Non, ce n’était pas mieux avant

La pandémie a donné encore plus de courage aux « nostalgiques » incorrigibles.

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Non, ce n’était pas mieux avant

Publié le 26 juin 2021
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Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe

La mode a été lancée à la chute du communisme au début des années 1990 lorsqu’une partie de la population des pays de l’Est (en particulier les plus âgés) affirmait regretter la période où tous étaient pris en charge par l’État et le Parti, qui leur assuraient le minimum pour vivre.

La faillite de l’économie marxiste, les règles nouvelles du marché, le fait de devoir beaucoup chercher pour trouver un emploi, tout cela a découragé à l’époque beaucoup de gens et leur a fait regretter le « bien totalitaire ».

Un peu comme les prisonniers qui, libérés après une longue période de captivité, ont du mal à se réadapter à la vie normale. C’est ce qu’on a nommé l’« ostalgie ». Elle est beaucoup moins à la mode de nos jours…

Ce phénomène s’observe aussi en Occident, pourtant épargné par le totalitarisme communiste, et qui a connu des dizaines d’années de développement économique sans précédent. En France, les politiques, surtout des extrêmes, ne cessent de faire référence à un passé riche d’époques qu’il faudrait regretter. De Gaulle par exemple est l’une des personnalités qu’ils mentionnent le plus.

Sans nier ses mérites (on ne parle pas de la période de la guerre), il faudrait se rappeler que les années de Gaulle sont aussi celles de la guerre d’Algérie, de mai 1968 (dont nous payons encore les dégâts sur le plan sociétal) et que, malgré une croissance économique importante, le PIB par habitant était de 2190 euros (en euros d’aujourd’hui) en 1969.

En 2019, il atteignait… 36 140 euros. Le bien-être économique est une réalité indubitable en France, même si le pays a du retard par rapport à d’autres.

Aujourd’hui, on vit beaucoup plus longtemps, il y a davantage de forêts et moins de guerres

Et le développement ne concerne pas uniquement la France. Le monde se porte beaucoup mieux aujourd’hui qu’hier. La pauvreté par exemple a globalement chuté de 42 % en 1981 à 8,6 % aujourd’hui. Moins de personnes vivent dans la pauvreté absolue aujourd’hui qu’en 1820, malgré une multiplication par 7 de la population mondiale.

Les famines ont pratiquement disparu, elles sévissent surtout dans des pays comme la Corée du Nord, Cuba ou le Venezuela, pays dirigés par des dictateurs marxistes qui affament leurs populations.

L’espérance de vie a doublé depuis 1900 et dépasse 72 ans. La plupart des maladies mortelles ont été éradiquées grâce aux découvertes médicales. Avons-nous oublié que la variole a provoqué la mort de 400 millions personnes dans le monde au XXe siècle ?

Avons-nous oublié de quoi était constitué le repas classique d’un Français moyen il y a un siècle ? D’une soupe au chou ou aux fèves dans laquelle on trempait un morceau de pain de seigle. Ou qu’en 1900, le taux d’homicides était trois fois plus élevé qu’aujourd’hui ? (Pour plus de comparaisons, voir l’excellent ouvrage de Pierre-Antoine Delhommais et Marion Cocquet : Au bon vieux temps).

De même, contrairement aux (toujours) mauvaises nouvelles colportées par les écologistes, la surface des forêts a augmenté sur la planète. Selon la revue scientifique Nature, entre 1982 et 2016, la superficie des forêts a augmenté de 2,24 millions de km2, ce qui équivaut à plus 7,1 % par rapport à 1982.

Un autre cliché tenace concerne les conflits et les guerres.

Or, ils sont moins nombreux aujourd’hui qu’avant 1990 et la guerre froide. En 2018 par exemple, il y avait environ 90 conflits armés dans le monde, trois fois moins qu’en 1990. Et 60 % des morts de tous ces conflits sont concentrés dans un seul pays, l’Afghanistan.

Tout n’est pas parfait de nos jours et la crise du Covid n’a pas amélioré la situation. Mais sans les mensonges de la dictature chinoise, elle aurait pu être évitée. Finalement, c’est le génie humain qui a découvert, en un temps record, les vaccins qui nous ont sortis, au moins temporairement, de l’impasse. Ça aussi, c’est une preuve que ce n’était pas mieux avant.

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  • « Finalement, c’est le génie humain qui a découvert, en un temps record, les vaccins qui nous ont sortis, au moins temporairement, de l’impasse. »

    Et qui nous a mis dans l’impasse avec des mesures complètement délirantes depuis plus de quinze mois ?

    Et l’impasse économique ?
    Facile de vivre à crédit pour se sentir mieux.

