Par Romain Lefèvre.
En France, la maxime « laissez-faire, laissez passer » est souvent tournée en ridicule, victime de la domination d’une idéologie antilibérale dans les médias principaux. En période de pandémie, nous mesurons les conséquences de cette idéologie antilibérale, alors que les libertés individuelles ne cessent d’être bafouées de manière autoritaire. La déclaration d’Emmanuel Macron sur le reconfinement, le 28 octobre, est caractéristique de cette hostilité vis-à -vis de la liberté :
« Nous pourrions, certains le préconisent, ne rien faire, et assumer de laisser le virus circuler. C’est ce qu’on appelle la recherche de l’immunité collective, c’est-à -dire lorsque 50, 60 % de la population a été contaminée. […] À très court terme, cela signifie le tri entre les patients à l’hôpital. Et d’ici quelques mois, c’est au moins 400 000 morts supplémentaires à déplorer. Jamais la France n’adoptera cette stratégie. »
« Ne rien faire », est-ce nécessairement provoquer 400 000 morts, comme le prétend le président ?
Autorégulation par la population
Imaginons l’évolution de la situation, si un gouvernement libéral, fermement décidé à « ne rien faire », affirme à sa population qu’il ne la confinera pas. La population est d’abord informée par les médias que les hôpitaux commencent à saturer, et que si la maladie continue de progresser, on risque de devoir trier les patients.
Comme la population ne s’attend pas à un confinement dans cette configuration, on assiste à une prise de conscience des dangers en cas d’infection à la Covid, par crainte d’être victime du tri des patients à l’entrée des hôpitaux, c’est-à -dire de ne pas être pris en charge si on développe une forme grave.
De cette prise de conscience des dangers, il résulte un changement de comportement : la population devient plus prudente par rapport au virus. Ce changement de comportement est rationnel, puisque les personnes savent qu’elles sont plus exposées si elles contractent une forme grave de Covid.
Dans le détail, on peut estimer que ce changement de comportement se manifesterait de deux manières.
D’une part, les personnes à risque s’inquiéteraient, et réduiraient au maximum leurs relations sociales, par exemple en passant en télétravail, et en évitant les réunions en famille.
D’autre part, les proches des personnes à risques feraient attention à ne pas leur transmettre le virus, tout simplement pour éviter de les mettre en danger. Si vous devez impérativement rendre visite à vos parents ou grands-parents, vous n’allez évidemment pas leur faire des câlins, mais rester à distance pour les protéger ! La combinaison de ces deux actions provoquerait une chute du nombre de contaminations parmi les personnes plus fragiles.
Ainsi, on assisterait à une chute des admissions en réanimation, et les hôpitaux se désengorgeraient, recommenceraient à tourner à un rythme normal. Un non-confinement n’entraînerait certainement pas la catastrophe sanitaire annoncée par le gouvernement : la population s’autorégule, par l’agrégation des intérêts individuels.
Le modèle que nous venons de construire est tout à fait réaliste. Ce modèle correspond à ce qu’il s’est passé en Suède où, malgré l’absence de mesures restrictives, on ne compte que 610 morts de la Covid par million d’habitants, soit significativement moins qu’en France, avec environ 685 morts par million d’habitants (cf tableau ci-dessous).
Source : OMS (https://covid19.who.int/table)
Inefficacité de l’intervention étatique
Revenons à la situation en France. Une majorité de la population considère que l’État lui est liée par un contrat, par lequel il s’engage à assurer la sécurité sanitaire, ce qui implique de fournir un lit d’hôpital à quelqu’un tombant gravement malade. Avec cette assurance, les Français se croient couverts des risques liés au virus.
Ce sentiment est d’ailleurs renforcé dans notre pays par la croyance en un État providence omnipotent qui serait censé par son intervention résoudre tous les problèmes, ici éliminer le coronavirus. En résumé, l’État doit nous guérir, quoi qu’il en coûte, ce qui implique que le pays soit confiné si le gouvernement anticipe une saturation des hôpitaux.
Ce sentiment d’invulnérabilité qui atteint la population provoque un effet pervers : les personnes ne prennent plus les précautions nécessaires par rapport au virus, elle sont déresponsabilisées par l’État.
Nous sommes ici dans un cas d’école d’aléa moral, c’est-à -dire dans une situation où les risques sont supportés par l’État, la collectivité, alors que les bénéfices, à savoir la non-renonciation au confort d’une vie normale, sans gestes barrières, sont privatisés.
Mais mutualisation des risques et privatisation des bénéfices ne font pas bon ménage… Les individus ne supportent plus les coûts liés à leurs comportements individuels, alors ils prennent des risques pour maximiser leur bénéfice et font comme si le virus n’existait pas.
Les Français n’ont aucun intérêt à appliquer les gestes barrières, à ne pas se rassembler en famille et entre amis : eux et leurs proches sont assurés d’être soignés quoi qu’il arrive. À l’échelle nationale, l’accumulation de ce type de comportement entraîne une propagation du virus plus forte que si le gouvernement affirmait sa détermination de ne pas confiner. En déresponsabilisant les Français par le confinement, le gouvernement mène une politique résolument inefficace.
