Salaire des profs : Hidalgo et son « quoi qu’il en coûte »

Le meilleur remède serait de faire sauter le monopole de l’Éducation nationale, mais les « plans » de Mme Hidalgo poussent à la hausse inconsidérée des moyens sans réforme.

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Salaire des profs : Hidalgo et son « quoi qu’il en coûte »

Publié le 16 septembre 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

L’affaire mijotait depuis un bon moment et le terrible suspense est enfin levé : Anne Hidalgo sera bien la candidate du PS dans la course à l’Élysée de 2022 en dépit des déclarations rigoureusement inverses qu’elle répandait dans la presse en 2020 quand elle briguait sa propre succession à la mairie de Paris

À l’époque des municipales, elle se disait comblée par Paris, elle racontait à ses administrés que les finances de la capitale étaient parfaitement saines et elle leur promettait même de geler les impôts pendant six ans. Depuis qu’elle a retrouvé son siège à l’Hôtel de Ville, les marges de manœuvre budgétaires sont devenues de son propre aveu « extrêmement réduites », on s’attend à une dette publique parisienne de plus de 7 milliards d’euros à la fin de cette année et la dame cherche partout comment elle pourrait récupérer de nouvelles recettes fiscales.

La proposition d’Hidalgo : doubler le salaire des professeurs

Nous sommes donc prévenus. Car ce n’est évidemment pas sans des promesses tout aussi fracassantes, mais à l’échelle de la France, que Mme Hidalgo s’avance sur la scène présidentielle. Mesure phare : doubler, oui, vous avez bien entendu, multiplier par deux « au moins » le salaire des enseignants et des personnels qui travaillent au contact des élèves d’ici la fin du prochain quinquennat.

Sachant que le ministère de l’Éducation nationale emploie 1,2 million de personnes dont quelque 870 000 enseignants, aussi bien dans les établissements publics que dans le privé sous contrat, on voit que ce n’est pas une petite affaire.

La candidate n’a donné aucun chiffrage ni aucun indice sur le financement de ce spectaculaire accès de « quoi qu’il en coûte ». Elle a préféré s’en tenir au récit de sa propre vie, véritable conte de fée porté par l’ascenseur social de l’école républicaine à laquelle elle est indéfectiblement attachée.

Mais les chiffres ont fusé et il semblerait d’après ses principaux concurrents de droite et de gauche qu’il faille envisager un coût supplémentaire d’au moins 150 milliards d’euros sur cinq ans selon le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, voire plus selon Jean-Luc Mélenchon qui qualifie la mesure annoncée de rock n’ roll ! À côté, les 3 milliards d’euros annuels de l’ISF disparu font figure d’argent de poche !

Mais à quelque chose déclaration critiquable et racoleuse est parfois bien utile, car elle nous ouvre les yeux sur la personne qui la prononce et sur ses implications dans le monde réel.

On notera d’abord que dans le débat qui s’est instauré dans la foulée des déclarations d’Anne Hidalgo, la question du niveau des élèves qui passent par notre Éducation nationale n’a pas été abordée.

C’est pourtant le point crucial car de PISA en TIMSS et PIRLS, les classements internationaux démontrent cruellement la dégringolade éducative de notre enseignement très collectivisé, tandis que nous nageons dans l’illusion de constater que 83 % des membres d’une génération et 94 % des candidats obtiennent dorénavant leur baccalauréat.

On notera ensuite que Mme Hidalgo semble vouloir conduire une campagne clientéliste catégorielle. On parle surtout des salaires des enseignants mais elle a déjà évoqué la question des soignants et des caissières de supermarché, professions qu’elle juge « essentielles » depuis qu’elles ont été « en première ligne » lors des confinements anti-covid.

Ce faisant, conformément au désir d’égalitarisme constructiviste qui est au cœur du socialisme, elle se comporte comme s’il était en son pouvoir de planifier l’économie à sa guise, comme si elle allait disposer de ressources certaines qu’elle pourra redistribuer selon son bon vouloir et comme si elle pouvait décider elle-même toute seule depuis l’Élysée des plus ou moins grands mérites des diverses professions existantes.

À ce compte-là, on voit mal pourquoi les autres fonctionnaires et plus généralement les autres professionnels ne pourraient pas faire valoir eux aussi leurs droits à tel ou tel salaire revalorisé au nom des biens et services rendus à la nation. Jolie concurrence en « essentialité » en perspective… activité qui occupe déjà à plein temps nos syndicats de la fonction publique.