    • Avant, on ne niait pas sa responsabilité personnelle à être arrivé dans une impasse, en se contentant d’accuser le guide étatique et d’attendre naïvement qu’il nous en sorte. Finalement, ça n’était pas plus mal…

      • @MichelO

        Il semble que vous parliez de valeurs que beaucoup de nos contemporains ne peuvent pas connaître !
        En ce temps là, refuser le concept désuet de » responsabilité personnelle », impliquait implicitement un possible passage en caisse, voire plus si affinités !
        Mais d’aucuns vous diront pour se rassurer : autres temps autres mœurs, de mon temps,de mon temps,de votre temps c’est aujourd’hui, ou sinon c’est que vous êtes mort !
        Ah, s’il fallait tolérer aux autres tout ce que l’on se permet à soi-même,la vie ne serait plus tenable !

        • « de mon temps,de mon temps, … »

          On sait en outre qu’à cause d’un biais de mémoire sélective, ce temps n’existe pas.

      • Je retournerais volontiers vivre 50 ans en arrière, pour ce genre de raisons. (Mais serais incapable de me faire à une autre époque que je n’ai pas connu).

        Car il s’agit d’un tout. Impossible de faire le tri et de prendre seulement ce qui nous arrange.

        On peut constater à juste titre que les progrès ne sont pas aussi mirifiques et sans inconvénients qu’on le pensait. En revanche les « nostalgiques » du communismes, de la nature, de l’ordre devraient assumer : émigrer en Corée du Nord, dans une tribu amazonienne ou une dictature.

    • Certes le génie humain a créé un vaccin en un temps record… mais, d’un virus, certes assez méchant et contagieux, ce même génie humain a créé la société et ses moyens de communication qui, d’une maladie qui aurait à peine attirer l’attention il y a 30 ans, l’a transformé en fantasme d’apocalypse mondial et a conduit cette même société à suicider une partie de son économie et de ses structures sociales…
      Science sans conscience n’est que ruine de l’âme…

      • Le virus est relativement contagieux et très gentil, au contraire, puisqu’il épargne les jeunes (contrairement à la grippe espagnole) et même les moins jeunes jusqu’à 65ans.

  • matériellement y’a pas photo.

    ce qui me gène quant à moi ce n’est pas les gens qui disent c’etait mieux avant, mais qui ne précisent ni pour qui ni en quoi..

    le problème est vague, leur « solution  » n’est en général pas valide.

    MAIS, quand on a survécu. dans une vie sans trop de pépins, . c’est un sentiment naturel d’etre nostalgique et de pouvoir, PERSONNELLEMENT penser que « c’etait mieux avant ».. ils étaient plus jeunes, les gens chers aussi, les opportunités présentes?

    Ce sentiment assez humain s, décrit aussi dans des textes antiques, est en général balancé par la volonté de renverser les tables de la jeunesse.

    Il ne devient funeste que quand il rencontre une idéologie « victimaire »..

    • il faut surtout adresser les idéologies de la « catastrophe » en cours..

      • imposer l’idée que c’etait mieux avant comme celle que c’était pire en restant flou en imaginant ou suggérant qu’il existe une métrique objective qui permet de le dire . est un stratagème ..

        il ya des tas de choses qui se sont dégradées. pour certains .il yen a qui se sont améliorées pour d’autres.. et ce qui plait à toto déplait à lulu…

        le progrès..c’est quoi? est une question de philo.. en général intéressante pour qui aime
        à disserter..
        interet général…progrès…

        le mieux collectif…

        la notion de progrès aide à oublier que le constructivisme social fait toujours des victimes..
        nous sommes les survivants qui bouffons un des rescapés pour survivre…et qui dissertons après coup . »ça en valait la peine »..

        tiens digression de nature personnelle…
        c’est la médecine moderne par exemple.. maniant le concept de bénéfice risque collectif. en imposant à l’individu qu’il doit se voir comme un individu « moyen »… qui aboutit presque infailliblement à un progrès collectif , … je n’ai pas de problème avec cela …à la condition qu’on explique aux gens…je ne peux pas vous dire que la balance bénéficie risque et bon pour vous..car j’ignore les causes..MAIS.. je vous conseille de le faire…

        l’etat se mêle d’énergie…il faut construire des centrales et des réseaux… exproprions donc! interet général!! …et faisons peser sur ces riverains là le risque local industriel sans contrepartie financière librement consentie, (nimby est décrit comme un égoïsme!) . l’electricité pour tous ( qui devient un droit) n’est elle pas un progrès?