Ce qu’il y a d’ironique dans tout cela, c’est que le gouvernement a répété pendant tout l’été que les Français devaient se responsabiliser s’ils voulaient éviter un reconfinement. Mais pourquoi les Français renonceraient-ils au bénéfice de leurs vacances, aux fêtes en famille et entre amis, alors que le gouvernement leur assure qu’il reconfinera en cas de besoin ?
Tant que les hôpitaux ne sont pas sur le point d’être saturés, que la menace du tri des patients ne plane pas, les Français se sentent invulnérables et ne sont pas prêts à se sacrifier pour le groupe ! Au début de l’automne, avec l’augmentation des cas, c’est même en faisant planer la menace d’un reconfinement que le gouvernement a accéléré la deuxième vague.
Nous sommes ici en présence d’une prophétie autoréalisatrice. Comme le gouvernement annonce un reconfinement, les Français, se savant assurés d’une place en réanimation en cas de maladie, et voulant mettre à profit leurs derniers moments de relative liberté, ignorent les risques de la maladie.
Cela conduit à une minimisation du danger, et entraîne le non-respect des gestes barrières, lesquelles constitueraient sinon un coût pour les individus. Ce processus se répétera pour chaque nouvelle tentative faite par l’État de reconfiner la population : après avoir endigué l’épidémie temporairement, le relâchement est inévitable car chacun pense qu’il n’y a plus de risques ; et lorsque la situation devient grave, aucun changement de comportement ne se produit car on sait que l’État reconfinera, qu’il n’y a donc pas de danger.
L’absurdité de la politique gouvernementale
Ainsi, l’État nous a entraîné dans un cycle infernal de confinements et de reconfinements, que seule la découverte d’un traitement pourra stopper, sans rendre tous les sacrifices consentis jusqu’ici inutiles.
Ce que l’État omet de dire, c’est que rien ne garantit qu’un remède efficace soit trouvé un jour. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a expliqué en conférence de presse le 3 août qu’il est possible qu’on ne trouve jamais de vaccin.
Les expériences du VIH et de la grippe saisonnière montrent qu’en dépit d’investissements massifs les recherches de vaccin peuvent échouer, quand les virus mutent trop. Or le coronavirus a la réputation de muter très facilement : de nouvelles souches apparaissent fréquemment, ce qui rendrait les vaccins déjà développés obsolètes. Qui plus est, les vaccins prévus pour 2021 auront été développés en un temps extrêmement court, moins de 2 ans. En temps normal, obtenir un vaccin efficace et sûr prend entre 15 et 20 ans, pour s’assurer de l’absence de risques à long terme notamment.
Sur le plan logique, nous en arrivons à l’absurdité suivante : l’État nous confine pour notre sécurité sanitaire, mais s’apprête à autoriser la commercialisation de vaccins dont l’efficacité et les effets indésirables à long terme ne peuvent être connus, mettant en péril la sécurité sanitaire de la population.
En plus d’être inefficace, l’action du gouvernement est contradictoire. En voulant éliminer les risques liés à la maladie, elle en crée de nouveaux, liés au vaccin. Nos libertés, notre économie, notre moral, sont sacrifiés de manière absurde.
Le laissez-faire, un programme solidaire
Peut-être même que par son intervention, l’État ne fait que prolonger la durée d’une épidémie qui aurait pu décroître avec l’acquisition d’une immunité par les populations ne présentant pas de risques véritables.
La vraie solidarité, n’aurait-ce pas été que les jeunes continuent de vivre normalement, pour qu’un grand nombre d’entre eux contracte le virus, développe des anticorps, laissant les personnes âgées se protéger en évitant les contacts le temps que l’épidémie soit enrayée ?
C’est ce qu’il semble s’être passé en Suède, où l’épidémie ne reprend pas, contrairement à ce à quoi on assiste en France. Si on reprend le tableau de données de l’OMS vu plus haut, on constate que la Suède n’a enregistré que 26 décès Covid ces sept derniers jours, contre 4054 pour la France. Soit environ 23 fois moins de morts en Suède, rapporté à la population.
Devant ces chiffres saisissants, une conclusion s’impose : il faut « laisser faire », pour « laisser passer » la pandémie.
On peut avoir pas mal de réserves sur les raisonnements présentés dans l’article – même si je souscris à la conclusion: il faut laisser faire. La principale raison est qu’il est IMPOSSIBLE de contrôler la circulation d’un virus dans une population de 70 millions d’habitants. Tout au plus peut-on mettre en place des mesures de protection à l’attention des plus fragiles. Mais on voit bien que la propagande permanente pour les « gestes barrières », à commencer par le port du masque partout, n’a eu aucun effet. Autant en prendre acte et agir en conséquence.
Par ailleurs, l’article ne prend en compte que des éléments d’ordre sanitaire: l’Etat chercherait uniquement à faire face à une épidémie. C’est oublier que bien d’autres aspects sont en jeu dans « l’affaire Covid ». En particulier, c’est une opportunité de business en or pour l’industrie pharmaceutique; c’est aussi l’occasion pour l’Etat d’imposer un agenda politique autoritaire qu’il n’aurait jamais pu imposer en temps normal.
