Présidentielle : les 5 programmes les plus libéraux

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Vote élection (présidentielle 2007 en France) (Crédits : Rama, licence Creative Commons)

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Présidentielle : les 5 programmes les plus libéraux

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 février 2022
- A +

Un peu plus de 70 jours nous séparent de la prochaine élection présidentielle. Comme tous les 5 ans, le pays est le théâtre d’un concours Lépine des propositions les plus démagogues.

Cette situation a empiré avec le quinquennat qui a transformé la présidence de la République en un super-Premier ministre dont les électeurs attendent un travail d’assistante sociale.

Cette attente est confirmée par un récent sondage Ipsos-Sopra Steria pour le journal Le Monde, qui montre que les Français attendent un président proche de leurs préoccupations.

Au milieu de ce marasme, nous, libéraux, sommes davantage que d’autres sensibles à l’inventivité des politiques lorsqu’il s’agit d’interférer dans nos vies, et ce alors qu’aucun candidat en mesure de l’emporter ne semble reprendre le flambeau de la réduction de la sphère d’action de l’État.

Malgré tout, il y a aujourd’hui une quarantaine de candidats déclarés ou soupçonnés à la présidence de la République, du titulaire actuel de la fonction à des candidatures plus modestes, parmi lesquelles se trouvent pourtant des projets qu’il est difficile de ne pas voir avec intérêt lorsqu’on porte la question de la liberté individuelle dans ce pays.

L’occasion d’un petit top 5 des projets les plus libéraux portés par les candidats à la présidence de la République.

Du moins libéral au plus libéral :

Éric Zemmour (Reconquête)

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Éric Zemmour a depuis plusieurs mois fait preuve d’un libéralisme – sans doute électoral – qu’on ne soupçonnait pas chez ce colbertiste.

Le journaliste ne cache pas sa volonté de fonder un trumpisme à la française. Un populisme de droite très proche de celui théorisé 24 ans avant l’élection du magnat de l’immobilier par le philosophe libertarien Murray Rothbard et qui semble inspirer le candidat Zemmour lorsque ce dernier brosse dans le sens du poil le contribuable français de classe moyenne.

L’ancien puncheur de Laurent Ruquier propose ainsi notamment une politique sociale extrêmement restrictive, plusieurs exonérations de charges et d’impôts, la fin de la redevance et la privatisation de l’audiovisuel public, la fin de la surtransposition des normes européennes, la suppression du permis à points, le plafonnement des amendes, la lutte contre la fraude sociale ou encore la défense du droit de propriété face aux squatteurs.

Des propositions plus que bienvenues mais qui se noient dans un projet majoritairement autoritaire, lorsque les deux prochains programmes que nous évoquerons se manifestent par une tiédeur générale.

 

Emmanuel Macron (La République en Marche)

Pas encore candidat mais déjà doté d’un programme ? C’est ce qui semble se profiler alors que plusieurs bribes de propositions pointent depuis plusieurs semaines le bout de leur museau.

Des propositions qui ne semblent pas en être réellement tant le chef de l’État joue la carte de l’enjambement du scrutin d’avril.

Or, en coulisses, on s’active dans l’état major macronien.

Comme l’évoquent nos confrères de Marianne, le parti présidentiel aurait fait remplir des questionnaires à quelques 27 000 citoyens et organisé des ateliers et groupes thématiques.

La récente mise en lumière des droits de succession dans une bataille de la mesure la plus « révolutionnaire » entre LR et LREM n’en aura été que l’avatar, mais la guerre programmatique se jouera notoirement à droite.

Et si le macronisme de gouvernement a montré qu’il n’était rien d’autre qu’un populisme conformiste, ne laissant guère de doute sur le sort de ces mesures le moment venu, il faut constater que certaines d‘entre elles valent un léger sourire.

