QR Code et Pass sanitaire : vers une surveillance de masse

Le pass sanitaire ouvre la voie à une surveillance de masse et à l’arbitraire du fait de l’opacité de son système de QR Code.

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QR Code et Pass sanitaire : vers une surveillance de masse

Publié le 5 septembre 2021
- A +

Par Francois Jolain.

Dans un précédent article, je décortiquais le contenu du QR Code, révélant son manque total d’anonymat. Ceci rabaisse une fois de plus notre liberté et notre vie privée, mises à mal depuis le début de la pandémie.

Aussi en tant que développeur, je constate que nous sommes maintenant à une étape d’une surveillance de masse, que je chiffre à seulement 15 jours de travail.

En effet aujourd’hui, à cause du pass sanitaire, les citoyens reçoivent un QR Code nominatif à scanner régulièrement. De l’autre côté du QR Code, il y a une application mobile gouvernementale (TousAntiCovid Verif) qui contrôle les informations du scan. Elle fonctionne comme une boîte noire, son code n’est pas totalement public. Et du point de vue d’utilisateur, chaque scan affiche l’identité et un simple “correct” ou “incorrect”, ne précisant nullement la raison du refus.

Nous sommes face à deux menaces extrêmes pour notre vie privée, qui sont techniquement rapides à mettre en place.

Rapatrier les données

Cette application peut, à tout moment, lors de la prochaine mise à jour rapatrier les données des scans sur un serveur étatique central. Un tel serveur et une telle fonctionnalité sont très faciles à mettre en place en seulement 15 jours de travail. L’état aura alors un point de vue omniscient sur sa population, et nous rentrerons dans une surveillance de masse.

Rendre le QR Code opaque

Le QR Code laisse les données médicales lisibles par n’importe qui. Il existe deux voies pour mieux le sécuriser.

Premièrement, avoir deux QR Code, l’un avec données médicales, l’autre non. Ainsi nous pouvons le présenter sans données médicales aux restaurateurs, agents SNCF, employeurs sans danger.

Deuxièmement, nous pouvons aussi demander un mot de passe au détenteur du QR Code pour chiffrer son contenu. Ainsi le citoyen peut lire les données de celui-ci et le partager avec qui il veut.

Mais l’État peut aussi suivre une troisième voie : chiffrer le contenu du QR Code sans donner le mot de passe au citoyen. Ainsi le QR Code se transforme en boîte noire. L’État peut y ajouter discrètement des données sur l’orientation sexuelle, la couleur de peau, la nationalité, les opinions politiques ou religieuses, sans que personne ne le sache.

Sachant que l’application de scan affiche déjà un simple “correct” ou “incorrect” sans plus de détails, le combo QR Code chiffré plus application au code source fermé permet au gouvernement de discriminer n’importe qui sur des critères arbitraires en toute discrétion.

Ici encore, il ne faut que quelques jours pour mettre en place une telle fonctionnalité.

Nous avons déjà fait le plus dur. Aujourd’hui il faut entrer son identité dans une application étatique dès lors que l’on souhaite prendre le train ou manger au restaurant. C’est une chose épouvantable, inconcevable il y a encore un an, et pourtant acceptée par 64 % des Français. Il ne reste que quelques jours de développement pour que cet outil nous fasse sombrer dans une surveillance de masse aux persécutions arbitraires.

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  • De ce point de vue, on se pose la question de l’efficacité du pass sanitaire :
    – ceux qui ne veulent pas se vacciner ne peuvent pas être surveillés, puisqu’ils n’ont pas de QR code.
    – ceux qui ne veulent pas risquer d’être surveillés n’ont aucune incitation à se vacciner, contrairement à son but clairement affiché,

    Une fois de plus l’Etat rate tout ce qu’il entreprend, avec ce pass sanitaire il aura seulement réussi à saboter l’activité des secteurs concernés.

    • On peut aussi se faire vacciner pour des raisons de gestion de son risque personnel, avoir un QR code mais tout faire pour ne pas se faire scaner ou pour ne se faire scaner que rarement.
      Mais c’est sûr que ça n’incite pas a fréquenter les lieux « sous pass » même si on est vacciné (enfin c’est mon cas mais je ne dois pas être le seul) : le vrai but du pass serait peut-être finalement, comme les confinements, etc. la ruine du « petit commerce » car le petit commerçant est une personne qui ne dépend pas du gouvernement ou d’une grande organisation qui dépend du gouvernement : c’est un « koulak » il faut l’éliminer pour que le « grand reset » puisse avoir lieu.

  • Commentaire modéré

    • Si emmerder le gouvernement vous donne du plaisir, tant mieux, mais ça n’aide guère à définir comment serait un gouvernement que très peu auraient envie d’emmerder…

      • MichelO- je vous répondrai tout gouvernement qui se comporterait différemment de ceux que nous avons connu depuis 50 ans. Celui qui donnerait l’espace suffisant pour que chacun puisse réaliser sa vie, car en fait le PIB c’est nous, la démographie c’est nous, les valeurs ce sont les nôtres. Je n’ai jamais connu un individu seul qui veuille faire la guerre ou régenter un autre pays etc

        • D’accord, mais c’est plus compliqué que ça, parce que ça dépend de comment on pose la question. Réaliser sa vie, quand on demande de creuser un peu, c’est souvent moins profiter intégralement des fruits de ses efforts que trouver des combines pour avoir les fruits sans les efforts.
          Pour moi, il faudrait un gouvernement qui à chaque fois que quelqu’un demande « Mais que fait donc le gouvernement pour corriger ça ? » puisse répondre « Il facilite et protège ce que VOUS faites à votre niveau pour le corriger. » Et il faudrait surtout une éducation qui ait préparé les gens à vivre dans un tel système.

  • D’abord, évidemment, d’accord avec vous, François, nous allons vers une surveillance de masse.
    Et j’approuve ce qu’en dit Véra : refuser de se faire vacciner permet de déroger actuellement à ce système de surveillance.

    Interrogation 1 : jusqu’à quand ?
    A partir du moment où une majorité (+ de 50%) approuve ce « passe », donc cette potentielle surveillance de masse, il sera « démocratiquement » impossible de s’y soustraire. Or il semble bien que ce seuil soit atteint, n’est-ce pas ? La mise en application à toute la population n’est donc qu’une question de temps.

    Interrogation 2 : à quelles fins établir une surveillance de masse ?
    Je laisse ici l’aspect dictatorial que nous ont légué les régimes totalitaires d’autrefois, que nous montrent ceux d’aujourd’hui, quant aux sanctions allant vers ceux dont les opinions politiques s’écartent de la doxa officielle, donc légale.

    Mais je m’interroge sur une autre possibilité, grâce (et je l’en remercie de m’avoir conduit à cette réflexion) aux fréquents propos d’un habitué de ce site, de formation scientifique lui aussi, sur le concept de « risque ».
    J’en retient un élément pour exemple, souvent mentionné : ceux qui refusent de se faire vacciner devraient payer par eux-mêmes les soins s’ils sont contaminés par le Covid.
    Certes ! (je dis « certes » pour aller dans son sens, mais désapprouve évidemment !).

    Si tel est le cas, le « passe de surveillance de masse » permettra également de savoir quels facteurs de « risque(s) » présente chaque individu. Et à l’image de ce que font les sociétés d’assurance pour les conducteurs ayant trop d’accidents, l’Etat pourra moduler la pression fiscale et l’assurance maladie en fonction de ces risques. Donc taxer davantage les vieux, les gros, les anorexiques, les qui-ne-font-pas-du-sport, les qui-achètent-trop-de-sodas-pas-lights, les fumeurs, les amateurs de…. (faites la liste de tout ce qui coûte à la société !). Ce n’est pas ridicule : par exemple les véhicules émettant « trop » de gaz supposés peccamineux ne sont-ils pas soumis à des taxes ?

    En bref (et ceci est par certains défendu site défendu sur ce site pourtant théoriquement libéral) nous glissons visiblement vers le dépassement de l’utopie socialiste d’un Louis Blanc ou d’un Karl Marx : « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».
    En fait, nous glissons ce à quoi ces zigotos n’auraient même pas imaginé, même pas en rêve, « contraindre financièrement chacun selon ses différences » par rapport à la norme étatique.
    D’accord, vous allez me dire que les altruistes pantins aux commandes n’ont aucun besoin de se gaver de l’argent gratuit des contribuables…

    Youpi !

    • Position intéressante ! Et merci de votre courtoisie et de ce commentaire qui donne à réfléchir…
      La question qui me taraude est de savoir si dans un monde où des vérifications privées et décentralisées seraient omniprésentes, un peu genre carte de fidélité, et variées (luxe ou bas de gamme alimentaire), il y aurait encore la place pour la norme centralisée étatique et obligatoire. Dans un système libéral, l’assureur ne taxe pas les « risques accrus », il offre des réductions à ceux qui diminuent leurs risques.
      Même si au final ça revient à peu près au même, ça dénote une mentalité différente : faire payer une amende à ceux qui ne diminuent pas leurs risques est loin d’être perçu de la même manière qu’offrir un bonus à ceux qui les réduisent. On a un monde de normaux qui paient plein tarif et de bons qui reçoivent une réduction supplémentaire. C’est bien différent des normaux qui réduiraient leur risque et des condamnables qui le conserveraient. Un système de fichage donnant droit à une prime est aussi bien moins intégrable dans un système centralisé de surveillance à d’autres fins que la réduction du risque spécifique considéré…

  • Ne soyons pas paranoïaque, nos vies n’intéressent pas l’état, cela se saurait.
    Bien sûr, il y a l’exemple chinois…. Mais les chinois ont l’habitude de marcher à la baguette, sans baguette sans doute que cela serait la pagaille…pour nous, c’est trop tard.

  • Développeur de profession également, je ne peux qu’approuver ce qui est écrit : toute l’architecture est déjà en place et il ne reste qu’à raccorder quelques tuyaux pour avoir un outil digne des romans d’anticipation façon 1984.
    Comme l’auteur l’explique, la collecte des données sur un serveur centralisé ne nécessiterait que quelques ajustements : l’application envoie déjà toutes les 12h des statistiques horodatées et détaillées, il n’y a qu’à modifier un peu la configuration pour en envoyer plus de façon plus régulière.
    Avec les fonctionnalités de traçage par bluetooth et QR code, il est extrêmement facile de lister l’ensemble des déplacements d’un utilisateur, et d’en déduire quels lieux et quelles personnes vous fréquentez.
    Ensuite, pour rappel, nos braves élites se sont octroyées récemment un droit d’accès à l’ensemble de notre navigation internet, ont savamment fait sauter le verrou du secret médical, et ont laissé les forces de l’ordre mettre en place un fichier listant les opinions syndicales et religieuses. Là aussi, le plus gros a été fait, à savoir mettre en place ce genre de chose et le faire accepter par la population.
    Maintenant, il n’y a plus qu’à faire des requêtes en base de données (ce qui est à la portée de la plupart des développeurs) pour croiser toutes ces informations. Et ainsi accéder, pour chaque individu, à un listing détaillé de ses déplacements, ses fréquentations, ses croyances et opinions, ses informations médicales, ses mails, son historique internet, et j’en passe.

    • Je ne doute pas que quelques hackers bien inspirés nous inventent des contre-mesures, façon papier tue-mouches virtuel, pour scotcher les trop curieux.

    • Je dirais que l’opportunité n’a jamais été aussi grande.
      Vous savez ces G7, 8, 20, 40 sont quand même inacceptables, car n’ont aucun statut ni compte rendu, ni audience externe. Les dirigeants de la planète s’y rencontrent, échangent des idées, des stratégies, des outils sans transparence, aucune. Ce n’est pas du complotisme c’est un fait

    • Dans les romans d’anticipation, les outils étatiques n’ont pas plus de bugs que les autres. Dans la vraie vie…

      • Le seul enseignement que nous apporte les romans d’anticipation est comment on a pu se leurrer il y a 50 ans !

      • Oui et non.
        Oui aujourd’hui, le niveau des développements informatiques est parfois très très mauvais, donc ils peuvent avoir des difficultés.
        Non car, comme le dit très bien l’article, ce qu’il reste à faire n’est pas très compliqué et à la portée d’un développeur très moyen, ce que je confirme, programmant depuis 1978 !
        Quant à l’utilisation de ces bases de données, certes, on peut espérer que l’État soit incapable de mettre en œuvre une surveillance de masse… mais n’avoir comme espoir de sauver notre liberté que l’État ne trouve JAMAIS des bons développeurs, c’est terrifiant.
        D’autant qu’il existe encore de très bons développeurs qui construisent des outils utiles fonctionnant très bien, mais dont les briques logiciels peuvent être réutilisées facilement dans un but plus néfaste. Par exemple la reconnaissance faciale est issue de travaux sur la reconnaissance d’objets, de lieux et de personnes pour faciliter le classement des photos de famille !
        Et, à la limite, avoir de mauvais outils au main de l’État, ce serait guère mieux : relisez Soljenitsyne, il explique que le pouvoir soviétique cherchait à identifier un opposant par sa voix au téléphone, avec des outils de l’époque assez frustes. Après multiples recherches, n’arrivant pas à distinguer entre 4 ou 5 personnes qui étaient le bon, ils décident… d’envoyer les 5 au Goulag.

        • Programmant depuis la même époque (ah, le temps partagé sur télétype Logabax !), je suis largement d’accord avec vous, mais l’expérience m’a aussi appris que quand un développeur répond « Yapuka », l’appli est loin d’être débuggée, les spécifs sont la plupart du temps mal comprises, et le résultat est rarement celui qu’on attendait. Et souvent plus dangereux encore pour les personnes concernées, je vous rejoins…

    • Nos autoritaires peuvent louer les inventeurs des smartphones. En 15 ans presque tout à chacun en possède un, avec des applications séduisantes et obligeant l’acceptation de fonctionnalités dédiées à telle appli (gps par exemple) et restant ensuite connectées à bien d’autres applications de récolte d’informations très personnelles. Pas facile de se dispenser de tels espions technologiques de nos jours. Le bien et le mal réunis. De nos jours qui manipule qui ?

    • « il n’y a plus qu’à faire des requêtes en base de données (ce qui est à la portée de la plupart des développeurs) »

      Par expérience, je dirai que 10% des données ainsi extraites sont de plus fausses ou incomplètes, du fait de bugs de conception.

      (Avis à ceux qui pensent qu’ils n’ont rien à cacher).

  • On voit immédiatement l’énorme intérêt pour les « responsables -élus- de l ‘état » d’un tel dispositif qui s’apparente à un martinet -genre rouleau compresseur- pour faire marcher droit (=marcher comme EUX le veulent). Le croisement des données est une arme dont on n’a pas encore touché les conséquences et surtout le danger pour nous, pôvres sans-dents.

  • Même si je rejoins cet article, toutes nos données étaient déjà largement fichées et accessibles à n importe quel hacker ou policier.
    Pour ce qui est du gouvernement, ce serait un gouvernement qui fait confiance à sa population et vice versa. Comme ça fait 50 ans au moins que les politiciens de tous bords disent au peuple
    Vous avez fait votre devoir électorale
    Vous pouvez aller vous recoucher on s occuppe de tout et que la bergerie est Assez confortable
    Une vraie démocratie ne peut être que participative
    Nous vivons une démocratie au mieux informative mais plutôt chaotique et dictatoriale

    • N’allons pas jusqu’au terme « dictature » (qui décrédibilise les arguments ici présentés), le terme « autoritaire » serait plus juste.
      Nous n’en sommes pas encore aux goulags ou assassinats « discrets » ; c’est beaucoup plus subtil que ça 😉
      Sinon entièrement d’accord avec votre commentaire !

    • « toutes nos données étaient déjà largement fichées et accessibles à n importe quel hacker ou policier »
      Bah, pas tant que cela, notamment depuis que les smartphones et certains ordinateurs (sous Linux) ont leurs données nativement chiffrées sur l’engin lui-même.
      Le FBI a plusieurs fois essayé de décrypter (= casser le chiffrement) de smartphone, ce qui a valu des échanges épiques avec Apple ou Google, mais ils n’y sont que rarement arrivés, uniquement dans les cas où le smartphone n’était pas à jour et avait une vulnérabilité non corrigée.
      De même, certaines applications pratiquent le chiffrement fort également, donc sont très difficile décrypter.
      Donc, non, ce n’est pas « accessibles à n’importe qui », c’est même de plus en plus difficile.
      J’en ai pris conscience il y a bien longtemps, en 1978, lorsque des camarades d’école m’ont expliqué les systèmes de chiffrement asymétriques ou symétriques : le temps pour décrypter est beaucoup beaucoup trop long par rapport au temps de chiffrement, pour une même puissance de calcul.
      Il suffit d’augmenter la longueur de la clé de chiffrement pour suivre l’augmentation de puissance des processeurs.
      Donc, sauf à utiliser 1 supercalculateur pour décrypter 1 seul message chiffré, c’est quasiment impossible.

      • Je peux en effet convenir avec vous d’un mode de communication définitivement indéchiffrable par des tiers même avec toute la puissance informatique du monde y compris quantique. Mais le problème est que nous diffusons de gré ou de force dans la nature une quantité d’informations privées que nous ne chiffons pas nous-mêmes et dont nous ne choisissons pas les destinataires.

  • Du métier aussi, il fut un temps. Faut être drôlement courageux de finir sa vie comme DEV 😉

    Pour mes collègues et comprendre précisément ce qui se passe lors d’un test antigénique: https://sidep.io/

    Pour les profanes, voici les données qui sont envoyées au gouvernement SANS votre consentement, et au mépris de la RGPD, bien entendu:
    https://demo.sidep.io/documentation-api-key

    Ce que dit clairement la CNIL:
    https://www.cnil.fr/fr/les-bases-legales/consentement

    Cela sert à quoi de faire un arsenal juridique qui saute au moindre rhume ? On se croirait dans la Ferme Aux Animaux.

  • être surveillé n’ets pas un problème…
    nous somme surveillés massivement aujourd’hui… et en général avec notre assentiment car c’est pratique, identification localisation..argent..
    c’est l’intention du surveillant.

    des gens ont vécu volontairement dans des communautés collectivistes où la surveillance de tous pas tus est la règle fondamentale?

    que signifie le concept de vie privée et d’intimité..

    • La carte de fidélité du supermarché en sait plus sur le client que le gouvernement n’en saura jamais…

      • Ha ha ha!
        L’argument pourri habituel. Je vous croyais plus malin..

        • Ca n’est pas un argument pour ou contre quoi que ce soit. C’est une constatation dont on peut tirer des enseignements, je vous croyais moins prompt à ranger vos interlocuteurs dans tel ou tel camp (au sens figuré, bien sûr 🙂 ).

      • Oui bon ils savent qu’on achète du PQ et des chips…

        • mais on s’en fout …l’important est que le supermarché reste à sa place… pareil pour l’état, l’absence de QR code ou de tout fichage ne vous sauvera pas d’un état totalitaire tyrannique..

          un intervenant a utilisé l’expression « être fliqué »… mais la raison d’etre des flics est de fliquer et surveiller..

          nous sommes déjà dans une tyrannie en ce sens qui nous avons tous une peur justifiée des flics et du fisc!!!!

          et c’est pas faute du QR code ou d’une puce de localisation…

          c’est DEJA le cas, l’etat va déjà trop loin et c’est pour ça que les technologies de surveillance effrayent ..car la tyrannie est déjà en place. et les citoyens sont tous coupable de quelques chose! ..une tyrannie certes mollasses et pétries de « bonnes intentions »..

          • la technologie va favoriser le travail de la police.. mais bon… allemagne nazZZie russie sovVViétique.. société primitives..

            alors la question serait de savoir si notre monde technologique favorise l’emergence de régimes illibéraux..or il me semble que le gouvernement a au moins autant PEUR de la technologie de communication..qu’il tente de l’utiliser pour contrôler le peuple.. tant que les gens on la liberté de ne pas utiliser une technologie à mon opinion, ça va..

            je n’ai pas de smartphone… et on telephone portable est éteint en général et rarement sur moi…

            si on m’ impose d’avoir une puce de localisation sur moi..là j’aurais un peu peur..un peu…

          • Merci Jacques de mieux dire que moi ce que je voulais souligner.

            • pas grand monde ne s’inquiete du recueil de données par carrefour en effet…et pourtant ils nous fliquent..savent quand nous avons passé nous filme..on même un projet ..nous vendre plus…

  • Votre analyse est certainement exacte mais la plupart des Français se foutent complètement d’être fliqués.
    Vous êtes déjà traités de plouc si vous n’êtes pas sur Instagram ou Facebook.
    Du moment que le QR code est compatible avec leur smartphone, les gens sont contents et même fiers d’appartenir au camp des progressistes.
    Pourtant, ce passe n’a rien de sanitaire puisque le vaccin n’est efficace qu’à 50% contre les contaminations !

  • il y a peu on se disait que le systeme chinois de credit social etait une horreur qui restera en chine.
    Maintenant on se rend compte que la premiere brique est en France puisqu on peut vous interdire par ex de prendre le train alors que vous n avez rien fait d illegal
    Le pire c est en effet que la majorité de la population approuve, sous le pretexte de sauver des plus de 80 ans (age moyen des morts 81 ans)

    Franchement je serai un de nos gouvernant, je vois pas pourquoi je n etendrai pas les fonction de l appli. et si ca se sait, je plaiderai le bug ou l erreur involontaire 😉

    • La majorité de la population pense ce qu’elle veut, et que vous lui reprochiez de ne pas passer les vieux en pertes et profits montre que vous ne respectez pas ce qu’elle pense.

      • La majorité de la population ne pense rien, ou plutôt elle pense comme les médias télévisuels.
        Trouver l’information, cela prend du temps et la majorité n’a pas le temps, pas l’envie, pas les capacités pour.
        Même le gouvernement est dans le flou.
        Macron, Castex, BLM, tous ces mecs n’ont pas de culture scientifique.

        • Je crains que vous n’ayez raison, il est tellement plus simple de penser comme tout le monde!
          Argumenter demande un minimum d’intelligence et surtout de courage.

      • La majorité de la population qui vote, c’est les vieux Boomer (cette génération de crevard) ! Et ils ont décidé de passer leur petit enfant en pertes et profits.

        • Ca n’est pas ce que je constate autour de moi. Autant l’influence des médias, soulignée par d’autres commentateurs, est effectivement bien catastrophique, autant l’idée que les jeunes peuvent crever ne se trouve qu’en ressenti chez quelques uns de ces jeunes qui affirment en enfants gâtés que tout leur serait dû.

  • Le simple fait d’évoquer ces possibilités techniques « en société » vous fait passer pour un « complotiste » (ce qui équivaut à anti passe ou anti vaccin dans l’esprit de la presse subventionnée), et il s’opère alors déjà un mutisme de la société (une auto censure).

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