Il faut contenir Moscou

Il faut contenir Moscou comme lors de la guerre froide.

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Il faut contenir Moscou

Publié le 25 février 2022
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Ce que Moscou et tous les régimes autoritaires ne comprendront jamais, c’est que l’Europe d’aujourd’hui est née d’un ardent désir de paix. L’Union européenne est l’enfant du refus de la guerre. Notre continent en a connu de nombreuses au cours de son histoire. Désormais il a perdu à jamais le goût des conflits. L’Europe est une puissance pacifique, ouverte au monde, soucieuse du bon fonctionnement de sa tradition démocratique et du droit. Ces valeurs et ces qualités sont bien sûr perçues comme autant de faiblesses par Moscou.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie démontre le mépris de Moscou pour les valeurs de paix, de démocratie, de l’État de droit et de justice. L’Ukraine, nation souveraine, ne menaçait pas la Russie, l’OTAN non plus qui est une alliance défensive. La vison de Poutine d’un Occident menaçant est à la fois un mensonge éhonté, le signe de sa paranoïa, et l’expression de sa volonté impériale. Ces raisons sont indéfendables.

Que devrait faire l’Europe ?

Face à cette situation, l’Europe devrait suivre deux principes :

  1. Ne jamais renoncer à ses valeurs fondamentales de paix, de liberté et de démocratie.
  2. Renouer avec une politique qui eut jadis une efficacité évidente, le containment de la Russie.

 

Cette idée de l’endiguement de l’expansionnisme soviétique fut celle du diplomate américain George Kennan qui fonda la stratégie de l’Occident face à l’URSS durant toute la durée de la guerre froide. Elle fut une réussite et peut nous être utile encore aujourd’hui.

Le containment, bien plus que des menaces de ripostes militaires ou des sanctions assez vaines et pernicieuses pour nos économies, consisterait plutôt à enfermer la Russie sur elle-même. Fermer ses propres frontières à un ennemi menaçant n’est pas une agression, mais une protection relevant de ce terme qui revient aujourd’hui dans plusieurs commentaires : la patience stratégique.

Le containment de la Russie devrait permettre à l’Occident de vivre sans contacts avec elle. Il nous faudrait couper toute relation commerciale ou financière avec Moscou, couper les sources de la désinformation russe, refuser d’accueillir les navires, avions, trains, automobiles et autocars russes sur nos territoires. N’accueillir que les réfugiés qui fuient la dictature, et les diplomates russes quand ils auront pour mission de rétablir un voisinage pacifique entre l’Europe la Russie.

Isoler la Russie

Cet isolement de la Russie aura bien sûr des issues de secours difficiles à colmater vers la Chine, Cuba, le Moyen Orient et d’autres éventuels alliés. Mais pour Moscou, l’obsession, c’est l’Europe. Celle-ci aura aussi un prix économique à payer en coupant tout commerce et toute relation financière avec la Russie, mais les contraintes sont souvent les stimulants de la création et de l’inventivité et donc de la croissance et du progrès. Il est peu probable, par ailleurs, qu’il incite à de nouvelles agressions militaires russes sur le territoire européen car l’OTAN n’est pas morte, quoi qu’en ait dit Emmanuel Macron jadis, l’Organisation de l’Alliance atlantique est au contraire plus que jamais nécessaire aujourd’hui après l’outrage de l’invasion russe en Ukraine.

Cette certitude, en Europe comme en Russie, que l’OTAN, alliance défensive, répétons-le, existe et agira, fera sans doute réfléchir Poutine, stratège avisé et sans scrupules, avant d’attaquer l’un des membres de l’Alliance (la crise ukrainienne, il faut le noter, n’existerait pas aujourd’hui si ce pays était devenu membre de l’OTAN après la dislocation de l’URSS). L’OTAN sera notre arme de dissuasion, et l’isolement de la Russie, notre réponse stratégique et pacifique.

Il est probable qu’une Russie dont les dirigeants aspirent à reconstituer une nouvelle URSS finira comme elle, s’effondrera sous le poids de son retard économique, de son isolement international, de sa violence politique, de l’absence de libertés.

