Mémoire du communisme : une polémique européenne

Faisons-nous autant d’efforts, à l’Ouest de l’Europe, pour accorder aux victimes du communisme la place qu’elles devraient avoir aux côté des victimes du nazisme ?

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Prague Memorial to the victims of communism by Roman Boed (CC BY 2.0)

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Mémoire du communisme : une polémique européenne

Publié le 10 novembre 2019
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Par Cécile Vaissié1.

En 2011 paraissait en Allemagne un livre, Liberté, ah Liberté, doté d’un sous-titre clair : « Europe unie, mémoire divisée ». L’ouvrage regroupait des articles d’historiens, de politistes, d’activistes des droits civiques et de personnalités politiques d’Europe orientale, centrale et occidentale sur le thème de la « double mémoire » européenne.

De fait, les Européens n’ont pas vécu le même XXe siècle, et la mémoire qu’ils conservent de celui-ci n’est pas la même à l’Est et à l’Ouest de l’Europe. L’historien allemand Martin Sabrow parle ainsi d’une « concurrence entre une conscience historique axée sur l’Holocauste et une autre centrée sur le Goulag » et, plus largement, sur les crimes et violences commis par les régimes communistes ; son collègue Joachim Scholtyseck évoque des « récits concurrents » et une « histoire atomisée ».

Aujourd’hui, trente ans après la chute du Mur de Berlin, le rapprochement des mémoires peine toujours à se faire, malgré de nombreuses publications sur ce sujet et la concrétisation de plusieurs projets évoqués dans ce livre de 2011, dont la Maison de l’histoire européenne à Bruxelles et, à Gdansk, le Centre européen Solidarnosc et le Musée de la Seconde Guerre mondiale.

À l’Est, des efforts notables ont, certes, été faits pour intégrer la mémoire occidentale : les assassinats de Juifs y sont de plus en plus commémorés, alors qu’ils ne l’étaient pas à l’époque soviétique.

Les efforts ont sans doute été moindres à l’Ouest. L’un des signes en est la vague de critiques qui, dans bon nombre de pays d’Europe occidentale et, notamment, en France, a suivi l’adoption par le Parlement européen, le 19 septembre 2019, de la résolution sur l’« importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » – un texte dont les auteurs sont très majoritairement des parlementaires issus des pays de l’ancien « bloc de l’Est ».

Cette résolution, que certains ont néanmoins défendue, ne prétend pas « écrire l’histoire », mais incite à ne pas négliger les crimes qui, perpétrés par des pouvoirs se disant communistes, n’ont frappé qu’une partie de l’Europe : ces « terres de sang », pour reprendre l’expression de l’historien Timothy Snyder, qui ont subi à la fois le nazisme et le communisme. Elle appelle avant tout à « un travail de mémoire pour réconcilier les deux parties de l’Europe ».

Une question essentielle : le pacte Molotov-Ribbentrop

En France, les critiques ont porté, pour l’essentiel, sur deux points : d’une part, sur le rôle qu’aurait eu le pacte Molotov-Ribbentrop, signé le 23 août 1939, dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et, d’autre part, sur l’association, dans une même condamnation, du nazisme et du « communisme totalitaire ».

Le premier point permet bien de prendre la mesure de la différence des mémoires. En effet, ce pacte, connu et étudié depuis longtemps en Europe occidentale, a été tu et caché pendant des décennies à l’Est : comment admettre que la glorieuse Union soviétique, se prétendant à la tête du combat « antifasciste », avait non seulement conclu un pacte de non-agression avec Hitler en août 1939, mais, surtout, s’était partagé avec lui, dans les protocoles secrets de ce pacte, une partie de l’Europe centrale et orientale sans en informer les pays concernés ?

communisme
Soviet Foreign Commissar Vyacheslav Molotov signs the German-Soviet nonaggression pact; Joachim von Ribbentrop and Josef Stalin stand behind him. Moscow, August 23. 1939 by Marion Doss
Le ministre soviétique des Affaires étrangères Viatcheslav Molotov signe le Traité germano-soviétique d’amitié, de coopération et de démarcation, le 28 septembre 1939 à Moscou, sous le regard de son homologue allemand Joachim von Ribbentrop (gauche) et de Joseph Staline (centre). Ce traité, signé par l’Allemagne nazie et l’Union soviétique après leur invasion conjointe de la Pologne, prolonge le pacte Molotov-Ribbentrop, que les deux pays avaient signé le 23 août.

