La durée des vols bientôt divisée par deux. Merci le capitalisme !

La startup Boom Supersonic, basée à Denver au Colorado, développe actuellement un avion de ligne et United Airlines a annoncé son intention d’en acheter 15, avec une option pour 35 de plus si les tests de sécurité sont satisfaisants.

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Avion by Axel Drainville(CC BY-NC 2.0)

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La durée des vols bientôt divisée par deux. Merci le capitalisme !

Publié le 6 juillet 2021
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Par Jon Hersey.
Un article de la Foundation For Economic Education

La croissance de la startup Boom illustre parfaitement la beauté et la puissance des marchés. Ils incitent à expérimenter pour trouver la meilleure réponse aux besoins des clients, car une entreprise gagne lorsque ses clients gagnent aussi.

La startup Boom Supersonic, basée à Denver au Colorado, développe actuellement un avion de ligne qui dépassera la vitesse du son en vol et United Airlines a annoncé son intention d’en acheter 15, avec une option pour 35 de plus si les tests de sécurité sont satisfaisants.

Mais que se passera-t-il si ces avions se révèlent dangereux pour les utilisateurs et pour la planète ? Certains s’interrogent avant de mettre des vies en jeu.

Chaque progrès entraine de nouveaux risques dont certains sont impossibles à prédire. On pourrait avoir tendance à surestimer ces risques dans la mesure où l’on considère que l’intérêt de l’entreprise est de façon inhérente opposée à celui des consommateurs : le bénéfice net contre la sécurité des passagers et celle de la planète en général. Pourtant nous reconnaissons dans nos vies individuelles que causer du tort à autrui ne nous aide en rien, sauf à chercher un bénéfice à très court terme. Le mensonge, la triche, le vol et les comportements irréfléchis ne constituent pas une stratégie gagnante mais la recette de l’échec.

Malgré cela, certains persistent à croire que des individus regroupés sous la forme d’une entreprise échapperaient à ce principe et que les entreprises seraient par nature destinées à être en conflit avec leurs consommateurs.

Est-ce vraiment le cas ? Il est vrai que des Bernard Madoff peuvent tirer leur épingle du jeu par la fraude mais il est difficile d’argumenter qu’il s’agit d’une stratégie gagnante à long terme. La preuve : voyons ce qu’est devenu Bernie.

À l’inverse, la sécurité et la satisfaction des consommateurs sont vitales pour l’entreprise. Par les mots d’un illustre businessman, Benjamin Franklin : « When you’re good to others, you are best to yourself » (la bonté envers autrui est une grande bonté envers soi-même). C’est le secret de Polichinelle du succès de chaque relation et de chaque entreprise, et Boom Supersonic ne déroge pas à la règle.

J’ai eu la chance d’interviewer le PDG Blake Scholl avant qu’il ne dévoile le premier prototype en octobre 2020 et l’un des points sur lequel il mettait le plus d’emphase était son engagement à chercher des problèmes pour apporter des solutions :

Je crois sincèrement que le vol supersonic, fait correctement, sera bon pour tout le monde. Si vous recevez des critiques, regardez-vous dans le miroir et demandez vous « est-ce valide ? » Si oui, taisez-vous et aller résoudre les problèmes !

 

Lorsque Boom a rencontré la FAA (Federal Aviation Commission), des objections ont été levées des deux côtés. « Nous avons apporté une liste et eux aussi. La nôtre était plus longue ! » explique Scholl. Anticipant la sensibilité environnementale des consommateurs, Boom a conçu ses moteurs pour fonctionner avec des carburants alternatifs.

Attirant les meilleurs talents du domaine, Scholl a bâti ce que le professeur Adam Grant dans son livre Think Again nomme un « réseau de challenge » : un groupe d’experts n’ayant pas peur de questionner leurs idées et de repenser leurs décisions lorsque de nouvelles données apparaissent. lls reconnaissent qu’il leur sera impossible de révolutionner l’aviation en ignorant ce type de problème d’une part, ainsi que la valeur ajoutée qu’ils peuvent apporter au client d’autre part.