 

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  • Peut-être devrions nous nous contenir également, quitte à tout voir en noir et blanc.

  • Le problème c’ est l’ Otan et les américains. Et puis qui le jour ou la Russie s’ effondrera la France sera un nouveau Liban……….

  • Article très partial et incomplet; on oublie que c’est bien l’OTAN et l’Europe qui ont maintenu des fascistes au pouvoir, et ont veillé soigneusement à ce que les accords de Minsk de 2014 ne soient jamais respectés. Poutine est peut être un dictateur, mais au moins, il ne s’en cache pas; pas comme l’occident qui se drape dans une morale douteuse et fait la vierge effarouchée quand ce n’est pas elle qui fait de l’impérialisme….

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  • Et comme d’hab, les pays voisins vont se coltiner des milliers de réfugiés jetés sur les routes et hors de leur pays par ce criminel de guerre!
    Isoler la Russie OK, mais traduire Poutine devant le tribunal pénal international serait un bon début aussi!
    On ne s’en est pas privés pour des criminels dangereux mais moins puissants, Mais quand le droit international est violé, il ne doit pas y avoir de passe droit!

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  • Containment ou boycott, ce sont des politiques bêtes et inefficaces. Il faut au contraire mettre les agresseurs potentiels dans des situations où ils se nuisent à eux-mêmes s’ils agressent. Pas à cause de mesures de rétorsion, mais à cause des nuisances qu’ils se créeraient eux-mêmes. C’est exactement d’ailleurs ce qu’à fait la Russie ces dernières décennies au plan commercial : les mesures de rétorsion européennes nuisent bien plus aux Européens qu’aux Russes, et seront donc limitées à de simples gesticulations. Si l’Europe avait eu l’intelligence de rendre la Russie dépendante d’un bon fonctionnement pacifique de ses états périphériques, nous n’en serions pas là. Tandis qu’en coupant les liens, on ne fait que renforcer la position adverse.

  •  » L’Ukraine, nation souveraine, ne menaçait pas la Russie, l’OTAN non plus qui est une alliance défensive. »
    Ça, c’est VOTRE vision des choses.
    Ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte c’est celle de votre interlocuteur quand celui-ci est décisionnel quant à la politique et à l’action à tenir localement. Or la Russie est le pays décisionnel localement et l’Occident n’a jamais tenu compte de ses demandes et objections (elle a tjrs dit qu’elle n’accepterait pas l’arrivée de l’OTAN à ses frontières). Une alliance dite « défensive » peut facilement devenir offensive selon la façon dont vous considérez les choses.
    Quand on regarde le carte, la Russie est entourée à l’ouest et sud-ouest de pays qui rejoignent progressivement l’OTAN et reçoivent des armements US. On peut facilement concevoir le malaise russe quand toutes les invasions qui ont touché son territoire sont tjrs venues de l’ouest. L’histoire d’un pays conditionne grandement la psychologie de son peuple… Mais les américains ne tiennent jamais compte de ce facteur.
    On en est là maintenant.

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    • Je suis d’accord avec vous, notamment sur le « malaise russe ». Mais objectivement que l’otan soit ou pas implanté en ukraine ne change pas grand chose pour la Russie et Poutine le sais trés bien.

      Cette invasion est surtout une démonstration de force dont le but est l’affaiblissement de la crédibilité de l’otan qui lui permettra d’assoir son influence retrouvée au proche orient. Elle s’inscrit dans la continuité de toutes les actions menées par la Russie auparavant.

      Elle profite aux russes et paradoxalement aux américains aussi (du moins c’est ce qu’ils croient), c’est pour cela qu’ils ont tout mis en œuvre pour que cette invasion se fasse car cela leur permets d’éviter que l’Europe ne s’allie avec les russes. Le diviser pour mieux régner est généralement une bonne stratégie…

      La grande perdante à moyen terme, c’est l’Europe… Mais les USA pourraient se prendre un effet boomerang imprévu…

  • Je me suis arrêté à : « L’OTAN (ne menace pas la Russie) non plus qui est une alliance défensive »
    Quel pays souverain se laisserait encercler avec des batteries d’armes surpuissantes pointées sur sa tête en permanence sans réagir ? Quel pays souverain regarderait des armées faire des manœuvres (montrer sa puissance )sur sa (presque) mer intérieure, en tout cas devant sa porte, tout en restant de marbre ?

