Il faut réintégrer les soignants non vaccinés

La réintégration des soignants non vaccinés contre le covid est indispensable pour soulager un secteur de la santé débordé, d’autant plus que le vaccin ne semble pas vraiment réduire le risque d’être infecté et contagieux…

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Il faut réintégrer les soignants non vaccinés

Publié le 29 juillet 2022
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Les soignants non vaccinés contre le covid ne seront pas réintégrés. Du moins pas avant encore de longs mois et au bout d’un chemin tortueux dépendant du bon vouloir de la Haute Autorité de Santé, qui s’est encore prononcée contre il y a huit jours…

Cette situation réussit la rare performance d’être à la fois logique et scandaleuse. Il faudra pourtant bien trancher le nœud gordien, c’est-à-dire réintégrer un jour ou l’autre ces soignants indispensables à un système de soins en tensions et qui n’ont, eh oui, commis aucune faute.

Certes, bien des patients, et c’est ce qui rend le statu quo actuel « logique », seraient certainement épouvantés d’être approchés par des soignants potentiellement contagieux et que les pouvoirs publics ont désigné comme de dangereux irresponsables, des anti-science, un comble pour des médecins et infirmiers. L’équivalent, dit-on, de matheux contestant les théorèmes les plus solides.

 

Le vaccin altruiste est un leurre

Le problème est, toutefois, que le théorème imposant la vaccination aux soignants… est faux.

En effet, cela peut paraître paradoxal, mais le vaccin ARN ne RÉDUIT PAS vraiment le risque d’être infecté (avec ou sans symptômes), et donc contagieux. Les non vaccinés ne sont pas plus dangereux pour les personnes qu’ils approchent que les vaccinés.

On peut s’en douter depuis plus d’un an, au vu de la flambée épidémique dans les pays précocement et massivement vaccinés, Islande, Malte, Israël.

Les fabricants de vaccins eux-mêmes n’ont d’ailleurs, dans leur dossier d’homologation à l’automne 2020, avancé aucune allégation d’effet « neutralisant » (protection contre simple infection et contagion, à ne pas confondre avec la protection contre les formes graves de la maladie, qui, elle, reste robuste avec une division par trois du risque de décès).

D’ailleurs, sur la vingtaine d’enquêtes médicales américaines, britanniques, néerlandaises, allemandes, israéliennes, etc, consacrées à ce point précis, une seule, en Israël, en avril 2021, évaluait de manière rigoureuse un impact sur une période allant au-delà de trois semaines…

En biologie, une seule enquête probante sur vingt, c’est très insuffisant.

Le vaccin « altruiste », à grands renforts de « tu n’es pas personnellement à risque mais vaccine toi pour protéger mamie », est un leurre.

 

Un paradoxe 

Les données sur le mois de juin de la DREES (Direction de la recherche, des études, évaluations et statistiques) du ministère de la Santé laisseraient même envisager que la vaccination avec rappel AUGMENTE le risque d’infection, même si, peut-être par timidité, elle ne l’écrit pas noir sur blanc. La proportion de QR positif se révèle plus faible pour les non vaccinés que pour les vaccinés avec rappel (788/100 000 vs 846) dans la catégorie des 40-59 ans, comme dans celle des 60-79 ans (584 vs 757), quoiqu’elle reste un peu plus forte pour les 80 ans + (729 vs 657). La proportion de vaccinés dépistés positifs demeure toutefois un peu plus élevée que pour les vaccinés sans rappel (respectivement 431 pour les 40-59 ans, 543 pour 60-79 ans et 535 pour 80 ans +).

(La DREES admet au passage, ce que des chercheurs avaient évoqué dès l’automne dernier, que la protection contre les formes symptomatiques disparaît trois mois après le premier rappel (troisième injection), quoique contre les formes graves elle soit encore notable au-delà de 3 mois (après 6 mois, on ne sait pas). Ce qui ouvrirait la perspective de rappels tous les six mois indéfiniment).