    • Ce qui est certain, c’est que l’enseignement était infiniment meilleur qu’aujourd’hui, qu’il y avait des écoles de chaudronnerie (aucune aujourd’hui et on manque de chaudronniers, comme de soudeurs, etc.). L’idée folle de vouloir amener 80% d’une classe d’âge au baccalauréat a torpillé toute l’EdNat.
      Par ailleurs, Paris était une ville nettement plus propre qu’aujourd’hui et, quand on prenait le métro, on était encore en Europe. On n’avait pas de smartphone, mais on vivait fort bien sans et on était à l’heure à ses rendez-vous.

      • J’ajoute qu’avant, les enfants connaissaient le français, avaient une orthographe correcte (bien qu’inférieur à leurs aînés des années 1920) et savaient compter.
        Aujourd’hui, même le niveau des polytechniciens baisse, même en maths! Ne parlons pas de leur orthographe….

        • ai ho mouin ha laipauque hon savhay ékryrhe le franssai.

        • inférieure…je rigole moi je n’y porte qu’une attention relative à l’orthographe..mais vous voyez le point, ce que signifie l’orthographe…

        • @Gerald555 : bien d’accord. Quand je vois les CV et lettres de motivation que je reçois de Bac+5 ou +6, c’est lamentable !!!
          La mise en forme est souvent recherchée mais elle ne cache même pas la misère orthographique et grammaticale

      • vous savez l’idée que l’enseignement était meilleur est plaisante mais pas à tout lemonde….. premiere remarque, il faut se méfier des idées qui si admises vous valorisent..

        pour faire simple, j’ai reçu un enseignement meilleur que les autres je suis « justifié ».. notamment dans ma position hiérarchique.. risque de biais de jugement!!!!!

        ça n’épargent pas les gens logiques..je suis atterré que des gens au QI élevé ne se rendent pas compte que leur admission de l’évidence du QI comme mesure de l’intelligence trouve une partie de son origine là!!!

        allons y..construisons une « métrique » de l’évaluation de l’ensignement…prouvons sa validité…
        c’est ce que font les imbéciles de pédagogues!!!!

        l’enseignemnet doit être adapté et adaptatif…le bon enseignement d’hier n’a pas d’etre raison le bon enseignement d’aujourdhui..

        la vérité est que l’enseignement évolue parce que les gens réalisent quel est l’enseignement qui permet d’acceder au sommet des hierarchies..
         »
        la question du « bon enseignement » en fait l’ensignement payant est ramenée donc à l’appreciation relative des hierarchies..qui doit rester à l’individu sauf à tomber dans le constructivisme.

        les pédagogues sen vogue ont des constructivistes qui cachent leur idéologie!!!

        je l’ai dit je crois j’aimais bien mon instit mais il crachait sur mes parents via le jugement sur leur travail…

        • Quel est le rapport avec l’enseignement « meilleur » et la position hiérarchique ?
          @Gerald555 indique simplement que les gens raisonnaient de manière plus logique avant de par l’enseignement meilleur (pas universitaire, mais au primaire/collège, endroits où on apprend les sciences et le français « de base »).
          La preuve étant que le niveau de math des français est juste à mourir de rire par rapport à d’autres pays. Et il n’y a qu’à voir tous ces jeunes militants qui défilent dans la rue après avoir vu une gamine à couette s’exprimer à la télé… Ou alors demandé de l’intervention de l’état pour corriger une intervention de l’état… Et je pourrais en trouver pleins d’autres…

      • qu’eest est ce qui rend notre enseignement foireux…
        il est « planifié » donc pensé..et systématiquement par des gens qui pensent mériter le sommet des hierarchies.

        rien de plus pitoyable mais d’edifiant que les profs osant affirmer sans penser aux conséquences qu’ils font le plus beau métier du monde…

        ce n’est pas l’éducation qui importe c’est la bonne éducation…la bonne éducation c’et sun investissement ça se juge au résultat…

        si vous couinez que la société parce qu’un analphabète devient millionnaire ou président..c »est que vous avez une idée préconçues de ce que DOIVENT être les hierarchies.. vous ne prouvez en rien la justesse de votre investissement éducatif…

        si les mômes y arrivent sans bonne orthographe ça PROUVE que l’orthographe n’etait pas si importante que cela…

        • Pas compris. Le QI est un prédicteur de réussite socio-économique, en grandes masses. C’est d’ailleurs un autre marqueur et facteur de déchéance: le QI baisse.
          Votre argument sur l’orthographe ne me convient pas. Je suis entièrement d’accord qu’il est normal qu’un individu travailleur et doué (haut QI) ait une réussite éclatante dans la vie, même s’il n’a pas fait vingt ans d’études. Mais ce n’est pas le problème.
          D’une part, au milieu du XXè siècle, écrire correctement n’était pas un signe d’appartenance à l’élite, c’était un minimum attendu de l’ensemble de la population. Dans ma jeunesse, cela devenait un attribut de l’élite. Aujourd’hui même l’élite trouve cela trop dur…
          Mais surtout, l’orthographe c’est le canari dans la mine. A l’échelle d’une société, cela veut dire que les bases du langage, de la communication interpersonnelle, ne sont plus transmises correctement. Il y a un refus de se construire sur des bases communes.
          C’est en résumé, le syndrome du « be yourself », (même si le myself est une sombre m., c’est pas grave, on me doit le respect, les allocs, et le c. de la crémière.)

    • @jacques lemiere

      La volonté de renverser les tables de la jeunesse est souvent passagère.
      Tout passe,y compris les périodes de la vie souvent fougueuses, propices aux envolées lyriques, comme il a été souvent démontré !
      Au delà des éternels sophismes, l’essentiel n’est-il pas de distinguer les paroles des actes suicidaires souhaitant surtout renverser les tables des libertés ?
      Certaines expériences menées au siècle dernier aux résultats funestes n’ont plus besoin d’être rééditées aujourd’hui, ou appréciées à l’aune d’un quelconque « bénéfice risque » !
      Si renverser des tables pouvait laisser espérer le paradis sur terre,on y serait depuis longtemps !

      • en général…les équilibres « naturels » sont dynamiques..et en ce sens ne sont que des points théoriques qui se déplacent ou en ont la liberté et c’est heureux, ça permet l’daptabilité pour la nature et le « progrès » pour l’humanité.

        ah trop à gauche..ça craint .. barre à droite,..

  • Je ne sais pas si c’était mieux avant mais tout m’indique que ce sera pire après quand nous ne serons plus qu’une termitière grouillante d’individus indiscernables tous plus égaux les uns que les autres.

    • Les démographes prévoient un pic de la population vers 9 ou 10 milliards. Puis la population diminuera comme elle le fait en Occident. Une fois encore les écolos sèment la panique pour rien!

  • Le « c’était mieux » ou « c’était moins bien » est une question de sensation personnelle qui n’a rien à voir avec de quelconques avancées technologiques, qui ne sont ni « bien » ni « mal » par nature, ni de quelconques indicateurs qu’ils soient sanitaires, économiques ou guerriers.
    Le bonheur et le bien-être ne se mesurent heureusement pas à grand coup d’indicateurs macros…

  • bien sur que c’était mieux avant ; mais pour le comprendre il faut avoir vécu avant ;

  • Vivre plus longtemps, la belle affaire! On passera donc de bien belles années enfermés dans des hospices.
    Plus de PIB, la belle affaire! Dont la partie congrue est constituée de « services » administratifs et d’économie réglementaire. Quel % de la valeur de votre travail touchez-vous réellement?
    Plus de bouffe, la belle affaire! Promenez-vous devant un collège et comptez les petits obèses. Belle espérance de vie que la leur.
    Plus de technologie, la belle affaire! Prolifération d’asociaux analphabètes accros aux écrans.
    Vous avez quand même raison sur un point, l’absence de guerre mondiale pour deux générations est un progrès – dommage qu’il s’assortisse d’un remplacement ethnique plus ou moins pacifique annonçant la fin d’une civilisation.
    NB les arguments de l’article ne tiennent plus trop si l’on cesse de se référer au début du XXème. C’était mieux dans les années 70/80…

    • l’esprit et l’intelligence humaine n’ont surement pas évolués, eux c’est clair, entièrement d’accord avec vous.

  • Article qui se contente d’un habile mélange des genres pour faire passer les idées de l’auteur.
    Typique aujourd’hui.
    Certes, le côté « matériel » s’est amélioré comparé au début du XXème siècle (oui, j’écris toujours en chiffre romain !), mais ce n’est qu’un indicateur. Lorsque l’on se lance dans une comparaison, il faut être exhaustif.
    Et, personnellement, la remarque sur les vaccins me stupéfie (et je travaille dans ce domaine) : ce n’est pas le génie humain, c’est la corruption généralisée qui a permis de les autoriser sans aucun recul

    • Enfin quelqu’un qui met le doigt sur la corruption généralisée dans le domaine de la santé. Quand vous lisez un article scientifique, la première chose à faire est d’inspecter le degré de « conflit d’intérêts » (novlangue pour degré de corruption) des auteurs et de jeter le papier au panier ceux dont les auteurs en ont.

      • Dénier les avancées scientifiques au prétexte qu’il existe par ailleurs de la corruption politique est un non-sens.

