Les chiffres de la mortalité liée au Covid-19 sont-ils truqués ?

Nous n’imaginons pas un seul instant que les chiffres puissent être truqués. Mais ils sont livrés au public sans précaution et sans analyse, dans l’esprit des autorités qui élèvent la peur en mode de gouvernement.

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Les chiffres de la mortalité liée au Covid-19 sont-ils truqués ?

Publié le 29 avril 2021
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Par Jean-Philippe Delsol.
Un article de l’Iref-Europe

Santé publique France a comptabilisé 65 000 morts du covid pour 2020, auxquels il faudrait peut-être ajouter les décès à domicile représentant « environ 5 % des décès si on s’aligne sur les taux observés à l’étranger » selon l’INED, soit un peu plus de 68 000 personnes décédées du covid l’an dernier.

Pourtant, selon une note de l’Insee établie au regard des données disponibles au 15 janvier 2021, 667 400 décès toutes causes confondues ont été enregistrés en 2020 en France. En 2019, le nombre de décès était de 613 243 décès, soit 54 157 de moins qu’en 2020.

Du 1er janvier au 29 mars 2021 note encore l’Insee dans un relevé provisoire, 176 312 décès, toutes causes confondues, sont enregistrés en France à la date du 9 avril 2021, soit 6 % de plus qu’en 2019 (+ 9656 décès, soit une hausse de 40 000 ramenée à une année).

Ces chiffres confirment que la hausse de la mortalité n’a pas été aussi importante que les autorités de santé le claironnent.

D’autant moins qu’il faut tempérer l’analyse par trois observations majeures.

 

1. La tendance naturelle de la mortalité est à la hausse

La réalité est que le nombre de décès augmente significativement en France depuis l’arrivée à l’âge de 65 ans de la génération du baby-boom d’après-guerre. Le nombre de décès était resté stable entre 1996 (544 604 décès) et 2008 (542 575 décès) avant de connaître quelques augmentations erratiques puis de s’emballer à partir de 2011 (545 057 décès) jusqu’en 2019 (613 243 décès). Entre 2011 et 2019, la France a connu en moyenne 8523 décès de plus chaque année.

Selon une étude réalisée par l’INED, ce sont environ 13 000 décès qui, en 2020, sont statiquement imputables au vieillissement de la population. Celui-ci « s’observe chaque année en l’absence de gain d’espérance de vie », ce qui entraîne mécaniquement une hausse annuelle du nombre de décès. Indépendamment de tout contexte épidémique, une partie des personnes mortes du covid en 2020 « seraient de toute façon décédées », soit d’une autre pathologie, soit de vieillesse. Pour l’INED, en 2020, le Covid-19 n’aurait causé que 42 000 décès supplémentaires en France.

 

2. L’âge moyen élevé de décès covid

Sur l’ensemble de l’année 2020, note encore l’Insee, la hausse de mortalité a concerné uniquement les personnes âgées de 65 ans et plus et de manière homogène (+ 10 % quelle que soit la tranche d’âge). Elle est un peu plus marquée pour les hommes (+ 10 %) que pour les femmes (+ 8 %). Elle est négligeable en deçà de 65 ans (+ 2 % entre 50 et 64 ans, – 1 % entre 25 et 49 ans et – 6 % pour les moins de 25 ans).

Le constat est le même pour le début d’année 2021. Si le nombre de décès est supérieur de 6 % en France sur la période du 1er janvier au 29 mars 2021 par rapport à la même période de 2019, il n’augmente que pour les personnes âgées de plus de 65 ans. En effet, le nombre de décès enregistré entre le 1er janvier et le 29 mars 2021 est inférieur à celui constaté sur la même période en 2019 pour les jeunes (- 16 % pour les moins de 25 ans), mais aussi pour les personnes âgées de 25 à 49 ans (- 9 %), et celles ayant entre 50 et 64 ans (- 4 %) qui avaient, à l’opposé, connu une hausse de mortalité en 2020.