Cette incapacité des vaccins à réduire le risque infectieux, à rebours de toutes les convictions populaires… et politiques, constitue un paradoxe difficile à expliquer pour l’instant. Parmi les pistes que pointent les chercheurs, pas les médecins administrativo-politiques à la manœuvre depuis deux ans, pourrait figurer celle des anticorps facilitant, dits ADE (Antibody-dependant enhancement) dont l’existence, longtemps controversée, a été établie il y a une douzaine d’années pour les vaccins contre la dingue ou la fièvre jaune, en Afrique. Ils poussent à la production d’anticorps qui acheminent ensuite les virus jusqu’aux récepteurs gamma Fc de cellules du système immunitaires, par exemple les globules blancs, que les agents pathogènes détruisent.

 

Un chantage à l’emploi sans fondement

La réintégration des soignants non vaccinés, ainsi que d’ailleurs des pompiers réfractaires, qui seraient bien utiles sur le front des incendies de forêts, se révèle donc nécessaire. Le pragmatisme y rejoindrait la morale. Toutefois, pour calmer les craintes des patients ayant succombé à sa campagne de comm, il faudrait que les pouvoirs publics admettent avoir cloué au pilori pour rien de nombreux professionnels. Voire, via le pass sanitaire puis vaccinal, commis un chantage à l’emploi et à la vie sociale sur des millions de jeunes et piétiné allègrement leurs droits et libertés au prétexte de les empêcher de contaminer les personnes à risques… sans raison médicale valable.

Reconnaître ses erreurs est l’apanage des grands. Bonne chance.

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  • Le paradoxe des données de juin de la DDRESS est en effet difficile à expliquer, sauf si l’on considère qu’en fait elle ne mesure pas forcément l’efficacité du vaccin, mais elle peut aussi bien refléter le comportement des individus vis-à-vis de l’intérêt de se faire vacciner, selon leur confiance en leur propre système immunitaire.

  • Interdiction, obligation, le problème a été abordé à la française, c’est à dire mal. L’attitude bien plus sensée aurait été, puisque le vaccin réduit de 90% le risque de forme grave, de réduire de 90% l’indemnisation maladie des personnes non-vaccinées.

    -16
    • … ce qui est totalement inenvisageable avec une assurance maladie en situation de monopole et de plus à cotisation obligatoire.

      • A partir du moment où c’est un monopole d’Etat, tout lui est permis. Et marre de la réponse « la loi ne le permet pas » à chaque proposition susceptible d’avoir un effet positif !

        -2
        • Oui effet positif certes, basé sur un principe de justice bancal : Je cotise, je ne suis pas remboursé quand le risque survient parce que la loi.
          Y’a pas que l’utilité dans la vie et la fin ne justifie pas les moyens employés.
          Non, je ne veux pas cotiser pour un risque car j’estime..bla-bla-bla remplacez par ce que vous voulez…, donc je ne serai pas remboursé. La responsabilité Michel !

          • Je n’ai pas dû bien m’exprimer !
            Je cotise, je ne suis remboursé que dans la proportion où je n’ai pas refusé de réduire mon risque. Tout le monde était d’accord autrefois, l’assurance excluait certains comportements, par exemple sports de combat ou voltige aérienne, pour lesquels vous deviez souscrire une complémentaire ou renoncer à ce comportement. En refusant le vaccin, ce qui est votre droit, vous augmentez d’un facteur 10 la probabilité de devoir faire appel à votre assurance pour couvrir votre hospitalisation en cas de covid, donc soit vous prenez une complémentaire pour payer la différence de risque, soit vous renoncez au remboursement. Quelle différence avec la pratique d’un sport à risques ?

            -2
            • Je plussoie mille fois.

            • Je cotise, je ne suis remboursé que dans la proportion où je n’ai pas refusé de réduire mon risque.
              Si mon remboursement est réduit, je veux une réduction de mes cotisations. Après tout, en refusant un acte médical je fais économiser des sous à la sécu!

              • OK, tout à fait, la réduction sera calculée en fonction des économies que vous ferez faire à la sécu. Le problème est que si c’était une assurance privée, elle saura calculer combien vous lui faites économiser, mais pas la sécu…

                -1
        • Ne contestons nous pas ce monopole ?

