Pass sanitaire : lettre à un ami que j’ai perdu

OPINION : le pass sanitaire divise les Français au point d’engendrer de nombreuses ruptures familiales ou amicales. C’est l’objet de cette lettre que j’adresse à mon ami.

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Pass sanitaire : lettre à un ami que j’ai perdu

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 septembre 2021
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Par Bertrand Joubeber.

Le pass sanitaire divise les Français au point d’engendrer de nombreuses ruptures familiales ou amicales. En ayant été victime, j’ai constaté la difficulté, pour un opposant au pass sanitaire, de faire entendre son point de vue. C’est l’objet de cette lettre que j’adresse à mon ami et que je partage ici dans l’espoir qu’elle permette à notre entourage de mieux nous comprendre. Avec l’espoir de se retrouver bientôt ?

Mon cher Grégoire,

Suite à ton invitation initiale, tu m’as annoncé que, finalement, tu me refusais ton hospitalité quand je t’ai indiqué que je ne souhaitais pas me faire vacciner.

Tu m’as expliqué que j’étais irresponsable, que je mettais la vie des autres en danger, que tu refusais de payer les soins hospitaliers pour les autres, que le vaccin est la seule solution pour éviter de nouveaux confinements, etc.

Je suis triste parce que je crains aujourd’hui que notre amitié ne soit brisée. 

J’ai décidé aujourd’hui de prendre ma plume pour que tu comprennes ma position.  Je veux t’exposer ici les raisons qui m’amènent à rejeter à la fois le pass sanitaire et l’obligation vaccinale qui en découle.  

Les arguments des opposants au pass sanitaire exposés dans les médias ou les réseaux sociaux me semblent peu pertinents ou incomplets, seuls les plus excessifs étant relayés pour mieux les discréditer. 

En guise d’introduction, je te rappellerai d’abord que je ne suis pas contre les vaccins, ni contre ce vaccin contre la covid-19 (je ne suis pas antivax). J’ai, en particulier, demandé avec insistance à ma mère de se faire vacciner en raison de son risque élevé dû à son âge (75 ans).

Comme tout vaccin, comme tout médicament, le choix de son administration doit dépendre d’une évaluation personnelle du risque/bénéfice. Après avoir étudié le sujet, si j’estime que ce risque/bénéfice est clairement favorable pour ma mère, je considère que ce risque/bénéfice est défavorable pour moi (51 ans) et mes 3 enfants.

Un élément clé qui a déterminé mon choix provient du fait que nous disposions de peu de recul par rapport aux risques du vaccin covid-19. L’histoire de la médecine a montré sur ce point que la prudence est de mise pour avoir une vision complète des risques et effets à long terme de tout médicament/vaccin.

Mon choix a également été pris en parfaite connaissance de mon risque personnel à la fois en termes d’infection (4-5 % de probabilité) et de mortalité (inférieur à 0,1 %) selon les données connues et publiées.

Je sais que tu entends mon choix… même si, comme tu me l’as dit, tu as de bonnes raisons de ne pas l’accepter dans le cadre d’une vie en société ! En somme, selon toi, ma liberté de choix ne devrait pas pouvoir s’appliquer en l’espèce dans la mesure où mon refus de la vaccination met la vie des autres en danger.

Dans ce cadre, j’ai compris que tu considérais le pass sanitaire comme une juste mesure puisqu’elle garantit ma liberté de choix sans faire peser de risques pour les autres en limitant ma liberté de mouvement (dans les restaurants, les trains, etc.).

C’est cette vision que je conteste et qui me semble dangereuse. J’apporterai  deux types d’arguments : philosophiques/politiques (les plus importants) et pratiques.

Une question de citoyenneté

Comme je l’ai appris à l’école, être citoyen français c’est adhérer, respecter les principes de notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Dans ce cadre, si je m’oppose au pass sanitaire, c’est essentiellement pour une question de citoyenneté. Le pass sanitaire est une négation manifeste de notre identité française, de notre Nation, de nos valeurs. 

C’est  d’ailleurs pour cela que nous ne comprenons pas, nous les opposants au pass sanitaire, pourquoi nous ne sommes pas rejoints par l’ensemble du peuple français car nous considérons que nous défendons en définitive notre identité nationale. L’incompréhension est, dans cette histoire, mutuelle et partagée. 

En quoi donc le pass sanitaire est contraire aux principes de notre citoyenneté française tels que définis dans la Déclaration de 1789 ? 

Je ne vais pas m’étendre sur les atteintes à la liberté et l’égalité de droit (sur la base d’une différence de statut vaccinal) que constitue le pass sanitaire tant cela semble évident. Néanmoins, ces atteintes constituent la raison fondamentale de mon opposition à ce dispositif en ce qu’elles remettent en cause notre acceptation de la citoyenneté française.

Je constate d’ailleurs, sur ce point, que les partisans du pass sanitaire semblent ne pas se rendre compte de la réalité de cette discrimination et de cette privation de liberté quand, comme moi, on la subit au quotidien. 

Ce pass entrave de manière importante ma vie quotidienne et celle de mon entourage puisque je n’ai déjà pas pu accompagner ma mère à l’hôpital pour ses soins (malgré le port du masque), que ma fille non vaccinée n’a plus le droit de pratiquer une activité sportive en groupe, que je ne peux pas partager des moments de convivialité avec mes amis au restaurant, etc…

L’égalité de droit (accès aux lieux) est clairement remise en cause par le pass sanitaire en ce qu’il fait une différence entre les Français sur un critère de santé. La santé, comme le sexe ou la race, est une caractéristique intrinsèque à chaque personne. Discriminer les Français sur cette base constitue ainsi une atteinte grave au principe d’égalité de droit entre les Français. 

À l’argument d’un pass sanitaire liberticide, je sais que tu m’as rétorqué que la liberté n’est pas absolue et qu’elle s’arrête là où commence celle des autres.

Je conteste la validité de cet argument puisque la liberté, telle qu’elle est définie dans la Déclaration de 1789, consiste à « pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. »

En l’espèce, lorsque je (personne non vaccinée) fréquente des lieux où des personnes vaccinées sont présentes, j’exerce un droit (liberté de mouvement) qui n’empêche pas les vaccinés de se rendre dans les mêmes lieux. Autrement dit, l’exercice de mon droit n’empêche pas les autres d’exercer ce même droit.

Je connais bien évidemment l’objection qui s’ensuit : j’empêcherais dans la pratique l’exercice de ce droit aux personnes vaccinées en les mettant en danger.

Cette objection est aussi inopérante que fallacieuse puisque, étant vaccinées, ces personnes sont protégées ! 

C’est bien le rôle et la fonction première d’un vaccin (Substance pathogène qui, inoculée à un individu, lui confère l’immunité contre une maladie selon le dictionnaire Robert), qui est rappelé par le gouvernement (Tous vaccinés, tous protégés) ou encore l’INSERM (La vaccination consiste à protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire).

À cette remarque, je sais que tu pourras objecter : « oui, mais le vaccin n’est pas 100 % efficace, alors tu mets bien la santé des autres en danger ».

Certes, la protection n’est pas 100 % efficace, mais les laboratoires et le gouvernement communiquent sur une efficacité de 90 %-95 % contre les formes graves et les décès ! 

J’espère qu’étant toi-même vacciné, tu souscris à cette analyse ! Et d’ailleurs, personnellement, j’y souscris aussi (et c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à ma mère de se faire vacciner). Tu vois, je ne suis nullement un affreux complotiste ou antivax ! 

Si une division du risque de formes graves et de décès par 10 ou 20 n’est pas suffisante à tes yeux, j’en déduis que tu souscris à l’objectif de viser une protection à 100 % par la vaccination collective. 

Autrement dit, j’en déduirais que les atteintes à nos principes fondamentaux seraient justifiées par l’objectif d’éliminer tout risque, à empêcher toute forme grave et tout décès (stratégie du zéro risque). 

C’est là, à mes yeux, un objectif politique dangereux. Vivre en société, c’est accepter le risque de vivre aux côtés des autres. 

Aucun gouvernement, aucune décision politique ne doivent avoir pour objectif de tout faire pour sauver des vies. Ce serait un gouvernement totalitaire dont personne ne voudrait. De surveillance absolue. Les junkies seraient séquestrés pour des cures de désintoxication, les fichés S systématiquement en rétention administrative préventive, les gens seraient empêchés de nager dans des piscines, fumer ou boire, personne ne serait autorisé de conduire une voiture à cause des risques d’accident, de blessés ou de morts, etc.

Quoi que je fasse, mes actions, même anodines, auront toujours des conséquences plus ou moins lointaines et plus ou moins graves pour autrui, que je le veuille ou non. Ce sont les externalités (positives ou négatives) de toute vie en communauté, bien différentes de la mise en danger de la vie d’autrui.

C’est la raison pour laquelle le droit à la vie ou droit à la santé ne font pas partie des droits naturels de l’Homme. Ils ne sont même pas mentionnés dans la Déclaration de 1789. En aucun cas, la santé ou la vie ne sont des droits naturels. 

Nos rédacteurs de la Constitution avaient une grande culture juridique qui leur permettait d’entrevoir toutes les dérives totalitaires de l’invocation de ces droits en lieu et place de la liberté et de l’égalité. 

Pour le dire autrement, il n’y a rien au-dessus de ces droits. La santé ou la vie ne peuvent avoir de prééminence sur la liberté, il n’y a pas de liberté conditionnelle au nom de la santé.