 

Si les causes de la Seconde Guerre mondiale ne se limitent bien évidemment pas à ce pacte, c’est bien lui qui a fait basculer le destin de la Pologne, de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie : il a entraîné l’invasion de la Pologne par les nazis et l’URSS en septembre 1939, la double occupation de ce pays, le rattachement d’une partie de la Pologne à l’URSS – cette partie se trouve toujours dans l’Ukraine post-soviétique – et l’annexion forcée des pays baltes par l’URSS en 1940 avec déportations à la clé.

Mais à part les spécialistes, qui, en Occident, connaît réellement ces événements, malgré le très beau film d’Andrzej Wajda sur le massacre de Katyn et certains romans de Sofi Oksanen ? Car oui, la culture a aussi un rôle à jouer pour éclairer le public sur ces épisodes.

Nazisme et stalinisme

C’est surtout le deuxième point qui a suscité des indignations très bruyantes. Peut-on parler, comme le fait ce texte, des « crimes commis par les dictatures stalinienne, nazie et autres » ou des « crimes et actes d’agression commis par les régimes communistes totalitaires et le régime nazi » ? Certains veulent y voir une négation de la spécificité de l’extermination des Juifs, alors que la résolution parle bien du « crime abject qu’est l’Holocauste » et qu’elle « condamne le révisionnisme historique et la glorification des collaborateurs nazis ».

Surtout, deux dimensions se mêlent : une historique – y a-t-il eu crimes ? – et une idéologique. Qu’il y ait eu crimes ne fait aucun doute, mais eux aussi demeurent très mal connus en Occident.

Ainsi, de nombreux étudiants arrivent à l’université sans avoir entendu parler de la Grande famine sciemment provoquée en Ukraine en 1932-1933 et de ses millions de morts, des 20 000 officiers polonais massacrés en 1940 sur l’ordre du NKVD à Katyn et ailleurs, des déportations des Tatars de Crimée, des Tchétchènes et d’autres peuples soviétiques pendant la guerre, des déportations en 1941 et 1949 de milliers de Baltes vers la Sibérie, de celles suivant l’instauration en Europe centrale et orientale de régimes se disant communistes, des procès staliniens, des émeutes réprimées à Berlin-Est en 1953 et en Hongrie en 1956.

La fracture est nette avec une Europe centrale et orientale qui crée des musées et des monuments dédiés à ces événements. À peine ces étudiants connaissent-ils les crimes commis en Russie, puisque, comme le rappelle à juste titre cette résolution de septembre 2019, « la Russie est la plus grande victime du totalitarisme communiste ».

Des enjeux idéologiques

La question idéologique n’a pas été réglée en France depuis qu’en 1997, le Livre noir du communisme a fait scandale : beaucoup refusent encore d’adapter leur vision d’un communisme « espoir de l’humanité » à la réalité des crimes commis de l’autre côté du Rideau de fer.

Pourtant, parce que d’anciens « pays de l’Est » ont rejoint l’Union européenne en 2004 et ont voulu partager leur histoire et leurs mémoires, des institutions internationales ont incité à plusieurs reprises les citoyens du continent à mieux connaître les violences étatiques commises à l’Est.