        • Cachou ne dit pas que la loi ne le permet pas.
          Elle relève que l obligation de cotiser pour un risque dont les frais ne seront pas pris en charge lorsqu’il survient comme injuste. Je l’ai compris comme ça.
          Je suis d’accord avec votre proposition ne ne pas me rembourser si je ne suis pas vacciné, mais on réduit mes cotisations, puisque si le risque survient je paierai de ma poche. La loi peut être juste.

          • Merci c’est exactement ça.
            Et pour vous compléter, non seulement la loi peut être juste, mais la loi c’est la justice comme le répète 8 fois Bastiat dans son texte célèbre : http://bastiat.org/fr/la_loi.html

          • On ne peut pas être en même temps dans un système égalitaire basé sur la redistribution et en même temps être dans un système qui responsabilise.
            Michel, vous voulez responsabiliser les gens, moi aussi, mais c’est impossible à coup d’arbitraire. Vous voyez l’état des finances et ce qui nous en coûte, moi je vois également l’état de délabrement moral de ceux dont le bien-être dépend de ces finances et qui sont prêt à toutes les contorsions pour que ça dure encore un tout petit peu plus longtemps. Nous sommes tous un peu dans ce cas. Je comprends. Ça va être sioux.

          • L’obligation de cotiser identiquement pour un risque qu’on a la latitude de modifier considérablement de sa propre volonté n’a rien de juste.

            -1
        • Ce n’est pas simplement que « la loi ne le permet pas ». Si c’était si simple cela ferait longtemps que nos gouvernants auraient sauté le pas.

          Le système de santé monopolistique à la Française est en porte-à-faux avec les lois de l’EU qui n’acceptent un système d’assurance santé monopolistique à l’échelon d’un État que s’il s’agit d’un système « universel » où tout le monde est soigné de la même façon et a les mêmes droits quel que soit son état (médical, social, économique, professionnel, revenus…etc). C’est le cas en Angleterre avec les NHS en organisme étatique.
          En France, la SS et ses différentes caisses sont des organismes de droits privés. Les différentes caisses demandent des tarifs différents, ont des conditions de fonctionnement différentes. Cependant, même si elles ne couvrent pas de la même façon, on considère que l’accès aux soins et le type de soins délivrés sont, peu ou prou, identiques quelles que soient les caisses.
          Sans parler des organismes de recouvrement des cotisations (URSAF) qui, bien que considérés comme des administrations publiques, n’en sont pas légalement parlant.
          C’est cette « égalité » dans l’accès et le type de soins délivrés, qui fait que l’EU accepte cette entorse à la réglementation.
          De plus, politiquement, l’EU ne veut pas mettre en difficulté l’Etat français en mettant hors-la-loi EU de la Sécu française car l’application d’une telle mesure ferait sauter n’importe quel gouvernement et ferait exploser le ressentiment anti-EU déjà prégnant dans la population française.
          De plus, la SS française alimente en argent les multiples « partenaires sociaux » qui se nourrissent sur la bête, l’arrêt de ce financement entrainerait de nombreux troubles.

          Bref, il y a statu quo au niveau EU pour la SS.
          Mais dans l’ombre de l’arrière scène française et EU, attendant patiemment, nombreux sont les couteaux déjà affutés par de multiples tentatives de faire sauter la SS depuis les année 90. Il ne manque qu’un prétexte pour faire exploser le caractère « universel » de la SS et entraîner de facto son ouverture forcée à la concurrence. Une différence d’accès aux soins, du type des soins délivrés et de leur remboursement constituerait une excellente démonstration de la non universalité de la SS. Ce serait le début de la fin.
          Nos gouvernants et leurs conseillés administratifs le savent très bien. Ils ne prendront ce risque que s’ils sont vraiment aux abois. On y est pas encore.

      • Nous sommes au moins 3 à envisager de mettre en concurrence l’assurance santé et à déterminer les cotisations ( plutôt que les remboursements, non ? ) en fonction d’un risque et non pas du revenu.

