Faites-vous vacciner, ou sinon…

Une question s’impose : pourquoi le taux de vaccination de la population est-il devenu subitement si important ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Elderly man and woman sitting on a syringe and copy space on top. Vaccination concept BY Jernej Furman (CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Faites-vous vacciner, ou sinon…

Publié le 2 juin 2021
- A +

Par h16.

Si, au début, on a beaucoup vu les larmes et les yeux bouffis de fatigue de tous les urgentistes de plateau télé – les plus visibles et les actifs, pour sûr – venus narrer l’abominable pandémie qui sévissait, les choses ont rapidement évolué alors que les vaccins déboulaient et ce même s’ils ne devaient pas arriver avant 2022, selon nos élites. Et il a progressivement fallu convaincre un maximum de monde qu’une petite piqûre serait indispensable pour trouver un monde de demain sinon normal au moins vivable.

Car oui, c’est entendu : au-delà du vaccin, point de salut. La stratégie clairement affichée par nos gouvernants, résumée par le rapide mensonge « des vaccins gratuits pour tous », semble l’unique bouée de sauvetage de l’Humanité. Les méthodes prophylactiques et sanitaires habituelles ne semblent plus d’actualité et seul l’omnipicousage intense de tout le cheptel citoyen permettra de retrouver des activités normales.

Dès lors, il faut ânonner, expliquer, réexpliquer, répéter ad nauseam que les vaccins sont là, qu’ils sont aussi efficaces qu’indolores pour garantir qu’une proportion suffisante de la population (la plus proche possible de 100 %) va participer à l’expérience. Bien évidemment, comme toute chose entre les mains du gouvernement, la propagande a rapidement tourné au vinaigre malodorant. Il faut dire que les messages contradictoires, les communications maladroites voire contre-productives se sont succédé avec le brio auquel nous a habitué l’équipe de clowns tristes actuellement en place, ce qui aboutit à une campagne vaccinale médiocre.

Bizarrement apparaît comme une défiance vis-à-vis des vaccins.

Diable. On se demande pourquoi les Français sont aussi méfiants de leurs autorités ! Après tout, elles ne leur ont jamais menti ! Elles n’ont jamais fait passer des intérêts particuliers (et très rémunérateurs) avant ceux du peuple qu’elles sont supposées représenter ! Elles n’ont jamais été entachées de scandales et n’ont jamais eu de sang contaminé sur les mains !

Mieux encore, elles ont amplement prouvé leur maîtrise globale de toute la logistique et des aspects sanitaires de cette crise : masques abondants, tests bien calibrés, réactif toujours approvisionné, applications informatiques au top, vaccins correctement acheminés, en nombre suffisant et jamais soupçonnés d’effets secondaires gênants, chaque étape fut évidemment l’occasion d’une réussite flamboyante qui a largement contribué à la solide confiance qu’on peut avoir dans nos gouvernants.

Dès lors, on ne s’étonnera pas d’une véritable multiplication des messages vantant les vaccins, quitte à tenter les plus improbables ambassadeurs de la cause, comme c’est le cas pour le footballeur Mbappé, qu’on voudrait voir parachuté ambassadeur de la vaccination : eh oui, il faut arriver à convaincre les jeunes, cette population dont le risque de développements graves de la maladie est épiquement faible…

De façon évidente, on pousse le vaccin à tout prix, par la carotte et le bâton. Les carottes propagandistes ne sont pas les mesures les plus désagréables alors que se profile déjà le bâton de la coercition étatique, étape suivante inévitable pour les pouvoirs faibles aux propositions douteuses.

En fait, de la persuasion du public à l’éventail des propositions de plus en plus dures, toutes les stratégies directes ou moins directes sont déployées par les États pour forcer le vaccin sur tous, y compris les plus jeunes, y compris les individus les moins à risque.

Tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire mal et en contraposée caricaturale de ce qui nous avait été vendu : en décembre, Macron continuait de nous mentir que le vaccin ne serait pas obligatoire, ce qui – compte tenu de la valeur négative de la parole présidentielle – indiquait sans l’ombre d’un doute que l’obligation ne tarderait pas à venir.

Sans surprise, le caractère obligatoire n’est plus maintenant hors sujet : toutes les portes sont ouvertes, notamment celles du capitalisme de connivence qui permettra à quelques sociétés de vendre des milliards de doses de leurs produits au frais du contribuable qui servira à la fois de portefeuille sur pattes et de terrain d’expérimentation, sur le plan médical autant que sociologique tant la période actuelle permet de mesurer l’impact de la propagande sur la conformité et l’obéissance de chacun.

Une question s’impose : pourquoi le taux de vaccination de la population est-il devenu subitement si important ?

Pour rappel, si le vaccin est efficace et sans danger et qu’il apporte un bénéfice évident, il n’y a en réalité aucun besoin de le rendre obligatoire. Ceux qui feront la bêtise de ne pas bénéficier de ses avantages en seront pour leurs frais, à un moment ou un autre.

En pratique, si les autorités veulent le rendre obligatoire, c’est surtout pour des raisons politiques plutôt que sanitaires. Il ne s’agit pas d’afficher un taux de vaccination élevé pour garantir une bonne couverture de la population : la santé du cheptel n’intéresse guère les dirigeants, et on peut raisonnablement comprendre que nos gouvernants n’ont que faire du peuple qui n’est qu’un encombrant paramètre dans sa survie, d’une élection (manipulable) à une autre.

En revanche, un taux élevé permet d’afficher une victoire, un élément tangible qui s’apparente presque à un sondage. Dans l’esprit malade des ministres et du Président, une large couverture vaccinale équivaut à une sorte de plébiscite de leurs gesticulations sanitaires.

Dans ce schéma, ceux qui passent leur tour, qui attendent ou qui ont fait un calcul risque/bénéfice personnel défavorable à ces vaccins contre le coronavirus deviennent de véritables cailloux dans la chaussure des marcheurs invétérés : autant d’individus qui refusent de participer à la grand-messe sanitaire, au vivrensemble officiel et qui, finalement, n’acceptent pas la propagande malaisée des dirigeants, ce sont autant de personnes que le gouvernement voit comme des opposants potentiellement de plus en plus farouches à leurs politiques.

Or, les précédents à s’opposer aussi frontalement au pouvoir, en 2018, facilement identifiés, aisément manipulables et canalisables, ont largement goûté du retour de bâton. L’opposition dont il est cependant question ici étant moins musclée, plus feutrée et plus argumentée que la précédente, il sera difficile de la disperser dans les lacrymos et les LBD.

Il faudra donc en passer par la loi, les amendes, les vexations et l’ostracisation : celui qui aura fait le choix de ne pas être vacciné, quelles que soient ses raisons bonnes ou mauvaises, sera d’abord montré du doigt. Il sera ensuite mis progressivement à l’écart de la bonne société.

Enfin et évidemment, on amalgamera bien vite ce paria avec ceux qui refusent tous les vaccins, ceux qui forment la lie de la société depuis les complotistes jusqu’aux fachos en passant par les phobes de toutes les nuances. Son intelligence sera évidemment questionnée, puis, de fil en aiguille, son humanité même : refuser un tel bienfait médical, c’est forcément pour des motifs douteux qui cachent mal l’égoïsme voire un individualisme farouche en opposition avec le groupe des Bons et des Valeureux.

C’est, quasiment, écrit.

On peut espérer que les prochaines élections servent à remettre quelques pendules à l’heure mais la société française n’a jamais été aussi crispée, fracturée, prête à en découdre. D’ici là, parions que les moindres frémissements des urgences hospitalières serviront de prétexte pour durcir davantage les obligations sur les citoyens, et diminuer encore nos libertés.