Les décès sont en revanche supérieurs à 2019 pour les 65 à 74 ans (+ 7,5 %) et surtout pour les plus de 75 ans (+ 11,5 % entre 75 et 84 ans). La surmortalité est désormais moins marquée pour les plus de 85 ans (+ 6 %). Au cours du dernier mois toutefois, entre le 1er et le 29 mars, la mortalité des 85 ans et plus n’augmente que de 3 % par rapport à la même période en 2019, ce qui pourrait être le signe des premiers effets de la vaccination, mais pourrait aussi s’expliquer par un effet moisson. Celle des 75 à 84 ans reste en revanche encore élevée à + 12 %.

Selon Santé publique France, entre mai 2020 et avril 2021, l’âge moyen du décès se situe entre 84 et 85 ans et 93 % des personnes décédées avaient 65 ans et plus. Parmi les plus jeunes (moins de 20 ans), seules douze personnes sont mortes de la maladie en France.

 

3. Les comorbidités jouent un rôle important

Mais l’âge n’est pas le seul facteur à prendre en compte, comme le rappelle Catherine Hill, épidémiologiste et bio statisticienne : « l’âge et les comorbidités jouent tous les deux un rôle dans les formes graves du Covid-19 ».

Selon Santé publique France, sur 43 000 certificats de décès reçus par le CépiDc, 65 % des personnes décédées étaient déjà fragilisées par une ou plusieurs pathologies. L’hypertension artérielle et les pathologies cardiaques sont les plus mentionnées sur les certificats électroniques.

 

Conclusion

Nous n’imaginons pas un seul instant que les chiffres puissent être truqués.

Mais ils sont livrés au public sans précaution et sans analyse, dans l’esprit des autorités publiques et sanitaires, qui, par nature, par idéologie ou par intérêt, élèvent la peur en mode de gouvernement.

Comme l’observe Anne Fagot-Largeault dans son dernier ouvrage (Ontologie du devenir, Odile Jacob), la grippe espagnole a fait au début du XXe siècle 50 millions de morts dans le monde alors que la population était quatre fois moindre. Notre seuil de tolérance à la mort s’est effondré. N’est-ce pas vanité ?

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  • les chiffres de la mortalité liée au covid sont bel et bien truqués ; comment voulez vous qu’un gouvernement puisse asservir une population si on lui dit la vérité ?

    • le gouvernement n’a pas pour projet d’asservir la population…

      c’ets un peu trop facile de désigner le gouvernement ELU comme responsable…

      non la cause est dans l’idéologie partagée par bon nombre de nos citoyens . l’étatisme..tout bonnement…en france les gens qui manifestent crient état aide moi…

      les plans échouent..vite faisons un autre gouvernement..avec un nouveau plan…

      non en général les gouvernements sont inéfficaces…

      • Si vous aviez lu « The great reset » de Klaus Schwab, vous auriez vu que si: le but est bien d’asservir les populations pour que les seules élites puissent mener le monde. Ils ne se cachent même plus.

      • @jacques lemiere
        Les hommes de l’État, vaste nébuleuse composée d’individus aux intérêts contradictoires, sont toujours d’accord sur au moins 2 choses :
        – étendre leur pouvoir
        – le défendre bec et ongle quand ils se sentent menacés (on l’a vu lors de l’épisode des gilets jaunes : gouvernement, politiques, hauts fonctionnaires, médias, dirigeants syndicaux se sont unis comme un seul homme pour discréditer et/ou récupérer le mouvement).
        Vous n’appelez pas ça de l’asservissement ?
        Il est évidemment toujours difficile de savoir si c’est la poule qui a pondu l’œuf ou l’œuf d’où est sort la poule. Cependant, une fois que vous avez accepté de confier le monopole de la violence à certains, ceux-ci se retrouvent dans une position extrêmement avantageuse pour diriger et manipuler l’opinion, avec les moyens gigantesques qu’ils lui prenne par la force. C’est un cercle vicieux dont il est extrêmement difficile de sortir. Malgré tout, je pense qu’une très grosse partie de la population (j’ignore si elle est majoritaire ou non) aspire à autre chose (rappelez-vous des 70% de soutien de l’opinion aux gilets jaunes de la 1ere heure). Profondément désorganisée (tout est fait pour), en manque de théorie explicative cohérente (idem), de doctrine politique solide (idem), cette partie de la population est, à mon avis, plus victime que complice.