En fait la Corée du sud y est arrivée pour le moment, on peut aussi isoler géographiquement et ralentir significativement, des tas de pays ont été épargnés par la première vague en prenant des mesures d’isolement..On peut ralentir..
je crois qu’il ya a une île qui a réussi à être indemne de la grippe espagnole..
Mais la France n’est pas la Corée du Sud! C’est un pays situé au centre du continent européen, qui vit dans une large mesure du tourisme, avec une large part de population d’origine étrangère. Fermer les frontières est éventuellement une solution d’urgence qu’on peut maintenir pendant quelques semaines, mais ce n’est en aucun cas une solution de long terme!
Le laisser faire n’est pas que rien ne se fera..
Et si la suède est intéressante à regarder , on ne peut rien dire de comparaison absolue sur les chiffres, ce n’est effectivement pas le même pays..
Je ne sais pas ce qui se serait passé si on avait « laisser faire », les urgences auraient sans doute été débordées davantage.
On ne peut pas négliger combien dans la majeure partie du pays les gens SONT infantilisés.. Quand à votre opinion, votre patron ne vous paie pas assez, vous démissionnez? non vous allez dans le rue avec une pancarte réclamant que l’etat fasse quelque chose..
Inappropriée cette comparaison pays du sud de l’Europe avec la Suède… Les mÅ“urs ne sont pas les mêmes et hormis Stockholm, Malmö et Göteborg où le densité de population est semblable à une grande ville de province chez nous (comme Rennes ou Strasbourg)
«…la majeure partie du pays les gens SONT infantilisés…» Le problème c’est aujourd’hui que les parents se posent surtout la question : Qu’est-ce que l’État fait pour moi ? et les enfants plus tard ne se poseront jamais la (vraie) question : Que puis-je faire pour mon Pays ?
La comparaison Suède-France est un peu lassante : passons, si vous le voulez bien, à la comparaison Suède-Bretagne, la Bretagne avec 481 décès à l’hôpital, soit 146 par million.
Ca n’est pas pour défendre le confinement que je dis ça, mais pour le condamner avec de bons arguments. Le problème avec la Suède est de sous-entendre systématiquement que c’est en visant l’immunité collective qu’elle a obtenu ses bons résultats, et donc que nous devrions cesser de craindre de nous contaminer les uns les autres. Non ! La France est à 32 cas pour 1000 habitants, soit plus près (ou moins loin) de l’immunité collective que la Suède qui en est à 20. L’impératif est de trouver un mode de vie qui ralentisse ou empêche la contagion, et repousse l’immunité collective le plus tard possible, tout en permettant de ne pas trop affecter l’économie et en respectant un minimum les aspirations individuelles à une vie presque normale. Laisser-faire, peut-être, sans doute même, mais seulement ceux qui sont assez responsables pour qu’on puisse leur faire confiance. A eux de le montrer.
Il y a un autre problème pour comparer le Suédois moyen et le Français râleur et très moyen… Il suffit de proposer 3 mois de vacances à Bray-dunes (pas à un chti) qui acceptera le cadeau ?
Le Français commence à se plaindre dès qu’il fait moins de 5° au thermomètre. Dans les pays nordiques, à la sortie du bain ON sèche les mômes en bas-âge avec la fenêtre ouverte (en hiver, quand ce n’est pas de la buée qui se forme sur les lunettes mais du givre)… Les peuples nordiques sont un petit peu plus endurci que nous et peut-être aussi mieux armés pour résister à ce type d’agression virale.
Une étude interessante livrée hier soir montre que la Suisse subit une « deuxième vague » plus sévère que la première et que des mesures restrictives ont été prises..or fait remarquable les cantons francophones ont des chiffres toujours inquiétants pour les autorités alors que les alémaniques eux sont en passe d’être sortis d’affaire…Les latins et la distanciation c’est compliqué…
Un peu d’optimisme, vous pouvez aujourd’hui acheter un sapin.. Pas un peu tôt 1 mois avant Noël ?
Pour vos petites culottes il faudra encore attendre une réunion du conseil de guerre…
Oui, ça sent le sapin !
 » laisser faire…. » donc responsabiliser les citoyens en les laissant prendre eux même les décisions les mieux adaptées à leur situation….ne rêvez pas , l’état veut le contraire ; main mise complète sur la population , grace au covid , occasion trop bonne pour la laisser passer ;
Le problème avec le laisser faire c’est que ça fait extrêmement peur aux gens. Essayez d’en parler dans votre entourage vous verrez.
De leur côté beaucoup de gens sont très « souples » vis à vis des règles, y compris les personnes à risque.
De l’autre côté ils sont effrayés si l’état de leur donne pas l’impression de se démener pour les sauver.
Quand à laisser les personnes non à risques développer des anticorps, ça paraît la meilleure solution même si c’est maintenant un peu tard, vu que le vaccin est en quantité limité et qu’on ne sait pas ses effets secondaires, et pour permettre aux gens de vivre normalement une fois que la première vague serait passée (comme en Suède)
Comme je le dis plus haut, la Suède est bien plus loin de l’immunité collective que la France. Et la Bretagne est bien meilleure que la Suède. Vivre « normalement » ne veut pas dire la même chose pour un Suédois, un Breton, un Parisien ou un Marseillais, et de loin ! Pour le virus, le respect des individus et l’absence d’ingérence dans leurs affaires sans y avoir été invité est essentiel, comme pour le business. Ce sont des valeurs suédoises et bretonnes, pas parigotes ni marseillaises.
