La réalité d’un patron de PME

En France, les entreprises restent des vaches à traire méprisées.

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La réalité d’un patron de PME

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 février 2022
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Je suis patron de trois PME : une au Luxembourg et deux en France. Voici quelques réalités simples et indiscutables de mon quotidien professionnel.

Premier exemple

Facture d’électricité d’une petite entreprise au chiffre d’affaires de deux millions d’euros par an. On paye de la TVA sur des taxes.

  • consommation……………. 1 127,34 euros
  • acheminement…………….     764,75 euros
  • taxes et contributions…..     301,47 euros
  • TVA 20 %……………………     438,71 euros
  • Total facture……………..  2 632,68 euros

 

La facture totale se monte à 2,33 fois le coût de base de la consommation électrique.

 

Deuxième exemple

Pour deux sites de production de taille comparable, le coût électrique d’une production au Luxembourg est 30 % moins élevé que celui de France avec une production inférieure de 39 %

Luxembourg :

  • chiffre d’affaires novembre 2021…..  883 118 euros
  • électricité……………………………………       6 713 euros, soit 0,7 %

France :

  • chiffre d’affaires novembre 2021…….  539 871 euros
  • électricité………………………………………      9 683 euros, soit 1,7 %

 

Il est question quasi quotidiennement de la fameuse compétitivité électrique nationale grâce au nucléaire. C’est sans doute vrai pour nos clients et voisins européens ou pour les concurrents français d’EDF mais certainement pas pour les entreprises françaises…

Le SMIC claironné sur les plateaux télé :

  • France…………. 1 620 euros, plus les impôts
  • Belgique………. 1 680 euros, net d’impôts

 

Sauf qu’en Belgique tous les salariés sont payés 14 mois par an sur la base de 38 heures de travail hebdomadaire.

Au Luxembourg le SMIC est à 2 200 euros net d’impôts pour 40 heures hebdomadaires.

Nos journalistes sont incapables de faire un tableau comparatif…

 

Conclusion : on nous prend pour des blaireaux !

Je veux simplement confirmer s’il le fallait que les réalités de l’entreprise sont une infinie nébuleuse pour nos commentateurs, journalistes mais aussi nos politiques.

On finira peut-être par comprendre un jour que l’entreprise est source de richesse et que les services, ONG, politiques, officines de tous ordres, médias, culture etc. coûtent mais ne produisent rien. Loin de moi l’idée de mépriser ces derniers mais il faut raison garder et ne dépenser que ce qui est gagné.

Or les gagneurs diminuent à vue d’œil….

Et les entreprises restent les vaches à traire et que l’on n’aime pas…

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  • Il y a une alliance entre les élites de gauche avec son clergé médiatique et les élites capitalistes du GAFFAM, c’ est ce que pense Joêl Kotkin dans son dernier livre https://www.amazon.fr/dp/1641770945/ref=as_sl_pc_as_ss_li_til?tag=contrepoints04-21&linkCode=w00&linkId=98fe46fa60530dfb17bb4fc99032f05d&creativeASIN=1641770945

    Tou ce je vois c’ est que quand la gauche prend le pouvoir ce sont les PME qui trinquent alors que Google passera toujours au travers des mailles.

    • C’est logique, les gens de chez Google ou autre multinationale, sont des employés en situation de quasi monopole, déconnectés de la réalité de l’économie « réelle », sans « skin in the game », tout à fait ouverts (après le lavage de cerveau universitaire) à toutes les idées woke, socio-progressistes, et donc au socialisme en général. Le patron de PME c’est « LE » gars qui bloque la transition tranquille vers le socialisme débridé à allures capitaliste (aussi appelé fascisme si on s’en tient à la réalité historique) que promeuvent nos États et nos médias.

  • Les commentaires sont fermés.

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