    • Savez-vous seulement comment fonctionne l’INED? Le gouvernement n’a absolument pas les moyen de truquer les chiffres de mortalité. Je suis résolument contre la dictature sanitaire en place depuis 1 an pour de mauvaise raison mais ce n’est certainement pas en niant la réalité que l’on pourra faire avancer le débat. C’est bien triste de lire ce type d’affirmation sans aucune preuve, cela limite fortement les justes arguments de cet article!

      • Il me semble clair que c’est trop difficile de truquer nombre de décès, car il faudrait aussi créer les vivants. Par contre les exemples foisonnent que la cause de décès est le covid. Il aurait fallu bloquer INSEE.

      • Entièrement d’accord. Et les commentaires à cet article sont d’un niveau..

      • @pady
        Comme le démontre fort bien l’article, le gouvernement n’a peut-être pas le pouvoir de truquer les chiffres bruts mais celui de les présenter d’une manière qui soit favorable à ses intérêts, d’autant plus avec une presse et des médias audiovisuels aux ordres. Par ailleurs, il a bien le pouvoir de faire en sorte que même les chiffres bruts sortent à son avantage, par exemple en favorisant le Covid comme maladie mieux prise en charge par la « sécurité sociale », en influençant les médecins via le « conseil de l’ordre » ou en décrétant que le test PCR est l’étalon unique de la reconnaissance de la maladie alors que ce test est manifestement inadéquat pour ce faire. Les symptômes du Covid sont suffisamment flous, nombreux et communs pour qu’on ne puisse pas les discerner de ceux d’autres pathologies (rhumes, grippes, pneumonies, pneumopathies), d’autant plus qu’on recommande aux malades de ne pas consulter, qu’on interdit des traitements etc. Enfin, les témoignages abondent de personnes dont un proche a été étiqueté « mort du Covid » alors qu’il est mort d’autre chose ou a été détecté « positif » après être rentré à l’hôpital pour une autre raison (voir Stéphanie Bataille). J’en connais dans mon entourage.

  • « hausse de la mortalité n’a pas été aussi importante que les autorités de santé le claironnent » non elles parlent de la mortalité covid.. pas de la mortalité.. et c’est bien là le problème…

    celle ci doit être ESTIMEE.
    on admettrait un nombre donné sans erreur si il s’agissait d’un comptage direct.. mais ce n’est pas le cas…

    et ça rend d’ailleurs les comparaisons entre pays bordeliques…

    On doit aller voir COMMENT c’est compté et ce qui est compté mort de la covid..

    et on devrait donner des marges d’erreurs …

    et ça c’est la BASE…n’importe quel scientifique qui vient sur un plateau commenter des bilans doit commencer par une phase où il rappelle..que c’est pas facile. comment il fait, .au lieu de ça la « croyance » au nombre donné par le gouvernement est vu comme un marqueur de je ne sais quoi….

    je crois les chiffres officiels mais je sais qu’ils AUSSI résultent de choix arbitraires.. je déplore que le débat sur l’incertitude est éludé..

    d’ailleurs l’erreur n’ets pas ici suffisante pour changer profondément ce qui a tout causé…

    50 000 morts ou 70 000 morts c’est très différent, mais c’est aussi kif kif  » même ordre de grandeur » … par contre estimer que de 50 000 à 70 000 morts est une catastrophe sanitaire qui justifie tout , là est le vrai débat…….et c’est là que de nombreux scientifiques font une grave erreur…. juger que c’est une catastrophe est affaire de subjectivité..

