Comment le covid est devenu un outil de pouvoir (1)

Le covid est devenu un virus exploité par le pouvoir. Une situation qui est déconnectée des chiffres.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
covid protest source https://unsplash.com/photos/MGdbGzj48eM

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Comment le covid est devenu un outil de pouvoir (1)

Publié le 10 décembre 2021
- A +

Par Patrick de Casanove.

Dans une société libre, débattre est un plaisir. Les libéraux aiment le débat, la joute oratoire ferme et courtoise. Ils aiment convaincre. Ils n’aiment pas contraindre. C’est plus difficile mais beaucoup plus exaltant. Ce débat libre est un des marqueurs de la vitalité de la liberté dans une société.

En France aujourd’hui, le débat est moribond, la réflexion a disparu. Ils ont laissé la place à l’anathème, à l’insulte envers ceux qui s’opposent au politiquement correct, ou qui sont simplement différents, par exemple anti pass sanitaire ou non vaccinés. Ils ont laissé la place aux fatwas des ayatollahs de la religion officielle étatique. Ces fatwas veulent par exemple interdire la parole aux personnes qui ne sont pas d’accord avec la pensée unique. 

Cette religion a ses doxas sur tous les sujets. Le climat se dérègle par la faute de l’Homme, l’économie doit être collectiviste et verte, la politique doit être antifasciste et égalitariste… ou le contraire etc.  Pour ce qui concerne la dite « crise du covid » la doxa peut se résumer ainsi :

  • le covid est une épidémie très grave mettant chacun en danger ; 
  • il n’y a pas de traitement précoce efficace ;
  • les mesures de contrainte sont nécessaires et incontournables ;
  • la vaccination est la seule planche de salut pour revenir au monde d’avant.

Cette doxa est un récit mythique, servi par la nomenklatura et accepté par la majorité de la population. C’est une croyance. C’est de la pensée magique.

Ce récit fabuleux est répété sans cesse. Toute réflexion est rejetée sous l’étiquette de complotisme. Il est extrêmement confortable, apaisant, de se laisser porter par la doxa. Cela procure le bonheur rassurant d’être dans une communauté et pas un paria. 

Au-delà de cette soumission passive il existe une soumission active. Elle est réclamée pour soi et pour les autres. Dans tous les milieux, toutes les professions, la mode est de hurler avec les loups, soit « participer à des attaques contre quelqu’un sans réfléchir ; suivre ce qui semble être l’opinion commune ».

Ainsi, ce que nous vivons aujourd’hui avec le covid est un délire, qui est une « perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. » 

Dans les faits la vaccination est peu performante

L’efficacité vaccinale est très décevante. Les nations les plus riches et les plus vaccinées ont le plus de cas. 

Il existe depuis longtemps en France le Réseau Sentinelles. Ses données sont très fiables. Il a évolué récemment pour suivre la covid.

Les renseignements fournis par ce réseau sont très intéressants :

« Au cours des trois dernières semaines (2021s45 – 2021s47), les 178 cas d’IRA1 positifs au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus par les médecins généralistes Sentinelles présentaient les caractéristiques suivantes :

  • Leur âge médian était de 43 ans (de 3 ans à 94 ans) 
  • 57 % (100/174) étaient des femmes
  • 46 % (79/173) n’étaient pas vaccinés contre la Covid-19
  • 15 % (23/150) avaient des facteurs de risque de complication
  • 1 % (2/143) ont été hospitalisés à l’issue de la consultation »

On remarquera immédiatement que seuls 1 % des malades (pas des testés positifs, des malades) sont hospitalisés. On remarquera ensuite que 46 % des malades sont des non-vaccinés, ce qui est attendu. Mais cela signifie que 54 % sont vaccinés. C’est totalement anormal. Cela ne se voit pour aucun vaccin digne de ce nom. 