L’immunité collective ne dépend pas seulement des gens qui ont été covidés en 2020.
De nombreuses personnes sont immunisées pour avoir déjà croisé la route d’un autre coronavirus.
A la fin de cette deuxième vague, au pire de la troisième qui arrivera en mars, on devrait avoir fait le plein (60 % ) en matière d’immunité collective.
Le vaccin ne sera alors pertinent que pour les personnes à risque (âge et comorbidité) lors des futures saisonnalités du Covid (comme la grippe saisonnière)…
Eh bien tant mieux si ça arrive comme ça, mais pour le moment, on est à 3.2% sûrs, et probablement en réalité le double ou le triple. Ca fait encore loin des 60%, et ça ne me convainc pas, mais pas du tout, que la France doive faire partie des pionniers à viser une immunité collective rapide.
Dans les métropoles fortement touchées par le Covid, on est bien au dessus de 3,2 %. Ce serait plutôt entre 10 et 20 %. Quant aux gens bénéficiant de l’immunité croisée, de plus en plus d’études valident un taux acquis entre 30 et 50 % (suivant les âges).
Peut-être entre 10 et 20% dans les métropoles, et quand les citadins vont visiter leurs proches à la campagne, il y en a qui s’y révèlent super-contaminateurs, face à des zones très peu immunisées. Donc encore une fois, l’immunité collective ne paraît pas facile à atteindre sans gros dégâts.
Vous n’avez pas du aller souvent à Stockholm, vous…
Et si vous voulez comparer la Bretagne, faites le par exemple avec le Värmland.
Bien sûr c’est « fatiguant » la comparaison avec la Suède… mais la Bretagne ? Et il y a d’autres pays qui n’ont pas eu des confinements aussi strictes que la France (en gros… tous ou presque) et qui ont eu de meilleurs résultats sanitaires (en gros… tous ou presque). La Suède est aussi un exemple bien trouvé parce que contrairement à ses voisins scandinaves elle a (comme la France) une forte population immigrée « colorée » (les immigrés en Norvège sont souvent Baltes ou Scandinaves, donc pas vraiment de problèmes culturels et de comportements « à risque »).
C’est vrai que mes amis suédois sont à Lund et Göteborg, et que mon dernier voyage à Stockholm doit remonter à une quarantaine d’années. Et peut-être est-ce aussi la classe d’âge qui joue, mais je trouvais une certaine ressemblance dans la manière de se considérer les uns les autres entre la culture bretonne et les habitudes de ces amis suédois. Or je pense que cette manière d’être les uns avec les autres a sûrement bien plus d’influence que le confinement ou pas confinement.
Arrêtons de culpabiliser nos gouvernements (l’État en général), devant une situation d’urgence et ce virus inconnu, tout le monde tâtonne et essaye se s’adapter !
Peut-être faudra-t-il que nous, citoyens lambda, nous adaptions et faisions comme les Asiatiques et porter en permanence un masque dès la sortie de son espace privé. Cela peut-être à condition de disposer de bayons transparents (pour entre autre laisser apparaître si l’on fait la gueule ou pas) et surtout avec un système crédible pour éviter la buée pour les porteurs de binocles… Et cela à un prix abordable (10 fois moins) et non à plus de 5€ comme actuellement.
Décréter un isolement total du pays n’est pas une solution, historiquement après la guerre de 14 la présence des frontières n’a pas empêcher la diffusion de la grippe espagnole (qui n’a d’espagnol que le nom puisque ce sont des soldats étasuniens arrivés malades en Europe qui ont fait essaimer ce virus de grippe aviaire).
Pour l’heure et tant qu’il n’y a pas de vaccin, peut-être faut-il un peu d’auto-discipline une simple recommandation à limiter les sorties et les voyages, laisser travailler les commerces dits non-essentiels mais établir un couvre-feu à 21h avec tolérance à 22h pour laisser rentrer les travailleurs et les clients des restaurants, cinéma, théâtres, etc (disposant de la facture ou du billet daté).
PS: Pour les boîtes de nuit tolérance si la piste est grande et que les «danses» en touché-collé sont interdites… il faut réinventer le menuet et ressortir les vieux trucs du folklore… Très gênant pour les tirlipotages d’arrière-trains !
C’est amusant de constater qu’en France beaucoup de gens refusent la comparaison avec des pays qui font mieux en matière de lutte anti-Covid !!
Avec la Suède, c’est la densité inférieure, la discipline des habitants, leur mode de vie différent ; avec l’Allemagne, c’est leur industrie supérieure, leur pratique des tests sans contrôle, leur efficacité organisationnelle, etc…
Bref, la France est seule dans son coin (comme à son habitude), et a besoin d’une stratégie différente (le confinement) qui a pourtant été adoptée dans d’autres pays proches (Belgique, Italie, Espagne, UK) avec résultats déplorables qui ont placé ces pays en tête des pays les plus touchés au monde.