  • Les chiffres sont bel et bien truqués, mais au départ : les tests PCR faux positifs. Or ce sont eux qui sont à l’origine de toutes les analyses, y compris celles de l’INED.

  • Ce qui n’est pas truqué,c’est la surcharge hospitalière.

      • « truqué » n’est manifestement pas le mot. La surcharge hospitalière est d’abord la conséquence de mauvaises organisations et pas de tromperies volontaires, mais elle est bien réelle.

        • Il n’est pas difficile de remplir des lits de réa. Il suffit d’y mettre quelques malades qui seraient normalement restés en hospitalisation courante.
          Comment se fait-il que certains hopitaux de province aient carrément fermé leur unité Covid?

    • Surcharge hospitalière qui aurait pu être réglée il y a longtemps. Seulement nos politiques n’ont pas choisi de le faire. Cette surcharge hospitalière est également à relativiser et a été monté en épingle par nos politiques et journalistes. Faudra qu’on vienne m’expliquer ce qui justifiait un confinement alors que le nombre de morts est resté stable lors de cette 3e vague.

  • Chapo : « les chiffres sont-ils truqués ?  »

    Conclusion : « Nous n’imaginons pas un seul instant que les chiffres puissent être truqués »

    Contrepoints et France-Dimanche, même combat !

  • Si vous êtes vacciné, que vous êtes quand même positif au Covid (vous savez, c’est pas du 100%, hein ?) et que vous décédez, on va chercher dans votre historique médical pour pouvoir dire que le Covid n’est pas responsable de votre décès.

    Si par contre, vous n’êtes pas vacciné, que vous êtes positif au Covid (avouez, vous l’avez cherché) et que vous décédez, vous augmentez les stats.

    Maintenant que la proportion de personnes agées ayant été vaccinée est élevée, on devrait commencer à voir fleurir de jolies contorsions intellectuelles pour justifier que décès + positif covid ne veut pas forcément dire mort du covid.

    • Je confirme que ce genre de contorsion commence à se répandre. J’ai le témoignage d’une maison de santé dans ma région où ils ont eu un cas de test Covid positif parmi le personnel. Réaction de l’ARS: seul le reste du personnel qui n’avait pas été vacciné a dû faire un test. Les vaccinés ont été exemptés. Ainsi, vous jetez un voile pudique sur l’incapacité du vaccin à bloquer la transmission, et vous culpabilisez éventuellement les non vaccinés si d’aventure ils se révélaient positifs aussi.

      • A l’hôpital aussi, ils sont honnêtes. Je devais être opéré en ambulatoire et l’on me demande de faire un test PCR 3 jours avant. « Mais j’ai été vacciné les 2 doses il y a plus de 6 semaines ». « Le vaccin ne vous protège pas d’attraper le covid et de contaminer les autres », m’a t-on répondu.

  • Bien sûr que c’est truqué, il n’y a qu’à voir le décès de VGE. La on le voit parce que c’est quelqu’un de connu mais combien d’anonymes ?

  • Pour savoir s’il un trucage est en cours, il faudrait connaître les consignes d’enregistrement des décès suspects.
    Et j’ai entendu que les consignes sont : s’il y a doute entre une origine covidienne et une autre cause, choisissez COVID.
    Plus sinistrement, j’ai entendu que des établissements hospitaliers recevaient une indemnité de 1.500 euros pour tout patient déclaré mort du COVID.
    Je ne suis pas placé pour vérifier ces dires.

  • Que l’on ait trouvé 100000 morts ayant un test PCR positif au covid ne signifie évidemment pas que ces 100000 personnes seraient toujours parmi nous si elles n’avaient pas rencontré le virus. Et c’est largement confirmé par le fait que nos 300 morts covid par jour actuels n’augmentent pas de 300 morts par jour la mortalité habituelle à cette période de l’année. En fait on est revenu à la normale de ce point de vue !