En revanche, pas un mot sur notre dette publique colossale, naturellement, mais surtout, pas un mot sur le travail et la création de richesse, et pas un mot sur la notion d’échange qui fait qu’au final toutes les activités sont essentielles les unes aux autres. Relire Moi, le crayon de Leonard Read pour s’en convaincre.

Il n’y a pas d’un côté des professions essentielles qui devraient bénéficier de toutes les attentions, et de l’autre des professions non-essentielles qui seraient reléguées dans une sorte de seconde zone suspecte aux yeux du pouvoir politique, mais une division et une spécialisation du travail qui bénéficient à tout le monde.

Une Éducation nationale trop bureaucratique

Mais évidemment, l’Éducation (et plus généralement tous les services publics) évoluant hors marché, comment faire pour décider du « juste » salaire en dehors des décisions péremptoires de Mme Hidalgo ?

Le fait est qu’elle a terriblement raison sur un point, les enseignants français sont moins bien payés que leurs homologues d’Allemagne ou des Pays-Bas, pays qu’elle a nommément cités sur France Inter lundi dernier (vers la neuvième minute), comme le confirme le graphique de l’OCDE ci-dessous :

Mais il en va des enseignants de notre monopole de l’Éducation exactement comme des soignants de notre monopole de la Santé. Alors que les salaires français sont inférieurs à ce qui se pratique dans d’autres pays comparables, le total des dépenses consacrées à l’Enseignement primaire et secondaire rapporté au PIB est identique voire supérieur : 3,7 % du PIB en France contre 3,5 % aux Pays-Bas et 3 % en Allemagne(*).

Le détail des chiffres se trouve dans le tableau de gauche tandis que le graphique de droite représente ces dépenses par un bâton en vert, la partie en orange représentant les études supérieures (dites tertiaires) :

 

Dès lors se pose à nouveau la grande question : mais où donc va l’argent ?

À ce niveau de dépense plus qu’honorable, la France devrait faire partie des pays les plus performants sur le plan éducatif et pourtant, comme pour l’hôpital, force est de constater une fois de plus que la gestion étatique n’est pas le lieu de l’efficience et de l’optimisation.

Les revendications salariales des enseignants (encore que leurs syndicats aient toujours privilégié les créations de poste) pourraient donc apparaître comme parfaitement justifiées, mais en toute rigueur, elles devraient s’accompagner d’une réorganisation en profondeur du système ainsi que de coupes budgétaires importantes dans tout ce qui ne contribue par directement à l’instruction des élèves.

Les documents du gouvernement nous apprennent par exemple que les effectifs du personnel de l’Éducation nationale sont passés de 1 162 850 lors de la rentrée 2019-2020 à 1 201 500 en 2020-2021, soit une croissance de 38 650 personnes qui, pour la plupart (35 850) n’enseignent pas mais contribuent en nombre à renforcer la bureaucratie triomphante de notre administration (quand elles ne sont pas là par pur ajustement à la baisse du taux de chômage au titre plus ou moins fumeux de l’entretien, du périscolaire, etc.).

En réalité, sans l’effet de la concurrence qui agit comme un stimulant et qui fait réfléchir à l’utilisation judicieuse des ressources, tout système entièrement placé sous la tutelle d’une administration qui agit en monopole finit par détruire la motivation et l’esprit de responsabilité des acteurs et engloutit des montagnes de ressources financières sans jamais délivrer des résultats en rapport.

Le meilleur remède de notre système éducatif serait de faire sauter le monopole de l’Éducation nationale (exactement comme le meilleur remède de notre système de santé serait de faire sauter le monopole de la sécurité sociale), mais les « plans » de Mme Hidalgo poussent à la hausse inconsidérée des moyens sans véritable réforme du système en profondeur. Ça promet.

Sur le web


(*) Vous avez peut-être eu l’occasion de lire que la dépense intérieure d’éducation française s’est montée à 6,6 % du PIB en 2019. Il faut savoir qu’elle inclut toutes les dépenses effectuées par tous les acteurs (État central, collectivités locales, entreprises, ménages) pour les enseignements primaire, secondaire, supérieur et formation continue, y compris médecine scolaire, transports, fournitures, habillement, restaurants scolaires, etc. La part des acteurs publics représente 80 % soit 5,2 % du PIB, chiffre que l’on trouve dans les documents de l’OCDE quand on additionne le primaire, le secondaire et le tertiaire (ou études supérieures). 