Mettre la santé, la vie ou même l’environnement (comme Macron a souhaité le faire en inscrivant au 1er article de la Constitution que La France garantit la préservation de l’environnement) au-dessus ou au même niveau que la liberté et l’égalité est une dérive totalitaire.

Je refuse que le triptyque Bonheur, Santé, Environnement remplace Liberté, Égalité, Fraternité sur notre drapeau français l Ce ne sont pas là les valeurs de la France. 

En tout cas, si c’était le cas, je ne me considérerais plus comme citoyen français et j’en tirerais toutes les conséquences.

Voilà pourquoi je refuse le pass sanitaire puisqu’il est une atteinte grave à nos droits naturels qui sont, je le rappelle, des droits inaliénables, imprescriptibles et sacrés ! Les mots sont forts, les adjectifs sont clairs. 

Rappelons que nos constituants de 1789 les ont établis parce que « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements » !

Respectons nos ancêtres et reconnaissons leur clairvoyance, leurs Lumières : ils savaient de quoi ils parlaient et combien les droits naturels sont un rempart contre l’absolutisme !

 

La manipulation de l’argument guerrier

J’entends aussi dire : “Oui, c’est vrai, mais la Constitution prévoit des mesures d’exception en période exceptionnelle, pour une durée limitée. C’est bien le cas en temps de guerre où nos principes sont mis de côté pour répondre à l’urgence et défendre notre pays”.

Je comprends et j’accepte qu’en cas de circonstances exceptionnelles (en particulier en cas de guerre), l’impératif d’efficacité puisse nécessiter de porter atteinte à nos “droits naturels”.

Mais la mise en place de ces mesures d’urgence ne peut être justifiée que par un seul but : la défense de nos valeurs. 

A cet égard, la guerre est bien justifiée par l’enjeu puisqu’il s’agit de défendre notre Nation, c’est-à-dire non seulement notre territoire mais aussi nos principes. Ce sont nos valeurs, autant que notre pays, que nous défendons en temps de guerre. 

C’est d’ailleurs bien pour cette raison que E.Macron, veut nous faire croire que nous sommes “en guerre” contre le virus. La rhétorique guerrière lui permet de justifier la forfaiture du pass sanitaire.

Or, le parallèle est fallacieux puisque nous ne sommes absolument pas ici dans une attaque contre notre Nation (sauf à considérer que le virus a été créé dans cette intention par les Chinois). 

La “guerre” n’est donc en aucun cas légitime. 

Les mesures exceptionnelles portant atteinte à nos droits fondamentaux ne sont ainsi pas justifiées par cette “urgence d’une Nation en danger” ! Ni notre territoire, ni nos valeurs qui fondent notre Nation, ne sont menacés.

L’argument du coût de la non-vaccination

Enfin, l’argument selon lequel les personnes non-vaccinées feraient supporter à la “communauté” le coût de leur “égoïsme” est un argument qui relève à la fois de calculs relatifs et qui est contraire à notre système de santé.

En effet, si on commence à faire ces calculs des coûts de la non-vaccination pour l’hôpital, alors il conviendrait aussi de faire les calculs du coût du pass sanitaire au global. En particulier en prenant en compte les chutes de recettes fiscales suite à la baisse d’activité liée à l’instauration du pass sanitaire (dans les restaurants, les cinémas, les centres sportifs, etc…).

Ensuite, le calcul du coût individuel de la santé plaide en faveur d’un système de santé fondé sur la responsabilité individuelle. C’est donc une plaidoirie pour un système opposé à notre système fondé sur la solidarité (ou, selon son opinion, sur le collectivisme). 

En tant que libéral, je suis plutôt favorable à cette approche individualiste de l’assurance santé, mais je constate qu’en d’autres circonstances, cette approche est qualifiée “d’individualiste”, “d’égoïste” par ses pourfendeurs.

Comme quoi, les “égoïstes” ne sont pas forcément ceux que l’on croit ! 

Mon cher Grégoire, je fais le voeu que mon argumentation t’aura permis de comprendre (à défaut de l’accepter) pourquoi je considère le pass sanitaire comme injustifié et dangereux pour nous, Français.

Soyons unis, restons amis et retrouvons nous ensemble autour des valeurs que nous partageons tous. Refusons qu’elles soient manipulées contre nous. 

Amicalement,

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  • « Le pass entrave de manière importante ma vie quotidienne et celle de mon entourage puisque je n’ai déjà pas pu accompagner ma mère à l’hôpital pour ses soins »
    Personnellement, avant la mise en place du pass, je me suis rendu à l’hôpital pour la naissance de ma fille. Avant de pénétrer dans le bloc, j’ai du me soumettre à un test PCR (particulièrement pénible pour moi d’ailleurs en raison de soucis de sinus)
    Bref tout ca pour dire qu’il est tout à fait normal pour un lieu comme un hôpital ou les malades les plus vulnérables se trouvent d’avoir une attention particulière à l’hygiène et à la contamination, et qu’on n’a pas attendu l’arrivée du pass sanitaire pour mettre en place des protocoles. Le pass sanitaire rend juste ces protocoles plus pratiques (plus besoin de se faire tester à l’entrée) et permet de les étendre à d’autres lieux ou on ne peut pas faire de tests à l’entrée (salles de spectacle, boites, bars, aux épidémiologistes de déterminer les lieux critiques).
    Le pass sanitaire ce n’est pas une obligation vaccinale, c’est prouver que vous présentez un risque de contamination faible : soit parce que vous êtes vacciné, soit parce que vous êtes immunisé car vous avez guéri récemment du covid, soit parce que vous avez fait un dépistage récent, qui rend peu probable que vous puissiez contaminer votre entourage.
    Le vrai problème, c’est notre système de santé collectivisé qui nous impose le vaccin : celui-ci est gratuit alors que les tests sont payants. La racine du mal est la. Le pass sanitaire est un outil, mais ne confondons pas la cause et la conséquence.

    • En effet on peut considérer comme normal de contrôler que les entrants à l’hôpital n’apportent pas une maladie mais alors le pass sanitaire n’est pas la solution. Car on sait maintenant que les vaccinés sont autant transmetteurs que les non-vaccinés asympatomatiques. Donc oui, on a parfaitement le droit de rejeter ce pass qui est une imposture.

      • La différence étant que, dans une telle hypothèse, seuls des individus déjà vaccinés ou ayant théoriquement développé une immunité, seraient contaminés, et par conséquent, n’ont qu’une faible change de développer une forme grave de la maladie.

        Tandis que se pointer sans cette immunité, c’est toujours potentiellement l’attraper et développer une forme grave.
        Si statistiquement, le risque de développement de forme grave est faible pour certaines catégories de population, elle n’est pas nulle. Pléthore de témoignage d’individus se sentant non concerné mais ayant fait un petit séjour à l’hopital (pour ceux qui pensent que c’est l’hôtel) où 6 pieds sous terre.

        L’absudité du pass sanitaire en l’état actuel, c’est de faire croire qu’il signifie « je n’ai pas le covid » (vu qu’on y intègre les tests anti génique ou PCR), alors qu’il devrait signifier « je ne risque pas de développer une forme grave grâce à une première contamination ou la vaccination ».

        Dans un tel modèle, en l’absence de pass sanitaire, la personne devrait être rappelée des risques et DANS CE CAS DE FIGURE, ASSUMER SA PRISE DE RISQUE (s’il fait une forme grave, on le soigne, mais il assume financièrement, et non la sécu).

        • Toujours cet argument bidon d’assumer les risques financiers… fait-on payer aux fumeurs ? A ceux qui conduisent n’importe comment ? Etc.
          Vous parlez du risque de développer une forme grave comme s’il le seul fait de choper le virus = réa. Mais non, on vous a fait croire cela part des images appropriées et des témoignages triés. J’ai aimé un jour ce reportage justement sur un homme se croyant à l’abri mais ayant finalement fait un séjour à l’hôpital et le commentaire : il n’avait pas de comorbidité, juste un léger surpoids (!) voyez le reportage, léger surpoids oui c’est cela, mdr.
          Le risque de développer une forme grave est quasi nul pour une large partie de la population, donc non, on ne va pas demander à ces personnes de se vacciner pour aller à l’hôpital, car elles ont elles aussi une faible chance de développer une forme grave de la maladie. C’est même le lot de la majorité de la population…
          Vous faites erreur sur le fait que le pass devrait signifier « je ne risque pas de etc », car vous oubliez que même vacciné vous pouvez développer une forme grave.
          Alors, on fait quoi maintenant qu’on sait ça ? On arrête de vivre, on se cloître ?

    • En plus de l’atteinte à la liberté ce qui est insupportable c’est le côté non scientifique du passe. Si vous avez eu la Covid, du jour au lendemain, au bout de six mois vous n’avez plus droit au passe. Alors que vos anticorps sont très élevés et de bien meilleure qualité que ceux conférés par le vaccin. Quant au test PCR avant une entrée au bloc c’est une douce rigolade puisqu’il faut plusieurs heures pour en avoir le résultat donc votre fille a eu largement le temps de naître.
      J’ai autour de moi une pléthore de gens double vaccinés Pfizer qui sont bien malades et bien porteur du virus et qui grâce au passe sanitaire peuvent se balader partout. Et je ne parle même pas de la troisième injection Pfizer qui est un vaccin dont l’efficacité est tombé à 39 % contre le variant indien.
      Ce qui est encore plus grave c’est de vacciner les jeunes alors que le risque de déclencher des maladies auto-immunes n’est pas négligeable et si dans une quinzaine d’années vous avez un pourcentage non négligeable de jeunes qui déclenchent une sclérose en plaques pour avoir été vaccinés contre une maladie qui ne leur fait rien, qu’allez vous leur expliquer? Un jeune de 25 ans qui aura 40 ans ou 45 ans quand il va déclencher sa maladie auto-immune qu’allez vous lui expliquer? Et si vous êtes sûr que ça n’arrivera pas c’est que vous savez lire dans les boules de cristal.