Pour mémoire la vaccination efficace et sûre existe

Ci-dessous, le calendrier des vaccinations :

  • le vaccin contre le tétanos, la diphtérie, la polio a un rappel à 20, 40 et 60 ans puis tous les 10 ans. 
  • le vaccin contre le pneumocoque, pour un adulte, est une injection, puis un rappel, à vie.
  • le vaccin contre l’hépatite B est à trois injections, à vie.
  • le vaccin contre la méningite C est à deux injections, à vie.
  • le vaccin contre le papillomavirus c’est une injection et un rappel, à vie.
  • le vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole est de deux doses, à vie.

Le vaccin contre la grippe, si souvent cité pour justifier la fréquence du rappel contre le SARS-coV2, est là encore très différent. 

La vaccination antigrippale n’est pas obligatoire, il n’y a pas de pass sanitaire. Elle est ciblée sur les personnes à risque, elle est adaptée chaque année au virus pressenti (vaccin tétravalent) pour avoir un large spectre. Elle repose, pour l’instant encore, sur une technologie à vaccin inactivé très fiable et très sûre. Ce vaccin a suivi normalement son cycle de validation pour obtenir l’AMM.

La vaccination contre le covid est obligatoire dans les faits, il y a un pass sanitaire. Elle concerne toute la population y compris ceux ne présentant aucun risque, alors qu’elle se limiterait au mieux à prévenir les formes graves. Elle est très spécifique, basée sur la seule protéine Spike, qui est encore celle de la souche Wuhan qui pourtant a disparu depuis la fin de la première épidémie début 2020. Le cycle de validation est incomplet. Son AMM est conditionnelle.

Une approche stratégique de type grippal n’aurait pas soulevé de problèmes. La stratégie choisie pour les covid est de vacciner toujours plus, avec un vaccin à l’efficacité douteuse, peu pérenne et à l’innocuité non avérée. Ce qui n’est pas éthique en particulier pour les personnes sans aucun facteur de risque de complication ou décès, et pour lesquelles les risques de la vaccination sont incommensurablement supérieurs aux risques de la maladie. 

Il est peu probable que les décideurs et moralisateurs connaissent chaque Européen et sa balance bénéfice risque personnelle, qui est la seule valable. Chaque médecin traitant la connaît pour son patient. 

Dans les faits la maladie est généralement peu grave

Elle ne met pas chacun en danger, la contamination n’est pas systématique.

Cela a été su très tôt.

Très tôt, des observations de contaminations en vase clos ont pu être effectuées. […] Chez des personnes fragiles comme sur le paquebot de croisière Diamond Princess (3711 passagers, dont 700 infectés et 7 décès) ou non fragiles comme sur le porte-avions Charles de Gaulle (1760 marins dont 1046 contaminés et pas de décès). 

Il y a aujourd’hui beaucoup de personnes contaminées. Un certain nombre sont détectées, celles qui sont testées positives. Elles ne sont pas toutes malades. Il n’y en a que très peu et encore moins de décès. Il serait malin de profiter de cette particularité pour travailler l’immunité naturelle.

Quand on regarde les statistiques dans le monde,

comme en France, elles confirment la faible mortalité. (50 470 tests positifs et 96 décès au 1er décembre 2021).

Les observations du Réseau Sentinelles en France montrent également que les médecins de ville, généralistes ou pédiatres, voient peu de personnes malades du covid.

« En semaine 2021s47, le taux d’incidence des IRA dues au SARS-CoV-2 (Covid-19) vues en consultation de médecine générale a été estimé a 32 cas pour 100 000 habitants (IC 95%) [26 ; 38]), ce qui représente 20 868 [16 885; 24 851] nouveaux cas de Covid-19 ayant consulté un médecin généraliste. »

Si la maladie semble de plus en plus contagieuse et de moins en moins grave, il y a toujours des cas graves et des décès. C’est ce qu’il faut éviter. Les personnes à risques sont parfaitement identifiées. Elles peuvent et doivent être prises en charge et soignées précocement, sans que les autres soient pénalisées. 

  1. IRA : Infection respiratoire aiguë.
Voir les commentaires (39)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (39)
  • le problème de l’hêtre humain c’est l’obéissance a l’autorité supérieure, pur être conforme, c’est ce que l’ont voie en ce moment avec le covid, et des gouvernement anti liberté qui profitent de la situation.