        • Alors on va pas se disputer. 😁

        • Oui, là je suis d’accord, mais il est plus simple de faire appel à des complémentaires que de réformer l’assurance-maladie elle-même. A noter cependant que ces complémentaires seraient un bon moyen d’écorner le monopole et de montrer l’intérêt de le faire disparaître…

    • Si on suit votre logique, on fera de même avec les malheureux vaccinés qui auraient des effets secondaires après leur nième injection.
      La médecine doit être pratiquée par des médecins qui, eux seuls, sont capables de proposer un « vaccin » à leur patient à risque.
      Contrairement à tout ce qui a été dit, c’est la première fois qu’un vaccin est plus ou moins imposé à toute la population, ça n’a jamais été le cas auparavant.
      J’ai été vacciné quand j’étais enfant puis quand j’étais bidasse. Mes enfants l’ont été avec des vaccins qui n’existaient pas à mon époque et mes petits-enfants avec des vaccins que leurs parents n’ont jamais eus.
      Jamais auparavant, un pays n’a souhaité vacciné 100% de sa population.
      Comme le dit Yves Bourdillon, « reconnaitre ses erreurs est l’apanage des grands », après plus de deux ans et demi, il serait temps !

      • Je corrige le mot vacciner :
        Jamais auparavant, un pays n’a souhaité vacciner 100% de sa population.

      • Non, si l’on suit ma logique, la cotisation normale couvre TOUS les risques du comportement standard. Le comportement standard est celui qui réduit (sans les annuler totalement) les risques d’hospitalisation et de congé-maladie par la vaccination. Les risques liés à la vaccination sont pris en compte dans la prime d’assurance standard, parce que leurs coûts pour l’assureur sont bien inférieurs à ceux de la non-vaccination.
        Ceux qui souhaitent ne pas être vaccinés doivent assumer d’augmenter leur risque. Donc soit la complémentaire, soit s’ils estiment que l’augmentation du risque est négligeable, ils n’en prennent pas mais ne sont pas couverts.

        -3
        • @ MichelO
          Je suis très étonné de lire dans vos propos cette notion de « comportement standard ».
          Vous êtes vraiment sûr de ne pas faire fausse route ?

          • Je suis très sûr de ne pas faire fausse route, en revanche je reconnais avoir du mal à trouver un vocabulaire qui me permette d’exprimer ma pensée sans trop de circonvolutions. J’entends par comportement standard celui qui pour l’assureur (en supposant qu’il soit privé et libre de fixer ses tarifs en fonction des risques) conduit au contrat de base qui correspond à la grande majorité de sa clientèle. Pour un conducteur, ça correspond à une voiture particulière de moins de 3.5t sans passagers payants, correctement entretenue, et un conducteur avec une vue de 8/10e, qui met sa ceinture et ne participe pas à des rodéos urbains, ou quelque chose comme ça.
            Je ne sais pas comment faire passer le concept que certaines prises de risque ne sont pas « normales » et doivent être autorisées, mais pas couvertes par l’assurance de base si le risque se concrétise.
            La vie est une succession de mises en balance de satisfactions et de risques. Les satisfactions sont personnelles, les risques qui les procurent ne doivent pas coûter à autrui. Soyons franc : nombre de gens qui ont refusé le vaccin ont mis en balance le risque de mal le tolérer avec celui, extrêmement minime pour eux, d’en mourir. Ils ont oublié (espérons que ça n’était pas intentionnel) la chance de vivre en congé-maladie aux crochets de la sécu une quinzaine sans travailler et en désorganisant leur emploi, ou de passer la quinzaine en réa sans rien sortir de leur poche. Il n’est pas évident que s’ils assumaient les conséquences financières de leur choix plutôt que de les reporter sur la collectivité, ils auraient fait le même, en tout cas, ils auraient certainement un peu plus analysé et réfléchi.

            -3
            • Et j’ajoute que pour l’évaluation des risques, un assureur du marché libre de fixer ses primes est particulièrement digne de confiance.

              -1
            • Je suis très heureux que vous ayez de vous-même choisi l’exemple des assurances auto (contrat de base obligatoire, les autres facultatifs), j’y pensais en vous lisant dès le départ mais ne savais comment vous le présenter.
              Or, il se trouve que la justification du contrat de base n’est pas « le risque standard », c’est seulement la couverture pour les tiers éventuels du risque d’insolvabilité d’un conducteur fautif.