Mettant de côté l’étatisation de l’assurance chômage ou le contrôle préfectoral sur les permis de construire, Emmanuel Macron devrait proposer, à l’inverse de 2017, la fin des 35 heures. Une arlésienne du débat public qui serait remplacée par une « banque du temps », nouvelle usine à gaz fondée sur l’idée de moduler le temps de travail tout au long de la vie.

Autre mesure proposée : l’accroissement de l’autonomie des écoles et des universités, principal fait d’arme de Valérie Pécresse – cela n’est sans doute pas dénué de lien – avec l’accroissement des financements privés.

 

Valérie Pécresse (Les Républicains)

« Deux-tiers Merkel, un tiers Thatcher. »

C’est ainsi que s’est définie la candidate LR et désormais principale opposante à Emmanuel Macron dans les sondages, au coude-à-coude avec Marine Le Pen.

Seulement, un tiers Thatcher, ce n’est malheureusement pas assez.

Malgré cette insuffisance, Valérie Pécresse a montré qu’elle était sensible aux idéaux de liberté.

La présidente de la région Ile-de-France, qui nous avait accordé une entrevue début décembre, a rapidement frappé fort en reprenant nombre de propositions de François Fillon en les diluant toutefois dans un gaullisme social convenu qui ne la différencie guère de son ancien concurrent Xavier Bertrand.

Au milieu des 150 000 postes de fonctionnaires supprimés et des appels à la débureaucratisation et à la décentralisation, Valérie Pécresse ne rompt pas avec les mythes français sur l’ultralibéralisme et la croyance dans un État-stratège dont les carences ont été plus que visibles durant la crise sanitaire.

 

Rafik Smati (Objectif France)

Leader de la carte de vœux virtuelle avec dromadaire.com, Rafik Smati n’est pas un novice politique. Fondateur d’Objectif France, il s’est rangé en 2017 derrière celui qui incarnait alors un thatchérisme à la Française : François Fillon.

Depuis 5 ans, Smati travaille sa stature, multipliant les rencontres avec des personnalités nationales. Fin 2017, il reçoit le ralliement de l’ancien n°3 de la gendarmerie Bertrand Soubelet. Un an et demi plus tard, c’est le Parti libéral démocrate d’Aurélien Véron qui rejoint Objectif France.

Déclaré le 21 janvier dernier, ce pro-nucléaire soutenu par le maire de Fessenheim axe son projet autour d’un savant mélange de conservatisme et de libéralisme, associant rigorisme républicain à une aversion pour l’endettement et la fiscalité au service d’un État recentré sur ses missions régaliennes et les investissements d’avenir.

 

Gaspard Koenig (Simple)

Il est à la fois inutile et difficile de présenter Gaspard Koenig. Inutile car il est aujourd’hui une figure incontournable des milieux libéraux français. Difficile car prononcer son nom est sujet à polémique y compris dans ces mêmes milieux.

Pourtant, il sera difficile de faire un projet plus libéral que le sien. « Lassé de murmurer à des oreilles bouchées », Gaspard Koenig annonce la couleur dès le nom de son mouvement, Simple, qui incarne à lui seul le principal problème que pose l’État dans le quotidien des Français où le terme d’« administration » est synonyme de complexité et de sacs de nœuds kafkaien.

Sur son site de campagne, Koenig propose ni plus ni moins que de simplifier l’administration, de réduire drastiquement le nombre de normes, de fédéraliser au maximum le pays, d’en finir avec l’imbroglio des minimas sociaux à travers un projet de revenu universel et de rendre aux individus un droit de propriété sur leurs datas.

Ceux qui suivent Génération Libre depuis longtemps ne seront pas étonnés de ces propositions, qui ne sont que les démembrements programmatiques des marottes du think tank fondé il y a maintenant 9 ans.

Des marottes que Gaspard Koenig a porté dans plusieurs ouvrages offrant une perspective de libéralisme « du quotidien » et qu’il propose désormais aux électeurs.

 

Un article publié initialement le 28 janvier 2022.