  • Si maintenant les Historiens sont d’accord pour considérer que la grande peur de l’an Mil n’a jamais existée, celle de 2020-2021… et ce n’est pas fini, est, hélas pour ceux qui ont deux sous de bon sens, bien existé et dans des proportions inédites dans l’Histoire de l’Humanité. Comme quoi la peur, l’hystérie, la panique, la démagogie multipliées par la technologie moderne sont d’une efficacité redoutable.
    Une petite prévision… Vous avez aimé le Covid ? Vous adorerez le dérèglement climatique.

  • Je suis entièrement d’accord avec cet article, qui expose objectivement des faits.
    Malheureusement, on continue d’entendre l’inverse sur les plateaux TV, comme des inepties du genre « si on n’avait pas fait ça, cela aurait été pire »
    Heureusement que tous ces pseudo experts ne font pas de la mécanique auto, sinon les factures seraient salées…
    Quoi qu’on pense du personnage, je rends hommage au Pr Raoult, qui est de loin, celui qui a dit le moins de bêtises.
    Il avait dit très tôt que ce virus muterait, que le vaccin ne serait pas la baguette magique, qu’il fallait faire la différence entre mortalité et perte d’espérance de vie…
    Pour avoir dit la vérité, il doit être exécuté par ses pairs, son blâme infligé par le Conseil de l’Ordre est une humiliation.
    On peut légitimement se demander si la corruption de l’industrie pharmaceutique ne devrait pas être le sujet majeur de la campagne électorale.
    Le libéralisme n’est pas incompatible avec un minimum d’éthique !

    • Malheureusement, on continue d’entendre l’inverse sur les plateaux TV, comme des inepties du genre « si on n’avait pas fait ça, cela aurait été pire »
      Vous avez raison, ça s’appelle le « syndrome du Shadock » et c’est drôlement pratique puisque ça évite d’évaluer ( c’est difficile) l’efficacité des mesures imposées d’en haut sans aucune réflexion ( sauf une bonne dose de panique!)
      Et effectivement comme dit RB83, on va adorer le dérèglement climatique dont les causes n’ont rien de clairement défini, mais qui manquait un peu de crédibilité pour déclencher une vague de contraintes et de coercitions. Mais rassurons nous, même si les causes en sont inconnues, les conséquences sont déjà prévues: gaspillage des ressources dans des productions d’énergie renouvelables (en négatif), non polluantes ( en CO2 mais qui n’éviteront pas la pollution par les déchets plastiques et la pollution des nappes phréatiques d’eau potable).
      Le monde d’après, c’est faire n’importe quoi en prétendant faire quelque chose, même si c’est inutile ou nuisible à terme, mais tout va bien se passer, il n’y aura qu’à fermer les yeux et se boucher les oreilles ( les narines aussi, mais ça c’est déjà fait avec le masque partout tout le temps)!

  • Le constat médical est bien connu de tous ceux qui ont fait l’effort de s’informer ailleurs que sur les médias mainstream. Dans la deuxième partie, Patrick de Casanove va probablement nous montrer comment cette épidémie, au fond pas si extraordinaire, a été instrumentalisée pour imposer des changements de fond dans le mode de contrôle des sociétés, au bénéfice exclusif de la caste dirigeante. Ainsi que pour réaliser des profits faramineux.

  • tres bon monsieur Lenormand ce jeu de mot
    On sait tous ça depuis 1 an mais aucun état ne reconnaitra jamais qu’il a menti au peuple que sous prétexte de le protéger on l’a soumis. C’est ce je crois le première fois depuis que la médecine existe qu’elle oblige des femmes enceintes ou susceptibles de l’être à se faire vacciner. Je crois que ça c’est la pire chose qu’il m’ait été donnée à voir!!! Comme quoi le fantasme de la peur de mourir pour les mères est plus grande que devenir stériles ou….