  • Nos gouvernants savent tout utiliser pour continuer à vivre confortablement toute leur vie sur notre dos. Par contre ils nous ont montré des limites inquiétantes dans la gouvernance de la France. C’est certainement la raison pour laquelle il est rare qu un politique réussisse dans la création et la direction d une entreprise.

  • Truquée ou pas , ça justifie en rien, la non prise en compte , la non-activité , et le bilan déplorable.
    Aucune remise en cause du système Hospitalier (heureusement qu’on a pas Ebola)
    Aucune remise en cause des fonctions régaliennes qui ne servent à rien.
    Aucun investissement dans la recherche ou favorisant la recherche.
    Des lois des lois et des lois et des décrets.
    Tous ça pour 500 Milliards .
    Par contre les copains cochons ont touché le pognon et les indépendants la plaie de l’état ont reçue un énième coup de couteau.
    Les millions d’indépendants qui ont travaillé tous les jours ne seront là que pour payer et pleurés.
    Truquée mais oui bien sûr, on attribue au Covid toutes les comorbidités, pour justifier son travail, parce-que la France est un pays de fonctionnaire ou la grande majorité préfère justifier son travail plus tôt que de trouver des solutions et d’avancer, on préfère justifier et reculer, dévoiler son incompétence et son inutilité serait pris comme une lâcheté .

    • Les fonctions régaliennes sont les seules qui servent à quelque chose, niveau gouvernemental. Les autres, au contraires (hospitalier public, recherche, etc.) devraient ne pas exister, et le gouvernement devrait juste « laisser faire », ne pas gêner, bloquer, emmerder les initiatives privées. Hors régalien (strict : sécurité intérieure, justice, diplomatie/armée) les initiatives privées et la recherche du profit garantissent que l’on arrivera au plus vite à la solution la plus efficace.
      On aurait moins de non-régalien, les fonctionnaires qui se goinfrent seraient moins là, les hopitaux ou cliniques seraient mieux organisées, personne n’empêcherait chaque médecin, chaque centre de soin de chercher la façon la plus rentable de lutter contra la maladie (genre soigner au plus tôt avec des trucs pas chers, si ça marche, plutôt que d’attendre et ensuite de mettre en coma artificiel, intuber, etc… en « bloquant » des lits hospitaliers).

  • Chiffres truqués, je ne sais pas. Mais arrangés pour coller à leur vérité, c’est certain. Dans mon hôpital, nombreux cas de décès attribués au covid sans certitude. Des exemples : un patient entre en soins palliatifs pour accompagnement à la fin de vie dans un cancer en impasse thérapeutique. Il est testé PCR (pourquoi ?) mais négatif, on lui fait un scanner (horrible dans cette situation) et le radiologue estime qu’un covid n’est pas exclu. Bilan, le patient est décédé comme covid positif. De nombreux cas similaires depuis 14 mois. La pression des ARS est énorme pour enregistrer des covid car les financements de lits et postes y sont étroitement liés

    • Merci de ce témoignage assez édifiant…

      • Je trouve normal de témoigner de ce que je constate depuis mars 2020. Malheureusement, je m’aperçois que par crainte de sanction ou ne voulant pas prendre conscience des conséquences désastreuses de cette politique, les hospitaliers se taisent…

    • En effet ma grand mère est morte en EHPAD à 97 ans en novembre dernier. Elle allait bien, pas de toux ou de fièvre, juste morte dans son sommeil. Le médecin de l’EHPAD a jugé, sans tests, qu’un COVID n’était pas a exclure vu qu’il y avait eu un « décès COVID » deux semaines avant. Elle a donc été immédiatement mise en bière avec linceul et cercueil spéciaux (plus chers) et l’EHPAD a reçu des primes spéciales…

      • Nombreux sont les témoignages de décès « covid » en EHPAD qui n’ont jamais été confirmés. Alors que beaucoup de syndromes de glissement, par isolement, ont été réellement constatés.

  • Titre racoleur aux relents complotistes alors que le fond de l’article est par lui plutôt intéressant sur la fiabilité des chiffres présentés grâce à une bonne mise en perspective de ces derniers.

    Contrepoints se grandirait à ne pas verser dans ce genre de pratiques.

    • Le titre n’affirme rien, il pose une question.

      C’est ça que j’adore avec les gens qui crient au complotisme pour un oui ou pour un non. On dirait que pour eux, toute discussion qui s’éloigne de la version officielle devrait déjà être interdite.

      • Non il s’agit bien d’un titre aguicheur qui ne représente pas la problématique de l’article.

        L’article se contente de dire que les chiffres livrés au publique sans interprétation sont souvent trompeurs, mais la question de savoir si ces chiffres sont véritablement truqués n’est pas abordée et aucun élément ne vient affirmer ou infirmer cette thèse.

        • Merci d’avoir compris le sens de mon message

          • Effectivement, je suis d’accord. Le titre suivant aurait été beaucoup plus approprié: les chiffres de la mortalité au COVID sont-ils fiables?

        • Oui, l’article conclut « les chiffres ne sont sans doute pas truqués, mais trompeurs à tout le moins »… Donc que ce ne sont pas les chiffres qui sont truqués, juste ce « qu’on » en dit au niveau médiatique et politique. Bref… que « les chiffres » sont truqués, mais pas les chiffres…

          C’est sûr, ça fait un titre trompeur non ? Enfin surtout si on décide de se tromper.

          Ou pas…

      • Je vais donc vous expliquer plus lentement.

        Si vous posez une question dans le titre d’un article il faut ensuite traiter du sujet.

        Or l’article traite de la justesse des chiffres mais en aucun cas d’un éventuel trucage qui suppose une volonté et des actions volontaires pour modifier les chiffres.

        Si vous évoquez un trucage vous êtes effectivement dans la logique de complot. Pourquoi pas, les complots existent. Mais il faut alors traiter le sujet du trucage. Prouver les trucages. Sinon vous versez dans le complotisme.

        Et donc je vous confirme que le titre de l’article est racoleur option complotisme et je trouve cela décevant de la part de Contrepoints.

        • Je suis d’accord que « biais » conviendrait mieux que « trucage » et que les titres racoleurs sont devenus (depuis longtemps) la norme un peu partout.

          Cependant un biais n’est pas toujours involontaire – surtout quand on ferme les yeux sur les biais. Volontaire n’implique pas non plus complot au sens de « société secrète ». D’un autre côté, crier au complot est souvent « pratique » pour faire taire ceux qui posent des questions qui dérangent – qu’ils soient des généraux, des scientifiques ou de simples citoyens qui s’étonnent des décisions des « élites » (qui par définition ne complotent jamais puis qu’elles ont toujours raison ou le font pour le « bien » général).

        • oui les chiffres seraient ils faux de façon évidente que ça ne prouve en rien un trucage éventuel..

          qui selon moi n’est pas necessaire..

          bon on un volonté évidente de faire peur…
          les comptages de morts corvids exigent de faire des hypotheses et des choix.. il SUFFIT de faire des choix qui donnent les chiffres les plus élevés..

          bon… le bilan est ce qu’il est… ce qu’on voudrait me semble ti il est de comparer les effets politiques, pour ça on a JUSTE besoin d’une méthode normalisée entre les pays… sinon comparer les chiffres est pour moi douteux..

          il faudrait normaliser par l’êge et les facteurs de comorbidité ( prévalence de l’obésité) … et en plus supposer que les conditions générales qui peuvent modifier la virulence sont similaires… immunité, variants, météo, caractéristiques sociologiques .. tu parles du boulot..

          alors on peut comparer à l’allemagne… mais le brésil..