 

Ce défaut d’état d’esprit a été la principale source d’échec du Concorde, prédécesseur de Boom né d’une association entre les gouvernements français et du Royaume-Uni.

Selon Scholl :

Ils n’avaient pas pour but d’implémenter un modèle économique durable, mais cherchaient plutôt à impressionner les Russes.

La réalisation technique était en effet impressionnante, mais le financement par le contribuable les a éloignés des besoins réels et des moyens des clients.

C’est d’ailleurs une caractéristique des projets publics dont la direction est moins centrée sur la satisfaction des clients que celle des bureaucrates donneurs d’ordres. Certains commentent : « C’était serré, peu spacieux et avec des sièges plus étroits encore que ceux de Ryanair ! » À la fin des années 1990, la traversée de l’Atlantique revenait à 5000 euros pour un avion dont le développement a coûté 2,7 milliards d’euros (de 2003) de chaque côté de la Manche. Et pour quel résultat ? Si vous souhaitez voir le Concorde, il faut aller au musée. Il a été décommissionné officiellement en 2003.

Par contraste, les entreprises privées souhaitant réussir sont contraintes de réfléchir à la faisabilité économique ainsi qu’aux besoins des clients. Par exemple, après seulement deux semaines sur le projet, Scholl déterminait que la consommation excessive de carburant était le principal facteur de prix du billet du Concorde :

De combien devons-nous réduire la consommation pour arriver aux prix d’une business class actuelle ?

La réponse ? 30 %, un objectif atteignable étant donné les progrès de technologie et de conception des moteurs de ces 50 dernières années.

L’histoire de Boom illustre parfaitement la beauté et la puissance des marchés. Ils incitent les entreprises à innover pour trouver le meilleur moyen de satisfaire le consommateur, car l’entreprise gagne lorsque le consommateur gagne aussi.

Traduction d’Alexis Commere pour Contrepoints.

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  • Il ne faut pas oublier un « petit » détail : le législateur. Une des raisons de l’échec commercial du Concorde est lié au fait qu’en réaction la réglementation des États-Unis a été mise à jour pour interdire le survol du territoire par des avions supersoniques, pour des raisons de « sécurité », cantonnant de fait cet avion aux liaisons transatlantiques.
    Si l’avion est commercialisé par une entreprise locale, il est possible que la réglementation soit revue, mais il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de nuisance des agences gouvernementales !

    • les soucis du concorde :
      – le bang supersonique au dessus de la terre
      – la consommation de carburant
      – le rayon d’action, tout juste pour traverser l’Atlantique.

      • Alors, oui, mais, en fait… non
        Le bang, c’est pas un problème de Concorde. C’est un problème de supersonique.
        La consommation, idem. L’avion a été développé dans les années 60. Vous ne pouvez évidemment pas comparer avec notre époque.
        Et le rayon d’action, idem.

        SI les ricains n’avaient pas faussé le jeu (ils le pouvaient à l’époque, un peu moins maintenant -> Airbus), Concorde aurait probablement pu évoluer et se développer.

        • je ne compare rien, je constate…

          Par ailleurs, je ne suis pas sûr que ce soient aux Etats de développer de tels avions. L’A380 fait quand même furieusement penser au même fourvoiement que Concorde.

          la technique et la beauté du vol sont une chose (le dessin de concorde en fait le plus bel avion qui a existé), mais nos impôts peuvent être mieux employés

    • « mais il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de nuisance des agences gouvernementales ! », ni surtout leur complicité avec des intérêts économiques massifs. A l’époque, la FAA était aux ordres de Boeing, la suite l’a amplement démontré.
      Mais elle l’est toujours, les certificats de navigabilité du 737 max ayant été remplis par Boeing, et sa ré-autorisation de vol cadeau d’élection de Biden.