  • Je suis d’accord sur le fait que l’étatisme déjà excessif en France est considérablement renforcé par cette épidémie, mais on ne peut nier que cette maladie nouvelle, certes pas plus létale que la grippe, est très embêtante. Elle est très contagieuse (très probablement nettement plus que les grosses épidémies de grippe du 20eme siècle) et finira tôt ou tard par toucher tout le monde ou presque. Même à 1% de cas graves à hospitaliser, ça fait du monde et avec une durée d’hospitalisation de 20j en soins de réanimation, les hôpitaux sont vite surchargés.
    On peut regretter la réduction de la capacité hospitalière durant la dernière décennie et le recours insuffisant aux cliniques privées, il n’empêche qu’on ne pouvait pas ne rien faire, sinon les hôpitaux risquaient la rupture.
    Je suis contre le pass sanitaire depuis le début et les mesures débiles comme le masque obligatoire dans la rue (ou dans les lieux ou le pass sanitaire requis) et j’aurais préféré une obligation vaccinale pour les retraités, mais il est difficilement contestable que la vaccination, bien que l’efficacité des vaccins soit très décevante, évite actuellement à nos hôpitaux d’être encore une fois submergés.
    Espérons qu’en 2022, nous allons enfin voir le bout du tunnel et pouvoir reprendre une vie normale malgré cette maladie qui persistera très probablement.
    Pour faire en sorte de tourner la page, je ferai ma 3eme dose avec un vaccin classique sorti d’un labo français (vu le résultat décevant des vaccins innovants des labos américains) en comptant bien que ce soit la dernière et je ferai tout ce que je peux pour éviter que le président actuel conserve son poste.

    • « sinon les hôpitaux risquaient la rupture. »
      C’est une belle fable des hôpitaux publiques surchargés. Dans les faits les hôpitaux étatiques ont travaillé 13% de moins en 2020 par rapport à 2019. Que ponctuellement, en 2020, il y a eu des régions en tension (RP et grand est) mais la moitié Sud-ouest a été épargné, mais l’état a quand même fermé des services.
      Tous les hivers les hôpitaux ont du travail et avec l’arrivée des boomers, cela ira en s’aggravant, 620 000 naissances en 1945, 850 000 en 1946. 230 000 morts en plus qui n’auront rien à voir avec le COVID.
      Cette pénurie de soignants est le résultat de la politique menée depuis 1990 avec un numerus clausus trop bas trop longtemps, qui avait pour but de réduire l’offre de soins. C’est une réussite.

      • Quand je parle de risque de rupture, il va de soi que c’est temporaire (mars/avril 2020 surtout) et pas partout. Il est vrai que la moitié ouest est moins impactée que la moitié est du pays, mais de novembre 2020 à Avril 2021, c’est resté quand même assez tendu pendant plus de 6 mois dans bon nombre de régions.

      • et encore dieu merci on a des planificateurs soucieux de l’interet général si c’etait libre ce serait pire..

    • Le covid n’est pas particulièrement plus contagieux que la grippe où qu’un rhume.
      Je rappelle qu’il y a chaque année environ 5-6 millions de personnes qui attrapent la grippe. Et encore plus un rhume (rhinovirus ou corinavirus).
      En revanche, elle est provisoirement plus létale car la population est confrontée à un nouveau virus contre lequel elle est insuffisamment immunisée.
      Mais la courbe de la légalité suivant l’âge, ou la moyenne d’âge des décès, ainsi que la faible efficacité du vaccin contre la contagion confirme toujours que la solution sanitaire idéale aurait été de « mettre le paquet » sur les gens de plus de 65 ans (92 % des décès) et les plus de 50 ans comorbides (les 8 % restants). Et laisser tranquille le reste de la population qui ne craint rien et qui aurait sans doute plus gagné à être immunisé par la maladie que par un vaccin aux effets non durables…

    • Erratum :
      Coronavirus
      Létalité
      Confirment

  • Bel article argumenté, excellent socle de discussion pour les moutons à convaincre (mais n’est ce pas un peu un des « Travaux d’Hercule » ?).