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  • C’est pourtant simple il suffit de d’éradiquer notre système de retraites délirant et cette promesse est a moitié remplie.
    Avec des cotisations retraite d’un montant de +- 70% du net (avec un retour sur investissement catastrophique) les coûts de revient des Profs français sont parmi les plus élevés d’Europe et les salaires nets parmi les plus bas.

  • ces gens qui ne pensent qu’à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas , ça devient lassant , vraiment ;

    • Tout candidat qui promet telle ou telle prime, augmentation de salaire ou défiscalisation devra s’assurer qu’aucun impôt , taxe ou prélèvement etc … nouveau ne sera créé sous peine d’annulation de son élection (radiation)

  • Je prends la calculatrice au panel de la ville de Paris et au vu des résultats je me dis « ha oui, quand même, ça fait pas mal d’électeurs ces profs… »
    Pour ma futur campagne présidentielle j’achète !
    C’est pas cher, c’est l’état qui paye…
    Va venir le temps ou tout présidentiable qui se présente et promet le million d’euros à toute personne qui prouvera qu’elle aura bien voté pour lui aura toutes ses chances d’être élu..,

  • D’un point de vue strictement économique, c’est une évidence, comme le rappelle très bien l’article, qu’il faut démembrer ce monopole. Mais ça l’est aussi du point de vue éducatif, permettant d’avoir une vraie concurrence pédagogique et ainsi proposer à ceux qui refusent la propagande socialisante, woke, égalitariste et autres fariboles de l’enseignement actuel, de mettre leurs gamins dans d’autres écoles moins chargées idéologiquement parlant ou différemment. Vive la liberté de choix et le choix de la liberté.

  • Les socialistes n’hésitant pas à clamer haut et fort par ailleurs que les prélèvements obligatoires ne sont pas des charges pour les entreprises mais des salaires différés assurant notre système social, il convient donc d’ajouter ces prélèvements obligatoires (retraite santé accidents du travail) aux salaires de nos enseignants actuels pour avoir une idée de leur salaire net réel. Sachant que l’Etat contribue pour plus de 70 % aux prélèvements sociaux des fonctionnaires (2,5 fois le taux des entreprises marchandes) , on obtient un salaire net réel des enseignants français probablement le plus élevé du monde et de loin.

  • Accrochez vos bretelles, on rentre en pré campagne présidentielle et c’est l’ouverture du festival de pognon gratuit.
    Encore 100 euros de chèque énergie distribués (on parle pas des taxes qui contribuent au prix de l’énergie bien sur), un pass culture par là, une prime rentrée scolaire, une prime conversion électrique, une prime à l’emploi, une nationalisation des autoroutes (liste sans fin)…. c’est le manège enchanté

  • Ç’est partis à la fin de la campagne on embauchera 1 million de fonctionnaire et on régularisera tous les sans papier .
    Bip Bip je veux être élus

  • En France, un enseignant enseigné 15 à 18 h par semaine. Si on rajoute les temps nécessaires aux autres activités scolaires, il travaille 805 heures par an. Son taux horaire est près de 2 fois supérieur à un ingénieur qui travail 1904 heures par an.
    Ne parlons pas des enseignants chercheurs qui travaillent 8 heures par semaine, soit 228 heures par an. Le reste du temps, ils cherchent mais curieusement ne trouvent rien comparativement à leurs homologues américains ou Sud coréens.
    Doubler le salaire de tout ce beau monde enseignant paraît ainsi aux Français tout à fait justifié.

    • Ce que l’on a oublié de dire aux profs, c’est que quand votre salaire est multiplié par 2, votre impôt est multiplié par 4.

    • vos calculs sont foireux venez donc enseigner pour y voir la réalité du métier
      de plus les heures travaillées en présence des élèves sont des heures où il faut se donner à fond rien a voir avec une heure tranquille de bureau à pianoter devant son ordinateur
      vous comparez des choses incomparables ce qui est une très grave erreur de raisonnement

      • Nan mais lol.
        A croire qu’on pianote n’importe quoi.
        On crée de la richesse nous, pas des ignorants.

        Que faut il comparer alors ? Les heures de travail, les mois de vacances, les cotisations retraites, les semaines de 3 jours, les arrêts maladies, les résultats ?

        • Expliquez moi l’erreur de raisonnement très GRAVE de JR ?
          Merci.

          • J’ai une amie prof, de gauche évidemment. Elle a un grand mérite de me supporter.
            Elle se plaignait récemment qu’il était fort injuste qu’elle n’ait pas le droit au chômage comme les salariés du privée. Je m’en étonnais et lui fit remarquer qu’elle ne cotisait pas à une assurance chômage et qu’elle avait la sécurité de l’emploi. Oui mais vous, bande de privilégié, me répond y t’elle vous avez la rupture conventionnelle de contrat et c’est bien pratique, nous on a pas snif.
            Bah t as qu’à démissionner de l’educ naze et bosser dans le privée si t as envie d être au chômage, me marrais je comme à mon habitude.
            -Oh surtout pas, je voudrais que les profs aient le droit au chômage.
            Je lui répondis qu’elle souhaitait donc que les profs soient virables.
            ( dissonance dans sa petite tête d’égoïste, mais elle a de bons côtés )

  • L’Opinion indiquait que le formidable delta argent dépensé/salaire des profs entre la France et l’Allemagne tient aussi au fait que l’Allemagne a beaucoup moins d’établissements scolaires. L’argent qui n’est pas dépensé en entretien des lycées, collèges et autres écoles peut – entre autres – servir à la rémunération des profs.
    Bien sûr, la France ayant un territoire beaucoup plus vaste que celui de l’Allemagne (550 000 km² vs 357 000) ; il est donc logique que le nombre d’établissements soit plus élevé.
    Il n’empêche qu’il y a sans doute là une source d’économie non négligeable.

    • autrement dit les enfants habitant dans la cambrousse devront faire 2 h de bus matin et soir …

      • Car bien entendu ceux qui ont choisi de vivre librement dans des endroits isolés du pays ont des droits et exigences légitimes sur le reste de la population ! qui, quant à elle, n’est pas libre d’y échapper. Bon raisonnement turbo socialiste !

        • On hérite de notre histoire et de notre géographie.

          • Wouah la prison historio-géographique ! Ben non, on est libre de s’installer dans la cambrousse ou assez près des établissements scolaires. Ils m’ont toujours sidérés, ceux, dans mon entourage, que ça ne perturbait pas de faire faire 1h de bus à leur enfant, pour que eux mêmes, adultes avec voiture, puisse vivre au milieu d’un village perdu.

      • je met +1 parce que je suis agriculteur, donc je connais la question . Il n’y a pas de bus scolaire dans ma commune, j’interromps mon travail 2 fois par jour, pour mener et aller chercher mes enfants à 4 km . J’aurais jamais dû faire ce métier ! de toute façon après moi , on ferme .

    • Oui c’est sûr, le salaire d’un prof dépend de la superficie du pays où il vit, c’est l’opinion qui le dit.

  • Avec tu tel discours auprès des profs Hidalgo s’achète une place de numéro 1 à la primaire du PS ?

  • Une socialo qui achète le vote avec l’argent des autres.
    Rien de changer dans ce monde gaucho, toujours aussi nul !
    Acheter le vote avec l’argent du contribuable = autorisé
    Acheter le vote avec son ^propre argent = corruption, interdit
    Chercher l’erreur !

  • d’un coté on est égalitariste..les inégalités c’est caca… d’un autre on hésite pas à dire que CERTAINs salaires sont trop bas..

    cherchez l’erreur en effet..

    par contre je suis désolé mais les classements internationaux existent mais je ne vois pas souvent d’explications ou de preuves qu’ils sont pertinents..

    je les vois rarement mis en regard de ce qu’on attend de l’education, surtout au niveau individuel.. on a du mal à voir pourquoi d’ailleurs ce serait « universel »..

    les classements doivent être pris avec un grain de sel..

    ne pas laisser les choix éducatifs aux parents doit relever de l’exception et non de la règle.

    • Les classements du primaire PIMSS consistent uniquement en lecture et compréhension de la chose lue et en la capacité d’écriture.
      Les 2 autres classement s concernent les niveaux de mathématiques et de sciences du secondaire.
      Avec le 3 ième budget mondiale pour l’éducation, on de situe au niveau d’un pays sous développé comme la Turquie qui investie 2 fois moins que la France dans l’éducation primaire et secondaire. Ou est l’erreur?

