Par Douglas Blair.
Victor Child Care Center à New York, était au bord du gouffre.
Les conséquences économiques de la Covid ont ravagé l’entreprise de Laurie Lavery, et elle a dû être économe.
Après de longues journées de travail de 12 heures, cette dame de 64 ans n’avait pas d’autre choix que de passer ses week-ends à genoux pour nettoyer les toilettes et le sol, afin que sa crèche soit propre pour la semaine suivante.
Mais malgré ces efforts importants, les factures se sont amassées.
Désespéré à l’idée que l’entreprise coule, son fils Kevin a réalisé une vidéo sollicitant de l’aide et l’a envoyée à une grande association nationale avec l’espoir d’obtenir un secours.
Le 21 janvier, madame Lavery a reçu un appel qui a changé sa vie. Elle allait obtenir l’argent nécessaire pour continuer.
Victor Child Care Center gets the call. #BarstoolFund pic.twitter.com/6m74StRMN2
— The Barstool Difference (@barstooldiff) January 21, 2021
Victor Child Care Center n’est pas le seul business mis à terre par le virus.
Une étude de septembre 2020 de Yelp a estimé que près de 60 % de petites entreprises ont dû fermer définitivement leurs portes à cause de la Covid-19. Ce nombre augmente chaque jour.
Les difficultés cauchemardesques que rencontrent David Portnoy et son entreprise Barstool Sports le démontrent.
Barstool Sports a été fondée à New York par David Portnoy en 2003. Elle est connue par beaucoup comme la pop-culture des sports sur Twitter et les autres réseaux sociaux. Portnoy lui-même est un élément essentiel de la marque, il attire l’attention sur lui et son business en clashant d’autres personnalités d’Internet sur les réseaux sociaux.
Le 17 décembre, Portnoy a annoncé la création du Barstool Fund.
Initialement financée par Portnoy à hauteur de 500 000 dollars et exclusivement dirigée vers les entreprises de New York City, l’association est depuis devenue une entreprise énorme. Au moment d’écrire ces lignes, le fonds a recueilli presque 36 000 000 dollars de la part de petits et grands donateurs et a soutenu financièrement 266 petits business à travers les États-Unis.
Les entreprises peuvent faire une demande sur le site web du Barstool Fund en envoyant une vidéo de présentation exposant leur projet avec l’argent. Si elles sont sélectionnées, les fonds parviennent rapidement à leur propriétaire, normalement dans un délai de deux à trois jours.
Puis Portnoy publie les vidéos adressées par les créateurs, accompagnées des siennes afin de solliciter les entreprises sur les réseaux sociaux du Barstool Fund.
Les fonds sont disponibles pour n’importe quelle petite entreprise à condition qu’elle accepte de ne pas licencier son personnel jusqu’à la fin de la pandémie. Le Barstool Fund effectue un contrôle mensuel afin de s’assurer qu’elle bénéficie du soutien nécessaire.
Le secteur privé prend le relais pour aider les entreprises
Tandis que le gouvernement américain n’aide pas les entreprises à survivre, le secteur privé a pris le relais.
Le Barstool Fund est une évidence fondamentale : la charité privée est plus efficace que le gouvernement pour fournir de l’aide aux nécessiteux ; les initiatives communautaires fonctionnent mieux que l’aide fédérale.
Il semble que le Paycheck Protection Program, le programme gouvernemental créé autour du début de la pandémie pour aider les petites entreprises à conserver leurs employés, reviendra pour une seconde initiative. Mais la confiance n’est pas au rendez-vous, étant donnée la vitesse à laquelle le premier cycle de financement s’est épuisé.
Le National Coronavirus Recovery Commission, un projet de la Heritage Foundation, un think-tank américain, qui a réuni les meilleurs experts et penseurs américains dans la recherche de solutions politiques pour préserver les conditions vie, a fortement plaidé en faveur de bouées de sauvetage à distribuer aux petites entreprises qui incluent des sources privées à financement participatif, comme le Barstool Fund.
Grâce au déploiement des vaccins, le pays entre dans une nouvelle phase de la bataille contre la Covid, mais on ne peut pas s’en satisfaire. Si nous n’agissons pas, nos petites entreprises locales préférées disparaîtront.
Barstool Sports a fait sa part. C’est maintenant à nous.
Cet article est adapté à une article originalement en anglais du Daily Signal.
Personne ne doute que la fédération américaine, grâce à sa charité privée qui remplace la charité publique puisqu’elle est absente, est un exemple mondial de solidarité.
Comment ? ça ne se passe pas en France ? je croyais qu’à titre privé les ponx allaient se serrer la ceinture pour venir en aides aux petites structures, Bercy en particulier, non ?
Les américains ont une vrai culture de la solidarité. Pas les français, cela reste juste inscrit dans la devise de la République!
Les commentaires sont fermés.