  • Vous avez globalement raison mais quand vous écrivez:
    « cela signifie que 54 % sont vaccinés. C’est totalement anormal », vous faites la même erreur de logique que le Dr Véran.
    Songez que s’il y avait 100% de vaccinés, 100% des malades seraient vaccinés et ce serait parfaitement normal.
    En revanche ce qui n’est pas normal est que les vaccinés ont plus de chances d’être contaminés que les non vaccinés, ce qu’on se garde bien de publier en France mais qui est publié officiellement en Grande Bretagne.

    • 1. Je vous rejoins sur votre rappel de calcul élémentaire, face à l’erreur de l’auteur. Vu que le vaccin n’est pas efficace à 100 % contre les cas graves, il est logique de retrouver des vaccinés à l’hôpital. Et comme beaucoup de gens sont vaccinés, il n’est pas anormal que parmi les malades on en trouve un sur deux qui le soit. Un petit pourcentage d’une grande masse peut équivaloir un grand pourcentage d’une petite masse, en valeur absolue…
      Je suis étonné qu’un article qui se veuille fact-checkeur sur le sujet commette une erreur aussi grossière…

      2. « En revanche ce qui n’est pas normal est que les vaccinés ont plus de chances d’être contaminés que les non vaccinés »
      Vous êtes sûr de ça ? A moins d’un biais dans le raisonnement – les gens vaccinés pensant ne plus rien risquer se relâchent vis à vis des gestes barrieres – je ne vois pas d’explication médicale.
      Mais quoiqu’il en soit, peu importe. Etre contaminé n’est pas un problème si on ne risque pas un covid grave…

    • on ne peut pas déduire le risque ‘normalisé »..des obsevrations directes..
      les vaccinés ont le pass ils ont le « droit » de se contaminer…

    • Un bon vaccin vous avez 97% qui ne sont pas malades (rougeole) ou même 100% pour le tétanos. Si le vaccin était protecteur à 97%, il faudrait 3% de non vaccinés pour avoir un tel rapport.
      La phrase exacte;  » Mais cela signifie que 54 % sont vaccinés. C’est totalement anormal. Cela ne se voit pour aucun vaccin digne de ce nom.  »
      PS par contre le schéma vaccinal est de 2 injections en 2 mois puis un rappel à 11 mois (DTPHbHiPnCoq…)

    • Je pense que l’auteur compare à des vaccins très efficaces. Prenons celui du tétanos par exemple, avec 99% d’efficacité.
      Pour les formes graves, le vaccin covid a une efficacité correcte (80 à 90%). Pour la transmission, c’est 40%. Remarquons que le vaccin contre la grippe tourne autour de 60%.
      Conclusion: la même que pour la grippe, ce vaccin est utile pour les plus de 65 ans, et même là ce n’est pas la panacée.

      • Globalement OK avec votre commentaire, mais l’efficacité que vous donnez contre les « formes graves » (entendre « qui conduisent à l’hospitalisation » ? Dans la littérature la définition peut varier massivement) ne me semble pas réellement être établie dans les faits. En corrigeant de l’âge et autres facteurs de risque et en suivi longitudinal des patients une fois le diagnostique positif posé, il me semblait avoir lu/entendu de diverses sources que l’effet était à peine significatif statistiquement et que la faible quantité relative d’hospitalisation était lié à l’amplification naturelle (multiplication des probabilités) de la protection (faible comme vous le notez) contre les contamination. Plus peut-être un décalage temporel.

      • Je ne suis même pas sûr que l’efficacité contre les formes graves soit si importante. Si on prends en compte l’effet « naturel » d’amplification (multiplication des probas), un simple effet protecteur à 40 ou 50% contre les contaminations plus des petits décalages comportementaux (moins d’hospitalisations « préventives » pour les vaccinés) suffisent à expliquer quasiment totalement les différences de nombre d’hospitalisés/réa.
        J’ai d’ailleurs lu à plusieurs endroits que les recherches pas trop biaisées sur le sujet peinaient à trouvent une efficacité significative contre les formes graves quand on faisait du suivi longitudinal une fois le diagnostique de contamination posé. Raoult en parlait aussi de cette efficacité réelle pas flagrante contre les formes graves (d’après lui, indétectable à l’IHU de Marseille au moins jusqu’à l’automne.