      • pour info il y a des méthodes de tests PCR qui permettent un résultat très rapide. En labo ils n’utilisent pas ces méthodes (trop couteux ou pas adapté à un traitement de masse), mais à l’entrée d’un bloc si.

        • Vous devez parler de test antigéniques qui ne sont pas des tests PCR. Et en plus ils sont moins cher.

        • il faut des cycles de réplication pour un PCR (RT)… Ils prennent forcément du temps pour amplifier le matériel « viral » ou supposé tel présent. Un PCR rapide c’est un PCR avec peu de cycles (et même là c’est pas à 10mn près), donc peu sensible (il ne détecterait que les charges virales très élevés : quasi uniquement les gens symptomatiques, très nettement symptomatiques).

    • En fait pour un jeune, vous avez un risque négligeable d’être malade et un risque négligeable d’être vacciné. Toute personne normalement cortiqué ne se précipite pas et attend pour voir.
      Le pass sanitaire a été imposé pour tordre le bras de la population qui n’a pas besoin du vaccin pour qu’elle se vaccine.
      Tout cela pour l’intérêt de Macron en prévision de sa réélection, qui se fera sans doute avec des français comme vous.

      • Oui et il va se pavaner avec son record mondial du nombre de vaccinés total… tandis que pour les personnes à risques, vaccinées, on est ri di cules….

      • En effet, le but c’était uniquement le pourcentage statistique de vaccinés dans la population. Pourquoi ? Trois hypothèses semblent les plus probables:

        – Atteindre l’immunité collective (sauf que cette immunité semble plus mythique que réelle, jamais réellement observée, et les spécialistes s’accordent tous pour le dire). On pouvait vaguement y croire si on est un épidémiologiste bas de gamme à modèles simplistes mais dès qu’on prends la dimension temporelle, les réservoirs animaux, les dynamiques des populations à l’échelle locale et internationale et l’efficacité limitée des vaccins (AZ part, sur leurs propres études, biaisées évidemment en leur faveur, à 66%), on se dit, « heu, non ». Cela dit, « Jupiter » est un homme de théâtre, pas de science, donc qui sait… Et pour cette raison, vu qu’on parle d’un effet statistique, on s’en fout de qui sont les 90, 95, 98% de vaccinés, il faut juste que le nombre soit atteint…

        – Pouvoir se la péter dans les groupes de dirigeants internationaux, sur l’air de « OK, au début on a eu plus de morts que presque tous les autres, mais au moins on est champions de la vaccination). Pour ça on se moque de l’âge des vaccinés, du type de vaccin, ou de l’immunité acquise, faut juste de la dose !

        – Dernière explication (là c’est borderline complotiste, attention) : les labos qui ont développé les vaccins savent qu’ils marchent mal, sont peu « flexibles » face aux mutations/variations du virus, sont très dangereux (bah oui, fait produire à l’organisme une toxine –la protéine spike– en quantité non maîtrisée, c’est, même sur le papier, un truc à tout le moins risqué). Ils ont obtenu des AMM conditionnelles et des « approbations » temporaires ou tordues parce qu’urgence exige, mais savent qu’avec un minimum de recul, si on traite ces vaccins comme tous ceux présentés avant ou n’importe quel médicament, ils n’auront pas de mise sur le marché définitive… Donc ils veulent écouler au max, au plus vite. Pour ce faire ils arrosent abondamment médias, politiciens et « médecins de plateau télé/de salon » pour qu’ils poussent à prendre le plus de doses possibles. D’où sans doute cette idée étrange que si deux injections répliquant la protéine spike du SARS-Cov2 de Whuan ne protègent plus très bien contre le variant « Delta », une troisième dose du même produit répliquant la protéine spike du « Whuan » arrangera les choses et que les immunités naturelles des rétablis seraient moins bonnes que celle acquise avec les vaccins (ça, ça a été démonté total par les israéliens, mais qu’importe, mon médecin m’a vacciné sur la base de « avec le vaccin vous serez mieux protégé »… avant la parution de la dite étude, mais ça aurait du être évident que non, en fait !). Et là pour cette explication, une fois de plus, on s’en tape de qui on vaccine, on veut juste un max de doses écoulées quitte à injecter 3 ou 4 fois des gens, ou vacciner des enfants de moins de 16 ans qui ne risquent que beaucoup moins du COVID que de la grippe…

        Dans tous ces cas, la protection réelle de la population n’est pas un objectif premier. Au mieux on peut espérer que nos dirigeants se sont dit « Et en plus ça aidera les gens à ne pas mourir ».

        Si on voulait de la protection réelle, il fallait travailler pour arriver à une couverture vaccinale voisinant les 100% chez les plus de 75 ans, particulièrement ceux en mauvaise santé. Vacciner Kévin, 14 ans et en bonne santé, n’est pas du tout un substitut à vacciner Josiane, 87 ans, transplantée rénale, avec un cancer de la lymphe, de l’hypertension massive, un diabète pas très équilibré et pesant plus de 110kg pour son 1m55… Or le pass sanitaire est une incitation pour Kévin, et pas franchement pour Josiane. Mais c’est peut-être le but ; si des « Josiane » ne meurent pas de temps en temps, difficile de maintenir le reste de la population dans la terreur !

  • Plus de 50 millions de primo vaccinés de plus de 17 ans essentiellement, je ne suis pas sûr que les français soient autant divisés que les médias le précisent ! Ils restent quelques irréductibles gaulois… dont nous constatons les dégâts en Océanie, Guadeloupe, Martinique, réunion, etc… soyons sérieux !

    • Même si bien sûr nombreux sont ceux à l’avoir fait par peur du risque de la maladie, nombre l’ont fait pour être tranquilles ou pour pouvoir continuer à aller au cinéma, ou travailler ! Il ne suffit pas de regarder les chiffres mais d’analyser leur origine !
      Comment pouvez-vous vous réjouir que des ado soient vaccinés quand toutes les personnes à risques ne le sont pas ? Vous faites comme le gouvernement : politique du chiffre uniquement en croyant à une adhésion large.

    • Quoi qu’il en coûte, on vous dit !

    • Je suis double vacciné… pas franchement convaincu de l’efficacité (j’ai quand même étudié les chiffres et pris « moderna » qui semble un peu moins mauvais) et pas franchement rassuré sur les effets à long terme. Pourtant j’ai eu le COVID en Mars 2020 (mais mon taux d’ImG n’était plus assez élevé -normal plus d’un an après, même si les études montrent que la protection par lymphocytes et autres mécanismes reste présente et plus forte que celle acquise avec les vaccins)… Je suis aussi statisticien donc pas du tout inquiet face à cette « terrible pandémie »…

      Je suis par contre absolument choqué, jour après jour, par l’obligation vaccinale pour certaines professions et par le pass sanitaire : on a ici une loi qui oblige les citoyens à violer d’autre lois et qui s’oppose aux principes élémentaires de notre société (dite « démocratie libérale » qui n’est pourtant pas si démocratique et surtout pas franchement libérale).

      Je suis scandalisé par le mépris de classe (on pourrait même penser ethnique vu le terme « gaulois » employé, pour ne pas dire raciste) dont vous faites preuve dans votre commentaire. Les dégâts en Océanie sont peut-être à comparer à ceux observé à Hawaii État américain « voisin », ultra vacciné… et submergé par la vague du delta. Climat ? Tourisme ? caractéristiques génétiques des habitants ? habitudes alimentaires ? La vrai clé n’est sans doute pas « le vaccin »…

  • Que de littérature pour un petit pass. En appeler à la philo pour ça, c’est bien notre guéguerre gauloise permanente du verbe qui a mené au déclassement de la France. Le pass est une question de bon sens, tout simplement et ça, c’est pas notre point fort.

    • bon sens?

      le pass sanitaire, qui un MOYEN de faire appliquer une obligation vaccinale qui ne dit pas son nom, qui est un moyen d’obtenir une « large » couverture vaccinale a avant tout un objectif épidémique…que je ne saisis pas vraiment…
      alors pour les personnes âgées et à risque ok pour les autres..

      il s’agit d’un choix, sinon d’un pari reposant sur des spéculations sur ce que sera le virus demain..

      or je respecte une personne qui fait un autre choix que moi..

      son ami aurait pu lui contenter de dire désolé tu n’es pas vacciné. je préfère ne pas te recevoir..je respecte ton choix néanmoins..

      à cet égard j’encourage les opposants à la vaccination , à établir un pass sanitaire aussi..interdire des lieux qu’ils s’approprient aux vaccinés..

      il n’y a pas besoin de pass sanitaire dans un pays qui est supposément largement pro vaccination..il suffit de laisser les gens gérer seuls leurs interactions.

      en gros le patron d’ hôpital exige la vaccination le gérant du carrefour exige la vaccination ce genre de chose…

      il ya une différence entre être rejeté par la majeure partie des gens et organiser leur mise à l’écart par l’état…

      le pass sanitaire a des similarités avec les lois pour la parité à ’embauche ou pour voter..

      au départ une bonne intention, égalité d’opportunité…et puis..

      • par ailleurs , je m’essaye aussi au bon sens.. mais je préfère quand ce sont les autres qui me jugent de bon sens.. je ne qualifierais pas de bon sens les raisons pour les quelles les gens choisissent a vaccination obligatoire…souvent une forme de pragmatisme..avec l’action de l’éat au centre.. dont il faut prendre acte…sans nécessairement l’appruver..