—-
Sur le web

Voir les commentaires (56)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (56)
  • Vous êtes un véritable parano, ou complotiste! Je vous signale que tous les états cherchent des renseignements, y compris la France. Si cette écoute est vraie, elle n’est pas surprenante!

    • Que tout le monde espionne tout le monde est une évidence…par contre, il est assez rare que cela émeuve le pouvoir en place ou la presse, typiquement, en 2013 l’affaire des écoutes du parlement européen n’avait pas fait autant de bruit…pareillement, avez-vous entendu parler du cadeau de la Chine à l’Union Africaine ? Je ne le pense pas.

      Ensuite, il est amusant de constater que tous ceux qui ont été qualifiés de « complotistes » ces derniers temps aient fini par avoir raison…typiquement, cet article porte sur un sujet qui vous aurait fait passer pour un complotiste en juin dernier et pourtant, le pass sanitaire arrive…

      Enfin, vous pourrez constater que j’utilise les termes de « scénario » et de « capilotracté »…indiquant par la même une hypothèse peu probable…vous pourrez également constater que je fait référence à l’Histoire, puisque les américains se sont – comme bien d’autres puissances – retrouvés mélés à des affaires d’ingérances diverses et variées…Fidel ainsi que quelques ex-leaders sud-américains pourraient probablement en parler relativement longtemps.

  • Sans vaccinations, ça baisserait aussi probablement, mais on n’aurait même plus de personnel soignant, alors compter les patients en réa serait une gageure.

  • Vous ne valez pas mieux que l’Etat puisque vous êtes prêt à la violence pour décider de ce que vos enfants peuvent recevoir ou non sans la moindre justification autre qu’idéologique.

    • Dès lors que ses enfants seraient d’accord avec lui et qu’il ne s’agit pas de maltraitance. son emploi de la violence serait de la simple légitime défense, au contraire de l’Etat qui s’attaque à des gens qui ne lui ont rien fait.

      • Ca n’est pas de la légitime défense, c’est de l’éducation obscurantiste, prétendant légitimer la violence au nom on ne sait de quoi, de ses enfants. C’est surtout exactement ce que fait l’Etat et qu’on lui reproche ici, avec raison. Simplement, quand c’est anti-vaccin, ce serait bien, et quand c’est pro-vaccin, du fait que l’Etat se pose en pro-vaccin, ce serait mal ? Désolé, je ne vois pas de différence avec les pires tabous religieux et je suis consterné par l’alternative qui se dégage des commentaires ici : céder à la propagande étatique ou à l’anti-vaccinale, mais surtout pas se construire sa propre opinion en méprisant les directives de l’Etat comme celles des antivax.

    • En France un enfant est représenté par un tuteur, ses parents en général, dans tous ses choix. Si vous considérez que c’est anormal et que l’enfant devrait avoir son mot à dire (c’est mon point de vue personnel en fait), beaucoup de choses seraient à changer: le droit de propriété, la liberté d’expression et d’association, la nullité juridique de la signature d’un mineur, l’émancipation etc… Exemple, un enfant ne peut pas s’opposer à aller dans une école coranique.
      Alors bon (au pire) retarder de qq années l’injection d’un vaccin contre un virus n’ayant que très peu de risque sur les enfants, cela me semble raisonnable. En fait même, à part cas particulier ou sur demande explicite de l’enfant, cela me semble même le choix qui devrait être systématiquement adopté…

      • « et que l’enfant devrait avoir son mot à dire (c’est mon point de vue personnel en fait)

        Certes, c’est aux parents de consulter l’avis des enfants qui vaut ce qu’il vaut suivant l’âge et le sujet, mais s’il a des droits juridique équivalent aux citoyens adultes il doit avoir aussi les responsabilités et tout ce qui va avec y compris l’autonomie.
        Il ne peut y avoir obligation de subvenir aux besoins d’une autre personne que quand un statut légal de dépendance existe et cette dépendance va obligatoirement avec une diminution légale des droits.