 

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  • Intéressant mais deux observations:
    Smati et Koenig ne sont pas des candidats crédibles et n’auront – c’est quasiment certain – pas la capacité de vraiment se présenter.
    Macron est au pouvoir depuis 5 ans et, malgré les cries d’orfraies des bien-pensants, il a montré qu’il n’était pas du tout libéral. Dans ces conditions, le créditer d’une volonté dans ce domaine est illusoire.

    12
    • pas des candidats crédibles..
      c’est à dire..
      ma premiers lecture celle qui justifie mon commentaire est..

      pas de chance d’être candidat???m’enfin!!!!
      pas de chance d’être élus? sans doute..
      que les gens ne croient pas à ce qu’ils racontent? parce que les autres sont « crédibles? »

  • Bonjour,
    Voir Emmanuel Macron dans cette liste me fait bondir. Après 5 ans de dérive autoritariste, de mesures liberticides, je ne crois pas un seul instant qu’il mènera une politique libérale aussi minime soit-elle. Soit il continuera sur sa lancée, soit le glissement vers le « despotisme doux » s’accentuera. Je suis persuadé que nous irons vers la 2e option.

    16
    • En effet. Emmanuel Macron a pris les mesures les plus liberticides depuis la guerre mais il serait libéral ? Moi aussi, j’ai presque bondi en voyant son nom.

      13
      • @Brique & Cyrille l’auteur ne dit pas que Macron est libéral, il le place juste dans la liste des candidats qui ont les programmes « les plus libéraux » ce qui dans notre pays je vous l’accorde n’est pas difficile compte tenu de l’ étatisme centralisateur despotique assumé de la plupart des autres candidats .

        • Oui mais bon, si on veut qu’un tel article ait un minimum d’utilité pratique, il doit tenir compte du passif des personnages, au moins un petit peu. Présenter Emmanuel Macron comme l’un des candidats à qui les lecteurs de Contrepoints pourraient accorder leur suffrage est une insulte à leur intelligence.

          12
    • pour dire qu’uncandidat ets OBJECTIVEMET plus libéral qu’un autre, il faut admettre qu’il existe une mesure du libéralisme elle aussi objective..

      toto et lulu sont dans un bateau.. toto tombe à l’eau c’est pire ou mieux que lulu tombe à l’eau..?

      un des problème du collectivisme ou de l’étatisme est qu’il est impossible de le restreindre à un aspect de la vie ou de la population..

      zemmour sacrifie des français..il revient sur le principe de liberté de religion…si il clarifie pas sa position il est HORS DE QUESTION que je vote pour lui..
      macron sacrifie mon pognon..et porte atteinte à mes libertés..il n’ose pas les supprimer, juste des coups de canif ( à l’exception du « covid) »

      alors je cote pour les deux « libéraux ».. ou je m’abstiens comme si je me faisais des illusions..

      -4
  • Je trouve l’approche de Koenig vraiment originale et rafraîchissante. C’est le seul qui propose de transformer le tracteur étatique, alors que les autres ne proposent que de remplacer son conducteur actuel, en prétendant mieux conduire. A grand renfort d’idées lumineuses de sauveur du pays. Quelle vanité! Et assez incroyablement (presque) tout le monde les considère comme plus crédibles ! Dur dur quand on est prisonnier d’un shéma mental !
    N’empêche qu’avec Koenig je vais me réinscrire afin de voter avec plaisir pour la première fois depuis 16 ans.

    • Idem pour moi!

    • Le revenu universel efface toutes les bonnes idées que Koenig montre par ailleurs. Si encore ça s’appelait « garantie d’un viatique minimal de survie »… Qu’on ne doive pas laisser crever les gens ne peut être relié à l’obtention d’argent qu’on n’a pas gagné soi-même et que ceux qui l’ont gagné ne donnent pas volontairement.