  • Je crois me souvenir que les raisons de l’arrêt du Concorde sont plus complexes que ça. Mais quand même, 50 ans pour en arriver à renvoyer des bizness class en hypersonique, quel progrès ! En espérant que leur développement ne soit pas bridé par les politiques écolos anti-avions (heureusement aux USA il y a moins de chance). Quid du franchissement du mur du son au dessus du territoire américain ?

  • « Scholl déterminait que la consommation excessive de carburant était le principal facteur de prix du billet du Concorde », sachant que ce prix avait été multiplié par quatre lors du premier choc pétrolier alors que la technologie des moteurs présupposait un carburant peu cher

  • un petit détail oublié par l’auteur américain : le Concorde a commencé à être conçu en 1962. Du coup et normalement, la technologie était d’époque. Par ailleurs, les américains s’étant pris une claque avec un projet supersonique très en retard, ils ont fait comme d’habitude dans ce cas, protectionnisme…

  • Le concorde a été fait pour les happy few avec l’argent du contribuable. En fait les hauts fonctionnaires et les PDG.
    L’avenir était plutôt dans le transport de masse (facile de prévoir l’avenir aujourd’hui 🙂 ).

  • Tout à fait d’accord avec les commentateurs précédents , la charge contre Concorde et du coup contre l’état tombe franchement à plat . Concorde est un des rares contre exemples (avec notre programme nucélaire) qui montre l réussite de l’état . A être trop libéraux on se tire une balle dans son pied libéral . Par ailleurs que dire de la réussite d ARPANET père d’internet développé par la défense américaine ? N’en déplaise aux libéraux orthodoxes , l’état peut être à l’origine de ruptures technologiques . Je ne serais pas autrement étonnée que bitcoin soit un enfant de l’état américain , la légende de S Nakamoto est un leurre grossier .

    • Pourquoi l’État fédéral créerait une monnaie libre qui pourrait à terme concurrencer le dollar ? C’est un piège pour les méchants pays ?

    • Pas d’accord. Concorde a échoué car non rentable. Ce n’est donc pas un succès. Prouesse technique pour l’époque, OK, mais échec commercial.

      • @robin succès rendu difficile par les US qui ont refusé son atterrissage pour raison environnementale….

      • Concorde était rentable avec les données d’avant le choc pétrolier et la possibilité de se développer aux US
        Quand on modifie les règles en cours de partie, ça change la donne.
        Je ne défends pas, loin de là, notre modèle étatique. Mais Val a raison. Concorde était une réussite technique et aurait dû être une réussite commerciale. Le nucléaire l’est pour les deux (bon, sauf que les escrolo vont tout péter, mais c’est une autre histoire)

  • J’aimerais qu’on arrête d’attribuer au « capitalisme » les réussites qui sont dues au travail des entrepreneurs, pris au sens large, tous les hommes qui entreprennent des projets, qu’il soit d’entreprise, d’invention, de recherche, etc.
    Et ce qui bride les entreprises quelle qu’elles soient, ce n’est pas l’étatisme, le socialisme, tout ce qu’on veut en isme, mais encore des hommes et des femmes qui ne voient que des problèmes aux solutions que d’autres veulent développer.

    Ce sont les individus, les actions individuelles, leur travail et leurs efforts collectifs, leur collaboration qui font le capitalisme, et pas l’inverse.

    Les libéraux ont décidément beaucoup d’améliorations à apporter à leur communication, s’ils savaient mieux parler de leurs idées, ils ne seraient pas aussi injustement diabolisés.

    • Sauf qu’un homme ou une femme dans un environnement public, sans limite de fond, sans problématique du comment je rends rentable mon projet ont plus de chance de sortir un truc inutile et/ou inefficace, contrairement à un homme ou une femme dans un environnement privé. C’est un fait, et pas du libéralisme…

      • Mon propos est de cesser d’attribuer les conséquences des actions à des choses abstraites telles que des théories ou des idéologies. A la fin ce sont les actions des individus qui construisent ou qui détruisent. Quand bien même ces individus justifient leurs actions par des idéaux ou des déclarations de bonnes intentions, s’ils s’en donnaient la peine ils évalueraient le résultat de leurs actions et les adapteraient en conséquence, or il n’en est rien.
        Et ce n’est pas la faute d’une idéologie dans un livre, ni d’un système naturel conceptualisé par des penseurs, mais bien des actions concrètes des individus. C’est juste un rappel de la réalité dans laquelle se fonde… le réel: des humains qui agissent.

    • Super votre définition, sauf que c’est EXACTEMENT le contraire de ce que vous énoncez.

  • quoiqu’on dise, quoiqu’on pense, l’homme comme les animaux cherchera toujours à aller plus vite, c’est une évolution naturelle de la vie
    peut importe les moyens, seul le but compte

    • Ben non, il n’y a rien d’évident à cela. Il y a compétition pour l’accès aux ressources, donc obligation d’adaptation, mais l’adaptation ne conduit pas forcément à aller plus vite, plus fort, plus loin: ça ça ressemble à une vision progressiste ou scientiste.
      Exemple: les tortues…

  • Et la durée d’attente avant le décollage divisée par deux ?
    Personnellement, ça m’intéresserait plus ; je ne sais pas, on peut imaginer un chargement des passagers dans un train qui ensuite se charge dans le fuselage de l’avion… Toujours est-il que je n’aime pas les aéroports et que les gares c’est sacrément plus sympathique. J’attends avec impatience qu’il se passe quelque chose à ce niveau, car une fois en vol, les désagréments éventuels sont compensés par le fait qu’au moins il y a un déplacement. Quand je pourrai prendre un avion comme je prends un train, alors je considèrerai l’expérience comme agréable, pas avant.

    • Des goûts et des couleurs.

      Personnellement je préfère l’ambiance d’un aéroport à celui d’une gare, et le problème de l’avion est l’espace exiguë et le bruit durant le vol.

      Mais comme vous dites, si on ne divise pas par 2 le temps d’attente, ya comme un défaut.

  • C’est génial sur le papier mais ça n’arrive pas vraiment à la bonne epoque à moins de prouver qu’aller plus vite économise du carburant.. Et puis, au train où vont les choses, pourquoi aller vite si on est en quarantaine en arrivant ?

  • et cela servira à quoi a écourter un vol long courrier de 30 minutes a 1 h ? cette folie de la vitesse ne rime a rien et concerne quel pourcentage de la population ? Ce projet est futile , comme le fait d’aller sur la Lune ou pire sur Mars! tout cet argent devrait être consacré a améliorer le sort des populations pauvres et là il y a du taf !

    • Si vous commenciez par consacrer tout ce que vous consommez et que je trouve inutile à l’amélioration du sort des populations pauvres, vous seriez cohérent.

      Vous avez jugé que ce projet est futile, c’est votre droit. De mon côté, je suis certain de trouver pas mal de ce que je juge comme futilités dans votre mode de vie. Dans le mien aussi mais je suis cohérent : je ne blâme personne qui se consacre à des futilités tant que ce n’est pas moi qui les finance.

      • en effet on a vendu des millions de hula hoop ou de yoyo..q ui ne riment à rien non plus…

        et un trabant est une voiture suffisante..pour se déplacer en voiture;..

        si le monde était utilitariste ..ça serait bien triste..

  • Connaissant bien l’aviation, il y a zéro chance qu’il vole.
    Il y avait mieux comme exemple de capitalisme réussi qu’une startup de 140 personnes qui n’a pratiquement aucun savoir faire ni expérience et qui a réussi à ne lever qu’une fraction des fonds nécessaires.