              • Oui, c’est logique, la seule obligation doit être que votre liberté n’empiète pas sur la liberté d’autrui. Si vous préférez crever si vous êtes malade, il n’y a aucune raison de vous obliger à prendre une assurance-santé. Mais si vous en prenez une, il est normal qu’elle soit modulée en fonction des risques que vous choisissez délibérément de courir.
                Ceci dit, pour les soignants, les policiers, les policiers, etc., en courant un risque supplémentaire d’être malade au moment où on a besoin d’eux, ne s’agit-il pas d’une responsabilité civile similaire à celle contre laquelle on exige d’être assuré pour l’automobile ?

                • Je ne crois pas que ces 2 responsabilités soient similaires en aucune sorte.
                  Dans un cas il s’agit d’une responsabilité civile (vis-à-vis d’autrui), dans l’autre il s’agit d’une responsabilité personnelle (vis-à-vis de soi-même).
                  Dans ce dernier cas ce que vous assimilez à de la responsabilité civile n’est en fait qu’un appel à une obligation de charité pour régler un manque de prévoyance ou de responsabilité personnelle. Or, j’ai cru lire il y a quelque temps dans vos propres propos que la charité obligatoire n’est plus de la charité, mais de la spoliation …

                  • Je ne vois pas ça comme une charité, mais comme un engagement de type militaire et une sorte de désertion pour convenances personnelles face à l’ennemi (disons, pour être plus modéré, espérer pouvoir se faire porter pâle quand la bataille devient probable). Je ne soutiens les déserteurs que lorsqu’ils fuient la conscription, mais quand ils ont choisi leur engagement, ils devraient accepter les devoirs de la charge. Un policier ou un soignant est très différent du péquin lambda.

        • @MichelO Vous n’avez pas lu l’article ?
          Ce que vous dites n’est pas logique : le vacciné n’a pas moins de risque de tomber malade du Covid et d’être placé d’office en congés maladie…

          • Je croyais qu’on voulait sortir des obligations et placements d’office et qu’on cherchait à favoriser des décisions personnelles sensées.

    • Et je souhaite qu’après vienne le tour des gros, des skieurs, des fumeurs, des alcooliques, des fainéants, des drogués, des parasites, des femmes, des p.d.s,…
      Ah zut, voilà que je m’emporte, je confonds avec Coluche.

      • Le problème, c’est que ça n’est pas « après » mais « avant ». Quand j’étais jeune, on prenait une licence à la FFS pour être couvert quand on faisait du ski, et les taxes sur le tabac ou l’alcool étaient affectées à l’équilibre de la sécu. Mais c’est vrai qu’alors, le soviétisme et l’irresponsabilité étaient mal vus.

    • non.. car sinon il faudrait réduire de combien l’indemnisation des cancers des poumons..

      c’est très discutable.. d’accepter pour UNE maladie une logique d’assurance individuelle mais pas pour tous les autres… l’assurance ne peut d’ailleurs considerer que les non vaccinés dans leur ensemble ..et
      fait peser le cout des soins des non vaccinés malades sur les non vaccinés.. dans leur ensemble ..et le malade ne paie pas SEUL ses soins..

      à la rigueur donc la sécu fait payer une « contribution de liberté » aux non vaccinés…et aux individus qui refusent de le dire..
      Meme pour une assurance privée!!! tout dépend du contrat …
      est ce un risque prévu par le contrat ou non..

      A la fin, on est toujours ramené à combien de coercition est acceptable pour baisser le cout collectif.. pour un risque qui est loi d’etre aléatoire.. SUBJECTIF et arbitraire..

      humilité obligatoire..

      • Ah bon, il y a un vaccin contre le cancer du poumon ? Ou les taxes sur le tabac ne sont pas destinées à compenser le risque accru pris par les fumeurs ?

