Par Quentin Briendo.
Dès l’entame de l’article, il s’agit pour le journaliste de montrer que le parcours de l’entrepreneur n’a rien d’extraordinaire : « Beau parcours que celui-là : parti de rien si on oublie ses études à Princeton et un premier investissement de 250 000 dollars, financés tous deux par ses parents… »
Le parcours pas si exceptionnel de Jeff Bezos
En ce qui concerne l’université, il est intéressant de voir que le ton employé n’est pas le même suivant que Libération parle de Jeff Bezos ou de Michelle Obama, pourtant diplômés de la même prestigieuse université : « Ultradiplômée, franche et élégante, la First Lady a joué son rôle de mère de la nation à la perfection, complétant l’image de son mari-président ».
Seulement voilà , l’un est l’entrepreneur le plus riche du monde, ce qui ne peut être qu’exécrable tandis que l’autre est la femme du premier Président noir des États-Unis d’Amérique ce qui ne peut être que fantastique. Preuve, s’il en fallait une, du prisme idéologique qui sévit dans la rédaction de Libération…
Pour ce qui est du financement de 250 000 dollars, le journaliste ne précisant pas sa source, il est difficile de savoir de quoi il est question.
Probablement s’agit-il de l’investissement de 245 000 dollars qu’ont effectué ses parents dans l’entreprise Amazon en 1999. Seulement voici un bref aperçu de l’historique d’Amazon :
- 1994 : création de l’entreprise
- 1997 : introduction de l’entreprise à la Bourse du NASDAQ
- 1999 : Jeff Bezos est élu personnalité de l’année par le journal Time.
Il n’y a rien de surprenant à ce que des parents investissent dans l’entreprise de leur fils en 1999 alors qu’au cours de cette année, l’action Amazon culminait à 94 dollars contre 1,73 dollar à son introduction soit 5400 % d’augmentation en seulement deux ans.
Nous sommes bien plus proches d’un investissement rationnel dans une entreprise rentable que d’un enfant roi qui aurait reçu 250 000 dollars comme le laisse suggérer le journal…
Amazon, responsable de tous les maux
Il s’ensuit le mille-feuille argumentatif classique lancé à l’encontre d’Amazon :
- Amazon est responsable du chômage : pourtant les pays dans lesquels Amazon est le plus implanté ont des taux de chômage bien inférieurs à celui de la France.
- Amazon est responsable de la destruction des petits commerces : le chef de l’État, ses taxes et ses confinements autoritaires n’auraient-ils pas un rôle majeur à jouer dans ce phénomène ?
- Amazon est responsable de maltraitance envers ses salariés : le magazine Forbes vient pourtant de classer Amazon comme étant le deuxième meilleur employeur du monde.
Cette liste finit en apothéose puisque Jeff Bezos aurait « Terriblement aggravé à lui tout seul le dérèglement climatique ». Pour avoir donné la possibilité à des individus d’acheter à travers sa plateforme, il est seul responsable des commandes qui y sont passées. Formidable, avec un tel raisonnement, chaque armurier serait déclaré coupable d’homicide du fait d’avoir fourni une arme à un assassin…
Une comparaison est même osée un peu plus loin : « Amazon était directement responsable d’émissions de dioxyde de carbone à hauteur de 51 millions de tonnes, plus que la Suède. »
Ce genre d’analogie stérile n’a d’autre but que de servir un journalisme en manque de sensationnalisme. Il y a 200 millions d’abonnés Amazon Prime à travers le monde et seulement 10 millions d’habitants en Suède. Enfin, on ne sache pas que la Suède distribue 1,5 milliard de colis à travers le monde sur la simple période des fêtes. Une comparaison avec la Laponie eût été tout aussi pertinente…
Ne pas mordre la main qui nourrit
Je me permettrai pour conclure de rappeler à Libération que le service public qu’il aime tant ne peut être financé qu’en spoliant légalement, selon la célèbre formule de Frédéric Bastiat, les entreprises privées bénéficiaires. Quand bien même Amazon ne paie pas la totalité de ses impôts en France, l’entreprise permet à 11 000 PME françaises de vendre et d’exporter. Il y a fort à parier que ces entreprises paient des impôts permettant à Libération de vomir sur leur modèle économique.
