Ce petit film réac qui met toute la gauchosphère en émoi

« Vaincre ou Mourir » ne marquera pas l’histoire du cinéma mais agit comme le révélateur de la mentalité paranoïaque et obsidionale de la gauche médiatique.

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Ce petit film réac qui met toute la gauchosphère en émoi

Publié le 27 janvier 2023
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Film pourtant destiné à rester confidentiel, Vaincre ou Mourir fait désormais le buzz grâce à ses détracteurs gauchistes affolés.

L’alliance démoniaque entre les quasi-fascistes Vincent Bolloré et Philippe de Villiers, Puy du Fou Films et Canal+, a accouché d’une apologie de François de Charrette de La Contrie, général de l’armée catholique et royale, figure vendéenne de l’opposition à la Révolution française.

Dans le sillage du parc de loisirs du Puy du Fou, le film semble être surtout un prétexte à grand spectacle avec un message idéologique assez clair, catholique et critique des dimensions criminelles et terroristes de l’idéologie révolutionnaire.

On y parle de la résistance face à la levée en masse ou encore des menées criminelles des colonnes infernales, ainsi que de l’entreprise de destruction systématique de la Vendée, ce qui peut déplaire mais reste néanmoins vrai. Sur le plan artistique, ce n’est pas du Fellini ni même du Philippe de Broca, si on s’en tient aux critiques formulées contre le brûlot réac. Comme pour le Puy du Fou, le ressort essentiel du produit semble reposer sur une soupe identitaire qui plaira sans doute aux afficionados du vicomte de Villiers ou du scoutisme tradi, moins au reste de la population.

C’est dommage, car il existe de très bons films de droite, mais comme d’habitude, ce sont les Américains qui nous dépassent assez largement dans le domaine. On pense par exemple à l’excellent Gods and Generals (2003) sur la guerre de Sécession, qui bien entendu ne trouverait aucun distributeur à l’ère des Netflix et autres Rings of Power.

 

Merci la gauche pour la promo !

Le film de chouans aurait sans doute fini noyé dans la médiocre production ordinaire française si certains commentateurs n’y avaient pas vu une atteinte intolérable à la vérité historique, un outil de propagande insidieux des intégristes catholiques et un signe des temps apocalyptique.

Il est assez drôle de voir Libération, Mediapart ou Le Monde s’insurger contre les approximations ou biais historiques dudit film, eux qui à longueur de colonnes glorifient le moindre navet dès lors que celui-ci « va dans le bon sens », c’est-à-dire du progrès infini, du wokisme dominant ou du socialisme de centre-ville. Il suffit de voir comment Libé a encensé The Women King, monument de révisionnisme historique au nom de la cause des femmes et des minorités qui réussit le tour de force de présenter un État esclavagiste comme un exemple d’émancipation à suivre.

Vaincre ou Mourir ne marquera pas l’histoire du cinéma mais agit comme le révélateur de la mentalité paranoïaque et obsidionale de la gauche médiatique. Un petit film de droite de qualité très moyenne suffit à convoquer tout le ban et l’arrière-ban de l’éditocratie pour le dézinguer : on y voit la main cachée de Bolloré, le grand complot zemmouro-lepéniste pour reconquérir les esprits et les cœurs, et on oublie que la production ordinaire est majoritairement à gauche.

Le pluralisme politique, la diversité des opinions et l’acceptation des points de vue différents ne font pas partie de l’adn de la gauche française dont le surmoi marxiste la condamne à vieillir comme un vieil instit aigri distribuant bons et mauvais points. Heureusement, on lit de moins en moins ses papiers et ce qui tranche désormais comme autant de guillotines, ce sont les avis des spectateurs.

 

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  • La gauche a toujours respecté la diversité de toutes les idées. Mais à condition que ces idées aillent dans son sens. La meilleure preuve en est quand les députés de gauches refusent de serrer la main des députés de droite ou de partager un match de foot amical.

    11
  • je suis effrayé, cet article me fait penser que la gauche à des réactions fascisantes dans la critique de la culture, je n’ose croire qu’elle réinvente les pratiques stalino-hitlérienne sur la dictature de la pensée unique

  • Ce film a-t-il été financé par nos impôts ?

  • Tout à fait d’accord. A l’exception de « c’est-à-dire du progrès infini ». Les marxistes et autres égalitaires et parasites se sont attribué le terme de progrès alors qu’en fait ils représentent la régression de la société vers un autre fascisme. Employons plutôt : la régression infinie.

  • Très belle conclusion.

  • manifestement c’est un succès !

  • Les commentaires sont fermés.

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