        -2
    • L’affirmation comme quoi le vaccin réduit de 90% le risque de forme grave est dépassée depuis le OMicron. C’est comme le vaccin de la grippe, se vacciner avec un vaccin d’il y a 2 ans n’est plus efficace.
      Personnellement je serais d’accord de ne réduire de 100% l’indemnisation des suite d’un covid (pas du reste) si l’on ne m’oblige pas directement ou indirectement à me vacciner et surtout mes enfant qui ont moins de risque à attraper le covid qu’à se faire vacciner tout les 3 mois.
      Je précise que j’ai mes 3 doses mais que je n’ai pas envie d’en faire une quatrième.

    • Vous continuez de sacraliser un produit moyennasss pour pas dire autre chose…

  • Pas sûr que ceux qui ont été virés comme des criminels aient envie de revenir participer à un système qui les méprise à ce point et qui, sans honte, leur proposerait la réintégration sans contrepartie et sans indemnité!
    Décidément, la honte n’étouffant pas nos politiques, ça serait leur faire un trop beau cadeau que de leur retirer la balle qu’ils se sont tirée dans le pied!

  • « Les fabricants de vaccins eux-mêmes n’ont d’ailleurs, dans leur dossier d’homologation à l’automne 2020, avancé aucune allégation d’effet « neutralisant » (protection contre simple infection et contagion, à ne pas confondre avec la protection contre les formes graves de la maladie, qui, elle, reste robuste avec une division par trois du risque de décès). »

    Cette phrase me semble erronée et l’inverse de la réalité !
    J’ai lu la publication Pfizer qui a donné lieu à l’homologation à l’automne 2020 : il est basé sur des essais RCT (sans distribution à l’aveugle) sur deux populations de 22/23.000 personnes et le résultat de 95% d’efficacité est basé sur le fait qu’il y avait (au bout de 2 mois) 162 infectés dans le groupe injecté avec du sérum physiologique et 8 infectés dans le groupe vacciné… Voilà l’histoire des 95% d’efficacité CONTRE L’INFECTION que l’on n’a jamais vu sur le terrain !
    En outre, on ne risquait pas d’étudier les formes graves et les décès dans ces essais puisque les populations étaient trop faibles : il n’y a quasiment eu aucun décès dans les deux groupes et pour cause.
    De même, aucune donnée par tranches d’âges, sur les femmes enceintes, les enfants de moins de 12 ans, etc… Ces essais dans de telles conditions utilisés pour homologuer un « vaccin » qui va être utilisé sur des milliards d’individus sont un VRAI SCANDALE !

    • A contrario, l’effet « tombé du ciel » de l’efficacité du vaccin contre les formes graves n’a jamais fait l’objet d’essais et de publications avant mi-2021 !
      Depuis, je me demande toujours si cet effet est véridique car, personnellement, je n’ai pas trouvé de publications scientifiques probantes allant dans ce sens et ce ne sont pas les statistiques foireuses de la DREES qui vont me convaincre…
      En particulier, j’aimerais bien savoir d’où sort cette évaluation d’une « division par trois du risque de décès » avec LE vaccin : lequel et quelles publications ?

      • Bravo pour votre pseudo.
        Les statistiques sont, pour les risques de décès, préférables aux études en double aveugle…

        -4
        • Quelle est votre hypothèse nulle ? Quelles p-values ?
          Moi, la mienne est que la vaccination n’aurait aucune influence sur la proportion de contaminés hospitalisés, et les statistiques l’infirment à un niveau de confiance incontestable.

          -1
      • En effet, les deux ou trois personnes/équipes dont j’ai entendu parler qui ont tenté de mesurer réellement l’efficacité à réduire les formes graves (on parle donc de tests sur deux échantillons appariés, avec comme effet déclencheur dans les deux groupes d’avoir été testé COVID +) n’ont quasi jamais réussi à trouver de réduction significative du risque de forme grave et jamais de réduction des décès. Par ailleurs il est assez clair que si c’était vrai ça serait partout, dit, redit et re-redit dans des tonnes d’articles, sourcé et retesté et pourtant…