        • @Gordon
          L’auteur conclut effectivement qu’il est convaincu que les chiffres ne sont pas truqués, alors qu’il a donné plusieurs indices probants qu’ils le sont. Serait-ce de l’ironie ? Je n’en sais rien car je ne suis pas dans sa tête. Toujours est-il que plusieurs commentateurs ont apporté faits, témoignages et raisonnements qui prouvent qu’il y a bien manipulation des chiffres. Après, on peut jouer sur les mots

          • non… d’un coté le nombre de décès covid ne peut résulter d’un comptage non exempt ‘arbitraire soit on trouve en gros ce qu’on veut, …de l’autre le résultat de ce comptage a une importance politique pour ceux qui le donne…

            pas besoin de trucage… la force de biais est là…

            ceux qui s’ntertesse VRAIMENT à la véracité des chiffres.. ne s’arrete pas à UNE source..mais regarde la méthodologie de comptage,

  • Gouverner par la peur , en effet , mais malgré tout même sans manipulation des chiffres une manipulation éhontée des esprits !! Pour exemple on nous bassine matin , midi et soir sur la catastrophe sanitaire indienne avec ses 3500 morts quotidiens ; en oubliant de les rapprocher de la population 20 fois supérieure à la nôtre ; alors qu’avec nos 450 morts journaliers nous n’avons rien à dire puisqu’en proportion nous avons un taux plus élevé !!!

    • Tout à fait accord avec vous. Notre 1er ministre cite toujours des pays où soi-disant c’est pire que nous. En fait si on regarde les données, l’Allemagne a une mortalité aujourd’hui de 948 (par million d’habitants), les Pays-Bas 996 et la France 1589. Cà va vachement mal (ce ne sont pas les mots du ministre, mais les miens) au Japon, mortalité 80, soit presque 20 fois moins qu’en France

  • depuis le début je dis qu’ils sont truqués , travaillant avec des pompes funèbres les gars me disent que même les anciens qui meurent de vieillesse sont inclus dans les chiffres des morts covid.

    • et on va vous le répéter… si je vous dis que j’ai 1000 ans suis un menteur ou un fou ou une personne qui utilise une méthode d’etimation de l’âge reposant sur des hypothèses fausses ?

      si vous dites trucage sans apporter la preuve de l’intention vous vous aliénez presque tous les « scientifiques »..

      un nombre sans marge d’erreur est souvent insignifiant… c’est à dire même pas faux..

      incompétence ou malhonnêteté peuvent conduire au même résultat,

      donc les chiffres ne prouveront rien..

      Par exemple, je n’accuse pas seralini de malhonnêteté.. j’ai mon opinion mais je la garde pour moi..

      MAIS la probité « scientifique » exige de rappeler que de tels estimations venant d’un gouvernement qui est juge et parti dans leur publicité entraine un légitime doute du à l’existance de bais vers les « hauts chiffres »..

      LES scientifiques ont compris depuis longtemps qu’ils doivent tenir compte de leurs biais..

      ce que dit le gouvernement sur tous les sujets vous savez… delfraissy qui parle de l’intelligence du virus…. par contre..

      • en fait je peux trouver « facilement » que j’ai mille ans de façon scientifique en utilisant une méthode de datation… avec une incertitude de 1000 ans…

        je peux dire que mon age estimé peut atteindre 1000 ans…sans « mentir »…

        omettre suffit.

        tous les jours la météo vous donne des prévisions en ajoutant « un indice de confiance » qui repose essentiellement sur les simulations qu’ils conduisent ont convergé… est ce que ça vous dit qu’ils ont convergé vers le vrai? pas du tout… (notez que si les simulations ne convergent pas, ils ne peuvent pas vous donner UNE prévision mais plusieurs)… seul le retour d’experience a montré que lorsque les modèles ONT convergé ..ça a convergé en général « vers » la météo qu’il a fait…..

  • Un mort, c’est un électeur et surtout un contribuable en moins.
    Alors que la mort, échéance de la vie, peut-être dans bien des cas une délivrance pour des raisons de santé, économiques ou de lassitude d’avoir à supporter des incapables malhonnêtes, prétentieux, incompétents et dangereux.

  • Le mensonge est démontré car il profiterait à certains. Voilà le genre de « preuve » qu’on lit dans les commentaires.

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