      • 80 à 90% d’efficacité contre les formes graves c’est pas « correct » c’est pitoyable (en termes de santé publique… sinon c’est toujours appréciable à titre personnel). Mais surtout c’est pas du tout clair dans les données. Le simple jeu de la multiplication des probas suffit à expliquer quasi totalement le différentiel entre vaccinés et non-vaccinés à l’hôpital/réal. Et ce avec une efficacité faible contre les contamination et pas de bénéfice supplémentaire contre les « cas graves ».

    • L’erreur de logique, c’est plutôt de considérer qu’il est normal que le vaccin n’offre qu’une protection très limitée. Qu’un vaccin ne protège pas à 100%, soit ; mais qu’il y ait autant de personnes contaminées chez les vaccinés, ce n’est pas normal. De même qu’il n’est pas normal qu’une épidémie continue de s’étendre alors que plus de 90% de la population adulte et de 70% de la population générale sont vaccinées. Il n’est pas normal non plus que le nombre de cas explose aujourd’hui principalement dans les pays les plus vaccinés et ayant pris les mesures les plus drastiques alors qu’il diminue dans les autres. À ce titre et avec le recul, la mise en place du passe sanitaire en France est un échec total qui n’a permis en rien de mieux protéger la population. On pourra toujours dire que cela aurait été pire sans, mais on voit mal comment vu que l’on a aujourd’hui l’un des plus mauvais ratio cas/millions d’habitants de toute l’Europe (cf our world in data => covid : très instructif et très pratique pour comparer des pays, par exemple la France et le Brésil 😉 ou la Belgique, avec un passe sanitaire et une forte vaccination, et la Pologne, rare pays d’Europe à n’avoir mis en place aucune restriction et peu vacciné. etc.)

      • La Pologne n’a pas de bon résultat (2327), comme les autres pays de l’est. Le pire c’est la Bulgarie 4275 morts /M

        • Ah, je vois que vous vous êtes amusé au jeu des comparaisons sur our world in data. En cumulatif sur le ratio décédés / nombre d’habitants depuis le début de l’épidémie, France vs Pologne, c’est quasi le match nul. Après, j’ai bien conscience qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres, selon les entrées et les pays qu’on sélectionne. Mais difficile dans tous les cas de voir un effet même mesuré de la vaccination et des mesures coercitives sur les données. Après, que des pays plus « développés » aient des taux de mortalité inférieurs à ceux de pays moins avancés, ça semble logique, non ? Mais bon, l’illogisme étant roi aujourd’hui…

      • « Qu’un vaccin ne protège pas à 100%, soit ; mais qu’il y ait autant de personnes contaminées chez les vaccinés, ce n’est pas normal »

        Si ! C’est tout à fait habituel.
        On croit à tort que le vaccin doit protéger contre la maladie ET contre la contagion. Je pense que tout le monde a en tête le vaccin contre la variole, comme exemple de vaccin. Or, ce vaccin est en réalité une exception !
        Par définition, un vaccin immunise un patient contre le risque ultérieur de dommages graves de la maladie. Point. Avec beaucoup de chances, on a la cerise sur le gâteau : le vaccin protège AUSSI de la contagion.
        Mais un vaccin qui protège très bien de la contagion, c’est très rare : c’est le cas de celui contre la variole et de celui contre la rougeole. Epicétou.
        Tous les autres protègent peu contre la contagion, voire pas du tout (diphtérie, polio, coqueluche…).
        Le vaccin contre le covid n’interdit pas aux virus de pénétrer notre muqueuse nasale et d’y prospérer ; lesquels virus peuvent à leur tour contaminer d’autres personnes. Par contre, il interdit très majoritairement de développer des cas graves. C’est le principe fondamental d’un bon vaccin…

    • Mais à quoi sert un vaccin qui n’empêche pas d’attraper la covid ??? Si ce vaccin était efficace comme vanté par les labos, il ne devrait y avoir aucun vacciné en réa, tout simplement. Donc, non, ce n’est pas normal, pas du tout…
      Quant à dire « qu’qu’être contaminé n’est pas un pb si on ne risque pas un covid grave », je me doute que les vaccinés en réa doivent se dire qu’ils ont de la chance d’être vaccinés, car ils sont en réa au lieu d’être morts…