        Beaucoup d’adorateur « du » « vaccin anti-COVID » cherchent désespérement des raisons ex-post de justifier leur adulation (et surtout les comportements abominablement anti-sociaux et cruels qu’ils ont eu au début à l’encontre des septiques -l’attitude réellement scientifique, pourtant). Donc ils ont prétendu un temps que certes on a presque autant de chances de chopper le virus, mais on n’est pas aussi contagieux. Puis qu’on attrape et transmet autant mais on n’a pas de symptômes, ou moins. Et finalement que ça réduit la probabilité de formes graves et de décès… Et là c’est compliqué à prouver mais aussi à invalider, les facteurs de risque etc. étant très variés et les cas de décès réels dus au COVID heureusement très rares (on y met souvent des gens ayant le COVID mais mourant ou étant hospitalisés pour tout autre chose, comme ma grand mère « morte du COVID » à 97 ans et qui la veille de son décès était un peu fatiguée surtout du cirque COVIDesque et rien de plus) il devient difficile de vérifier (mon premier paragraphe). La difficulté est encore augmentée par la coexistence de variants à virulence diverse, de choix de soins différent (on hospitalise en France ‘pour COVID’ près de 2 fois plus par cas positif ou par décès que dans d’autres pays comparables)

        Bref, il va falloir du temps pour que les « scientifiques » ayant tenté d’imposer le vaccin à tous et partout admettent qu’ils ont erré, et plus de temps encore, sans doute, pour ceux qu’ils ont berné pour le reconnaître !

  • On a fait du vaccin contre la variole le vaccin type : il protège de la maladie, il protège de la contagion, il a débarrassé le monde de tout virus.
    Ca s’appelle un vaccin stérilisant.
    Le public, crédule, a cru que c’était la règle. Alors que c’était l’exception.
    L’impératif « vaccine-toi pour Mamie » a justifié l’an passé le pass sanitaire. Le rétif était un assassin en puissance. Le vacciné, jeune et bien portant, un héros.
    Il était question, chez Véran, d’en faire des fresques murales, dans la grande tradition du réalisme socialiste.
    Le mur vient de tomber. Le décor était en carton-pâte.

  • On le sait depuis le début. C’est un coup de force politique. C’était pour l’affichage et se couvrir juridiquement en cas de contagion à l’hôpital.

  • non il faut la liberté des les virer ou pas..et le choix et la liberté de prix.. le marché..

    introduire la concurrence..

    pardi , si il n’y palus de place dans un hopital qui se refuse à embaucher curtains personnes tu es incité à aller dans un hopital qui lui les accepte… même si entant que patient..tu ne veux pas être soigné par un non vacciné..

    faire payer aux gens leurs choix. même stupides..les gens qui exigent d’etre soignés par des infirmières qui ressemblent à claudia cardinale, vaccinées et au sourire obligatoire..payent plus chers..

    bizarrement on s’attendrais plutot à
    exiger masque lavage de main tests ..

    rappel on a forcé des soignants contagieux à bosser!!!!!
    ce qui importe est la contagiosité..

  • Exemple: Madame x doit se faire hospitaliser pour une intervention chirurgicale, elle fournit un test Covid négatif, elle se fait opéré le 30 juin le 2 juillet elle sort de l’hôpital, le 3 juillet elle fait un test covid qui se révèle positif durant 7 jours, la raison 2 personnes avaient le Covid dans l’aile de Me X dont l’une est l’épouse d’un policier non vacciné. Rappel; le personnel de l’hôpital est vacciné, les non vaccinés ne travaillent plus dans cette hôpital publique, se sont les effets néfastes de la 5eme république qui dans le contexte actuel peut-être assimilé au régime d’Orban « voir l’attitude d’un certain préfet face aux élus »

  • Ce vaccin est une merde. À la date d’aujourd’hui la quasi-totalité des gens qui décèdent sont double, triple ou quadruple vaccinés.
    Dire qu’on a trois fois moins de chance de finir à l’hôpital si on est vacciné est un grand mensonge, car de toutes les façons les moins de 60 ans ne vont pas à l’hôpital.
    Il faudrait voir la protection pour les personnes à risque et uniquement pour celles-là. Et là je suis sûr que la protection n’atteint même pas 50 %. Je pense que les chiffres sont tellement mauvais qu’ils sont cachés. Je serais bien curieux de connaître les statistiques des personnes qui décèdent. Savoir si elles ont eu la Covid, une dose, deux doses, trois doses, quatre doses ou rien du tout.