      • @titi
        Oui, retarder le choix au moment où une évaluation correcte du ratio bénéfice/risque pourra être faite en concertation avec l’intéressé, sachant qu’il n’y a pas d’urgence pour lui, c’est raisonnable et souhaitable.

        • Le problème de fond est quand de savoir (ou avoir la foi ?) si on prescrit une meilleure solution à des personnes à risque, si on met en place une solution globale en toute connaissance de cause et d’effet, ou si on prend en otage une population entière à des fins électoralistes sans prendre en compte les possibles conséquences (ou en ayant prévu à l’avance d’étouffer l’affaire).

          • Prendre en otage une population entière, je croyais en effet que c’était à le rendre impossible que nous travaillions ici. Impossible non pas par ses conséquences, mais en développant chez elle les qualités de sens critique et de réflexion individuelle qui empêcheraient de pouvoir compter à priori sur les suffrages des pros ou des antis convaincus globalement.
            On ne doit pas « prescrire de meilleure solution » si la personne concernée est capable de se voir expliquer pourquoi la solution serait meilleure, et surtout pas pouvoir prétendre qu’une solution serait meilleure parce qu’elle flatte les envies et les souhaits de cette personne et rien d’autre. Nos déboires avec nos élus comme avec la pandémie ont pour moi la même origine : les gens veulent suivre ou s’opposer, mais surtout sans réfléchir.

            • « les gens veulent suivre ou s’opposer, mais surtout sans réfléchir. »

              Le plus inquiétant – on l’a vu avec le débat de fermeture des écoles – c’est que les parents ne veulent plus prendre de responsabilités ?!? Ils préfèrent qu’une bande de politiciens douteux décident du risque pour leurs enfants ?!?

              La soumission à l’état jusqu’à l’extrême et contre nature. Prenez n’importe quel animal domestique : à tort ou à raison c’est souvent : « touche pas à ma progéniture ».

            • « les gens veulent suivre ou s’opposer, mais surtout sans réfléchir. »

              Il faut reconnaître qu’il est difficile de raisonner correctement sur l’opportunité d’un « vaccin » qui ne vaccine pas.

    • la défense de la liberté est avant tout un principe.

      • Et la menace d’utiliser la violence, qu’elle soit étatique ou privée, comment s’articule-t-elle avec ce principe, d’après vous ?

        • Il y a plein de cas d’utilisation parfaitement légitime de la violence.

          • En effet, mais si je vous fais parfaitement confiance pour les identifier, depuis le temps que j’apprécie vos éditoriaux, j’aimerais avoir les critères qui régissent la chose chez des gens moins dignes de ma confiance. D’où ma question, sans sous-entendus.

        • c’est marqué dans la DDHC !

          • La DDHC est loin d’être le mode d’emploi que j’aurais aimé que vous me détailliez !

            • Prenez la constitution américaine, cette dernière est beaucoup plus réfléchie que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen française.

              • Je vais essayer de me faire comprendre avec un exemple pratique. Le principe s’énonce « Nouveau système, ouverture facile ». C’est écrit sur l’emballage. Le gros coup de marteau permet en effet une ouverture facile. Il est parfaitement compatible avec le principe. Quand je demande comment ouvrir, j’aimerais qu’on sorte du principe « Easy to open » et recevoir des indications pratiques…

  • « Par ailleurs des communications accablants les Dr Fauci & Brix ont été publiées en fin de semaine dernière »

    J’ai dû en raté un bout car je n’en ai pas entendu parler. Qu’ont-ils écrit?