Il y a eu la résolution du parlement européen sur « le soixantième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale » ; celle de l’APCE (25 janvier 2006) sur la « nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires » ; la création, le 23 septembre 2008, d’une « Journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme » ; la résolution du 2 avril 2009 sur « la conscience européenne et le totalitarisme », un texte qui condamne « fermement et sans réserve tous les crimes contre l’humanité et les innombrables violations des droits de l’homme commis par tous les régimes totalitaires et autoritaires » ; la résolution sur « la réunification de l’Europe divisée » adoptée le 3 juillet 2009 par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui « reconnaît le caractère unique de l’Holocauste » mais rappelle qu’au XXe siècle, « les pays européens ont fait l’expérience de deux régimes totalitaires majeurs, les régimes nazi et stalinien, qui ont entraîné un génocide, des violations des droits et libertés humaines, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

Ces textes, à l’instar de la récente résolution du Parlement européen, ont suscité l’hostilité de partis communistes ou assimilés, ainsi que des autorités russes qui, sous Poutine, réhabilitent Staline et tentent, note la résolution de septembre 2019, de « blanchir les crimes commis par le régime totalitaire soviétique ». La question du rapport au communisme de type soviétique demeure donc le vrai problème.

Une forme de mépris ?

Ceux qui, à l’Ouest, contestent cette résolution de septembre 2019 et les textes l’ayant précédée n’ont pas compris qu’il s’agissait là non pas d’un débat d’historiens mais d’un cri du cœur lancé par des sociétés blessées. Ils s’inscrivent dès lors, aux yeux de nombreux Européens de l’Est et du centre, dans la continuité du président Chirac pour qui, en 2003, ces pays alors candidats à l’UE avaient, en s’alignant sur la position américaine sur l’Irak, « manqué une occasion de se taire » : ses propos les renvoyaient au ban d’une table commune à laquelle ils auraient été admis par charité, mais où ils devraient garder le silence. Doivent-ils aussi taire les souffrances subies, les déportations, les emprisonnements, les meurtres, les privations de libertés ?

La députée européenne lettone Sandra Kalniete, dont les parents lettons ont été déportés en Sibérie, le soulignait il y a quelques années : les pays baltes et ceux d’Europe orientale « ont été amèrement déçus que leur demande de justice historique et de dénonciation du communisme totalitaire rencontre de la résistance en Occident, dans les couloirs du pouvoir, les cercles universitaires et la société dans son ensemble ».

Qu’un jeune Occidental puisse aborder un T-shirt avec la faucille et le marteau choque dans les pays baltes où les symboliques nazies et communistes sont interdites. Que des Occidentaux s’indignent de résolutions dénonçant les crimes communistes donne aux descendants des victimes de ces violences l’impression que celles-ci ne sont pas prises au sérieux.

Plus les Européens de l’Ouest refuseront de prendre acte des douloureuses histoires personnelles et familiales des Européens du centre et de l’Est, plus ceux-ci s’arc-bouteront sur des positions nationales, voire nationalistes, qui ont été pendant longtemps des moyens de résistance. Et plus des replis identitaires seront revendiqués, comme autant de réponses à ce qui est perçu comme un refus des Occidentaux de comprendre et de compatir, voire simplement de savoir. Ce réflexe de repli n’est d’ailleurs pas pour rien dans la montée en puissance, dans bon nombre de ces pays, de mouvements politiques affichant un patriotisme ombrageux, tels le PiS en Pologne ou le Fidesz en Hongrie.

En 1963, dans son roman Tout passe, Vassili Grossman, écrivain soviétique, juif, né en Ukraine et de langue russe, dressait, comme dans son célèbre chef d’œuvre Vie et destin, un parallèle entre les nazis qui avaient mis à mort des enfants juifs dans les chambres à gaz et les Soviétiques qui avaient exterminé les koulaks. Il relevait qu’après la mort de Staline, chacun en URSS avait dû affronter cette interrogation : « Était-ce cela le socialisme : Kolyma, le cannibalisme du temps de la collectivisation, la mort de millions d’hommes ? » Cela a été, en tout cas, le vécu de millions d’Européens, ce que rappelle la résolution du 19 septembre 2019.