    • En effet, le bon sens n’est pas votre point fort et vous le prouvez…

    • Si ce « petit pass » n’avait pas grandement affecté la vie de l’auteur de l’article, il n’aurait pas pris la peine de l’écrire… 

      Ce n’est pas le passe qui me dérange, mais le fait qu’il créé un monopole. Les gens sans passe sont privés de services essentiels, et cela est une violation grave de leurs droits fondamentaux.

      Si le passe n’avait été imposé que pour certains établissements et que d’autres étaient restés sans passe, je n’aurais rien eu à redire, car:

      • Cela aurait permis de voir si le passe apporte vraiment quelque chose, puisqu’on aurait pu comparer

      • Cela aurait permis aux gens de choisir librement la vie qu’ils veulent mener: une vie sous contrainte, mais plus sécurisée, ou une vie plus libre, mais plus dangereuse.

      • Cela aurait respecté les droits fondamentaux de chacun: actuellement ceux qui veulent une vie plus libre et plus dangereuse sont réprimés

      • Cela aurait été la seule réponse correcte de la liberté: laissez faire le marché, alors qu’imposer le passe partout revient à être une réponse collectiviste où c’est l’Etat qui impose aux gens ses choix.

      L’obligation du passe aura des conséquences économiques: des gens aisés vont quitter le pays, d’autres refuseront de consommer, la France devient encore moins attrayante pour le tourisme et pour les investisseurs, son appauvrissement et les tensions qui vont en découler va s’accélérer.

    • Bien d’accord avec Babu

    • Le pass est un chantage qui ne repose sur aucune réalité sanitaire…
      Un pass pour les terrasses, franchement ?
      Un pass pour les TGV, bien ventilés et aux larges sièges mais pas pour le métro, bondé, franchement etc ?
      Etc.
      Le pass est une vaccination obligatoire déguisée. Un moyen d’écouler les stocks de vaccins.
      Le pass pour les actes courants de la vie quotidienne est un mensonge d’État. Ca ne devait jamais être le cas, la promesse a duré un mois !
      Le pass est donc un acte politique qui nuit à la crédibilité politique… De l’art de se tirer une balle dans le pied.
      Sans oublier l’autre mensonge servant à le justifier : le « tsunami » annoncé pour la 4eme vague…

      • Et vous, que proposez-vous ? Le pass est une aberration, qui n’est apparue que parce que personne n’a proposé d’alternative. Et le côté contestataire de tout des Français d’aujourd’hui décourage de proposer des alternatives sensées.

        • Moi je propose ceci : en substance, rien du tout. Et stop à l’hystérie, pour une maladie qui affecte gravement quasi-uniquement des personnes âgées déjà fragilisées par diverses pathologies, peu ou prou comme la grippe saisonnière et autres virus hivernaux. Que ces dernières se protègent elles-mêmes comme elles le font de ces virus, par le vaccin ou autre.
          Ah oui, et qu’on rendre la liberté aux médecins de faire leur métier dans le respect du serment d’Hippocrate et dans la cadre du consentement éclairé, sachant que le responsable ultime de sa santé est le patient lui-même.
          Ah oui, et que les médias subventionnés et autres médecins de plateaux cessent de terroriser la population.
          Un retour à beaucoup de liberté et de responsabilité individuelles, en somme. Choses qui ont été décrites et défendues maintes et maintes fois et de tant de façon différentes sur ce site depuis un an et demi, soit dit en passant.

          • La Polynésie montre un tableau inquiétant de ce qui peut se passer si chacun estime que seules des personnes âgées déjà fragilisées risquent quelque chose et que c’est aux cibles du virus et à elles seules de se protéger. Je vais quand même donner mon opinion, malgré l’accueil qu’on reçoit ici maintenant avec ce type de position. Un « ami » dont on ne se soucie pas de la santé et qui n’entre pas en ligne de compte quand on décide quel compromis risques/avantages on va adopter dans ses actions, ça n’est pas un ami. Prétendre l’avoir perdu parce qu’il est parti, justement pour se protéger, c’est ne pas avoir compris qu’on ne l’a jamais eu. L’amitié, ce serait lui permettre de mieux gérer son ratio risques/avantages en lui faisant connaître SON risque, tel qu’on le modifie par NOTRE comportement, et considérer comme souhaitable d’intégrer diverses mesures qu’on peut prendre pour SA santé dans le ratio avantages/inconvénients de NOTRE choix.
            Ne rien faire, même pas chercher à améliorer le système de santé tant qu’on n’en a pas soi-même besoin, c’est un égoïsme qui est (à mon avis) votre droit, mais qui vous condamne auprès d’une grande majorité de la population et qui est incompatible avec l’amitié.
            Quant aux médecins, à partir du moment où il y a une reconnaissance étatique de leur métier, il ne peut y avoir pour eux une liberté de décider de ce qui est ou pas leur métier, ni si leur patient a été ou non bien éclairé. Ou alors, il vous faut proposer un système qui les sanctionne quand ils enfreignent le serment d’Hippocrate ou n’informent pas objectivement et clairement leur patient. Bon courage !
            Le retour à la liberté et à la responsabilité individuelle, on ne peut qu’être d’accord, mais quand on demande de définir ces mots, notamment dans le cas de la nuisance grave, involontaire mais évitable, à autrui, ça coince. Une meilleure évaluation de la probabilité de cette nuisance ramènerait, à mon avis, le pass à son rôle condamnable de gadget orwellien.

            • « La Polynésie … un tableau inquiétant » : désolé, ça ne prend pas. Beaucoup trop de désinformation/exagération/mensonges par omission de la part de nombre de médias pour que l’on puisse prendre leur présentation de ce qui se passe là-bas pour argent comptant.

              Dans votre laïus très théorique sur l’amitié, le côté binaire me gêne, désolé. On dirait qu’il y a d’un côté les opposants au pass sanitaire, des égoïstes qui ne pensent pas aux autres, et ceux qui font de savants calculs bénéfices/risques pour les autres, sans penser à eux apparemment, qui seraient les gentils. Sauf que ça ne marche pas comme ça, dans la vraie vie. C’est un chouïa plus complexe. Quelqu’un qui ne se vaccine pas contre la grippe saisonnière et qui la chope, mais fait attention de ne pas contaminer les autres, notamment les personnes âgées (à risques), alors qu’il aurait pu se faire vacciner par altruisme, il est dans quelle catégorie ? Un vacciné et qui la chope mais ne fait pas très attention à qui il le refile, dans quelle catégorie ? etc.

              Et quand je dis « ne rien faire », cela ne signifie pas ne pas améliorer le système de santé, évidemment. Des tas de gens ici, qui sont opposés au pass sanitaire, ne cessent de dénoncer les dysfonctionnement du système de santé : ça signifie quelque chose, par exemple de cesser de diminuer le nombre de lits & personnels soignants à l’hôpital public (et réduire les personnels administratifs !) soit mieux encore, libéraliser le système, lequel ne pourra que mieux s’en porter. Donc me taxer d’égoïsme sur ce sujet est me faire un pas très joli procès d’intention.

              Sur la reconnaissance étatique du métier de médecin, j’ai déjà dit ce que j’en pensais : elle va trop loin. C’est déjà du socialisme et de l’anti-libéralisme. La meilleure sanction qu’on puisse infliger à un doc qui fait mal son job, c’est de ne pas retourner le voir, de lui faire la « pub » qu’il mérite et si besoin, de le faire traduire en justice. Les outils, le libéralisme et la responsabilité personnelle les ont, à condition de s’en servir et de ne pas s’en remettre à l’État-nounou, une fois de plus.
              Donc oui, je persiste et signe sur mon § précédent sur les médecins et le consentement éclairé. Chacun est le responsable ultime de sa santé comme de la grande majorité des aspects de sa vie. La relation avec son médecin n’est jamais qu’une relation contractuelle, dans ce cadre.

              Et non, ça ne coince pas quand il s’agit de définir la liberté et la responsabilité individuelles : c’est juste que vous n’acceptez pas les réponses que l’on vous donne – et pas seulement moi, loin de là, mais de nombreux commentateurs et auteurs de CP, clairement.

              • Polynésie 1948 décès par million, Finistère 314. Ce qu’en racontent les médias n’entre pas en ligne de compte, moi ça m’inquiète et votre refus de considérer cela au prétexte de reportages peu objectifs ne me paraît pas un argument loyal.
                L’amitié, non en effet ça n’est pas une affaire de savants calculs ni de catégories. Les mots importants sont « entrer en ligne de compte », dénier cette entrée en ligne de compte comme le fait l’article est incompatible avec ma conception de l’amitié.
                Pour les lits d’hôpital, je ne vous fais pas de procès d’intention, je vous fais le contraire, un procès sur une attitude qui justifie la passivité et condamne toute réalisation pratique de vos bonnes intentions.
                Et comme je le dis à Jacques, le côté médecin omniscient et patient éclairé est totalement utopiste dans notre société, et le peu d’initiatives pour faire disparaître les obstacles pratiques me désole.
                Voilà ma position, alors si je parais ne pas accepter les réponses qu’on me donne, c’est d’abord que je n’y vois pas des réponses mais surtout des utopies irréalistes, toutes souhaitables qu’elles puissent parfois être.