  • Et pour cause, puisque depuis qu’ils ont distribué massivement de l’iv********e, il y a une réduction drastique du nombre de cas graves…il ne faudrait surtout pas priver certains labos de gros profits…

    • @PCC # Charles.w
      et en plus, impossible de plussoyer vos commentaires respectifs, avec toujours le même bug qui transforme les « plus » affectés à certains commentaires en « moins » …

      • Mon + à marché et je n’ai pas constaté de problèmes de mon côté.
        Vous utilisez quel browser ? Vous êtes sur portable ? Vous avez testé avec un autre ?

      • Vous avez de trop gros doigts et/ou votre écran est mal calibré.

  • Observez la pyramide des âges : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381472
    On voit une « vague » à 76 ans qui coïncide avec l’espérance de vie (autour de 78ans).
    COVID ou pas, on va donc assister à une hausse spectaculaire de la mortalité, que nos maitres attribueront, au choix, au réchauffement climatique, aux gaulois réfractaires aux vaccins, au manque de vivre-ensemble et de solidarité des plus riches, … cochez la bonne case.

    • Charles Gave a déjà montré que depuis 2016 (réforme des hôpitaux), la mortalité en France avait bien augmenté par rapport à la Suède (à population équivalent bien sûr).

  • Excellent article (comme toujours) !
    Quand j’entends dans mon entourage des personnes qui après s’être fait vaccinés ont eu de la fièvre toute une journée et mal au bras (genre 8 sur 10, des biens portants en plus), ça ne m’inspire pas du tout confiance…
    Mais j’attends avec impatience l’arrivée de la vague de septembre-octobre ! Et surtout, le pourcentage de vaccinés de nouveau contaminé ! (épisode magique aux Seychelles où 30% des arrivées à l’hôpital ces derniers jours ou semaines je ne sais plus étaient vaccinés… LOL)

    • @Maniaco,

      Quand on injecte un vaccin ce dernier stimule le système immunitaire. Il est normal que beaucoup de personnes ressentent des symptômes de type grippale.

    • y’a pas eu des cas d’hémophilie suite à la vaccination d’un certain type? mais ça a été vite passé sous silence, je ne parlerais pas des cas de thrombose révélés et tout ça juste pour des effets immédiats, qu’en sera-t-il des effets à moyen et long terme ? personne ne le sait et là pas de principe de précaution c’est bizarre..bref comme tout deux poids deux mesures..et si la France rend le vaccin obligatoire on sera le seul pays dans ce cas ou pas?

  • « C’est, quasiment, écrit. »
    Pourquoi quasiment ? Depuis des mois, c’était couru d’avance, et tout s’est passé parfaitement comme prévu jusqu’ici. J’ai même envie de dire que ça s’est passé encore mieux que ce qu’ils auraient pu espérer !
    Le pass sanitaire que les français refusaient à 90% en janvier ? Adopté en Europe au 1er juillet, et la France joue pour une fois les premiers de cordée technologique en l’instaurant dès le 9 juin.
    La surveillance des citoyens ? C’est en cours de vote en ce moment même, et on peut compter sur Darmanin et les députés macronistes pour que ça passe avant le weekend.
    L’étouffement des contestations ? Cela fait des mois qu’il n’y a plus une seule vraie manifestation, les préfets interdisent tout ce qui dérange, les gendarmes persécutent les teufeurs jusqu’au fond des forêts, et les citoyens ont troqué leur liberté contre un verre en terrasse avec un ficus pour se protéger des voisins et un QR code en partant.
    L’opposition politique ? Quasiment inexistante, déjà en partie sous contrôle avec les ministres qui partent guerroyer aux régionales et les affaires de justice sur les adversaires politiques qui ressortent soudainement, et Macron part en tournée de propagande avec soutien des médias et aucune limite du temps de parole (pratique de ne pas s’être encore annoncé candidat!) pour lessiver les cerveaux qui restent.
    Alors avoir encore un doute sur la vaccination obligatoire, je trouve ça très naïf. Comme vous le décrivez si bien, cher h16, le non-vacciné va passer rapidement par plusieurs stades : d’abord un peu regardé de travers comme les égoïstes sans masque en plein air, puis écarté de la plupart des activités sociales, et enfin marginalisé et associé aux individus qui vivent dans l’erreur.
    The game is already over…