Pour vous convaincre de l’efficacité indéniable du confinement (et des gestes barrière), il suffit de jeter un coup d’œil aux courbes de décès enregistrées depuis le 1er mars dernier sur Our World In Data avec les critères suivants : ordonnées en linéaire, décès journaliers en moyenne des 7 derniers jours, par million d’habitants (évidemment, pour éviter la rengaine journalistique « le pays au monde le plus touché sont les USA » au lieu de la Belgique).
https://ourworldindata.org/coronavirus-data-explorer?zoomToSelection=true&time=2020-03-01..latest&country=FRA~SWE®ion=World&deathsMetric=true&interval=smoothed&perCapita=true&smoothing=7&pickerMetric=total_cases&pickerSort=desc
On nous avait dit :
– Le confinement écrête la courbe des décès
– Le confinement étale les décès dans le temps
Et bien, à examiner les courbes ci-dessus, on voit bien que C’EST LA SUÈDE QUI A CONFINÉ !!
Oui LA SUÈDE A CONFINÉ , simplement par le fait suivant :
Densité moyenne en France plus de 105 hab / km2 pour 23 en Suède… Cela a peut-être (quand même) une légère influence ?
Actuellement (et avec des horribles arrondis) il y a un rapport de 4 entre les deux pays mais seulement 2 lors de la première vague
Bah alors si la Suède vous déplait, prenez Taïwan qui a une densité de population 650h/km² bien supérieure à celle de la France 116h/km² (et sans prendre en compte le fait que la moitié de l’ile, au bas mot, est une jungle montagneuse quasiment inhabitée), qui n’a pas un niveau de développement très supérieur au notre, où les gens vivent beaucoup « en groupe », « dans la rue » et les uns sur les autres… et qui déplore 7 morts en tout pour 25 millions d’habitants, sans confiner, mais en s’y prenant tôt et en contrôlant réellement les arrivées aux frontières (empêcher les malades d’entrer dans le pays, et les soigner s’ils le font c’est mieux que laisser la maladie se développer puis enfermer tout le monde sauf qu’en fait on punit le gars sain qui va se balader à 2km de chez lui et pas le malade avéré qui va faire ses courses dans un supermarché clos et mal aéré.. )
C’est la réponse primaire que tous les médias nous font sur ce sujet !
Comme si le virus circulait dans les forêts, prairies, lacs, montagnes, ,,,suédois ? Le Covid ne concerne que les pôles urbains (Stockholm, Malmö, Goteborg, ,,,) à comparer à ceux de la France. Vous pouvez jouer au petit jeu de recalculer la densité comparée des deux pays dans ce strict contexte et vérifier que les deux densités vont se rapprocher, mais, personnellement, je pense que c’est inutile.
En effet, il reste toujours le problème que l’efficacité du confinement n’a JAMAIS été prouvée scientifiquement (je cherche en vain les études multi-centriques randomisées double aveugle avec groupe de contrôle et placebo sur ce sujet) et que, dans ce contexte, l’impact de la densité de population reste complètement mystérieux !!
Les seules études qui ont été prises en compte pour le confinement (AVANT et APRÈS) sont celles de nos Elizabeth Tessier médicaux, les modélisateurs de l’Imperial College (des millions de morts AVANT et des millions de morts évités APRÈS) ou ceux, français, de l’EHESP de Rennes qui nous ont produit la célèbre étude des 61000 morts évités par le confinement (COVID-19: One-month impact of the French lockdown on the epidemic burden – Jonathan Roux, Clément Massonnaud, Pascal Crépey du 22/04/2020). Ils ont juste oublié de dire aux médias (comme d’habitude, les décodeurs et les fact-checkers n’ont rien vu) qu’ils avaient produit 1 mois avant une étude similaire PRÉDISANT 11025 morts en France (COVID-19: Forecasting short term hospital needs in France – Jonathan Roux, Clément Massonnaud, Pascal Crépey du 16/03/2020). Il faudra qu’ils nous expliquent comment on soustrait 61000 décès de 11025…
Bref, nos Nostradamus modélisateurs se sont montrés aussi stupides et arrogants que lors des épidémies précédentes !
Attention :
Dans mon commentaire précédent, le lien donné n’a pas l’air de fonctionner parce qu’il est tronqué par Contrepoints => copier-coller le lien complet dans le navigateur.
https://ourworldindata.org/coronavirus-data-explorer?zoomToSelection=true&time=2020-03-01..latest&country=FRA~SWE®ion=World&deathsMetric=true&interval=smoothed&perCapita=true&smoothing=7&pickerMetric=total_cases&pickerSort=desc
Vous pouvez utiliser bit.ly pour ces cas lÃ
Exact ! J’oublie toujours ces raccourcisseurs de liens…
Avec un raccourcisseur gratuit, cela donne :
https://cutt.ly/AhekCWH
Je me suis arrêté à la phrase « victime de la domination d’une idéologie antilibérale dans les médias principaux. ». Le délire antimédia a traversé l’atlantique.