    • Voyons voir…
      Avant vaccination : le covid frappe mortellement les vieux et les malades.
      Après vaccination : mortellement les malades et les vieux le covid frappe.
      En 2020 : 60000 morts du covid.
      En 2021 : du covid, 60000 morts
      En 2022 : morts, 30000 du covid.
      M’est avis que le vaccin a été testé en quadruple aveugle, où ni le patient, ni le prescripteur, ni le statisticien ni le fabricant ne savaient où était le médoc, où était le placebo.
      Et qu’on nous a refilé le placebo !

    • « À la date d’aujourd’hui la quasi-totalité des gens qui décèdent sont double, triple ou quadruple vaccinés »
      Ça paraît assez logique puisqu’aujourd’hui, la majorité des gens sont vaccinés. Faire un peu de statistiques ne nuit pas.

  • Fut un temps où je lisais Contrepoints parce que c’était un endroit où je voyais des personnes sensées discuter de problèmes relatifs au libéralisme, à la politique, à ce qu’il faudrait faire pour que le France se sorte de l’ornière, pour qu’elle avance et qu’elle retrouve la grandeur qui a été la sienne et qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
    Je suis aujourd’hui dépité. C’est devenu un repère d’antivax, de complotistes, d’extrémistes, bref, de personnes qui sont à l’opposé de la conception que je me fais du libéralisme.
    C’est vraiment dommage.

    Et pour revenir au sujet de l’article, non, on ne doit pas réintégrer à l’hôpital des imbéciles anti science. Et comme ils représentent quelques centaines de professionels sur des dizaines de milliers, leur manque est invisible contrairement à ce qui est affirmé aux premier et troisème paragraphe.

    -2
    • le libéralisme c’est respecter l’autre et l’opinion de l’autre, en tout premier (le principe de non agression est là)…. Pas franchement ce qui semble vous guider.

      Après l’extrémiste (de la liberté) que je suis, revendique le titre de « scientifique » bien plus que nombre de propagateurs médiatiques de potions de perlimpinpin affublés du nom de « vaccin » (il a fallu changer la définition) et qui semblent (malgré l’obfuscation massive) ne pas marcher bien en population tout en s’accompagnant d’effets (dont on ne peut pas vraiment savoir s’ils sont causés par ces potions ou simplement par le « traitement non pharmaceutique de la pandémie ») massivement négatif sur les jeunes…

      Par ailleurs, je vous rappelle que la science c’est pas un « vaccin » ou un « truc dit par un gus qui a un doctorat » mais une méthode, fondée sur le doute, le test (falsification des théories) et l’humilité. J’aurais tendance, peut-être un peu biaisé mais bon, à penser que les gens ayant refusé des injections de produits expérimentaux, de vaccins pendant une épidémie (alors que les rapports des laboratoires servant à justifier leurs mise sur le marché exceptionnelle montraient qu’ils n’avaient aucun bénéfices pour la population étaient plus du coté de la science (la vraie, pas celle de Lyssenko) que ceux ayant piétiné le principe du consentement éclairé, ayant bidouillé les données et menti pour promouvoir le vaccin (cf les déclarations récentes de Birx et Fauci).

      Bref, quand les scientifiques et politiciens prétendent « faire de la science » (en fait « écouter la science ») on est mal barrés. Faut-il vous rappeler que le consensus scientifique il n’y a guère était que le Soleil tourne autour de la terre, que les astres flottent dans « l’éther », que certaines races étaient supérieures aux autres, que le gras et le sel sont mauvais, etc…

  • En Chine depuis la fin de la politique de l’enfant unique, que se passe t il pour les enfants « surnuméraires » nés illégalement avant? Rien, ils sont toujours interdits de droits civiques, passeport, d’existence. Car leur crime, c’est par leur existence d’insulter le PCC. Et ça c’est impardonnable.
    Jamais les soignants ne seront réintégrés, jamais ils ne seront absous, car leur crime est d’avoir montré que l’on pouvait résister. Et ça, c’est impardonnable.

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