    • +1000.
      C’est d’ailleurs la seule compétence de Macron et sa bande, les médias socialistes n’ont fait aucune erreur de casting, c’est même une divine surprise pour eux.
      Il est plus que parfait pour préserver, et même étendre la mainmise de l’aristocratie soviétique bureaucratique à coup de barbelés et de propagande bien dosée.
      Lundi il décrie les éoliennes et affirme avoir bien compris les objections des Français, mardi il signe une loi pour réduire les droits de recours.

    • Vous avez raison. Cependant, je préfère m’opposer à un vaccin qui est en AMM conditionnelle et qui de fait ne devrait pas, ne serait-ce que sur le plan éthique, être imposé à des personnes sans risque et aux enfants.
      Quitte à être écartée de la plupart des activités sociales comme vous l’indiquez fort justement. Si c’est pour y rencontrer tous ceux qui plébiscitent la bonne gestion de Jupiter (nombreux à en croire les sondages), je ne raterai pas grand chose !

  • Dans l’hôpital où je travaille, alors que la pression se fait plus forte pour nous vacciner, notre bulletin journalier mentionne systématiquement en bas de page : »la vaccination contre la covid n’empêche pas les contaminations…il est indispensable de maintenir les gestes barrière même en étant vacciné ».
    Remarquable, n’est-ce pas ?

    • « la vaccination contre LA covid »

      LA covid, comme LA catastrophe, LA pandémie, LA peste, La punition divine. Sauf qu’on ne sait pas si cela suffira à stopper LA chose.

      Moi, je persiste à dire LE covid, comme LE virus, LE machin, LE bordel en espérant que le vaccin serve au moins individuellement à protéger individuellement et temporairement les gens du Sars-cov-2.

      Et puis parce qu’on m’a appris à l’école que « disease » est un mot anglais et que les mots anglais n’ont pas de genre. Et par expérience que plus on cherche à vous enfumer dans des discours et des suggestions sémantiques, plus il faut se méfier.

    • @Buckaroo,

      Ce que vous dites n’est plus d’actualité. Les dernières études montrent que les vaccins sont peu ou pas contaminant.

      • Encore heureux que les vaccins ne sont pas contaminants, manquerait plus qu’on risque d’attraper un AstraZeneca en oubliant de porter son masque 😀

      • La formulation est assez malheureuse. Postulez vous pour la place de porte-parole du gouvernement ?

      • Ah, parce que les précédentes études montraient qu’on se contaminait avec le vaccin ?
        Quant à parler d’études, le recherche est mon métier et je pense avoir suffisamment d’expérience pour comprendre que les papiers sortis sur les « vaccins » ne sont pas, et de loin, probants, car les études publiées jusqu’ici sont la plupart biaisées.

      • Je suppose que vous vouliez écrire « que les vaccinés sont peu ou pas contaminants » ?

      • Pas contaminant ?
        Pourtant le vaccin se répand comme une traînée de poudre, comme une rumeur.

    • si la vaccination n’empêche pas la contamination, comment la vaccination peut permettre d’atteindre l’immunité collective ?

      • Comme la vaccination réduit considérablement la contamination (sans l’empêcher formellement, concédons-le), on n’atteint pas l’immunité collective mais on rend la probabilité de contracter le virus suffisamment faible pour pouvoir revenir à une situation peu différente de l’immunité collective.
        C’est le même raisonnement que celui qui affirme qu’une immunité de nettement moins de 100% suffit.

