Idées de lectures libérales pour Noël

Pour Noël, voici quelques propositions de lectures au ton libéral.

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Idées de lectures libérales pour Noël

Publié le 18 décembre 2021
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En ces temps de fêtes, voici quelques propositions de lectures libérales.

La Geste Covide ou Tapestrie de Greux

Le « fasciculum primus » de la Geste Covide ou Tapestrie de Greux (42 p.), écrite et mise en images par le Sire du Mesme (auteur anonyme) est le premier volume d’un recueil hilarant, relatant, je cite, les « divagations d’un enlumineur enconfiné » qui vous « narrera de navrante façon, avec force grotesque, ces tems covides de lamentations ».

Cette excellente petite bande dessinée porte un regard satirique sur la lutte contre la pandémie de Covid-19 en France. On y retrouve tous les protagonistes de la politique française, caricaturés à merveille, dans le style de la tapisserie de Bayeux. Le premier volume – j’espère que nous en aurons d’autres ! – contient les meilleurs dessins humoristiques de l’auteur qui a « documenté » les errances des uns et des autres. Ce « fasciculum primus » couvre la période allant de janvier 2020 au premier confinement.

C’est un magnifique travail, qui est à la bande dessinée ce que le film Les visiteurs est aux comédies cinématographiques françaises, et fera un excellent cadeau de Noël 2021.

L’atlas des guerres à venir

L’Atlas des guerres à venir (123 p.) est un magnifique petit fascicule, écrit en 2017, décrivant toutes les zones de conflits dans le monde.

L’auteur n’est autre que Philippe Fabry, connu pour son livre Rome, du libéralisme au socialisme, qui traite du rôle de l’État dans les arrangements économiques de la Rome antique. Les lecteurs de Contrepoints connaissent bien Philippe Fabry pour son excellent article sur la Déclaration des droits de l’Homme de 1789, qui, par définition, ne prendra jamais une ride.

Dans son Atlas, l’auteur fait le tour des grandes tendances séculaires, voire millénaires, et s’en sert pour éclairer les principaux axes stratégiques des grands États de la planète, le tout à l’aide de dizaines de cartes merveilleusement illustrées.

Si le livre est un exercice décomplexé de l’historicisme que condamnait si fermement Ludwig von Mises ou Karl Popper, il n’en reste pas moins extrêmement intéressant d’autant que, comme l’auteur l’avait prévu quand il a écrit le livre, la Chine étend son emprise hégémonique sur ses voisins immédiats et la Russie masse ses troupes aux portes de la Pologne et de l’Ukraine.

Un livre que le chef d’état-major des armées devrait donc offrir à chacun de ses officiers supérieurs…

L’écologisme, nouveau totalitarisme ?

L’écologisme, nouveau totalitarisme ? (147 p.) est un livre de Drieu Godefridi de 2019 sur les fondements du totalitarisme vert qui est en train d’étouffer la vie économique du continent européen.

Habitué de ces colonnes, Drieu Godefridi est un auteur libéral belge, docteur en philosophie : c’est selon le prisme de cette dernière qu’il aborde l’écologisme, nouveau totalitarisme.

Le texte est court mais très profond. De Malthus au Club de Rome, de Paul Ehrlich à l’IPCC, il retrace tous les courants philosophiques de la nouvelle dictature verte.

Un intérêt de l’ouvrage est qu’il est la meilleure exposition en langue française de la sérieuse différence entre l’écologisme et les totalitarismes du XXe siècle. Ces premiers étaient productivistes dans leur promesse de faire nager l’« Homo Sovieticus » et le bon Aryen dans un confortable matérialisme. Mais l’écologisme est différent : il est non seulement aussi liberticide, aussi anti-économique, et aussi humanicide, mais il est en plus anti-productiviste.

Faire le choix de l’écologisme c’est faire le choix du déclin technologique et le choix d’une pénurie organisée. Pour le moment, ceci frappe surtout les localités car les écologistes ne contrôlent pas l’échelon politique national mais de la répression des avions à Poitiers, du foie gras à Strasbourg, ou de la viande à Lyon, on voit bien où ce nouveau totalitarisme veut nous conduire sans ménagement.

Deux aspects extrêmement appréciables du livre sont que l’auteur ne tombe jamais dans une discussion idiote des sciences physiques (contrairement à tant de libéraux qui ergotent sur les modèles de climat) et que l’économie n’en est pas le point central : en tant qu’économiste, j’apprécie que tout ce qui est dit en la matière soit parfaitement correct, mais que je puisse également approfondir les connaissances politico-philosophiques qui me manquent forcément.

L’« écologisme, nouveau totalitarisme ? » est un excellent antidote à la nouvelle maladie mentale de notre temps.

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