                • Il est important de savoir que le diabète (France 4,6% de diabète type 2, Polynésie 22%) et l’obésité (70% de la population, pas trouvé de référence pour la france excluant ces territoires) ont une incidence beaucoup, beaucoup, plus importante qu’en métropole en Polynésie.
                  La simple application du bénéfice/risque devrait plaider, non pas pour l’obligation vaccinale, mais pour une forte incitation à se faire vacciner pour ces sujets, beaucoup plus nombreux là-bas qu’en métropole.

                  • La première incitation à se faire vacciner est une information correcte sur les risques. La deuxième une facilité logistique. Le reste est accessoire.

                  • Et c’est sans doute aussi pour ça que Hawaii, avec une population similaire, est aussi « submergé » par la vague du Delta, alors que c’est un des Etats US avec la plus forte couverture vaccinale.

                • Je n’accorde qu’une attention très relative aux chiffres officiels de mortalité « Covid » : j’y préfère l’approche par la surmortalité, qui elle ne peut pas mentir, puisqu’on ne meurt qu’une fois. Les courbes d’évolution de la mortalité générale (taux de mortalité par classe d’âge, pour être plus précis) sur plusieurs années sont bien plus parlantes. Ce n’est pas pour rien que je rappelais que cette maladie frappe gravement essentiellement le même public que les virus hivernaux habituels, à savoir des personnes âgées fragilisées, qui de toute façon auraient été mises en difficulté avec les virus habituels, en l’absence de Covid, ou seraient tout simplement décédées de leurs problèmes de santé quelques mois plus tard. Sortir les chiffres « officiels Covid » comme vous le faites a quelque chose de trompeur. Comme par hasard, ce sont ceux qui n’ont pas arrêté de mentir depuis le début de cette affaire, y compris par omission, qui fournissent ces chiffres.
                  Je ne « refuse » pas de considérer cela, comme vous le prétendez : j’emprunte une approche différente et plus objective.
                  Vous parlez d’utopies, mais comment font les pays qui à la fois respectent beaucoup plus les libertés et ont une moindre surmortalité (donc mortalité Covid) que nous ? Cela ne me paraît pas utopique, mais extrêmement pragmatique.

                  • Quels sont ces pays ? Quelle est la part, dans leur moindre surmortalité, de facteurs historiques et celle de facteurs que nous pourrions copier ? Et comment obtenir une « sous-mortalité » par rapport aux projections, ce qui devrait être l’objectif de tous ?
                    Les chiffres officiels sont certes peu fiables, mais restent des indicateurs utiles, plus précoces, et ne peuvent pas être totalement négligés. La sur-mortalité ne vaut guère mieux comme indicateur, notamment parce qu’elle est sujette à de nombreux autres facteurs potentiels, qu’elle est un indicateur « retardé » qui ne permet pas de faire ses choix à temps, et (comme les morts « covid » d’ailleurs) qu’elle ne prend pas en compte le risque principal du saut d’ordre de grandeur en cas de saturation hospitalière.
                    Enfin, nous mourrons tous de toute façon. Alors comment mesurez vous la valeur d’un délai gagné de quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années ? Pour combien de personnes, en échange de combien d’emmerdements pour elles, de combien d’emmerdements et de quelles compensations pour d’autres ? Qu’on ne sache pas encore s’en prémunir dans certains cas est-il un argument pour l’accepter par principe dans d’autres ?

                    • Il est un fait admis par à peu près tout le monde, je crois (sauf le gouvernement français) que les mesures prises en France sont parmi les plus dures, les plus coercitives, sinon du monde, en tout cas en Europe.
                      Donc dire que les autres pays, notamment européens, ont pris des mesures moins coercitives que nous, c’est prendre peu de risques de se tromper. Des tas d’articles sont parus depuis 18 mois sur des tas de pays, qui illustrent cela, sur des tas de points.
                      Sur la mortalité et la comparaison avec la France, je suis d’accord qu’il faut prendre plusieurs indicateurs et que déterminer la part de chaque facteur n’est pas toujours évident. À un moment cependant, on a un faisceau d’indices concordants.
                      Si on prend la Suède, exemple extrême – qui pourtant ne devrait pas l’être, tant les mesures prises, ou non, relèvent pour la plupart du bon sens : cf les travaux de Pierre Chaillot à partir des chiffres de mortalité générale fournis par Eurostat. Ils sont plutôt plus flatteurs que la mortalité Covid officielle fournie par worldometers. (nombre de « décès standardisés ») : 2020 y est meilleure que la moyenne 2010-2019. Quand en France on est dans la moyenne, donc plutôt moins bons que la Suède. D’autres pays comme l’Allemagne, le Danemark, la Finlande sont aussi très bons sur ce plan, l’Allemagne au moins ayant pris des mesures moins absurdes que la France et globalement moins liberticides.
                      Vous direz : d’autres facteurs peuvent expliquer ces meilleurs résultats. Dans l’absolu, c’est vrai. Mais bon, quand on a un gouvernement qui interdit aux médecins de soigner les malades du Covid, une première dans l’histoire de la médecine (mais un modus operandi si socialiste) ou qui verrouille comme jamais l’hôpital, ou qui foire comme personne la gestion des masques, notamment pour les personnels soignants, et j’en passe, on a beaucoup de mal à ne pas voir de lien entre les deux (donc également, mais à l’envers, pour les pays qui ont procédé avec plus de bons sens)…

                    • La suède n’est même pas le pays d’Europe ayant eu les approches les moins restrictives. On en a parlé parce qu’ils ont annoncé dès le début qu’ils faisaient plus confiance à la responsabilité individuelle qu’à des mesures généralisées et coercitives… Mais leurs voisins scandinaves ont été encore moins restrictifs, de même que les Pays-Bas, et pas mal de pays asiatiques (cf le « Stringency index » disponible sur « ourworldindata ») et ont eu encore moins de morts par millions d’habitants.

                      Alors OK, la Norvège ou la Finlande sont bien moins urbanisées, et on peu d’immigrés d’origine extra-européenne donc la comparaison marche moins bien… Mais les Pays-Bas ?

                • Le fait de ne prendre que les chiffres officiels Covid pour la Polynésie ou pour le Finistère ou autre n’est comme le dit Balthazar pas suffisant, à la fois à cause du profil des gens qui peut être différent, à cause du système de santé local, à cause du fait que comme pour la Suède par exemple, la forte mortalité du printemps 2020 s’explique en partie par la faible mortalité de 2019 (peu de virus hivernaux) d’où un phénomène de « rattrapage » en 2020 – « effet moisson » disant les spécialistes – et d’autres facteurs que l’on ne connaît probablement pas, car par exemple, pourquoi la Bretagne est-elle constamment moins durement frappée par le Covid que d’autres régions (ce qui est aussi le cas régulièrement pour la grippe) ? Vous mettiez h 16 au défi d’expliquer le pourquoi de la moindre mortalité à Brest qu’à Marseille, et là-dessus je vous suis : pourquoi ? (et pas seulement : pourquoi n’avoir pas pris Brest pour point de comparaison dans son analyse ?) Nous n’avons pas toutes les réponses.
                  Le point central, je suis désolé de me répéter, c’est que cette maladie affecte gravement un public bien connu, et ce n’est pas au reste de la société de payer, parfois très cher, pour ledit public qui ne veut faire aucun effort en plus des autres ; en clair, que la jeunesse doive payer (y compris par le vaccin) cher pour une vieillesse qui veut continuer à vivre normalement est scandaleux en plus d’être parfaitement antilibéral.

                  • Là, je vous rejoins pour l’essentiel.
                    Le truc qui reste, c’est le concept que le vaccin conduirait forcément à un risque futur inconnu mais considérable, tandis que son absence conduirait non seulement à éviter les risques connus et immédiats, mais encore à une absence, elle, de risques futurs inconnus.

            • moinsser une opinion…à quoi sera sert il?

              michel se place juste dans la santé collectivisée donc l’action gouvernementale incontournable le statut des médecins…

              dans une médecine collectivisée…la réaction « finale » de l’etatiste est de restreindre la liberté des gens pour que le système de santé tienne le choc..

              • Je ne me place pas en soutien à toutes ces inepties gouvernementales, mais en réaliste craignant de passer de Charybde en Scylla si pour y échapper nous suivons les préconisations de ne rien faire et laisser le monde s’arranger tout seul. Autant l’autoritarisme étatique me révulse, autant les préconisations de doux rêveurs jamais confrontés à la difficulté de trouver un médecin compétent et capable d’éclairer sur ses choix quand on est pris par la maladie me paraissent éloignées de la réalité.
                La réalité, ce sont des médecins confits dans leurs certitudes et convaincus d’avoir la science infuse, et des patients ne disposant à 99% pas des connaissances nécessaires à fournir un consentement éclairé. Et des commentateurs, ici, bien peu pressés d’y remédier.
                Si tu veux faire disparaître les étatistes, commence par nous démontrer que leurs opposants ne veulent pas juste être califes à la place du calife. Et cesse de condamner la tiédeur de ceux qui croient qu’il est surtout urgent de d’abord préparer l’après-étatisme.

              • Puisque tu m’accuses d’étatisme, mon commentaire à un autre article serait aussi à sa place ici :
                Prier le ciel que le dictateur meure, c’est bien beau, mais ça ne mène nulle part. Il faut en revanche permettre à quelque chose d’apparaître à la mort du dictateur, et de se développer, quand bien même ça ne serait pas la démocratie, cf. les années Deng.

          • la maladie ne s’arrets pas à la mort.et donc aux « faibles » . il y a le flux aux urgences..plus large me semble t il..
            https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-l-age-moyen-des-patients-hospitalise-en-reanimation-chute-a-59-ans-20210807

            je ne suis pas loin de penser que si ça tuait juste des gens de 84 ans la réaction gouvernementale aurait été moindre , mais le débordement des capacité hospitalière la fout mal..