Il suffit d’un abonnement fibre et de ne plus subir la désinformation antilibérale française et de ne plus écouter que les chaînes Xi-Jinping-TV ou Volodya-Zelensky-News pour connaître la vraie vérité libre !
les médias sont supposé, si leur nom a une quelconque vérité, n’être que le « tuyau » par lequel l’information passe de sa source au lecteur. On peut assez facilement voir qu’il n’y a plus de média. Nulle part (particulièrement en France dans le mainstream) on vous relayera l’information sans vous dire ce que vous devez en penser, sans éliminer « ce qui ne colle pas au discours dominant » ou au contraire sans insister lourdement sur ce qui colle. Cherchez là où il n’y a pas accumulation d’adjectifs (type « controversé », « marginal », « complotiste » ou « sage », « scientifique ») et vous trouverez un vrai média. Et comme Diogène, je cherche encore !
Beaucoup aimeraient avoir de vrais médias où l’information brute est donnée et à la limite, des éditoriaux et articles d’opinion, bien délimités et indiqués viennent, à part, donner pour ceux qui veulent, un complément de traitement.
Le souci c’est ce que vous dénoncez est visible dans un miroir… les médias qui ne sont pas considérer comme mainstream ont les mêmes dérives : présentation objective et factuelle : non. Utilisation de mots-cléfs (on peut faire un bingo tellement c’est cliché)… : mainstream-gauche-coercition-socialiste-route de la servitude-totalitaire-pastèque-escrologistes-fraudes-menteurs-manipulations-état providence en faillite-étatisme-communisme-Georges Soros-fake news-moutons-complots-dominant-aux ordres de l’état-…
Les sites d’opinion (dont CP fait partie très souvent) sont ultra-orientés, rares sont les articles factuels. Un article sur Libé sera orienté, c’est sûr. Autant que sur Valeurs Actuelles. Si vous pensez réellement que les médias dits mainstreams (hop, case cochée) dictent quoi que ce soit (ce qu’on appelait à l’époque pré-trump pas si lointaine une ligne éditoriale) en sous-entendant que vos médias « réels » ne font pas pareil ou pire, vous êtes totalement aveuglé par votre positionnement politique…
Il est facile de taxer l’autre de « fake », ça évite de devoir user de son sens critique et de le lire… hop, on se met dans son bocal de certitudes (qui se rappelle de mon compte « hors du bocal » ?) et on fait du biais de confirmation à fond les ballons ! Enfin.. « on », c’est une manière de dire : certains plus que d’autres :-).
Plaidoyer implacable !
Le seul truc qu’on puisse demander à l’Etat, c’est de fournir suffisamment de lits de réanimation pour passer la vague sans confinement.
D’autant que le confinement, comme toutes mesures destinées a enrayer la circulation du virus, ne change rien à la durée de la vague – phénomène naturel – uniquement à sa hauteur.
Il faut donc inciter les gens à se protéger individuellement, à se responsabiliser, à leur faire prendre conscience que la santé est une question individuelle avant d’être collective. Très difficile de la part d’un Etat qui a tendance à prendre les citoyens pour des gosses irresponsables…
Au pire, seules les fermetures des endroits où l’on est confiné sans masque (bars, restos, cantines scolaires, restos d’entreprises…) sont justifiables. Fermer une librairie quand on laisse ouverte une boucherie est une ânerie. Interdire aux Français de se déplacer d’un lieu safe à un autre lieu safe en est une autre.
« seules les fermetures des endroits où l’on est confiné sans masque (bars, restos, cantines scolaires, restos d’entreprises…) sont justifiables. »
Qu’est-ce qui empêche de porter le masque tant que vous n’êtes pas en train d’avaler qqchose? Qui plus est dans les restos, il suffit d’écarter un peu les tables…
Et concernant métros et bus, avoir un masque mais être à 50 cm ou moins des autres personnes est mieux??
Il faudrait sortir de la propagande gouvernementale sur le confinement. Il n’y a rien qui le justifie pour une infection comme le covid et pour la population sans facteur de risque. Et pour la population avec facteurs de risque, qq précautions sont suffisantes sans aller au confinement pour la grande majorité d’entre elle.
Quelques précautions sont sans aucun doute suffisantes, mais personne ne semble s’être fatigué à étudier lesquelles. Par exemple, les salles de sport : un haut lieu de contamination, d’après les médias. Comment faire de l’exercice dans de grandes salles conduit-il à la contagion plutôt qu’à l’amélioration de la forme des pratiquants ? Ou alors, serait-ce parce que la drague y est pratiquée plus que le sport ? Mais alors, il faudrait peut-être parler un peu plus des dangers de la drague, et un peu moins de ceux de certains lieux…
Nous sommes d’accord pour le confinement à domicile. C’est une hérésie sanitaire. De même que la fermeture des petits commerces, ou encore l’interdiction de déplacement sur longue distance.
Masque et distanciation sociale, lavage des mains etc sont amplement suffisants dans la majeure partie des cas. Il n’en reste pas moins qu’on se contamine dans les lieux clos où l’on passe du temps sans masque. Bars, discothèques, offices religieux, réunions familiales et restos dans une moindre mesure en font partie.
Les mesures coercitives devraient se limiter à ces lieux, à l’exception du domaine familial où l’Etat n’a rien à faire. Ceci étant, le virus n’apparaît pas spontanément dans le cercle familial, il est importé de l’extérieur, dans ces lieux publics clos sus-indiqués.