Sur le web-Article publié sous licence Creative Commons

  1. Professeur des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE, Université de Lorraine.
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  • vous aurez toujours une armée de frustrés persuadés que la place qu’ils occupent dans la société ne reflète pas leurs mérites ou qualités..
    c’est toujours la jalousie des lettrés devant la réussite et le pouvoir des vulgaires commerçants…
    l’ecologie a plus de potentiel..son but est la ruine rebaptisé sobriété…l’écologie peut donc réussir…paradoxalement sauf si on tente de mesurer l’impact sur l’environnement.

  • on va attendre que le mur français tombe(l »administration et assimilés) , pour avoir un avis eclairé sur la liberté

    • Jamais ce mur ne tombera !

      Au mieux, on y trouve des trous pour entrevoir l’autre coté, mais jamais ils ne seront assez grands pour nous laisser passer…

      Il y a des gens de l’autre coté, mais comment franchir un mur qui se trouve dans les têtes ?

  • « Était-ce cela le socialisme ? »

    Oui, c’était cela et, par nature, ça ne peut pas être autre chose, peu importe que l’avatar soit nazi ou communiste, et désormais social-démocrate ou écologiste.

  • Je peux rappeler ce que j’ai vu au lycée en Terminale (2004):
    -Le pacte germano soviétique est abordé, le massacre de Kathyn, les procès de Moscou et des blouses blanches.
    -La folie de Staline est bien marquée, mais pas du tout celle de Lénine. Il est décrit comme « plutôt bon », Staline ayant dévoyé le communisme.
    -Du coup les crimes de la révolution d’octobre sont survolés, l’holodomor non abordé.
    -Les crimes racistes et antisémites du régime communiste ne sont jamais évoqués (nombreux juifs ayant échappés aux camps nazi se sont retrouvés aux camps soviétiques, certains ayant pu faire l’expérience des deux). Ni les crimes anti « bourgeois ».
    -L’idéologie d’agression dès le début du régime communiste n’est pas évoquée comme la guerre avec la Pologne des années 20. Le « communisme de guerre » a pourtant été la seule forme de communisme ayant eu du « succès », ce n’est qu’en massacrant et attaquant qu’il peut s’étendre, après Staline c’est la déchéance du communisme.
    -Le communisme après Staline est vu comme acceptable, contre-pouvoir aux américains, la torture de la Stasi n’est pas évoquée.
    -La chute de l’URSS est plus vue comme dû à la volonté des gens de ces pays d’être plus riche que d’être libre. Le style de journalisme de la pravda n’est pas évoqué, ni d’ailleurs la vie au jour le jour (l’économie informelle, bureaucratie écrasante, corruption et langue de bois).
    -Et jamais au grand jamais n’est évoqué que le parti communiste français était lié à 100% à Moscou et y prenait ses ordres…
    Bref j’y décèle après coup une tentative de bien séparer l’idéologie d’origine avec « Lénine le bon », dévoyée par « Staline le fou ». Mais Staline reste beaucoup mieux vu qu’Hitler tout de même.

    • Même année, même constat, on peut aussi citer la guerre de l’hiver de l’URSS contre la Finlande pendant la seconde guerre mondiale, qui passe à la trappe.

      • On peut ajouter l’oubli bizarre que les coco chez nous ont étaient les premiers colabos et résistants seulement à partir de barbarossa…

    • Sur « Lénine le bon », on peut lire Wall Street et la révolution bolchévique » d’Anthony Sutton.
      La lecture occidentale de l’histoire russe du siècle dernier se fait à l’aune du mondialisme…

  • Le communisme a tué et tue encore des dizaines de millions d’êtres humains, beaucoup plus que la nazisme, même si ces macabres comptabilités n’ont pas grand sens.
    Le meilleur exemple du drame du siècle dernier fut celui de la Hongrie, prise entre les nazis à l’ouest et les bolchéviques à l’est. A telle enseigne que le premier ministre hongrois en 1941, Pal Teleki s’est sucicidé car il ne voyait pas d’issue. En fait, la Hongrie a eu les nazis en 1944 et les communistes de 1948 à 1989. Charybde ET Scylla.

