argent ne lui appartient pas (il ne sais même pas combien il a épargné) ; contrairement à sa capitalisation.

    • @JR
      Tout à fait. La retraite par capitalisations ne peut donner tout son potentiel que dans une société sans Etat dans laquelle personne n’a le droit de prélever par la force dans la poche de qui que ce soit, sous quelque prétexte que ce soit. Cependant, le seul fait de laisser les individus libres d’epargner et d’investir comme ils l’entendent pour leurs vieux jours serait déjà une révolution. N’oublions pas que la socialisation à marche accélérée de la société française a débuté avec celle des assurances retraites et soins médicaux, d’où le désastre actuel avancé dans ces domaines. Comme le montre ici magistralement h16, toute mesure étatique engendre des calamités qui seront « corrigées » par de nouvelles mesures encore plus calamitiques. L’hydre étatique parasitaire s’étend sans relâche jusqu’à étouffer et détruire l’hôte sur lequel elle vit. D’où l’effondrement de l’URSS, et celui à venir de l’UE, des US et autres.

  • La retraite par capitalisation c est bien pour les gens qui ont un bon salaire ,mais les autres font comment?

    • Tous les pays européens ont un socle de retraite par répartition alimenté fiscalement puis un 2 ème étage par capitalisation obligatoire voir un 3 ème étage par capitalisation optionnel ……….

    • C’est simple. Au lieu de payer l’Urssaf, ils capitalisent la même somme. Si vous faites le calcul, vous verrez que pour la même somme capitalisée, vous aurez plus de 2 fois ce que vous verse la retraite de la sécurité sociale si ce que vous avez épargné n’a bénéficié d’aucun intérêt de revalorisation durant toute votre carriere active. Si en revanche cette somme à bénéficiée de revalorisations (intérêt de placements) alors, ce sera encore plus.

    • Les autres? … ils évitent d’acheter le dernier i-phone ! Relire la cigale et la fourmi.

      -1
    • @Kath
      Il n’y a pas de bons salaires (ni de retraite) sans capital. La possibilité de s’arrêter de travailler tout en continuant à percevoir un revenu n’est que l’un des aspects de la réduction du temps de travail permise par l’augmentation de la productivité du travail, fille du capitalisme, lui-même fils de la liberté. l’État détruit le capital et la liberté qui en permet la formation.

  • On oublie également les « petits actionnaires ». Petit retraité (moins de 2000 € brut par mois) J’avais placé quelques économies (4000 €) en action Orpéa. Je pensais soutenir une entreprise qui pourrait m’être utile un jour (ne pas rire), j’ai 78 ans. Regardez le cours aujourd’hui : il me reste peut être de quoi m’offrir un macdo, avec mon épouse quand même.

    • Achetez des actions qui n’ont RIEN à voir avec l’état français : Total, Air Liquide, Schneider, Pernod Ricard, LVMH, L’Oréal, Danone, Sodexo, Capgemini, Accor.

      • Orpea n avait rien a voir avec l etat avant d etre « sauve » par la CDC. l action est passée de 90 a 7 sans que le tat y soit pour quelque chose. et pour etre tout a fait honnete, elle aurait du chuter a 0. Si on continue a sauver les meubles des dirigeants et actionnaires quand ils font n importe quoi (ici affamer les pensionnaires et rationner les couches), on n en sortira jamais. le capitalisme de connivence c est pas du liberalisme et ca mene a rien

    • @pacha17
      Ce genre de déconvenue est en très grande partie provoquée par l’intervention des hommes de l’État dans l’économie. Sachant qu’en cas de difficultés, ceux-ci viendront « au secours » de certaines entreprises « en difficulté » avec l’argent des contribuables, dirigeants et salariés de ces entreprises n’ont aucun intérêt particulier à faire fonctionner correctement ces entreprises. D’autres part, en restreignant l’offre (ici l’offre d’hébergement dans des établissements pour personnes dépendantes) via d’innombrables taxes et règlements, les hommes de l’État permettent aux entreprises survivantes de fournir un mauvais service sans crainte de voir leurs clients partir ailleurs car il n’y a pas d’ailleurs. De plus, en empêchant la formation de capital, donc la possibilité de salaires élevés, ils provoquent une pauvreté telle que la plupart des individus ne peuvent payer correctement leur hébergement dans ces établissements. La qualité du service s’en ressent bien entendu. C’est ce que CD appelle « capitalisme de connivence » qui n’est en fait qu’une forme de socialisme, plus connue sous la dénomination de fascisme. Dans une société libre, dans laquelle il peut toujours y avoir des sociétés mal gérées mais en nombre bien inférieur, Orpéa aurait été rachetée à bas prix par un opérateur privé plus capable de fournir le service attendu, et le cours de votre action serait progressivement remonté au delà de son cours initial.

  • Je suis tout a fait d accord avec l auteur: orpea n aurait pas du etre sauvé et aurait du faire faillite et donc les actionnaires et debiteurs auraient du tout perdre ! si on sauve les entreprises qui font n importe quoi, leurs dirigeants et actionnaires ont aucun interet a faire attention

    Pour le reste, il faut quand meme nuancer l argument sur la capitalisation: 5 % de rendement sur 40 ans me semble tres optimiste (ou tres risqué)

    • Sur 53 ans Warren Buffet a généré un rendement de 21% l’an et il n’est pas le seul mais il est connu

    • @cd
      Bonjour,
      En 40 ans d’activité ininterrompue, un smicard se sera vu prélèvés plus de 400 000 euro. Qu’aura-t-il pour ce montant de la part des organismes qui l’ont allégé ? Vous me direz : « Ca dépend de son régime. » C’est sûr, les fonctionnaires ne restent pas au smic durant leur carrière, et le coût est basé sur les quelques derniers oiseaux derniers mois de traitement.
      Donc ce smicard ala retraite :
      – ne fait plus partie des personnes prioritaires en cas d’urgence vitale si un tri est nécessaire ;
      – il ne doit pas être en contact avec des personnes pouvant être porteuse d’un virus chinois, même si lui est vacciné et que la personne l’est aussi ;
      – autrement, il encombrerait des urgences ;
      – avec sa retraite versée par l’Etat après le calcul ad’hoc soi environ 1000 euro, il s’inscrira au programme social de livraison de repas à domicile car il n’aura pas assez d’argent ;
      – s’il est bricoleur, il fera du balck.
      – s’il le peut, il reprendra une activité rémunérée (donc taxée)
      Etc…

      • Dire que dans lce pays où certains de gargarisent d’égalité, de haine des riches, il y a des députés et ex-ministres qui vont percevoir une retraite à 26 000 euro…

  • Excellent article dans lequel les liens entre différents avatars du socialisme sont magistralement démontrés. Chapeau bas.

  • Les commentaires sont fermés.

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