    • Oui et même si beaucoup de libéraux sont contre Koenig parce qu’il a un discours souvent socialisant blablabla (ce qui n’est pas totalement faux), proposer de diviser le nombre de normes en France par 100 c’est radicalement libéral et personne ne propose un tel projet, n’en fait la pierre angulaire de son programme et n’a autant travaillé sérieusement dessus ! Il n’aura très probablement pas les 500 parrainages nécessaires mais #Koenig2022 !

      • Diviser le nombre de normes par 100, c’est du blabla. Pourquoi pas 99 ou 101 ? Un candidat sérieux expliquerait sur quels critères une norme sera supprimée, et on constaterait a posteriori quelle proportion aurait disparu.

        • Et le blabla est très ennuyeux parce qu’il ne permet pas à un autre candidat, qui lui aurait des chances d’être élu, de reprendre tout ou partie de certaines propositions !

  • Merci pour vos recherches des bribes de libéralisme dans les programmes des 3 derniers candidats de votre très judicieux classement, hélas les seuls figurant dans la cour des éligibles.

  • C’est un bon classement sur le critère « libéralisme économique ». Mais le libéralisme n’est pas seulement économique, il peut être sociétal, politique. Par ailleurs, l’élection présidentielle suppose un choix de compromis. Au deuxième tour, nombreux sont ceux qui devront choisir le candidat qu’ils rejettent le moins et non pas celui dont ils se sentent le plus proche.
    Macron a toutes les chances d’être au deuxième tour avec soit Pécresse, soit Le Pen, soit Zemmour. Que peuvent alors choisir les libéraux s’ils ne se contentent pas de se lamenter (comme certains commentateurs) sur la non représentativité du second tour ?
    – Cas Macron-Pécresse : l’un ou l’autre, car Macron est plus libéral que Pécresse sur le plan sociétal.
    – Cas Macron-Le Pen : Macron, de toute évidence.
    – Cas Macron-Zemmour : Macron, de toute évidence.
    Que conclure ? Qu’au-delà des manifestations infantiles de mécontentement, le sens du compromis est inéluctable en démocratie. L’abstention, le vote blanc au second tour signifient qu’on n’est incapable d’accepter le principe de la majorité relative.
    Car il n’existe presque jamais de majorité absolue (> 50% de l’ensemble du corps électoral) en démocratie. Nous n’avons que rarement les gouvernants de nos rêves. Nous devons nous contenter d’éliminer ceux dont nous ne voulons pas. Ainsi va le monde…

    -12
    • « L’abstention, le vote blanc au second tour signifient qu’on n’est incapable d’accepter le principe de la majorité relative. »
      Ne nous faites pas dire ce que le vote blanc ne dit pas! Votre vision ne trahit que les œillères qui vous cachent les réalités. Je vote blanc parce qu’aucun des candidats que l’on me propose ne coche les bonnes cases de ce que j’estime nécessaire et urgent de faire pour sortir le pays de l’impasse. Il y a des questions urgentes et d’autres moins, mais beaucoup de candidats ne proposent que des mesures ( mesurettes) à la marge et jamais au centre névralgique des actions à engager!
      CPEF

    • Un libéral respecte le capital et le patrimoine. Donc tous les candidats qui souhaitent le rétablissement de l’ISF (peu importe le nom et le motif choisis) ou l’accroissement des droits de succession (même limités aux « riches ») sont à exclure!

      13
    • Le libéralisme « sociétal » c’est le contraire de ce que réclament tous les « libéraux » sociétaux. Il s’agit juste de retirer l’État du domaine sociétal. Surtout pas, au grand jamais, de « donner » des « droits » « sociétaux » aux « minorités » les plus vocales : ça, sous les oripeaux d’un vague pseudo libéralisme, c’est du socialisme pur jus.

      Le libéralisme politique : celui là je l’adore, il faut juste organiser la politique pour qu’elle ait le moins d’État possible et le plus de marché dedans. Imaginez une seconde un élu se faire élire sur la promesse (qu’il tiendrait en plus) qu’il se dessaisirait de tous les pouvoirs inutiles qu’il recevra et qu’il réduira son salaire à ce que ses électeurs et eux seuls voudront bien lui donner ?