        • Vous faites semblant de ne pas comprendre ou quoi? Je lis beaucoup d’articles scientifiques dans plusieurs domaines, mais dans celui de la santé, il vaut mieux d’abord regarder le pedigree des auteurs. Il reste heureusement assez d’auteurs intègres pour faire avancer la science

        • John Ioannidis, professeur de médecine à Stanford a jeté un pavé dans la mare en 2005 avec son article «Pourquoi la plupart des études publiées sont fausses».
          Un tiers seulement des études étaient reproductibles, les échantillonnages étaient faibles, les protocoles violés, les doutes jetés aux fraises et les conclusions trop souvent écrites d’avance.
          .
          La science est Darwinienne, elle marche grâce à ses capacités d’éliminer ce qui n’est pas solide à moyen terme. Le problème est que la mauvaise science est la seule qui est prise en compte par les médias et les politiques puisqu’elle leur permet de satisfaire leur envie de pouvoir et de contrôle.
          .
          La « science » économique est marxiste, la « science » médicale vient d’enfermer le monde pendant un an sans aucune justification, et la « science » de l’environnement est en train de nous plonger dans des économies planifiées.

    • Vous niez l’utilité des vaccins alors que vous travaillez dans le secteur? Allez dire cela aux gens dont un membre de la famille est mort.

      • Avant de parler d’un domaine que vous ignorez, je vous conseille la lecture des ouvrages de Michel de Lorgeril. Vous serez beaucoup plus savant après.

        • Vous en savez quoi de ma culture et donc de mon ignorance? Nous ne couchons pas ensemble! Vous feriez mieux de réfléchir avant d’écrire des absurdités. La vaccination a permis d’éradiquer de nombreuses maladies mortelles comme la variole, etc…

      • Je ne nie pas l’utilité des vaccins, il faut apprendre à lire.
        Mais les études aujourd’hui sont malheureusement souvent écrites dans le but de répondre positivement à leur critère principal. D’énormes biais sont récurrents, surtout dans les études menées par des industriels.

    • L’auteur ne se contente pas du côté « matériel ». Il évoque aussi les avancées environnementales et médicales ou la question des conflits…

    • Totalement d’accord avec Buckaroo , l’auteur est l’exemple type du sophiste . C’est dommage car je pense sérieusement que notre occident a apporté un temps un progrès technique, social, intellectuel , politique , spirituel , culturel … Mais nous voyons bien que nous avons « calé » ces dernières dizaines d’années .

  • Il est bon de rappeler aux ignorants que dans le passé le monde était loin d’être le pays de cocagne que prétendent certains! Et aux écolos leurs mensonges!

    • Tout dépend de quel passé. Certes la vie au XIIème siècle était plus dure..et plus courte. Mais, dans les années 1960, elle n’était pas si mal que cela, même pour les ouvriers. Les trois quarts de nos dépenses d’aujourdhui n’existaient pas et ne manquaient donc à personne.

      • C’était aussi la guerre d’Algérie et l’exode des Pieds-Noirs en France, les femmes n’avaient pas le droit à un compte bancaire personnel, il fallait l’autorisation du père ou du mari. Il y avait encore des femmes qui exerçaient le métier de laveuse et beaucoup d’ouvriers vivaient dans des conditions peu enviables.

        • Oui, mais quid du bonheur et de l’espérance ?
          Les femmes disposent de leur salaire depuis 1907 et un type de mari qui en 1960 vous interdisait l’accès aux ressources peut toujours être très toxique en 2020. La loi (au-delà du régalien) et ce qui se passe dans la réalité sont deux choses souvent distinctes.
          .
          4h de trajet par jour pour un travail qui permet de voir ses enfants 2h, un des enfants et le nouveau compagnon étant probablement de passage comme les précédents, ce n’est pas forcément beaucoup plus enviable qu’un amour tiédi mais avec une famille unie et une sécurité voir un espoir d’amélioration pour l’avenir puisqu’il y avait le plein-emploi, que les vieux ne mourraient pas seuls et que la science et la technologie promettaient beaucoup.
          .
          En 60 elles étaient lavandières et ont fini dans la classe moyenne avec une vraie famille, maintenant elles sont pauvres et sans emploi avec de grandes chances de finir seules dans un pays en faillite.
          (44% des femmes inactives à la tête d’une famille monoparentale sont pauvres et 1/4 des familles sont monoparentales).

  • Il n’y a AUCUNE fake news dans l’énoncé de l’article! Certes le chômage sévit en France, mais son constat concerne le monde entier et non pas notre pré carré!

  • Tout est une question de critère. Des philosophes avaient sérieusement émis l’idée qu’il fallait tuer tous les animaux pour minimiser la souffrance, cette dernière étant le seul critère.
    .
    En 69, les jeunes occidentaux avaient l’espoir d’un monde meilleur et la foi dans la science, dans la technologie et dans leur civilisation. Ils pouvaient en travaillant devenir entrepreneurs ou de bons employés qui auraient une maison, une famille épanouie et des enfants heureux.
    .
    Actuellement les psychologues sont submergés de jeunes névrosés par les bombardements anxiogènes de l’époque: leur civilisation est la pire de l’histoire, la science c’est de la chimie mortelle, la planète se meurt à cause de la technologie, faire des enfants est un crime, la liberté c’est le mal et j’en passe et des moins pires.
    .
    La France et quelques autres pays ont mangé leur pain blanc et le socialisme a dilapidé tout ce qui faisait leur prospérité.
    Un jeune français dynamique des années 2000 arrive sur un marché du travail sinistré dans un monde « horrible », les possibilités de devenir entrepreneur sont minime et s’il a un emploi privé il a 3,7 personnes à charge et une dette absolument insoutenable.
    .
    Vaut-il mieux vivre libre avec quelques maux mais l’espoir d’un monde meilleurs ou riche en apparence mais avec des chaînes et la certitude que tout est perdu et vain ? (ce qui n’est pas faux, quand on considère l’exode des français dynamiques).

    • surtout riche de dette publique en France… est-ce une richesse ?
      et même la richesse matérielle est sur une pente descendante grâce aux écolos.

      Par ailleurs, quid de la liberté d’expression, avec les lois liberticides, la perte de toute culture, l’agressivité de plus en plus violente des lobbies qui s’insèrent partout (educ nat, médias…) ?

      Quid des libertés tout court (se déplacer, aller aux cultes, voir ses parents, les accompagner dans leur mort,…) ?

      Internet permet la diversité de l’information, mais la volonté de contrôle liberticide est de plus en plus visible.

      Vit-on mieux ? Je ne sais pas , en tout cas, les perspectives sont plutôt (très) sombres.

      Les meilleurs quittent le pays, ce n’est pas un hasard !

  • La France était d’une beauté inouïe dans les années 1970, les villes étaient belles et animées juste ce qu’il faut, la nature était exubérante dans un pays de sources et d’eaux vives abondantes, la jeunesse était enthousiaste, sexy, non violente et tous les espoirs lui étaient permis.
    Ce fut l’époque d’une belle fenêtre de liberté et de prospérité qui s’ouvrit au milieu des années 1960 et que le socialisme et la corruption refermèrent à la fin des années 1980.
    Depuis, la France a perdu on eau, la végétation a perdu sa vitalité et les couvert des arbres ressemble à la tête d’une vieille personne aux cheveux clairsemés. L’eau, c’est la vie, quand elle est surexploitée pour être vendue à l’étranger au point de disparaître, la vie est menacée et l’ambiance devient mortifère et violente car désespérée.

    • « L’eau, c’est la vie, quand elle est surexploitée pour être vendue à l’étranger au point de disparaître, la vie est menacée »

      J’comprends pas ? J’ai du rater quelque-chose dans les « news ».

  • « mai 1968 (dont nous payons encore les dégâts sur le plan sociétal) ». Non, mai 1968 a été un phénomène parisien limité. Pendant ce temps, la province a continué de travailler as usual et les femmes ont continué leur mouvement d’affranchissement engagé bien avant dans les années 1960 (et d’ailleurs avec la bénédiction de De Gaulle qui a permis le vote de la loi Neuwirth en 1967 pour autoriser les moyens de contraception interdits depuis 1920).

    D’ailleurs, puisque l’auteur ramène encore mai 68 sur le tapis, ma thèse personnelle est que mai 68 a été un mouvement de révolte masculine en représailles contre la libération des femmes obtenue grâce à de Gaulle. Les hommes avaient toujours eu une supériorité sur les femmes car ils n’étaient pas soumis à la contrainte biologique des maternités non désirées. En 1967, avec la loi Neuwirth, de Gaulle met fin à l’avantage des hommes sur les femmes. On imagine le choc dans l’inconscient masculin que représente la fin de leur suprématie sur des femmes qui sont désormais aussi libres qu’eux de disposer de leur corps et donc de leur esprit. D’où l’explosion de révolte masculine contre De Gaulle en mai 1968 dans l’année qui a suivi l’autorisation de la contraception. Ce qui me fait dire que, si les hommes de cette génération peuvent être dits soixante-huitards, ce n’est pas le cas des femmes de cette époque de la libération sexuelle qui, elles, sont, en toute rigueur, des soixante-septardes.

    Par contre ce qui a causé des dégâts, c’est la politique nataliste engagée au même moment, au début des années 1970, car elle a transformé les femmes en mères porteuses de l’État. Dure époque pour les hommes : ils perdent leur suprématie sur les femmes et, en plus, comme père et finalement comme époux, l’État les remplace.