  • « L’union européenne est l’enfant du refus de la guerre » quelle belle phrase qui ne veut rien dire tout en disant l’essentiel. Oui nous sommes des enfants, nos caprices dictés par le principe de plaisir nous ont fait passer à coté des grands embranchements de l’Histoire récente, pour au final nous en faire sortir tout court. Ce n’est pas le refus de la guerre qui a créé l’union européenne mais au contraire celle qu’on dénommait à l’époque « froide », ce sont nos « alliés » américains qui l’ont voulu, entretenu et soutenu pour contrer l’ours soviétique et garder les brebis européennes dans le même pré. Oui l’Histoire est tragique et l’Homme belliqueux, cela fait plus de 70 ans que nous l’avions oublié…

  • Et les accords de Minsk, il fallait les retenir?
    On est dans le double standard, l’habillage de la force avec de la Moraline.
    Cela tombe bien, les costards, on connaît en France…

    • « l’OTAN non plus qui est une alliance défensive »

      Sur le papier peut-être. Mais dans la pratique ?
      – si vis pacem para bellum,
      – j’aime pas croiser des promeneurs avec des sabres de 1 mètre de long et personne n’aime avoir des missiles nucléaires pointé sur lui,
      – les US de se sont jamais privé d’utiliser l’OTAN de façon offensive.

      Alors, chacun tient l’autre en joue … ou personne. Les US ont hypothéqué la peau de l’ours un peu précipitamment …

  • Il faut, y a ka fo kon….. Problème majeur, vive la mondialisation, y a plein de trucs venant de Russie… Si ils manquent, l’inflation va être dévastatrice… Mais c’est sans doute le but du jeu.

  • Je suis vraiment désolé de lire un article d’une telle indigence sur ce site et de devoir le dire mais là, tout est tellement faux et en dehors des réalités objectives que je me sens obligé de réagir, au risque de paraitre désagréable…

    « L’Union européenne est l’enfant du refus de la guerre. »

    Pas du tout… Ca, c’est le mythe, la fable, le narratif qu’on raconte aux petits enfants pour leur faire croire qu’on est les meilleurs, les plus beaux, les plus vertueux, etc.
    Dans les faits, l’Union Européenne est l’enfant de la volonté américaine de contrôler le continent européen pour contrer la menace soviétique (bien réelle à l’époque) et pour agrandir ses opportunités économiques (sans ordre particulier, les deux causes étant aussi importantes l’une que l’autre). Dois-je rappeler les liens (prouvés) entre les « pères fondateurs » de l’UE (en particulier Jean Monnet), la fondation Ford et la CIA?
    Le résultat, c’est une Union qui ignore et écrase les peuples européens au service d’une économie de connivence… Et ce n’est QUE ça.

    « Notre continent en a connu de nombreuses au cours de son histoire.  »

    Comme tous les continents du monde. La guerre est le propre de l’Homme partout et en tout temps… Je n’approuve pas, mais c’est un constat et c’est un phénomène qu’il est dangereux de nier.

    « L’Europe est une puissance pacifique, ouverte au monde, soucieuse du bon fonctionnement de sa tradition démocratique et du droit. »

    Comme l’ont effectivement prouvé tous nos dictateurs en herbe dans leur prise de pouvoir absolue pendant la crise COVID…
    La démocratie? Oubliée! Tous les pouvoirs donnés en toute opacité aux seuls chefs et leurs « conseils de défense sanitaire » (sic) opaques, pour ne pas dire occultes.
    En France, aucun contrôle démocratique ne pourra jamais être fait, même a posteriori, sur le contenu de ce qui a été discuté en « conseil de défense sanitaire » car tout est secret défense. Pourtant, le virus ne sait pas lire à ma connaissance et c’était pourtant officiellement lui qui était désigné comme l’ennemi.
    Le droit? On a juste assisté à la fin de l’Etat de droit en France et dans la plupart des pays de l’UE… Rien de grave, quoi…

    « L’invasion de l’Ukraine par la Russie démontre le mépris de Moscou pour les valeurs de paix, de démocratie, de l’État de droit et de justice. »

    Non, ça démontre au contraire la très grande patience des russes… Ca fait 8 ans que l’OTAN s’essuie les pieds sur tous les accords qui ont été signés par les partis en présence (les fameux accords de Minsk et Minsk II). Ils ont continué à armer l’Ukraine et ses extrémistes nazis (le régiment Azov, ça vous parle? probablement pas…), ils n’ont démantelé aucune de leurs bases et ils se sont rapprochés de plus en plus près de la frontière russe.
    Et ils ont fait pression pour refuser aux régions de Donetsk et de Lougansk leur autonomie alors qu’ils se sont battu pour que cette même autonomie soit accordée au Kosovo…
    Et votre Europe de la paix et de l’amour universelle a fermé les yeux sur les 8 ans de guerre/guérilla que subissent ces deux territoires. Les escarmouches, les assassinats, les attentats, les menaces de pogrom, tout cela à la frontière de l’Union Européenne qui n’allait rien dire puisque ces actes de guérilla était le fait de ses alliés…

    « L’Ukraine, nation souveraine, ne menaçait pas la Russie, l’OTAN non plus qui est une alliance défensive. »

    Vous parlez du gouvernement fantoche et corrompu de Zelensky qui a d’abord joué le rôle d’un président dans une fiction télévisée avant de faire semblant d’en être un dans la vraie vie ? Et vous parlez de l’OTAN qui a continué à armer les milices de ce même président en total illégalité (puisque s’opposant frontalement aux accords signés)?
    En fait, vous considérez que l’Ukraine, l’OTAN, l’UE et les Etats-Unis ont littéralement tous les droits, même celui de faire peser une menace militaire constante sur le territoire russe et que donc la Russie n’a pas le droit de se sentir mal de cette situation vu que ce sont les méchants de votre fiction…

    « La vison de Poutine d’un Occident menaçant est à la fois un mensonge éhonté, le signe de sa paranoïa, et l’expression de sa volonté impériale. Ces raisons sont indéfendables. »

    Votre réflexion est indéfendable… L’occident a mis le chaos au proche Orient (Lybie avec sa conséquence directe: la crise migratoire incontrôlée), au Moyen-Orient (l’Irak, la Syrie), en Asie centrale (Afghanistan) et même en Europe il y a un peu plus longtemps (dans les Balkans pour être plus précis). Et ce qui se passe au Donbass depuis 8 ans est aussi la conséquence des volontés occidentales.
    Vous mentez donc (probablement par aveuglement idéologique) car l’occident est effectivement menaçant pour la paix dans le monde (il n’est pas le seul, évidemment).

    « Ne jamais renoncer à ses valeurs fondamentales de paix, de liberté et de démocratie. »

    Trop tard, elle y a déjà massivement renoncé avec la crise COVID…

    « Renouer avec une politique qui eut jadis une efficacité évidente, le containment de la Russie. »

    Cela fait des années que la Russie s’est développée sans avoir besoin de l’Europe. Ce sont donc les nations européennes et encore plus les peuples européens qui subiraient les désagréments de votre proposition.

    « Elle fut une réussite et peut nous être utile encore aujourd’hui. »

    Non car le rapport de force a considérablement évolué (sur le plan militaire, il s’est carrément inversé). De plus, considérer l’URSS comme un ennemi de l’humanité était justifié et justifiable par les prétentions d’universalisme hégémonique inhérente au communisme. Mais persister à considérer la Russie comme un ennemi est complètement idiot et surtout dangereux.