      • certes…mais je le répète il faut mettre les classement pisa enface d’un truc qui importe pas purement programmatique..

        savoir lire et écrire compter… trivial surtout dans un pays régi par des règles écrites.. ..le reste…

        • mais mettez moins un si vous voulez ..
          d’abord investir…qui investit? l’etat? quel est son but.???la croissance économique?? le pib? quoi????

          le concept de juger l’education à l’echelle d’un pays…est un piège constructiviste..

          si vous pensez qu’il existe une formue magique pour éduquer je vous en prie…

          la liberté d’éduquer ses enfants est un principe ..

          le diagramme qui importe serait un diagramme pisa/bonheur..

          qui a construit pisa???? et comment????
          incroyable… pisa vous montre que les français sont nuls en math (d’après une grille d’évaluation consensuelle)..mais ne vous dit rien si il est pertinent d’enseigner les math.. plus ou moins…

          il ya des gens qui voient dans l’espérance de vie des américains ou leur taux d’obesité des signes..que laisser les gens libres est « mauvais  » , ou dans la croissance chinoise l’interet d’un état…ben pro croissance économique..

          non..éducation des gosses doit résulter des choix des parents. donc de leurs valeurs de leur culture .. peu importe le niveau pisa.

          tout comme si les gens veulent se soigner avec des rebouteux..libre à eux .imposer une médecine est antilibéral..

          ce n’est pas à l’état de décider des programmes…point… tout comme l’etat ne doit pas décider d’orienter l’économie pour augmenter ou baisser le pib.. ou produire telle ou telle chose… ce n’est pas à l’etat de décider de faire en sorte que les français soient en meilleure santé…mange ceci ou cela..MERDE!!!!!

  • Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir.

  • Ca permettrai déjà de résoudre le problème de recrutement des profs ( plus personne ou presque aujourd’hui ne veut faire prof ) et de plus cela ajouterait de l a considération supplémentaire aux enseignants

    • Je n’ai pas de la considération pour les gens en fonction de leur salaire.
      Belle mentalité. Grillé.

    • Votre histoire de rémunération qui rajoute de la considération fonctionnerait pour les profs selon vous, mais alors pourquoi ne fonctionne t’elle pas pour moi ?

    • Plus personne ne veut faire prof.
      Avant on enseignait par vocation.
      Ensuite pour les vacances, le temps de travail et la sécurité de l emploi.
      Maintenant même ça, ça n attire plus, tellement vous vous plaignez.
      Moi quand ça ne me plaît pas, je démissionne, je ne me plains pas. C’est cela la liberté.
      Chiche.

    • A l’époque où mon épouse enseignait dans le secondaire, les profs aguerris obtenaient des postes ( par mutation) dans des lycées peinards où les élèves étaient encore gérables normalement. Pour les petits nouveaux, c’étaient les collèges et lycées dans les banlieues pourries avec des élèves limite délinquants et qui ne venaient que parce que c’était obligatoire ( souvent en BMW ou AUDI flambant neuves tombées du camion). Leur petit commerce n’avait pas besoin des « lumières » dispensées par l’Ed Nat! ( Voir l’exemple des quartiers nord de Marseille visités récemment par Macron)

  • « En réalité, sans l’effet de la concurrence qui agit comme un stimulant et qui fait réfléchir à l’utilisation judicieuse des ressources, tout système entièrement placé sous la tutelle d’une administration qui agit en monopole finit par détruire la motivation et l’esprit de responsabilité des acteurs et engloutit des montagnes de ressources financières sans jamais délivrer des résultats en rapport. »
    Tout est là

  • euh.. pourquoi diable les profs doivent ils avoir le même salaire??? et quel salaire???

    comme tout pays socialisant not’bon minist de l’education voit comme une BONNE chose que les dépenses dans l’education soient basses parce que pour lui ça signe son attention à l’argent public .. la cupidité est d’ailleurs un défaut et les profs sont les premiers à dénoncer l’argent roi..et la cupidité…

    le plus bas cout possible , pour réussir le plan… en santé la sécu ça marche regardez combien les américains dépensent ……

    les profs vont d’ailleurs refuser ils ne font pas ça pour l’argent.. c’est pas une activité économique quelconque..

    quand tu prends un prof pour donner des cours particulier à ton gamin tu fais comment???

    faut il doubler le salaire des bouchers???

  • Bof !!! Tout est dit dans la plupart des commentaires. Comme je le répète inlassablement nous vivons dans « La France des Fous » !!! Celle que mes petits enfants et leurs ami(e)s ont décidé de quitter. Je ne sais pas si la France a dit son dernier mot mais ce qui est certain c’est que la France boit la tasse.

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