    Que reste-t-il aujourd’hui? Il reste l’État omnipotent avec des femmes réduites à leur rôle de reproductrices (de même que les vaches sont devenus des usines à lait) et des hommes qualifiés d’inutiles pour 80 % d’entre eux (les autres étant supposés être des « dieux » selon les propos ahurissants du patron de Doctolib à une assemblée d’étudiants de cette catégorie),

    Les enfants nés de cette politique nataliste ont des parents dévalorisés et ils ne peuvent s’identifier à rien ni à personne. Leur destin ne peut qu’être inhumain. Avec ce que nous vivons aujourd’hui, c’est en bonne voie. Mais l’humain résistera et reprendra ses droits si les hommes et les femmes savent faire alliance contre le monstre étatique qui les a momentanément disqualifiés pour les remplacer.

    • 68 a été une révolte d’intellectuels de gauche contre le conservatisme d’état (justifié d’une certaine manière), le capitalisme et le modèle familial et religieux traditionnel qui avaient d’excellentes raisons d’exister, mais qui étaient des structures contraignantes.
      .
      Les élites intellectuelles, jamais en retard d’une bêtise marxiste ont capitalisé là-dessus, pris le pouvoir, dilapidé les ressources, explosé les structures et établi un monde bien pire et bien plus liberticide que le conservatisme d’alors.
      .
      Macron et sa bureaucratie sont les fruits de 68, un socialisme qui n’a ni famille, ni nation, ni peuple, ni Dieu. Juste un état socialiste qui prétend remplacer toutes les structures traditionnelles et qui est condamné à tout détruire et tout interdire.
      .
      Ils voulaient « jouir sans entraves », c’est ce qu’ils ont fait et qu’ils font encore sur le dos des autres. Ils avaient annoncé la couleur, seul les pillards et les dictateurs n’ont aucune entraves.

      • Les pilleurs et les dictateurs ont toujours des entraves, car ils ne peuvent survivre qu’en agissant en bandes organisées et en respectant la loi du milieu. Ils sont trop tenus par ceux qu’ils doivent corrompre pour avoir la moindre liberté. Sinon, ils sont rapidement détruits.

        Vivre sans entraves, sans dieux ni maîtres, suppose d’avoir une conscience. Devenir maître de soi par le travail sur soi pour grandir en conscience est une ambition très affirmée depuis la génération des boomers. C’est plus individualiste, dans le bons sens du terme, que socialiste. Quant à Macron, il en offre juste une perversion.

        • De plus, la famille traditionnelle (rivée au biologique), la nation, le peuple, le Dieu d’une appartenance confessionnelle spécifique sont des amarres que la liberté de conscience demande parfois de larguer sans pour autant les renier. Ce sont des tremplins pour aller plus loin. Quand je pense d’où je viens, j’éprouve de la gratitude pour ceux qui ont pris, au fil des générations, le risque des ruptures sans lesquelles la vie serait restée bloquée dans la répétition. Que Macron se comporte en sale gosse qui transforme tout en jouet à casser ne justifie pas de faire la promotion d’un conservatisme étouffant dont nous sommes heureusement bien débarrassés.

        • Macron fait pile ce pour quoi il a été élu : il ne touche pas un cheveu de la bureaucratie qui l’a fait élire, bien au contraire. C’est l’open bar socialiste.
          .
          La famille est le premier rempart qui protège et affranchi les individus des états, d’où l’acharnement socialiste contre elle et les dix commandements sont les tout premiers manifeste du libéralisme (« tu ne convoiteras pas les biens », « ne fais pas aux autres » etc.).
          .
          Maintenant que ces structures ont disparues, on avance bien dans la « théorie des genres », les familles monoparentales pauvres, les vieux qui meurent seuls, les pillages socialistes et la « décolonisation » quoi que ça veuille bien signifier, mais le nombre de dépressifs et l’état de la société française me soufflent que ce n’est pas forcément positif par rapport à un « conservatisme » qui a produit les lumières et la révolution industrielle.
          .
          (Par « entrave », je n’entends pas les inconvénients du partage du butin, mais la protection des victimes).

  • Erratum : ce n’est pas le patron de Doctolib qui a tenu ces propos mais celui de Doctissimo mais peu importe qui a tenu ces propos, le fait est que maintenant, c’est une opinion répandue par une caste désespérante.