  • Boom est une start-up, c’est à dire un « pitch » pour obtenir des financements. Les avions de transport à réaction volent en croisière à une vitesse entre 0,75 et 0,85 Mach. Pour une bonne raison. La trainée, résistance à l’avancement, est proportionnelle à Cx*V2, V2 la vitesse au carré. Le Cx est à peu près constant jusqu’à Mach 0,85, puis augmente rapidement pour se stabiliser vers Mach 1,4 à des valeurs de 5x fois celle en subsonique. Sans compter l’aspect V2 . La consommation suivra, et c’est déjà une part non négligeable du coût de fonctionnement. Les réacteurs ont fait d’énormes progrès. désormais, on utilise des réacteurs à double flux à fort taux de dilution, où seulement 30% de l’air se mélange au carburant (le reste est entrainé par la soufflante et récupère de la chaleur au contact de l’enveloppe du simple flux). En supersonique, les réacteurs à double flux doivent se limiter à des faibles taux de dilution pour permettre justement d’arriver à ces vitesses.
    Pourquoi est-on arrivé aux choix actuels (920 km/h, double flux à haute dilution) ? Parce que c’est ce qui a permis de démocratiser le transport aérien (jusqu’au low cost). Le supersonique ne pourra se vendre qu’à de rares hommes d’affaire (et encore, déjà on leur demande à voyager en économie sur les vols de jour). Sa seule chance, c’est le petit jet privé, qui a l’avantage de la disponibilité. Le gros engin qui brûlera cinq ou dix fois la quantité de carburant (JP1 , pas le Jet A1) pour gagner trois heures sur l’Atlantique n’a aucun sens.
    Mais si des gens ont de l’argent (pas le leur) à donner à Boom, tant mieux pour Boom. Ca aussi, c’est le marché.

    • ce que vous dites est vrai sauf MAIS …si un homme du début 20 eme essayait de penser le 20 eme il trouverait que la voiture automobile ne se vendrait qu’à de très riches personnes..

      le groupe des riches se déplace.. et ce n’est pas un petit élément du succès de certaines innovations.. et en ce sens..merci au « capitalisme »..

      • il y a les purs techniques qui peuvent imaginer des trucs en fonction du possible technologique et il y a les entrepreneurs ceux qui savent que le prix qu’on pourra vendre est un facteur limitatif..

  • seul le « capitalisme » en fait le marché libre repose sur la satisfaction necessaire des besoins des consommateurs.. en fait pour chacun des consommateurs, les choix de vie libre…
    aucune réalisation n’est en soit propre au collectivisme ou capitalisme.

    les idéologies collectivistes posent en principe l’existence de buts collectifs qui légitiment de priver les individus responsables de leur liberté, (au passage avoir le nombre de mort du covid le plus bas possible EST un objectif collectiviste, avoir une recherche publique est un objectif collectiviste stimuler la croissance ou consommation ou le contraire sont des objectifs collectivistes ) .

    diminuer le temps de vol des avions est un « progrès technique » mais ça ne présage en rien si les gens vont faire ce choix…

    certes si tout est égal par ailleurs..compte tenu de la nature humaine, on peut le présumer, mais ça n’est jamais le cas.

    Si on met au plus haut la liberté individuelle, alors le niveau technologique ou scientifique ou le niveau de consommation d’une société n’est pas un « objectif ».. ce sont les collectivistes qui pensent ainsi.
    Je digresse..
    de plus en plus la question que je me pose est ce qui décide de la justification d’interdire un truc nouveau car toute nouveauté est accompagné de nuisances qui impactent des individus.. pour faire simple…à partir de quelle quantité de fumée ai je le droit d’interdire les bbq… à partir de quel niveau de bruit puis je obliger une personne à en faire moins…

    le monde idéal est un monde ou on ne mange pas un des rescapés sur le radeau par principe..

    dans le monde réel c’est exactement le contraire qui est à l’oeuvre, on ne mange pas mais on spolie un groupe pour le bénéfice d’un vaste groupe…

    ça ne repose pas sur un « rationnel » c’est essentiellement une cristallisation des opinions sur un sujet donné…un jour le tabagisme est devenu socialement inacceptable..alors que la raison valable le tabagisme passif est rarement invoqué..

    enfin bref…

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