Effectivement, rappelons que le quotidien perçoit 23 centimes de l’État pour chaque numéro vendu ce qui en fait proportionnellement le journal le plus subventionné de France après L’Humanité.
Il vaudrait mieux pour Libération que le modèle capitaliste d’Amazon perdure car sans lui, la perfusion socialiste qui maintient artificiellement en vie ce journal pourrait s’arrêter très brutalement.
Réussir est un pécher, gagner est une tare.
Subventions et impôts, il y a que ça de bon
Certains voudraient éliminer ceux qui gagne beaucoup et qui ont réussi… Il y a un petit inconvénient : ce sont eux qui payent l’impôt et une bonne partie des taxes et qui nourrissent l’entretien de la médiocrité.
Oui, la médiocrité ! Ça commence avec l’Éducation Nationale qui distribue le Baccalauréat à 98% de ceux qui ont fait acte de présence au lycée… Il faut aujourd’hui être BAC+5 pour remplacer le fonctionnaire qui dans les années 50/60 avait un simple Certificat d’Études Primaires (qui, entre autre aussi, n’avait pas besoin du calculette pour effectuer une addition, et écrivait lisiblement sans faute d’orthographe).
faut dire une vérité » les patrons qui réussissent le font souvent en diminuant le temps de travail necessaire pour faire un truc que les gens désirent..
ça crée souvent du chomage quelque part…au moins temporairement..
c’est quand même formidable d’haïr en meme temps le « chomage » et d’adorer la diminution du temps de travail sinon l’idée de ne rien faire…en se disant progressiste..
Oui, l’incohérence dans les idées est la marque de fabrique du socialisme, aussi résumé en « est socialiste quelqu’un qui veut tout ce que vous avez, sauf votre travail »…
Il arrive que les gens qui viennent expliquer que Amazon est un truand qui paie peu d’impôts en France (normal puisqu’il a son siège Europe au Luxembourg) soient de fervents consommateurs de IPhone (dont le siège Europe est en Irlande, avec un rôle assez trouble d’un truc qui se trouve à Jersey…).
La paille et la poutre…
Toutes les grosses boîtes essayent d’esquiver les impôts et taxes des pays socialo comme la France !
Notre fleuron de la technologie (Thomson) dans les années 70 à 90 avait une filiale basée à Guernesey par exemple.
Pour se faire racketter par l’état socialiste français il faut être inconscient.
Une grande partie de la presse écrite vit de subvention…
Mais la ligne de ce journal est identique à celle du Français moyen c’est-à -dire être jaloux du voisin qui réussi !
Chez nous, une partie de la population souhaite une grande réussite en tendant la main et en s’abonnant aux aides sociales. Celui qui réussi le mieux est celui qui tire le plus de la communauté !
Doit-on s’intéresser aux petits excréments journalistiques régulièrement pondus par « Libération » sous la direction de Mouchard dit Joffrin, en dehors du fait que le torchon financé parfois par Rothschild, parfois par Drahi, l’est toujours par les contribuables ?
C’est exactement ce que je me disais tout au long de la lecture de cet article.
normalement en france les premiers libéraux devraient être les masochistes. aimer se faire mal..
Liberation préfère les pédophiles aux entrepreneurs. Rien de nouveau sous le soleil.
Amazon est un bienfait pour les gens qui ne peuvent se déplacer. Mais il est vrai que les islamo-gauchistes de Libération ne sont pas des adeptes de l’humanisme. Les gauchistes n’aiment pas les gens. De plus c’est la seule entreprise au monde où l’on puisse acheter des livres, CD ou disques introuvables ailleurs. C’est un vecteur culturel indispensable.
C’est vrai, on peut y acheter Bastiat…
Typique de ce triste pays qu’est la France : on adule les tricheurs, les magouilleurs, le copinage, etc…
Mais on déteste ceux qui réussissent par les compétences et le talent
haïr Bezos, c’est un marronnier pour Libération.