    « Fermer ses propres frontières à un ennemi menaçant n’est pas une agression, mais une protection relevant de ce terme qui revient aujourd’hui dans plusieurs commentaires : la patience stratégique. »

    Fermer ses frontières à un ennemi menaçant n’est effectivement pas une agression mais encercler un pays de bases militaires, oui. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé…

    « Le containment de la Russie devrait permettre à l’Occident de vivre sans contacts avec elle. Il nous faudrait couper toute relation commerciale ou financière avec Moscou, couper les sources de la désinformation russe, refuser d’accueillir les navires, avions, trains, automobiles et autocars russes sur nos territoires. »

    Elle permettra surtout à l’Europe de s’appauvrir considérablement tout en épargnant la Russie. Et puis, en matière de désinformation, il faut balayer devant sa porte avant de s’en prendre aux autres…
    Dois-je vous rappeler que la France a bombardé un aéroport syrien en réaction à une désinformation totale (une attaque chimique qui n’a jamais eu lieu et qui est bel et bien prouvée aujourd’hui comme ayant été une pure manipulation)? Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…

    « Mais pour Moscou, l’obsession, c’est l’Europe. »

    Absolument pas. Pour vous, l’OTAN et les Etats-Unis, l’obsession c’est la Russie (que certains appellent encore l’URSS) mais les russes se sont tourné vers d’autres horizons depuis plusieurs années…

    « l’Organisation de l’Alliance atlantique est au contraire plus que jamais nécessaire aujourd’hui après l’outrage de l’invasion russe en Ukraine. »

    Encore une histoire de paille et poutre… Vous ignorez complètement les 8 ans de provocation de l’OTAN.

    « Cette certitude, en Europe comme en Russie, que l’OTAN, alliance défensive, répétons-le, existe et agira, fera sans doute réfléchir Poutine, stratège avisé et sans scrupules, avant d’attaquer l’un des membres de l’Alliance »

    La seule certitude, c’est l’annihilation mutuelle par le feu nucléaire si les idéologues de votre trempe continuent dans leurs « délires » et continuent dans leur refus de reconnaitre la Russie comme une nation souveraine ayant le droit de n’avoir aucune envie de passer sous le commandement américain… Tout le monde n’a pas pour ambition d’être un vassal servile des Etats-Unis (et je dis ça alors que j’adore les Etats-Unis, beaucoup moins leur Etat profond)…

    « la crise ukrainienne, il faut le noter, n’existerait pas aujourd’hui si ce pays était devenu membre de l’OTAN après la dislocation de l’URSS »

    En effet, parce qu’il n’y aurait probablement plus d’Ukraine du tout mais une immense zone irradiée… Avec des si, on peut absolument tout imaginer… C’est d’ailleurs ce que je reproche à votre article. Il est dans l’imagination, dans la fiction… Et il est temps de revenir sur Terre, je crois…

    « L’OTAN sera notre arme de dissuasion, et l’isolement de la Russie, notre réponse stratégique et pacifique. »

    Non… Après avoir joué un rôle indéniablement positif pendant la guerre froide, l’OTAN aurait dû disparaitre parce qu’aujourd’hui, c’est cette saleté -qui n’a plus aucun sens et qui est dirigée par des gens qui sont encore bloqués dans leurs têtes dans les années 60- qui causera notre perte…

    « Il est probable qu’une Russie dont les dirigeants aspirent à reconstituer une nouvelle URSS finira comme elle, s’effondrera sous le poids de son retard économique, de son isolement international, de sa violence politique, de l’absence de libertés. »

    C’est l’Union Européenne qui a constitué une nouvelle URSS et elle finira (sans doute bientôt) comme elle…

    Je suis vraiment désolé si j’ai pu paraitre désagréable ou brutal mais cet article représente tout ce qui ne va pas chez nos « penseurs ». Ils regardent le monde avec un logiciel daté et complètement déconnecté de la réalité sans se rendre compte que le monde n’a aucun rapport avec ce qu’ils projettent dessus…
    Et c’est excessivement dangereux et ne pourra nous mener qu’au chaos si on persiste à les écouter sans les contredire…

    • Votre commentaire est parfait surtout dans sa structure de réponse point par point, je partage entièrement votre vision des choses, vision que l’on entends ou lis que très/trop rarement en ce moment, noyée qu’elle est dans une mélasse de bons sentiments et de déclarations pacifistes bisounouresques…

  • Il faut surtout contenir les USA a mon avis. Expliquez moi pourquoi la politique étrangère de l’Europe est toujours a la traine des USA; Irak, Libye, Syrie, Ukraine. On pedale derriere et on subit les consequences. Cerise sur le gateau, on leur achète des armes apres. C’est de la folie.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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