      D’une façon « étrange », la lecture du « Calculus of consent » me laisse très dubitatif. Et me souvenir de Lord Acton me fait soupçonner que si moi même (ou vous, peut-être) venait a être élu je saurais être vraiment un praticien d’un authentique libéralisme politique.

    • Avatar
      LasciatemiCantare
      28 janvier 2022 at 23 h 51 min

      « Qu’au-delà des manifestations infantiles de mécontentement »
      Vous vous prenez pour qui, à faire un jugement de valeur des « manifestations de mécontentement » à l’égard des politiques ? Vous trouvez qu’avec les mesures les plus autoritaires et liberticides de ce début de siècle qu’a instaurées Macron, il faudrait l’accepter par « compromis » ? Il a bon dos, votre « libéralisme sociétal » !

      « L’abstention, le vote blanc au second tour signifient qu’on n’est incapable d’accepter le principe de la majorité relative. »
      Votre assertion n’a absolument aucun sens. Le vote blanc signifie un rejet en bloc de tous les candidats, c’est beaucoup plus honnête qu’un vote par dépit.

    • L’appel actuel à pourchasser un bouc émissaire prouve que votre homme fait appel aux formes les plus archaïques de la pensée humaine, confirmant les penchants les plus autoritaires et les plus répressifs de celle-ci. Sur ce plan là, aujourd’hui et à la lueur des faits, même l’extrême-gauche paraît plus éclairée par bien des points. C’est paradoxal quand on écoute la publicité qu’il se fait.

    • « Macron de toute évidence » _ Bah tiens… Les libéraux vont voter « de toute évidence » pour le type qui a pris les mesures les moins libérales depuis la deuxième guerre mondiale.

      Je veux bien être (très) gentil et mettre le coronavirus de côté. Même alors, que reste-t-il ? Un président qui n’a pas vraiment baissé les impôts, qui a cherché à réduire la liberté d’expression (par la répugnante loi Avia) et qui a fait éborgner des manifestants pacifiques (gilets jaunes).

      J’en oublie certainement.

  • Désolé, mais il est un critère absolument rédhibitoire dans ce classement : la politique sanitaire – qui est le révélateur des intentions profondes des gens concernés – et à ce niveau, Macron comme Pécresse sont définitivement disqualifiés. Définitivement. Toute personne qui approuve la « politique sanitaire » menée depuis deux ans est animée du pire antilibéralisme qui soit.
    Macron et Pécresse sont à mes yeux définitivement disqualifiés.

    • Tout à fait.
      De même qu’il est difficile de dire que Pinochet était libéral même si ça politique économique l’a été un peu, il est impossible de dire que Macron ou Pécresse sont libéraux : ils le sont moins que Pinochet, tant sur l’économie que sur le respect des libertés individuelles, donc accoler le beau nom de « libéral » à leurs patronymes est une insulte à tout ceux qui ont œuvré ou lutté pour la liberté au cours de l’histoire !

  • votez pour moi je vous promets une france 100% libérale…

    à part que je vais faire executer une petite liste de gens que je n’aime pas;.

    « plus libéral? »

  • Le revenu universel de Koenig devrait suffire à le discréditer et à l’entraîner dans les profondeurs du classement. Et il y a quelques jours dans Le Figaro, il a même qualifié Jean Tirole de libéral ! C’est dire qu’il n’a pas encore bien compris ce qu’était le libéralisme.

  • J’ai, je dois avouer, une tendresse particulière pour le libéralisme zemmourien, en particulier son volet automobile.
    Ceoendant, pour l’ensemble de son oeuvre, le label « pur sucre », un seul le mérite : Koenig.

  • Gaspard, libéral ?
    « Programme libéral » est un oxymore, et même en analysant leurs 50 nuances de gris, c’est une menace au libéralisme.

    -1
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