        • en effet.. en premier un changement d’attitude..justement un autre choix de mots..

          le gouvernement veut être « respecté » alors qu’on est pas venu le chercher , il s’est imposé comme stratège..ce n’est pas Cincinnatus;; il doit prendre la défiance à son encontre comme « saine et normale ..assumer ses choix sans affirmer qu’ils sont bons..

          il gère un merdier qu’au moins en partie il a créé..

          à mon opinion macron , et c’est mon opinion depuis le début, aurait dû affirmer qu’il ne se représenterait pas ou, à tout le moins , définir dès le départ les modalités et exigences de sa candidature..

          ça sonne à mes oreilles comme les gens que j’ai entendu dire heureusement qu’on a la sécu..

          la non intervention de l’état hors régalien soir redevenir la norme..et l’état scruté. La fable du gouvernement sauveur du pays ne vaut rien si on a pas le droit ou les moyens d’en douter. le fait est que l’obligation vaccinale ne permet pas d’apprecier ce que les français auraient choisi.

          Or qu’avait on à attendre de certain avec une grande couverture vaccinale en terme épidémique .? . moins de morts attributable au covid, certes..mais à court terme..

        • 1. Mettre le paquet sur la vaccination des personnes à risque :
          – plus de 65 ans
          – plus de 50 ans avec comorbidité
          – obèses
          Ce sont eux qui meurent et qui encombrent les hôpitaux.
          Inutile de pousser à la vaccination des adultes en bonne santé et des ados.
          C’est peu ou prou la logique de l’OMS.

          2. Si restrictions d’accès, respecter une cohérence avec le sanitaire, ce qui était le cas du pass 1.0 (grands rassemblements, etc). Le pass en terrasse est une ânerie monumentale. De même qu’autoriser, comme récompense, les vaccinés à tomber le masque en présence de non-vaccinés en lieu clos…

          • Faut arrêter avec l’obésité… C’est dans les « comorbidités » connues une des moins impactantes. Et elle ne l’est qu’indirectement : les inflammations et les troubles cardiaques causés par l’obésité massive sont les causes principales. En gros, il y a plein d »obèses » dans nos pays sur des bases d’IMC qui ne sont que très marginalement plus « en risque » que les autres. Les hypertendus graves, les gens avec des troubles sévères du système hormonal (particulièrement les greffés des reins, les dialisés, les diabétiques mal équilibrés) et les immuno-déprimés, oui… Les « obèses », c’est surtout un mensonge « blanc » (oui, on voit pas mal de gens gros dans les hospitalisés COVID, et oui, c’est pas bon pour la santé, alors hop, même si c’est pas une relation causale, on le passe dans le pipeline et ça « fera du bien même si c’est pas vraiment vrai ». Un peu comme certains climatologues qui affirment des trucs faux « parce que de toute façon ça ne peut qu’être bien pour l’environnement de moins polluer, donc… « 

          • Si l’obésité « hors autres problèmes » était réellement un facteur de risque fort, on n’aurait pas autour de 1% des décès chez les moins de 50 ans contre 98+% chez les plus de 50 ans (avec un âge médian de 42 ans en France) sur cette épidémie… Il y a autant d’obèses « jeunes » que « vieux » (et même je dirais à vue de pif, plus).

    • @Barbu…du bon sens? Vous êtes sûr?
      Le pass sanitaire serait rationnel si les vaccins nous protégeaient à 100%; c’est à dire:
      1-ne pas être infecté,
      2-ne pas transmettre le virus si infecté.
      Il n’y a pas UN SEUL vaccin qui remplisse ces deux critères. Les données venant d’Israel, du Royaume-Uni ou d’Islande le montrent très clairement. Le variant delta s’y est propagé comme un feu de brousse.
      Parmi les infectés, le taux des vaccinés varient entre 30 et 40%. C’est énorme.

    • C’est marrant car ça me rappelle justement un but de la philosophie:
      « de douter de ce qui parait évident ».
      Évacuer des questionnements car leur réponse semble « évidente », ce n’est pas la sagesse, mais la suffisance.

    • Bien sûr, bien sûr, mais quand je vois les photos qui circulent et qui montrent la police en train de contrôler des gens qui prennent un café ou qui en sont à l’apéro (voire en train de déjeuner) dans un restaurant, ça me donne envie de vomir. Je précise que malgré les avis divergents, je suis vacciné. Mais être obligé de montrer ce pass à la police, au restaurateur, au gérant de bar, ça m’énerve. Si ça se trouve, on vous contrôlera plusieurs fois au même endroit: par le restaurateur, par la police qui patrouille. On va où ? De quel droit d’ailleurs la police où le restaurateur peuvent-ils mettre le nez dans votre situation sanitaire ?

    • Comme d’habitude les pourfendeurs de la liberté individuelle nomme leur appel à la persécution étatique de leurs opposants « du bon sens ».

  • « En tant que libéral » comme vous écrivez, quelles que soient vos convictions vous devriez comprendre que votre ami instaure les règles qu’il veut sur sa propriété privée.

    Soit votre amitié est moins importante que vos convictions, soit elle est suffisante pour effectuer un test PCR avant de lui demander son hospitalité,

    • il perd son amis non pas parce qu’il refuse son hospitalité mais pour les mots…irresponsable etc…

      je ne me sens jamais obligé de justifier mes choix…je les fais..et je les assume.. je peux essayer de les expliquer si je les prétend rationnel.

      je peux être l’ami d’un « raciste » je peux difficilement être d’une personne que je vois justifier des actes injustes par la race d’une personne…

      et ça marche aussi avec l’astrologie ou l’homeopathie..

      • Soit, mais comment en est-il arrivé à ce que son ami utilise ces mots, si ce n’est pour justifier ses propres choix ?

        • ça je l’ignore mais je sais les mots utilisés par son amis..et je devine que c’est la raison de la fin de l’amitié..

        • Ces mots sont ceux de notre gouvernement.
          Ceux qui les emploient sont de simples perroquets.
          Et encore, les perroquets sont-ils plus intelligents.

          • Ceux qui les emploient l’ont fait bien avant le gouvernement, et avec des significations bien plus profondes. C’est au gouvernement que sont les perroquets. Et nous sous-estimez pas leur intelligence, eux sont parvenus au gouvernement et pas vous !

            • Non, jamais personne n’a traité les non-vaccinés d’irresponsables, de dangers public, d’égoïstement, d’arriérés, etc. avant que le gouvernement et le président ne le fassent. Même les médias les plus pro-pass et pro-confinement ne l’ont jamais fait.

              N’oubliez pas que les même il y a moins de 8 mois disaient que les vaccins n’étaient que des bobards de Trump et que puisque ça arrivait grâce à lui, ils n’en voudraient pas et qu’il faudrait de longues études sur de très larges cohortes pour les convaincre…

  • Et pourtant:

    Le vaccin est il efficace ?
    – Oui, alors à quoi sert le passe vaccinal ?
    – Non, alors le passe vaccinal est inutile…

    Mais avec le fameux passe, vous pouvez aller à l’hosto avec le typhus, la tuberculose, la dengue, Ebola ou même visiter une maternité avec Cytomégalovirus, toxoplasmose, listériose, rubéole, varicelle…

    Je suis vacciné et j’ai un papier avec un carré tacheté sensé raconter ma vie, alors allez chouiner ailleurs.

  • Comme cet article résonne en moi ! Lorsqu’un de mes proches m’a dit « c’est mon droit de ne pas me voir contaminé par toi, tu entraves ma liberté », j’ai compris que le débat n’existait plus. Après le droit au logement, le droit à ci, le droit à ça… la notion est pervertie. Pareil pour la liberté. Libertés ou droits qui impliquent la coercition d’autrui…

    Tous les arguments du monde, ici très bien exposés (et avec pondération) n’y feront rien : ils ont la trouille, tout simplement. Ils ont été sidérés. Sidérés par les images en boucles, par les chiffres, par l’assignation à résidence. Comme des rats en cage, soumis à des chocs électriques, ils ont appris le désespoir. Ils sont désormais prêts à toutes les compromissions pour retrouver leur vie de loisirs. Ils ont accepté comme bouc émissaire le vilain anti-masque/anti-pass/anti-vax/terraplatiste-qui-roule-en-diesel-qui-fume-des-clopes-et-qui-mange-avec-les-doigts.

    La devise de ce gouvernerment « Tester, tracer, isoler » c’est-à-dire piéger, traquer, isoler. Comme le gibier.

    • +1000
      Il n’y a en effet plus d’argumentation possible, ils ont basculé dans l’idéologie.

    • c’est mon droit de ne pas respirer l’air vicié que tu exhales..tu entraves ma liberté.. ou l’odeur de ton parfum…

      ce n’est pas son « droit »..l’air ne lui appartient pas.

      il va trop loin…

      on ne reproche pas aux centrales à charbon allemande leur pollution par les particules de cette façon.. ou le bbq du voisin..

      c’est le terrain du savoir vivre et du compromis… ça se résout par la discussion ..ou le coup de point..

    • Ce sont pile-poil les arguments du gouvernement. Qu’ils ne font donc que gober sans discernement… La peur et le panurgisme…

    • en accord total avec Cray, bon ça ne m’empeche pas d’aller boire un verre ou resto avec le pass de mon fils qui a été obligé de se faire vacciner pour raisons de voyage à l’etranger, comme quoi la solidarité intergénérationnelle existe, pauvres….. hauts fonctionnaires, politiques et médias.
      Perso j’ai des amis vaccinés mais ils ne me snobent pas!

    • Merci. Je suis heureux que cet article « résonne » pour d’autres personnes. Je ne considère pas qu’il faille renoncer à expliquer pour peut-être convaincre.

  • +1000 Cher monsieur, nous avons le même âge et vivons exactement les mêmes choses. Personnellement, j’ai même déjà été traité d’assassin par un proche.

    Si, nous adultes, pouvons vivre sans laissez-passer, ce sont nos chers ados qui paient cher, très cher même, cette discrimination. Ma fille de 16 ans est la seule non vaccinée de sa classe, et je vois bien que l’on lui met beaucoup de pression. Pour vous dire, j’ai sous les yeux un papier de son école pour 4 sorties culturelles où le laissez-passer est exigé ! Elle trouve aussi que l’on est en train de lui voler sa jeunesse et n’arrive plus à supporter le masque. Pour ma part, c’est quasiment insupportable, et comme c’est typiquement le genre de vie que je ne veux pas pour elle, je commence sérieusement à réfléchir à notre fuite vers des cieux plus cléments et surtout où l’on nous foutra la paix.

    Au delà de l’atteinte flagrante à nos droits les plus élémentaires, je dirai aussi que ce laissez-passer remet en compte le serment du conseil de l’ordre des médecins: « Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. » Et pour information, ma fille toujours elle est concernée car elle souffre d’une ALD !

    L’état est mon ennemi le plus mortel !

    • Le peuple n’a qu’un ennemi, c’est son gouvernement (St-Just)

    • Je pense qu’il ne faut pas renoncer. J’ose espérer que cet article pourra vous aider à vous faire entendre et comprendre (à défaut de réussir à convaincre). C’était le but de celui-ci et merci à Contrepoints de nous en donner l’opportunité. Courage !

  • Il y a aussi et surtout l’argument de la contagion, sans lequel tout l’édifice intellectuel des fanatiques de la vaccination s’effondre.
    On n’a jamais vraiment prouvé que ces vaccins étaient très efficaces contre la contagion. Il semble même qu’ils soient peu efficaces (cf dernières analyses des autorités americaines).
    Du coup, un vacciné qui se croit stérile et abaisse la garde vis à vis des gestes barrières devient plus dangereux pour l’Autre qu’un non-vacciné prudent !

    Cela ne doit pas nous empêcher de nous poser la question de fond :
    – un ami qui prend ses distances, au premier virage, comme on dit, était-il vraiment un ami ?
    Et si cette crise avait le mérite, enfin un, de nous permettre de distinguer le bon grain de l’ivraie ?

  • Grégoire le mouton !! Mdr

  • C’est à un basculement de type de société que nous assistons en direct. Les gens ne savent plus vraiment ce que signifie le mot « liberté ». Comme l’a bien dit un commentateur avant moi, le sens de ce mot a été perverti (bonjour George Orwell). Les gens n’ont également plus de bon sens : cette maladie a beau ne concerner avant tout que les gens âgés et déjà malades, comme les virus hivernaux habituels contre lesquels ils se protègent comme ils le peuvent, avec l’aide des professionnels de santé, et cela depuis la nuit des temps ; ils acceptent que le fonctionnement de la société soit complètement bouleversé, des fondamentaux balayés (l’égalité de droit, la liberté de circuler, etc.), ce qui s’appelle une disproportion totale entre la menace et les moyens utilisés pour y faire face.
    C’est possible parce que des décennies d’habituation à une façon collectiviste de voir et de vivre ont façonné les esprits ; l’E.N., l’enseignement supérieur, les médias, mais aussi une perte de repères moraux, intellectuels, historiques et même spirituels y ont contribué.
    La « crise du Covid » aura également montré que CPEF, en fait.

    • Comment décidez-vous que le nombre de personnes âgées et déjà malades est une proportion suffisamment faible pour ne pas vous concerner ? Savez-vous, d’ailleurs, si personnellement vous n’avez pas une co-morbidité cachée ? Et si, en raison de votre éducation et de vos relations, vous le savez, comment comptez-vous procéder à une décollectivisation où ceux qui n’ont pas cette éducation et ces relations pourraient néanmoins juger sereinement de leur risque sans s’en remettre à d’autres charlatans que nos gouvernants, mais des charlatans quand même ?

      • J’ajoute que c’est une question ouverte et en attente de vos suggestions (constructives).

      • Comment décidez-vous que le nombre de personnes âgées et déjà malades est une proportion suffisamment faible pour ne pas vous concerner ?
        Dans quel sens, ne pas me concerner ? Me sens-je concerné par l’intérêt de mes parents (qui font partie des personnes vulnérables au Covid au premier chef) ? Oui. Par celui de mes voisins ? Oui.
        Je ne vois pas en quoi cela remet en cause ce que j’ai écrit…
        Le reste de votre commentaire, je ne le comprends pas. Mon risque / Covid existe, évidemment, sans que je puisse le chiffrer précisément – heureusement, d’une certaine façon, car qui sait de quoi son « demain » sera fait, que ce soit en termes de maladie infectieuse ou autre événement ? Mon risque existe, et je fais en sorte, au quotidien, de le minimiser.
        Je ne comprends pas votre question finale, d’autant plus que je n’ai pas l’intention de procéder à une quelconque « décollectivisation » de qui que ce soit…

  • Macron à acheté avec l’argent des Français 2 milliard de doses Pfizer, ce qui fait ~30,30 doses par Français. Si on ne compte pas les 3 variants déjà passé en fait le compte est bon. Une dose de vaccin inutile par variant jusqu’à l’Omega.

  • « Ni notre territoire, ni nos valeurs qui fondent notre Nation, ne sont menacés »
    Et bien, si on se réfère à la constitution de 46, si. La valeur « sécurité sociale » est menacée. A la façon dont tranche le conseil constitutionnel, la constitution de 46 est systématiquement prioritaire devant les droits de l’homme de 1789. Le système de santé collectiviste est menacé, c’est une des premières valeurs de notre Nation, c’est donc la guerre.
    Je ne partage pas cet avis, mais c’est un fait, et il est soutenu par la plupart des français. Remarquez que les lecteurs ici sont probablement plus enclins (ou déjà) à l’expatriation, dans un certain sens « moins français ». Moi même de plus en plus mon pays me dégoûte .

    • Le préambule de la constitution place la déclaration de 1789 avant la référence à la constitution de 1946. Cette institution ne remplit manifestement pas son rôle. Ce n’est pas un rempart contre l’absolutisme du pouvoir, ce qui devrait être son rôle.

  • Il y a un proverbe qui dit
    dans l’amitié ménage toi un temps pour la brouille et dans la brouille trouve un temps pour la réconciliation. Si c’est vraiment un ami, il suffit de faire le mort un certain temps et il reviendra. Si il ne l’est pas, cette crise a permis de savoir qu’il n’en ait pas un. le courrier ne sert à rien même si….

  • « Comme tout vaccin, comme tout médicament, le choix de son administration doit dépendre d’une évaluation personnelle du risque/bénéfice. »

    Comme toute action en général, donc voyre copain considère que risque/bénéfice de vous recevoir est négatif. Pas de quoi se répendre comme vous le faites.

    Sinon je n’étais pas passé depuis longtemps et je ne m’attendais pas à trouver une telle concentration d’antivax/passe ici.

    Bien sûr la logique libérale conduit à refuser ce type d’injonction qui impose un choix. Mais la liberté de choix ne peut exister qu’avec la responsabilité des conséquences. Or comme les antivax/passe ne supporteront pas les conséquences financières de leur choix en cas d’hospitalisation il est normal que l’état puisse imposer ses conditions. A ce titre le refus de l’auteur de supporter le coût d’une éventuelle hospitalisation est symptomatique : je veux un état nounou mais je refuse que l’on me traite comme un enfant. Cela tient du caprice …

    • L’auteur a probablement cotisé toute sa vie à la SS et il continue. Donc il n’y a aucune raison qu’il ne profite pas des remboursements.

      • Et les contrats d’assurance prévoient des exclusions. Ici ce n’est pas possible, l’état nounou couvrira les conséquences de vos choix.

        Bref ça me fait marrer de réclamer d’être couvert par l’état nounou quand par ailleurs on développe les arguments
        autour de la liberté individuelle.

        On a surtout à faire ici à des libéraux de zoo. Je préfère ceux qui vivent à l’état sauvage.

        • Et vous, vous êtes un libéral de pacotille, tout simplement.

          Sur l’hospitalisation, si vous acceptez – c’est ce que vous faites, implicitement au moins – le principe selon lequel l’État a le droit de poser des conditions à l’hospitalisation en cas de Covid, y compris de refuser l’hospitalisation aux non vaccinés, alors même qu’il ne s’agit pas d’un service contractuel, mais d’une obligation d’État (les impôts pour financer l’hôpital), alors vous accepterez aussi que l’État, demain, vous refuse l’entrée à l’hôpital parce que vous êtes allé randonner dans un coin un peu trop dangereux à ses yeux et que vous vous y êtes foulé la cheville ; ou parce que vous avez bricolé de façon un peu trop imprudente, ou que vous avez mangé ou bu ceci ou cela qui vous a conduit à tel souci de santé, etc. Le bonheur avec l’État, quoi.
          La situation est pourtant simple :
          1- nous ne voulons pas de l’État-nounou
          2- puisqu’on nous impose l’État-nounou, nous exigeons d’être reçu à l’hôpital en cas de Covid, même non vaccinés, parce que nous payons pour ce service via nos impôts (non consentis), comme nous exigeons d’être reçus en cas d’accident de randonnée, de bricolage, de souci de santé lié à des choix de vie qui nous regardent, etc. – et on ne parle même pas de l’efficacité très relative des vaccins… 50% de vaccinés bénéficiaires de ’emergency care’ pour cause de Covid en Angleterre, dernier rapport officiel HPE.

          Les pro-pass sanitaire qui se disent libéraux sont des imposteurs.

  • L’article a le mérite d’être très clair. On peut ainsi aisément discuter des points sur lesquels on n’est pas d’accord. Voici, pour ma part, quelques points qui me semblent discutables :
    – » Après avoir étudié le sujet, si j’estime que ce risque/bénéfice est clairement favorable pour ma mère, je considère que ce risque/bénéfice est défavorable pour moi (51 ans) et mes 3 enfants. »
    Étant donné que l’article ne remet pas en cause les données « mainstream » sur ce sujet, je crois que l’évaluation mentionnée est fausse. Même en tenant compte de la faible probabilité composé d’attraper le covid et de mourir du Covid à 50 ans, ce risque demeure incommensurablement plus élevé que le fait de mourir ou même d’avoir des effets indésirables sérieux suite au vaccin. Dire l’inverse, c’est prétendre que, pour disons 100 000 personnes non vaccinées de 50 ans, il y aura moins de morts du covid que pour 100 000 personnes vaccinées de 50 ans à cause du vaccin, ce qui semble très peu probable. Par ailleurs, l’argument du « on n’a pas assez de recul » est largement fallacieux, (voir par exemple cette petite vidéo avec les liens qui vont avec https://www.youtube.com/watch?v=mwJUdBp_HQk ). S’il y a bien une chose sur laquelle on a pas assez de recul, ce sont les conséquences à long terme d’un COVID long, et cela plaide bien évidemment en faveur de la vaccination, y compris pour les jeunes. Or, ceci n’est même pas mentionné ici, comme s’il s’agissait d’un point secondaire.

    « Mais la mise en place de ces mesures d’urgence ne peut être justifiée que par un seul but : la défense de nos valeurs.  »
    – Cette affirmation me semble péremptoire. Je ne vois pas d’arguments qui pourraient établir que la seule chose qui mérite d’être défendue par des mesures exceptionnelles soient des valeurs.

    « L’égalité de droit (accès aux lieux) est clairement remise en cause par le pass sanitaire en ce qu’il fait une différence entre les Français sur un critère de santé. »
    -L’égalité de droit (accès aux déplacements) est clairement remise en cause par le permis de conduire en ce qu’il fait une différence entre les Français sur un critère de réussite à un examen. Bizarrement, personne ne pontifie sur les grandes entorses à la Liberté que cela entraine.

    « En particulier en prenant en compte les chutes de recettes fiscales suite à la baisse d’activité liée à l’instauration du pass sanitaire »
    – C’est oublier que le pass sanitaire a incité de nombreuses personnes à se faire vacciner, ce qui diminue largement le facteur R (dont un changement même modeste peut faire toute la différence) et peut éviter l’apparition de mesures encore plus coercitives que le pass sanitaire pour l’économie, et donc une chute encore plus drastiques des recettes fiscales.

    Je vais en resté là sur les différents points sur lesquels je ne suis pas d’accord, car ce serait trop long, mais il y a une chose également qui me semble important sur l’aspect collectif de la stratégie vaccinale, c’est qu’à aucun moment n’est mentionné l’importance du taux effectif de reproduction, le fameux facteur R
    Trois vidéos pour réfléchir à ces questions d’un point de vue philosophique :

    https://www.youtube.com/watch?v=JY3SAzlgBYY

    • « – » Après avoir étudié le sujet, si j’estime que ce risque/bénéfice est clairement favorable pour ma mère, je considère que ce risque/bénéfice est défavorable pour moi (51 ans) et mes 3 enfants. »

      Étant donné que l’article ne remet pas en cause les données « mainstream » sur ce sujet, je crois que l’évaluation mentionnée est fausse. »

      Malheureusement elle est ni fausse ni vraie, elle est indétermninée dans la mesure où les réponses (si réponses il y a) seront données dans le futur. A partir de là, les choix se font sur sa capacité d’analyse mais surtout sur ses croyances.

      Ce qui est frappant c’est que les « anti » ont plus peur des effets à long terme du/des vaccins que des effets à long terme du Covid. Il y a derrière cela une résurgence des principes écolos (option péché originel) : la nature est bonne et l’homme est mauvais; ce qui vient naturellement est meilleur que ce que l’homme produit; les effets à long terme du Covid sont meilleurs que ceux des vaccins; je préfère attraper le covid plutôt que de me faire vacciner.

      Comme les dangerosités relatives à LT sont indéterminées, il me semble raisonnable de ne pas intégrer ce paramètre et de s’en tenir aux conséquences à court terme. Les avantages de la vaccination, tant individuellement que collectivement, relèvent de l’évidence.

      • Vous mettez tous les « anti » dans le même panier. Pour ma part, j’adhère d’abord aux recommandations de l’OMS: vacciner les personnes à risque dans le monde entier, plutôt que vacciner toutes les populations des pays riches…

        Ensuite, il y a des chiffres officiels des effets graves suite au vaccin et si vous les comparez avec les chiffres officiels des effets graves suite au covid, les moins de 50 ans ont effectivement moins de risques avec le covid qu’avec le vaccin. Mais comme dans les deux cas, ces effets graves ne touchent qu’une très faible minorité de personnes de moins de 50 ans, l’Etat n’a aucun intérêt politique à s’y attarder. Les politiciens ont tous suivi Trump en proclamant que le vaccin allait les sauver, ils ne peuvent plus revenir en arrière, et si cela ne fonctionne pas, ce sera la faute aux antivax ou à pas de chance.

        • Vous justifiez le fait de pas vous vacciner aux recommandations de l’OMS, que faites vous alors quand l’OMS recommande le vaccin aux plus de 18 ans (dans l’attente d’études complémentaires) ?

          Qui a raison, vous ou l’OMS ?

          • Je reste « dans l’attente d’études complémentaires »… Et en attendant, j’évite les endroits bondés. Je risque donc largement moins de refiler le covid, qu’un vacciné qui part en vacance et qui va au cinéma.

            Je n’exclus pas de me faire vacciner un jour, mais je trouve plus juste de laisser d’abord la place à ceux qui sont à risque ou qui sont obligés de s’exposer plus que moi.

            • Vous êtes très prévible.
              « En attendant des études complémentaires » se réfère à une recommandation pour les moins de 18 ans.

              • L’OMS recommande de vacciner d’abord les personnes à risques de plus de 18 ans.

                Je ne suis pas à risque, je laisse donc d’abord la place aux personnes à risques de plus de 18 ans.

                Lorsque ce que dit l’OMS contredit ce que dit le gouvernement, qui a raison, le gouvernement ou l’OMS?

                • Je vous répond une dernière fois.
                  Vous dites que selon vos calculs il est plus risqué de se vacciner que de ne pas se vacciner quand on a moins de 50 ans. Or l’OMS recommande aux plus de 18 ans de se vacciner. Sans être un fan absolu de l’OMS, sur ce sujet précis je suis plus tenté de les suivre que de suivre vos vagues raisonnements.

                  • Je ne cherche pas à vous convaincre de ne pas suivre l’OMS.

                    Vous dites que l’apport du vaccin est bénéfice de manière évidente, or pour moi, lorsque je regarde les chiffres officiels, je suis d’accord avec vous pour ce qui concerne les personnes à risque, mais je trouve cela plus mitigé pour les personnes qui ne sont pas à risque. En plus, les gouvernements montrent qu’ils ne sont eux-même pas convaincus, puisqu’ils ne lèvent pas les mesures, même pour les personnes vaccinées.

                  • L’OMS ne recommande pas aux plus de 18 ans de se faire vacciner…
                    C’est assez différent de dire « le vaccin n’est pas recommandé pour les moins de 18 ans » (ce que dit l’OMS) que de dire « le vaccin est recommandé pour tous les plus de 18 ans »…

                    • Et l’OMS précise un peu partout que vacciner (ou donner une troisième dose) tout le monde dans les pays riches prive les pays pauvres de l’accès aux vaccins même pour les personnes les plus à risque.
                      Implicite dans ce discours, même avec votre vaccin trois dose, à 85 ans vous restez fortement à risque face au COVID (les données israéliennes montrent que vous pouvez l’attraper, juste un peu moins que sans vaccin et l’ensemble des données montrent que si vous l’attrapez, vacciné ou pas vous avez pratiquement la même chance de mourir) donc pour vous prémunir un peu, il vaut mieux que la circulation ralentisse dans les pays pauvres (vu qu’il y a des mouvement transnationaux massifs de populations) plutôt que de vacciner à tout va uniquement chez les riches.

                      Assez logique : si on avait 50% de vaccinés un peu partout, on aurait une circulation ralentie, modérée, et ce partout. Si on vaccine à 90% dans certains endroit et à 5% ailleurs on aura une circulation faible dans les premiers pays, forte dans les autres et des « brèches » dans les pays vaccinés se produiront inévitablement, donnant des flambées surtout sur l’efficacité des vaccins diminue rapidement dans le temps et n’est pas identique chez tout le monde (moindre, hélas, chez les personnes à risque, âgées, immunodéprimées, et forte chez ceux qui risquent plus des effets secondaires vaccinaux que du virus.)

  • des arguments que je comprends et partage

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