    • Oui, bon, faut relativiser… Bela Kun n’avait été envoyé par personne en 1918, ni Horthy par la suite. Je ne crois pas que les champions de l’approvisionnement des camps de la mort en ’44 (sans l’aide des nazis) soient le meilleur exemple de « victimes ».

  • Est-il encore permis de dire que ce n’est pas à un Parlement, fût-il européen, de dire la vérité historique. Au lieu de mettre les mémoires dos à dos, il faudrait au contraire débarrasser les historiens des pressions idéologiques qui les empêchent de travailler à la recherche de la vérité.
    Ceux de l’est et de l’ouest sont marqués par leurs mémoires respectives, et c’est bien compréhensible pour des événements relativement récents. La seule chose à promouvoir est de favoriser un dialogue respectueux entre les uns et les autres car chaque partie ignore peut-être des connaissances que l’autre pourrait lui apporter.

    Un exemple qui concernant la famine (pas seulement en Ukraine mais aussi en d’autres régions comme le bassin de la Volga ou la Biélorussie). Si la mauvaise gestion soviétique eut un rôle, on sait moins que les pays de de l’ouest ont refusé à partir de 1925 que l’URSS paie les marchandises nécessaires à sa réindustrialisation par de l’or, mais ont exigé un paiement en matières premières (pétrole, bois, céréales). C’est ce qu’on a appelé le « blocus de l’or ».
    Bien plus, en pleine crise économique post 1929, l’ouest imposa un embargo commercial sévère sur la majeure partie des exportations soviétiques, n’acceptant plus que des céréales en paiement des machines achetées par l’URSS… Staline n’a pas renoncé à acheter des équipements industriels, préférant risquer une grave crise interne, qu’il espéra – trop tard – éviter en achetant des céréales au moyen orient.
    Après des milliers de morts de faim en 1932-1933, l’occident accepta à nouveau le pétrole, le bois et les métaux précieux des Soviétiques…
    Ne faut-il pas connaître toute l’histoire avant de juger?

    • Sauf qu’à l’époque l’Occident ne savait pas qu’il y avait famine en URSS. L’ineffable Edouard Herriot y est allé en personne pour vérifier et il a dit, texto : « Lorsque l’on soutient que l’Ukraine est dévastée par la famine, permettez-moi de hausser les épaules ».
      Quant à l’or, c’était un moyen de pression (certes, inefficace) pour que le pouvoir soviétique le rende à ses propriétaires de droit. Si on raconte une histoire, vaut mieux la raconter en entier…

      • L’occident ne savait pas, mais certains dirigeants occidentaux avaient tout fait pour.
        La Russie est le 3e producteur mondial d’or…

        • Le totalitarisme de l’est façon matraque est une abomination, mais le totalitarisme orwellien de l’oeurst ne vaut guère mieux. Les deux sont menteurs, les deux n’ont aucun respect pour l’homme et sa liberté.
          Les victimes du communisme ont sincèrement cru que l’ouest était libre, certains commencent à se rendre compte – notamment avec le fonctionnement de l’UE – que la réalité est moins rose.
          Là où les dirigeants méprisent leur peuple, là est le germe de la dictature…

          • Anachronisme historique : il n’y avait pas d’UE, et encore moins de « totalitarisme orwellien » à l’Ouest avant la 2GM.
            Ce que vous racontez n’a pas beaucoup de sens.
            Et le -1 encore moins. Les trésors de plusieurs banques centrales et de banques privées ont été récupérés par le régime soviétique, c’est un fait.

        • ceux qui voulaient savoir savaient : les témoignages (certes rares) ont existé dès les années 20.

    • pour la famine en URSS dans les années 30, il ne s’agissait pas tant d’une mauvaise gestion, que d’une réelle volonté politique d’affamer pour briser la résistance à la collectivisation de l’agriculture.
      Kravenchko le décrit très bien.

  • Le communisme est une religion.
    D’où ses thuriféraires et ses illuminés!

  • Le nazisme EST un socialisme. Hitler se revendiquait socialiste et était pour la destruction de la bourgeoisie. Entre nazisme et communisme, il y a identité de nature et quelques différence d’objet.

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