      • 1. Un vaccin efficace à 90 %, c’est pas mal [celui contre la grippe, c’est de l’ordre de 30 % après 70 ans !]
        2. Mais il reste 10 %… On a 13 millions de personnes de plus de 65 ans en France. Même toutes vaccinées, ce qui n’est pas le cas, ça laisse un public de 1,3 million de personnes
        susceptibles de faire un covid grave.
        3. Chaque année, les rhumes à rhinovirus ou coronavirus touchent des millions de personnes, sans atteintes graves. A part un nez qui coule, le crâne endolori, un peu de fièvre, etc. Soit les symptômes d’un covid léger. Il faut espérer qu’il en sera de même pour tous, rapidement, avec le SarsCov2… Et là on sera tous tiré d’affaire.

      • il sert à diminuer le risque de faire un covid grave EN CE MOMENT… ce n’est déjà pas mal..

        le point de discussion est son interet épidémique voire à plus long terme car c’est à l’origine de son « obligation »… douteux…un pari…

        les masques aussi ont une utilité..

        mais ces virus sont si présents qu’en réalité quelque effort qu’on fasse, le maintien de la vie sociale a pour conséquence qu’on ne peut éviter la contamination…on la retarde….

        ça me rappelle les gens qui vous expliquent qu’en évitant certains comportements on va éviter des cancers..en fait on ne fait souvent que les retarder…

    • exact si on parlait de 100% ou de 99% de vaccinés… 54% de malades tant qu’on n’est pas à « presque 100% de vaccinés », ça fait tâche. D’autant qu’on nous disait initialement « OK, le vaccin n’est efficace qu’à 90% (ou un peu plus ou un peu moins, suivant la ‘marque’) contre l’infection mais à 100% contre les formes graves ».

      • @Franz
        Bonjour,
        « D’autant qu’on nous disait initialement « OK, le vaccin n’est efficace qu’à 90% (ou un peu plus ou un peu moins, suivant la ‘marque’) contre l’infection mais à 100% contre les formes graves ». »
        Pour nous le faire injecter gentiment, au début, le vaccin était LA solution et tout irait bien après. Le vaccin était efficace à 95%, stoppait le Covid, plus de transmission, on n’était plus malade et voilà. Ensuite, il a fallu faire les yeux méchants => Paß Sanitaire et amendes… et masques obligatoires pour tous, partout, et gestes barrières même pour les vaccinés. Déjà ça, c’est très suspect.
        Au passage, exit tout ce qui aurait pu être tenté pour soigner les premiers malades.

  • Vous ne comprenez rien à la doxa :

    « la vaccination est la seule planche de salut pour revenir au monde d’avant. »

    Non ! La vaccination est la seule planche de salut pour accéder au monde d’après. Celui ou les activistes vous expliquent comment vous devez voter parce que c’est « scientifique ».

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le Maroc est un pays dynamique, son économie est diversifiée, son système politique présente une certaine stabilité dans une région en proie à des crises à répétition. Ce pays a fait montre d’une résilience étonnante face aux chocs exogènes. La gestion remarquée de la pandémie de covid et la bonne prise en main du séisme survenu dans les environs de Marrakech sont les exemples les plus éclatants.

 

Pays dynamique

Sa diplomatie n’est pas en reste. La question du Sahara occidental, « la mère des batailles », continue à engran... Poursuivre la lecture

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

Ce lundi 15 mai 2023, les soignants non vaccinés pourront retrouver leur poste. À cette occasion, Contrepoints a convié Philippe Juvin, député Les Républicains de la troisième circonscription des Hauts-de-Seine et professeur de médecine, et Loïc Hervé, sénateur Libres et indépendants pour la Haute-Savoie, à débattre dans nos colonnes.

 

Contrepoints : L'Assemblée nationale a adopté en première lecture, ce jeudi 4 mai 2023, une proposition de loi prévoyant l’abrogation de l’obligation vaccinale des soignants contre le covid.... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles