Par Hadrien Gautrot.
Le pass sanitaire est désormais étendu à toutes les activités du quotidien : cafés, cinémas, trains, etc. L’outil qui promettait la liberté annonce-t-il la servitude ?
Il introduit en tout cas une rupture sans précédent avec les valeurs qui fondent notre société. Au premier plan d’entre elles : la liberté. Le pass impose une friction aux activités les plus élémentaires de la vie. Visiter un musée ou s’asseoir en terrasse nécessite désormais d’être muni d’une autorisation. L’individu ne se suffit plus à lui-même. De l’autorisation qui était la norme on passe à l’interdiction : chacun est un suspect potentiel.
Pire encore, en présentant son pass chacun expose aussi son identité civile et sanitaire. Ces données sont offertes non seulement à l’entreprise qui vérifie le pass, mais aussi à l’État qui – comme le note La Quadrature du net – reçoit des informations sur ses serveurs. L’anonymat n’existe plus. Le contrôle d’identité est permanent, et chacun contrôle chacun.
Qui demandera encore la carte d’identité ? Parce que garanti cryptographiquement, le pass apparaîtra plus fiable que n’importe quel document officiel. Il deviendra la base d’une identité numérique plus large. Il suffira de le scanner pour connaître les droits de la personne que l’on a en face de soi. Il n’y aura plus un droit universel mais un droit personnalisé, calculé en fonction des caractéristiques de chacun.
Quelle sera la sanction pour les récalcitrants ? Si l’on est taquin on peut se prendre à penser : à quand les injections sous-cutanées pour lutter contre la fraude ? Car sous sa forme actuelle, le pass évoque déjà furieusement le puçage redouté par les complotistes.
Dès aujourd’hui, le pass donne à l’État le pouvoir de discriminer des groupes ou des personnes, en leur interdisant l’accès à certains lieux. Il suffit – de l’intérieur du système – de rendre invalide le pass d’une personne pour la priver de vie sociale. C’est d’ailleurs la stratégie du gouvernement pour forcer les réticents à se vacciner.
Mais la question n’est pas celle de la vaccination, ni de l’épidémie. Si l’on accepte aujourd’hui que l’ensemble de notre vie soit prise en otage, quel chantage accepterons-nous demain ? Accepter le principe du pass sanitaire, c’est accepter un pacte faustien avec l’État. C’est lui remettre le contrôle de nos vies jusqu’aux moindres interstices. Chacun de nous doit refuser ce marché.
Cette première étape acceptée par la population permet d’aller à la seconde, l’implantation de la puce connectée cher à nos complotistes, comme quoi ils ont eu raison depuis le début. En effet, huwei ne doit pas avoir le monopole de la 5g…..amateur de sf, bien entendu cette puce aura le privilège de pouvoir deconnecter tout rebelle, définitivement.
Enfin une démocratie sous total contrôle de big brother.
tu parles de vacances aux gens ils sont prêts à perdre leur libertés pour si peu …les français ne méritent pas d’être sauvés quelque part.
C’est le 1er truc qu’on m’a dit : “mais comment tu vas faire pour partir en vacances ?”
Et en plus c’est de la famille…
il faut afficher son passe sanitaire sur sa poitrine… sur un soleil vert plutôt qu’une étoile jaune
“Soleil Vert” titre adapté de “Soylent Green”, ne fait pas vraiment référence au soleil mais plutôt au soja. Mais j’aime bien votre analogie car l’intrigue du film se passe en 2022 …
Présent.
Moi aussi, et ce sera une des premières fois que je participe à une manifestation
Au prétexte de la sécurité, nos gouvernants se livrent à un chantage odieux et menacent les libertés publiques. Et 2 Français sur 3 applaudissent. Cette société est devenue folle.
2/3, c’est ce que disent les sondages commandés et payés par le pouvoir. On sait ce que ça veut dire…
“Il suffira de le scanner pour connaître les droits de la personne que l’on a en face de soit” à condition que ce soit vraiment la personne, donc il faut y ajouter un contrôle d’identité. Lui-même encadré lorsque la police l’effectue. Au total un bazar juridique.
La loi peut être changé d’un revers de la main de notre chef. Mais même si l’état de droit disparait, l’état de la police et de la justice demeure: pitoyable… La France ne peut pas devenir un état policier si suffisamment de personnes résistent, car il n’y a pas assez de policiers.
Et dans ce cas là ma réponse à Macron pourra être: cause toujours!
Super ! Je l’ai partagé sur Facebook. En espérant que nous serons nombreux
Les libertés se défendent d’abord en montrant qu’on saurait en faire bon usage. Une manif est totalement surréaliste à cet effet.
Si en 1789 les gens avaient tenu ce genre de raisonnement alambiqué, l’histoire n’aurait pas été la même.
Sans doute. De là à dire que les pays qui n’ont pas eu leur 1789 sont moins libres que le nôtre, il y a un pas. Les manifs servent d’abord les Robespierre, telle est ma position, pourriez-vous préciser ce qu’elle a d’alambiqué ?
En manifestant, chacun défend “sa” liberté. C’est un droit.
Mais qui défend “la” liberté ?
Merci pour cet article, c’est effectivement un pacte avec le diable.
Certains l’accepteront pensant qu’ils n’ont pas le choix pour travailler, manger, etc…
Mais si nous sommes suffisamment nombreux à le refuser, notre despote en chef ne pourra pas avoir les coudées aussi franche.
Personnellement, je m’attends à me faire licencier très bientôt pour refus de vaccination mais je ne vendrais pas mon intégrité à ces gens
Merci, espérons que d’autres vous suivent.
Merci! C’est noté et partagé autour de moi.
Le Carnet de Vaccination International existe depuis des décennies !
Les vaccins contre la Fièvre-Jaune ou contre le Choléra pouvaient être exigés pour aller à Trifoullis-les-Oies…
Aujourd’hui une version électronique (in !) c’est le pass sanitaire, non ?
Et puis, il me semble que la liberté du citoyen s’arrête là où commence celle de l’autre !
Donc…
La liberté de ne pas être vacciné s’arrête, là où le quidam inconnu pourrait être subir une infection !
La vaccination est toujours circonstanciée. On vaccine contre la fièvre jaune pour aller dans certains pays exotiques. On vaccine contre l’hepatite B dans les hôpitaux. Contre le tetanos, parce que le tetanos est partout (et très létal) bien que non contagieux.
Ici, nous avons une maladie de vieux, de malades et de gros. Vacciner des ados de 15 ans est une hérésie. Leur interdire le cinoche s’ils ne le sont pas une faute morale, politique et sanitaire.
Vous trouvez que les ados de 15 ans ne sont pas dans leur grande majorité gros 🙂 ?
Sérieusement, encore une fois, ne mélangez pas l’intérêt de la vaccination et le pass sanitaire.
Qui mélange, à part Macron ?
Public à risque… Petites indications :
– âge moyen des décès sup à 80 ans
– 93 % des décès sup à 65 ans
– 0 % en dessous de 45 ans
Public à risque : tous ceux qui peuvent souffrir en cas de saturation hospitalière. Donc même ceux qui pensent que les vieux peuvent et doivent crever feraient bien de se méfier eux-aussi.
Et de s’assurer qu’ils savent faire une évaluation correcte de leur ratio avantages/risques.
Et c’est au président de la République et lui seul de décider à notre place ?
Bien justement. En quoi un non vacciné menace un vacciné si c’est efficace ? A quoi ça sert de se faire vacciner si ce n’est pas efficace ?