Pour les transports en commun, je n’ai aucune certitude. Il est clair que si tout le monde porte le masque, la protection est forte. A l’inverse, le fait de toucher la barre du métro, par exemple, sans se laver les mains immédiatement, peut poser problème. Au global, je n’ai pas d’éléments pour juger du niveau de contamination potentiel des transports en commun.
Bref, je pense donc que la grande majorité des aspects de notre vie quotidienne, inciter les gens à se montrer responsables et soucieux de leur santé, s’ils sont à risque, suffit amplement… à une condition… qui nous ramène à la racine du mal : nos lacunes en lits de réanimation. Car, en réalité, toute la politique gouvernementale, se résume, quoiqu’en disent Macron, Castex et Véran, à gérer la pénurie hospitalière. Pourtant, nous avions 6 mois pour agir…
La densité e population en Suède est si faible qu’il est normal que l’épidémie se protège moins vite. On ne peut comparer à la France. Et puis, l’épidémie repart bien en ce moment, et les suédois commencent à durcir les règles. Bref, si l’analyse n’est pas dénuée d’intérêt, elle est inapplicable.
Cette histoire de densité est une rigolade (cf. commentaire 21/11-21h00) et ne sert que de pseudo-argument à ceux qui veulent absolument soutenir cette thérapeutique jamais appliquée auparavant et sans aucun argument scientifique.
Certes, en théorie s’il n’y a aucun contact le virus ne circule : expliquez-nous comment vous faites pour « confiner » conformément à cette théorie, cad SANS AUCUN CONTACT !
Les courbes mondiales de décès depuis mars dernier montrent :
– 1°) que les chiffres les plus mauvais sont ceux des pays qui ont pratiqué le confinement strict (Belgique, UK, Espagne, Italie, etc…) avec des courbes où l’on cherche en vain l’écrêtement et l’étalement prévus
– 2°) qu’aux USA, les états ont eu des politiques très variées et différentes, mais les sept états qui n’ont pas du tout confiné ont 2 fois moins de morts par million d’habitants que les 43 qui ont confiné
– 3°) que les pays qui ont eu les meilleurs résultats n’ont JAMAIS utilisé un confinement généralisé
– 4°) que la densité n’a jamais semblé avoir un impact quelconque sur les résultats (cf. Japon, Taïwan, Corée du Sud, etc…) et que de toute manière pour l’examiner il faut soustraire les zones inhabitées et ne conserver que les centres urbains
– 5°) que, visiblement, les épidémiologistes mondiaux ne semblent pas très compétents sur leur sujet puisque incapables d’avoir tiré des chiffres, des indicateurs, des critères de suivi, etc… et des leçons des épidémies précédentes, y compris sur les effarantes lacunes et erreurs de leurs modèles mathématiques qui semblent être parfois leurs seuls outils ! Ceux qui nous ont menés AU CONFINEMENT…
Les pays qui ont eu les plus mauvais chiffres en sont venus à pratiquer le confinement le plus strict. Donc si comme moi vous ne voulez pas de confinement, essayez de proposer des manières pour les pays de ne pas avoir de mauvais chiffres.
Vous inversez la réalité : ce ne sont pas les pays ayant eu les plus mauvais chiffres qui en sont venus à pratiquer le confinement le plus strict mais les pays qui ont pratiqué le confinement le plus strict qui ont les plus mauvais chiffres !
Les chiffres viennent après, me semble-t-il ?
Tout le monde admet que la pratique des pays asiatiques doit être la norme (Protéger – Tester – Isoler – Soigner) et d’ailleurs était préconisée par l’OMS pour traiter les épidémies.
Les pays ayant les plus mauvais chiffres sont les pays riches occidentaux (plus quelques pays d’Amérique latine et du Sud) et ce que l’on n’a vu n’est qu’un Waterloo des systèmes de santé occidentaux : impréparation, système sanitaire inadapté, recherche médicale divisée avec absence de tout consensus, organismes scientifiques dépassés, principe de précaution appliqué en dépit du bon sens (si on applique le principe de précaution, on refuse le confinement généralisé dont on connaît explicitement les dégâts et dont les bénéfices éventuels ne sont pas prouvés), panique généralisée entraînant absence de réflexion, …
Même dans les pays occidentaux, des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, ont montré que l’on pouvait obtenir 5 fois moins de décès avec des tests généralisés, de vrais isolements individuels et des confinements locaux partiels.
Et la Suède a montré qu’en ne faisant rien (masques inclus), on obtenait les mêmes résultats mais sans les dégâts économiques intérieurs (malheureusement pas ceux liés aux échanges extérieurs) : regardez les différences d’impacts sur les PIBs !
Bref, LE CONFINEMENT A LA FRANÇAISE semble la seule thérapeutique à ne pas conseille, toute autre étant plus efficace !
Ben non, les chiffres qu’on constate après sont largement la conséquence de choix qu’on a fait sur la base de prévisions, certes incertaines, mais pas totalement aberrantes ou aléatoires. La Suède a montré qu’en ne faisant rien en Suède, on obtenait des résultats acceptables en Suède. La France a eu des chiffres qui ne montrent en rien qu’en ne faisant rien, on aurait eu des résultats acceptables fin avril en France. Il est fort probable que d’autres actions que le confinement, décidées dès février, et bien moins contraignantes, auraient conduit à une trajectoire supportable en France. Mais supposer qu’en l’absence de telles mesures, la trajectoire après le 16 mars aurait été moins sévère et risquée que celle qui a été observée est de la pure spéculation hasardeuse et prendre ses désirs pour des réalités. Oui, les tests, l’isolement, la responsabilisation auraient probablement marché. Mais les confinements ont été décidés un mois après avoir renoncé à prendre/recommander ces mesures, ils étaient curatifs et non préventifs.
Le confinement traduit l’incapacité du pays à réagir de lui-même sainement au risque, sans intervention significative de ses dirigeants, et le manque de facteurs naturels, culturels et autres venant appuyer cette réaction. Désolé, mais si vous dites qu’en ne faisant rien le 17 mars, la France s’en serait mieux tirée, on peut vous croire pour la Bretagne, on ne peut décemment pas vous croire pour le Grand-Est ou Paris. Et si vous pensez que les mesures alternatives pouvaient encore être préconisées le 17 mars et représentaient encore une alternative, il faut le justifier.
Le confinement est la seule issue qui reste, à un moment donné, à ceux qui ont laissé leurs chiffres exploser. Il n’est pas la raison de cette explosion.
– Ah bon, les 400.000 morts de Macron sont des « prévisions pas totalement aberrantes ou aléatoires » ? On n’a pas le même sens des termes !
– « La Suède a ses chiffres, la France a ses chiffres et les autres pays aussi,,, » Aucune possibilité donc selon vous de comparer deux pays ou deux régions entre eux ? L’épidémiologie devient une science compliquée selon vos conditions !
– Supposer une autre stratégie que le confinement du 17 mars ne semble pas plus hasardeux et spéculatif que d’affirmer sans preuves que la France n’avait pas d’autre choix à ce moment.
– Dire que le couvre-feu et le reconfinement sont efficaces pour cette nouvelle phase alors que les inflexions ont eu lieu avant ou quasi simultanément n’ont pas l’air de vous sembler « hasardeux et spéculatif » comme preuves ?
– Pourquoi vous faut-il justifier toutes les mesures alternatives proposées, utilisées dans d’autres pays avec de meilleurs résultats, et NE PAS AVOIR A JUSTIFIER le confinement à la française sur la seule base (d’après vous) qu’on ne pouvait faire autre chose ?
Encore une logique qui m’échappe !
Est-ce que tout le monde se rend bien compte que les efforts de RECHERCHE en France sur le Covid ont essentiellement porté sur des points ridicules du genre : essentiel vs non essentiel, limitation de sortie avec attestation, marche dans les rues avec masque devant terrasses de bar sans masque, fermeture ou non des plages, … ? Bravo les infectiologues, virologues, épidémiologistes français !
Enfin, QUOI après le confinement ? On reprend plus ou moins progressivement les activités et on nous dit que le virus reprend donc sa circulation… jusqu’à ce que l’on ait atteint l’immunité collective (de 50 à 80% de la population infectée selon les experts). Donc, à la fin, autant d’infections et donc autant de décès, à la saturation des hôpitaux près. Et comme on a vu que le confinement ne permettait pas d’écrêter la courbe des décès et de l’étaler dans le temps (voir comparaison des courbes de la Suède et de la France), aucune saturation évitée et aucun gain en décès à la sortie !
Et pour ceux qui disent que la Suède a les mêmes résultats catastrophiques que nous avec leur stratégie du laisser-faire, il faut qu’ils comprennent qu’ils ne tiennent pas compte des dégâts collatéraux économiques, sanitaires et autres non chiffrés : combien de morts cela fait-il qu’il faut rajouter aux morts Covid en France ?
Infiniment moins qu’il n’aurait fallu en rajouter, en France, avec une stratégie du laisser-faire dans le contexte français. Et je n’ai pas encore vu nulle part le moindre commencement de réfutation de la phrase précédente. Mais si vous en avez, je les lirai avec intérêt.
Et je n’ai vu nulle part le moindre commencement de preuve de votre même phrase. Mais, si vous en avez, je les lirai avec intérêt.
D’ailleurs, quand on affirme quelque chose, il vaut mieux produire ses preuves que demander aux autres de réfuter cette même affirmation !
Drôle de manière de faire de la science… ou de la logique…
Quand vous avez une courbe localement exponentielle, il est plus logique de demander à celui qui affirme que ça va s’inverser rapidement des explications qu’à celui qui attend de voir des signes sur la croissance. Vous auriez prédit le 15 mars que ça ne dépasserait guère les 7000 réanimations en France, ça serait différent. Mais avoir attendu quelques mois pour affirmer que le laisser-faire aurait, le 15 mars, infléchi la courbe encore plus, ça n’est pas de la science.
Votre réponse est incompréhensible et dire que mes commentaires précédents AFFIRMENT que le laisser-faire aurait infléchi la courbe encore plus est FAUX.
Je n’ai fait que proposer à ceux qui le souhaitent de comparer les deux courbes de la Suède et de la France et de se demander, sur la base de ce que l’on nous a dit, QUEL PAYS avait confiné. Personnellement, j’en avais déduit que c’était la Suède et que cela pouvait amener à réfléchir, tout le reste n’est que pure spéculation de votre part.