  • comparer le pib en 1969 avec celui d’aujourd’hui sans corriger de l’inflation est juste une blague…
    Inflation de 800% entre 1969 et 2020
    dejà que le PIB n’est pas vraiment une mesure de bien etre de la population mais plutot une image de la financiarisation des echanges…
    plutot utilser PPA pour faire des comparaisons de niveau de vie

  • hummm..
    Poser la question si avant c’était mieux en ne parlant et comparant que les biens et services matériels , ainsi que les organisations poliques, me semble restrictif.
    Pour moi la question devrait être:
    étais-je plus heureux avant?
    Là, on pourra conclure si c’était mieux où pas.

    • « en ne parlant et comparant que les biens et services matériels  »

      Deuxième commentaire factuellement faux.
      Je mets donc une nouvelle fois ma remarque déjà postée plus haut :
      « L’auteur ne se contente pas du côté « matériel ». Il évoque aussi les avancées environnementales et médicales ou la question des conflits… »

    • On devrait rediffuser plus souvent le film de R. Clair « Les Belles de Nuit » avec Gerard Philippe.

      Dans ses rêves, il voyage dans le passé à des époques de plus en plus reculées. Et à chaque fois sa propre situation transposée est pire qu’avant.

      Et il y a un vieux (le même acteur bien sur) qui dit : « c’était mieux dans mon temps ».

  • Avant le covid, la France était déjà un pays communiste avec 57 % de PIB dépensés par l’Etat.

  • « Finalement, c’est le génie humain qui a découvert … »

    L’homme fabrique des outils, invente des procédés, mais surtout adopte, retient et intègre ce qui améliore sa vie. Sur un plan global (sur une longue période et l’ensemble des conditions de vie), il n’est pas vraiment utile de comparer ou chiffrer.

    Ou alors c’est qu’il y a un bug de conception non encore détecté dans l’être humain. Peut-être bien si on considère les tenants de la décroissance, du retour à l’état de nature.

  • Article bourré de sophismes : « le monde » va mieux versus « un individu » préfère le monde d’avant . Personne ne se lève le matin en disant « je suis heureux car je vis dans un monde où la proportion de gens qui meurent de faim est moindre » . Quant au « monde » difficile de le convoquer au JT de 20 heures pour lui demander son avis. Que dire de l’exemple du repas français , la majorité mangeait cela et n’avait pas idée qu il puisse en être autrement . Imaginons un micro mou porté devant un français des années 1920 : « êtes vous heureux » « non , je suis né trop tôt , je rêve tous les jours de mangues bien juteuses » . L’article ne définit pas par ailleurs ce que mieux signifie ni à quelle entité il se réfère. On croit comprendre que c’est l’espérance de vie et le monde . Je ne sais pas pour vous mais ça me rappelle furieusement les sermons de ma mère quand j’étais petite « ne pleure pas et finis ton assiette , pense aux petits chinois qui crèvent de faim » , l’auteur devrait essayer son sermon à l’intention des agriculteurs ou bien restaurateurs français ayant fait faillite : « pensez qu il y a bien moins de pays en guerre que quand vous étiez petit  » …

    • L’auteur parle de l’état du monde! Cessez de ramener cela à un sentiment personnel ou à l’état d’esprit des français.

      • @virgile il parle de l etat du monde pour critiquer des individus particuliers . Ex : nostalgiques des pays de l est . Il parle mortalité et de ce que les français avaient ds leur assiette . L auteur mélange les choux et les carottes.

  • Le monde change. En bien et en mal.

    Quelle est la résultante ?

    Qu’est-il possible de corriger ? Par exemple la liberté peut être reprise par le peuple, mais la perte de la puissance économique ça risque d’être très « durable » (c’est à la mode).

    Et enfin, qu’est-ce que le citoyen français attribue de positif aux gouvernements, à l’état et au socialisme ? Est-ce l’état qui lui fournit Internet, des smartphone, des jeux vidéos, des séries Netflix, des croisières sur des hôtels flottant, des gadgets électriques, des rave parties ?

    Sont-ce les méchants libéraux qui leur imposent l’insécurité, les problèmes de l’éducation, la police ou la justice, les crises économiques, les problèmes mondiaux d’immigration et de réfugiés ?

    • Comme chante Mary : « c’est le morceau de sucre qui aide la médecine à couler ».

      Moi, mon morceau de sucre vient de Chine et du commerce international tandis que la (mauvaise) médecine vient de l’état. On n’a plus le droit de sortir au resto (et plus les moyens tellement c’est cher par rapport à nos voisins), mais on compense avec ce qu’on importe bon marché.

      Le plus énorme bobard du gouvernement actuel est : on va relocaliser.

      • Personne ne relocalisera à mois d’être cinglé! Il faudrait que le gouvernement baisse fortement les prélèvements sur les entreprises et élague le code de l’emploi. Ce qu’il ne fera jamais!

  • Les commentaires sont fermés.

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