  • Posées comme cela, ces questions sont en effet plutôt idiotes. Surtout alors que les personnes qui souhaitent être vaccinées n’ont pas forcément encore réussi à l’être. Maintenant, j’aimerais votre opinion quant à une question plus précise.
    Une personne âgée n’est pas vaccinée, sans qu’on puisse déterminer si c’est suite à la complication du processus qui la dépasse ou à sa motivation de « quitter ce monde où elle a fait son temps » qu’elle avance. Ses petits enfants doivent-ils se faire vacciner, continuer à la voir, essayer d’organiser sa vaccination, ou l’ignorer en « laissant faire » ?

    • Question qui n’a pas lieu d’être : vous ne pouvez pas déterminer de réponse globale. Non seulement vous n’êtes pas à la place de la personne âgée, non seulement vous n’êtes pas à la place des petits enfants ou de leurs tuteurs, mais en plus vous n’avez aucune idée des risques que les uns et les autres sont prêts à prendre ou non. Dès lors, il n’y a pas de « doivent ». Les petits enfants et leur grand-parent seront seuls juges.

  • Peut-être la même incongruité que pour le « en dessous du seuil d’alerte ». Ou l’effet jambon de Bayonne. Allez savoir

  • Bonjour,

    Article toujours aigu comme une lame de couteau.

    Retrouvez sur internet le site de Reiner Fuelmich, avocat au barreau allemand, aux USA, qui vient de porter plainte au tribunal de Nuremberg – tristement connu – contre l’OMS, le CDC US, je crois aussi EMA ( agence du médicament Europe ) : comme il dit , des têtes vont tomber.

    • Je vois des infos capable de faire « tomber des têtes » sortir depuis 20 ans et… rien. Là aussi depuis 1 ans, il y a toutes les informations et même beaucoup de réactions et d’actions de professionnels et… rien.
      En l’état actuel des équilibres et corruption des pouvoirs, je parie 2000 euros que cette plainte ne donnera rien de concret.
      .
      Les suisses votent prochainement un référendum sur la « loi covid », l’initiative a fait un tabac, c’est déjà très bien, mais les sondages ne sont pas encourageants. Les politiciens exercent un chantage aux « aides » et les « journalistes » mainstream sont unanimes.
      .
      A suivre…

  • Je ne pense pas que le « fameux passeport vaccinal » passera à la trappe d’ici la fin de l’été. Il semble que l’Europe redouble d’efforts pour le faire accepter. La France participe aussi (ex: les Belges vaccinés ne devront plus faire de test et être mis en quarantaine pour entrer en France. Un « spécialiste » est en train de penser à un appareil qui mesurerait le taux de Co2 dans les endroits clos ( restos, café, salles de sport,…) Et on pourrait fermer ces établissements jusqu’à ce que les taux soient redevenus acceptables. Ils nous tiennent et ne lâcheront pas facilement leur proie. https://www.rtl.be/info/belgique/societe/un-compteur-de-c02-bientot-obligatoire-dans-les-restaurants-et-les-salles-de-sport-cela-pourra-faire-l-objet-de-controles–1303876.aspx

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Romain Delisle.

Durant la crise sanitaire, la pénurie de masques de protection, dont les stocks avaient été détruits sur ordre de Marisol Touraine, ministre de la Santé sous le mandat de François Hollande, avait mis en lumière le risque accru de pénurie de produits de santé en cas de crise majeure. En réalité, la pandémie n’a fait que révéler au grand jour les déséquilibres structurels d’une économie surrégulée du médicament : selon l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), le nombre de ruptures ... Poursuivre la lecture

Le gouvernement a été cette semaine confronté à un nouveau psychodrame : la fin programmée au 1er janvier 2024 de la dérogation permettant d’acheter n’importe quel produit alimentaire avec un titre-restaurant.

En effet, Bercy n’avait pas prévu de reconduire cette dérogation, adoptée durant la crise liée au Covid-19 alors que les restaurants étaient fermés : bronca immédiate parmi l’ensemble des partis d’opposition et des salariés maintenant habitués à faire leurs achats alimentaires quotidiens avec ces chèques subventionnés. Le gouvern... Poursuivre la lecture

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles