Pour réduire ses émissions carbone, l’Europe doit choisir le nucléaire

Sans politique nucléaire ferme, la France et l’UE pourraient se trouver dépassées dans les enjeux énergétiques mais aussi écologistes et géopolitiques que les États-Unis, eux, ont bien compris.

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Pour réduire ses émissions carbone, l’Europe doit choisir le nucléaire

Publié le 12 novembre 2020
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Par Alexandre Massaux.
Un article de l’Iref-Europe

La Commission européenne, sous la présidence Von Der Leyen, s’est donné pour mission de mettre en place un Green New Deal européen, dont l’un des objectifs est d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, à savoir un bilan carbone net de zéro. En matière de climat, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser d’au moins 55 % d’ici à 2030.

Mais dans le même temps, bon nombre de partisans de ce Green New Deal souhaitent réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie. L’Allemagne et l’Autriche notamment se montrent réticentes à l’utiliser dans la phase de transition énergétique.

Pourtant, un certain nombre d’éléments montrent qu’une réduction des émissions carbone efficace doit passer par l’énergie nucléaire qui, en outre, est un atout pour la France.

Une énergie qui a fait ses preuves

La start-up Electricity Map Tomorrow project fournit un outil permettant de visualiser les émissions de CO2 liées à l’énergie. Selon cette source, la France dégage 52 grammes de CO2 par kilowatt-heure (KWh) et l’Allemagne, 375 grammes. La production de la France comporte 60 % de nucléaire, 32 % d’énergies renouvelables et 6 % de gaz naturel. Celle de l’Allemagne, 12 % de nucléaire, 38 % d’énergies renouvelables, 34 % de charbon et 11 % de gaz.

Ainsi, avec un pourcentage d’énergies renouvelables plus faible que celui de l’Allemagne, la France émet beaucoup moins de carbone. C’est même la production énergétique la moins polluante d’Europe après celles de la Suède et de la Norvège qui reposent sur l’hydroéléctricité ; très efficace mais liée au relief du pays, elle ne peut pas être utilisée partout.

Même l’Autriche et le Danemark, dont la production repose pour la plus grande partie sur les énergies renouvelables (respectivement, 79 % et 82 %) n’atteignent pas un taux aussi bas : 138 grammes par KWh pour l’Autriche et 164 grammes par KWh pour le Danemark. Le nucléaire est donc bien un facteur déterminant pour réduire les émissions de carbone.

Est-il dangereux ? Les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima pourraient le laisser croire et les medias appuient cette thèse. Mais s’il a causé 4900 décès dans le monde entre 1971 et 2009, il en aurait évité, pour cette même période, 1,84 million, selon une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology.

Précisément en remplaçant ces énergies fossiles responsables d’une pollution atmosphérique absolument certaine (terrible dans l’URSS communiste, entre autres grands coupables) alors que le risque d’incidents nucléaires reste limité.

Aussi bien en Allemagne qu’en France, le choix de fermer des réacteurs nucléaires s’accompagne à chaque fois de réouverture de centrales à charbon ou au gaz. Une posture illogique et contreproductive, compte tenu des objectifs.

Le risque de laisser passer une opportunité pour la France

En outre, le nucléaire français est la troisième filière industrielle du pays après l’automobile et l’aéronautique. La France est un des seuls pays, avec la Russie et la Chine, à pouvoir en couvrir tous les aspects, y compris l’entretien des réacteurs. Un avantage que notre politique environnementale risque de lui faire perdre.

Dans les discussions européennes, la France s’est alliée avec la Hongrie et la République tchèque pour défendre le nucléaire, mais ces deux pays se tournent vers la Russie pour la gestion de leur parc. Rosatom, l’entreprise d’État russe pour le nucléaire, a commencé la construction de deux nouveaux réacteurs en Hongrie, qui s’ajouteront aux quatre unités de l’unique centrale du pays, à Paks.

Elle compte bien aussi décrocher le contrat pour la construction d’un nouveau réacteur à la centrale tchèque Dukovany. La Russie a toutes ses chances dans ces régions qu’elle contrôlait à l’époque où les réacteurs existants ont été construits. Le discours français prônant la sortie du nucléaire n’aide pas à contrer la concurrence de Moscou.

Il serait paradoxal que la position ambiguë de la France ramène l’Europe centrale dans la sphère d’influence énergétique russe alors que la présidence française défend une souveraineté européenne. Un problème qui doit être d’autant plus pris au sérieux que la Russie et la Chine sont en train de re-développer cette industrie.

Sans politique nucléaire ferme, la France et l’UE pourraient se trouver dépassées dans les enjeux énergétiques mais aussi écologistes et géopolitiques que les États-Unis, eux, ont bien compris : comme le fait remarquer une étude de l’IFRI (septembre 2020), l’administration Trump, avec un soutien bipartisan, cherchait à offrir un cadre favorable au redéveloppement de la filière nucléaire américaine.

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  • et on admet que l »europe » doit choisir…

  • Le risque nucléaire est en effet faible.
    Mais sa caractéristique est qu’il est TRES durable, condamnant des territoires entiers pour des dizaines de milliers d’années, au delà de la portée de l’Homme en terme de représentation mentale.
    Il est aussi pertinent de s’interroger sur la capacité de nos dirigeants à gérer un tel risque.
    Et sur la souffrance des personnes touchées par une irradiation ou contamination.
    L’Humain à ses limites, et le nucléaire en fait – à mon sens – partie.

    On peut être libéral et anti-nucleaire.
    L’Autriche a fait le choix de l’éliminer il y a plusieurs décennies. Et ils sont futés, les autrichiens.

    • Comme toujours, il faut voir le bénéfices/risques. Vous savez une exploitation d’une mine de charbon à ciel ouvert condamne des territoires. Pour ce qui est le nucléaire, il semble que la nature se porte bien du coté de Tchernobyl.. Les normes d’irradiation se révèlent très conservatoires.
      Je suis personnellement pour des centrales miniatures qui ont des risques très localisés.

      • Plusieurs projets dans le monde vont dans ce sens. Les kWh produits par les centrales miniatures semblent encore très chers malheureusement, plus du double des kWh des centrales classiques.

      • Faux. Les animaux ont réoccupé Tchernobyl car ils n’y sont pas dérangé par l’homme qui a abandonné les lieux. Il y a quand même quelques personnes qui y habitent. Un libéral n’est anti-rien du tout!

    • « condamnant des territoires entiers pour des dizaines de milliers d’années »

      plus un element radioactif à une demi vie élevé, moins il est radioactif, la relation est linéaire, les dechets dont vous parlez sont donc les moins dangereux

    • « condamnant des territoires entiers »

      En dehors de Tchernobyl qui est plus un accident communiste (normal) qu’un accident nucléaire, savez-vous dire combien de km² dans le monde sont condamnés pour des dizaines de milliers d’années ?

      A un moment donné, il faut savoir faire la différence entre un risque réel et un risque fantasmé. En langage courant, on devrait parler de risque nul. Mais comme on sait qu’il n’est jamais totalement nul, alors on dit faible par manque de vocabulaire suffisant. Ce n’est pas une raison pour laisser croire qu’il serait plus élevé qu’il n’est en réalité en déformant la réalité.

      L’Autriche bénéficie de ressources hydroélectriques et biomasses importantes par rapport à ses besoins (presque 70% de sa production électrique). Tous les pays n’ont pas cette capacité. Malgré cela, l’Autriche est contrainte d’importer environ 10% de ses besoins en électricité. Si l’Autriche a pu hier renoncer au nucléaire sans effort, aujourd’hui un ou deux EPR ne lui feraient pas de mal.

    • Tchernobyl est aujourd’hui un sanctuaire de vie sauvage, la forêt pousse au cœur de ce qui a été la ville et la faune y vit bien tranquillement – si vous êtes abonné à Netflix je vous invite à regarder le dernier épisode de la série « Notre Planète ».
      À Fukushima, on compte des victimes du tsunami, mais on ne compte aucune victime du nucléaire. Au temps pour le « danger », au-moins dans un pays où les centrales sont gérées correctement.
      Il ne faut jamais oublier un point avec le nucléaire : les normes relatives à l’exposition humaine aux radiations sont prises avec des marges de sécurité énormes. Tellement que le taux admissible est à certains endroits inférieur au taux de radioactivité naturelle…

    • Les Autrichiens ont pleins de barrages et sans eux, les moulins à vents seraient insuffisants et inutiles.

    • « condamnant des territoires entiers pour des dizaines de milliers d’années »

      Faux, physique élémentaire: plus un élément est radioactif, donc « brûle » intensément, moins il le fait longtemps.
      D’autre part la quantité dangereuse produite est infime, négligeable comparée à d’autres déchets toxiques non radioactifs, les « territoires entiers » se résument à quelques minuscules piqures d’épingle sur une carte.
      .
      « Et ils sont futés, les autrichiens. »

      Ils produisent deux tonnes de Co2 de plus que les français par habitant et sont importateurs net électricité ce qui aggrave le bilan.
      Si le but est de réduire les émissions de Co2, c’est un ratage complet.

  • Au train où vont les choses de la vie, en 2050 personne ne pourra s’acheter 1kw électrique, la population européenne devrait a ce moment la être aussi nombreuse qu’au 17 ème siecle d’où l’inutilité des centrales nucléaire dans le plan diabolique en cours. Sans doute que le chauffage au bois aura également rasé toutes les forêts. Retour à l’avant pétrole, la belle époque où les rois et Reines s’amusaient en regardant leur peuple en haillon… Mais non, l’opération gaz est en cours, il me semble que le rachat de l’electricite solaire va diminuer fortement jusqu’à anéantir toutes les installations actuelles et bloquer les installation futures.. Les éoliennes suivront.

    • Si on a au XIXe siècle abandonné les moulins à vents qui parsemaient les paysages européens c’est à cause de leur intermittence que l’invention de la machine à vapeur a rendu caduques! Il faut être aussi stupide qu’un écolo pour les réinstaller!

  • quand on a à faire à des gens qui ont décidé que le réchauffement climatique était du à l’activité humaine ( surtout ne pas creuser d’autres raisons ) , on peut bien dire ce qu’on veut , ces gens là ne changeront pas d’optique ; bornés ils sont , bornés ils resteront ;

  • Désolé d’user de cette comparaison mais comme on nous le rabâche sans cesse actuellement, « entre 2 malades admis à l’hôpital, il faut choisir celui du Covid ou l’autre qui vient pour une autre pathologie », j’estime qu’entre le nucléaire et les énergies renouvelables il faut aussi choisir, mais surtout ne pas se tromper et se diriger dans l’impasse comme on le fait actuellement.
    Bien sûr un accident nucléaire fait des morts mais combien de vies sauvées par la non mise en production des centrales à charbon/gaz ?
    « En outre, le nucléaire français est la troisième filière industrielle du pays après l’automobile et l’aéronautique » est-il dit dans l’article. Le virus a mis à terre l’automobile et l’aéronautique et les écolos s’évertuent à l’achever, alors que va devenir le nucléaire en France à cause de leur stupide entêtement ?
    Nous étions un pays en avance dans ce domaine qui exportait sa technologie et son savoir-faire mais nous sommes maintenant dans une phase de recul permanent et si nous ne continuons pas le nucléaire nous allons avoir de graves ennuis dans le futur car c’est une des énergies qui pollue le moins.
    Que ne ferait pas un gouvernement pour s’attirer les voix de toute une partie de l’électorat !
    Petite remarque personnelle pour les écolos : si vous voulez aller au bout de vos idées, éclairez-vous à la bougie, n’utilisez plus frigo/congélateur mais des pains de glace comme nos parents, bannissez la clim de vos habitations en été, ne voyagez plus loin de chez vous pour n’utiliser ni voiture ni avion ni navire, jetez vos portables, tablettes, télés…, enfin tout ce qui vous facilite la vie mais qui provient de tout ce que vous combattez.

  • « La France est un des seuls pays, avec la Russie et la Chine, à pouvoir en couvrir tous les aspects, y compris l’entretien des réacteurs. »

    A condition de reconstruire Alstom me semble-t-il.

  • La Russie joue à fond sur les deux tableaux : augmenter ses compétences et ses marchés pour sa propre industrie nucléaire, tout en promouvant la « transition énergétique » européenne à base de gaz – qu’elle le vende ou le fasse transiter par son territoire. Dans tous les cas, elle prend le contrôle de l’énergie européenne. Et ça sera encore mieux quand l’électrification des voitures aura progressé !
    Cherchez les lobbyistes russes à Bruxelles, ils ne doivent pas être bien loin ! Quant à la France, elle reste une grande productrice d’idiots utiles, le problème c’est qu’ils ont l’oreille du pouvoir maintenant…

  • Tout à fait d’accord avec l’article…Après petite ou plus grosse centrale..??? Les deux se défendent mais les EPR peuvent permettre de fermer et démanteler deux voire trois centrales vieillissantes ..J’irais plutôt dans cette direction à la condition que l’on retrouve des corps de métiers (soudeurs) compétents …dévalorisés à tort …( les chinois sont à fond sur les EPRs)

    • je ne sais pas si les métiers de soudeurs sont dévalorisés, mais le problème est qu’il n’y a plus d’emploi pour eux en France, car plus d’industrie (moins de 10 % du PIB).

      • Tout à fait de votre avis…C’est catastrophique…

        • NON. Par expérience, je peux témoigner qu’il y a de nombreux postes de soudeur non pourvus.. depuis des années. C’est un métier technique, difficile. Mais il est bien payé. Hélas, méprisé par nos élites. En conséquences, les entrepreneurs sont partis là où sont les compétences et le marché..

  • En réalité, Macron est un trouillard

  • Il faut, effectivement choisir le nucléaire, mais pour les bonnes raisons: efficacité, très peu de combustible, renouvelable quand on passera à la 4ème génération, etc.
    Mais surtout pas pour réduire le CO2, qui n’a aucun rapport avec le climat.

    • ça s’appelle du marketing : quand vous voulez vendre un produit vous vous assurez qu’il corresponde aux besoins du moment.
      Il y a un gros besoin, réel ou fantasmé, de sources d’énergie « décarbonées », il se trouve que le nucléaire en est une et est recommandée à ce titre par le GIEC, c’est donc de nos jours un argument lourd en sa faveur.
      Notez qu’apparemment pour bon nombre de français le nucléaire serait un facteur aggravant du « changement climatique ». Le bourrage de crânes fonctionne bien.

      • La plupart pensent qu’il dégage du CO2. C’est surtout la bêtise car ils sont quand même sensés avoir appris 2 ou 3 choses à l’école, en dehors du marxisme et de l’écologie falsifiée par les escrologistes!

  • Le nucléaire est condamné pour des raisons idéologiques.
    Pour faire avaler la pilule des futures restrictions énergétiques – et des agmentations tarifaires actuelles-, il a fallu inventer un narratif qu’acceptent les gens crédules… c’est-à-dire la majorité.

  • Alors que l’Allemagne depuis l’arrêt du nucléaire ne cesse d’augmenter ses émissions et la pollution en brûlant de la lignite? Elle se moque de qui la Der Leyen?

  • Il N’est PAS correct d’écrire que le nucléaire a causé 4900 décès dans le monde entre 1971 et 2009.
    Ce nombre de 4900 est un nombre calculé sans aucune valeur statistique, comme on l’explique bien dans les trois paragraphes suivants, recopiés dans l’étude citée, toujours en ligne sur https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es3051197?source=cen :

    a) Our estimated human deaths caused by nuclear power from 1971 to 2009 are far lower than the avoided deaths. Globally, we calculate 4900 such deaths, or about 370 times lower than our result for avoided deaths. Regionally, we calculate approximately 1800 deaths in OECD Europe, 1500 in the United States, 540 in Japan, 460 in Russia (includes all 15 former Soviet Union countries), 40 in China, and 20 in India.

    b) However, empirical evidence indicates that the April 1986 Chernobyl accident was the world’s only source of fatalities from nuclear power plant radiation fallout. According to the latest assessment by the United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (UNSCEAR), 43 deaths are conclusively attributable to radiation from Chernobyl as of 2006 (28 were plant staff/first responders and 15 were from the 6000 diagnosed cases of thyroid cancer).

    c) In any case, our calculated value for global deaths caused by historical nuclear power (4900) could be a major overestimate relative to the empirical value (by 2 orders of magnitude). The absence of evidence of large mortality from past nuclear accidents is consistent with recent findings that the “linear no-threshold” model used to derive the nuclear mortality factor in Table 1 (see ref 22) might not be valid for the relatively low radiation doses that the public was exposed to from nuclear power plant accidents.

  • Seuls le renouvelable nous permettra d’échapper au conséquences du réchauffement climatique. Il est le contraire du nucléaire. Le nucléaire c’est continuer à piller la planète de sa terre rare la plus rare, l’uranium juste pour en faire de l’énergie qui finira par rayonner en IR vers le cosmos, c’est long à mettre en place, 15 ans pour un nouveau réacteur, c’est de plus en plus cher, c’est se rendre 100%dependant de l’étranger pour son combustible, c’est entasser des déchets dangereux pour des milliers d’années, c’est d’autant plus limité dans le temps que nous serions nombreux à l’utiliser. Les renouvelables c’est exactement l’inverse sur tous ces postes, rien n’est volé à la planète que nous ne lui rendrions pas apres usage, c’est 7 fois plus rapide à mettre en place et 4 fois moins cher au Watt produit, ça ne produit aucun déchet car tout est recyclable. C’est d’une durée infini, tant que le Soleil ne s’éteint pas, c’est l’indépendance énergétique assuré pour tous les pays qui y auront recours.
    Le nucléaire vit ses dernières années et les renouvelables ses premières années, et pour longtemps.

    • C’est marrant que vous écriviez ça parce que pour un truc 7 fois plus rapide à mettre en oeuvre » ça fait 20 ans que l’Allemagne en pose sans impact réel sur leur émissions de GES.
      Avec les 300milliards engagés la dedans s’ils avaient lancé la construction de 30EPR, ils verraient une importante réduction de leur émissions actuellement.

    • « c’est 7 fois plus rapide à mettre en place et 4 fois moins cher au Watt produit »

      C’est tellement efficace que même après 30 ans de transition énergétique et des centaines de milliards d’euros de subvention les Allemands sont maintenant les principaux émetteurs de Co2 et de pollution mortelle en europe de l’ouest.
      Depuis 1917, les gauchistes ont été les pires meurtriers qui soient, ils ont simplement rajouté la planète sur leur cahier des charges.

    • Rochain, que sont tous ces mensonges. Cessez cette propagande sur tous les sites que vous hantez : http://www.mineralinfo.fr/page/besoins-en-ressources-minerales-realiser-transition-energetique

  • L’uranium N’est PAS une terre rare et n’est pas rare du tout.
    Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Uranium#:~:text=Il%20est%20plus%20abondant%20dans,soit%202%2C7%20ppm%20).
    Il est plus abondant dans la nature que l’or ou l’argent. Il est également présent dans toute l’écorce terrestre, surtout dans les terrains granitiques et sédimentaires, à des teneurs d’environ 2,7 g/t (soit 2,7 ppm). Ainsi, le sous-sol d’un jardin sur un carré de 20 m de côté peut-il en contenir, sur une profondeur de 10 m, environ 24 kg, ce qui fait de l’ordre du millier de milliards de tonnes rien que pour l’écorce terrestre, sans compter le manteau.

    • Rochain désavoue donc la ministre de l’écologie E.Borne lorsqu’elle justifie l’arrêt du projet ASTRID par « l’abondance de la ressource en Uranium ». Ces ressources pourraient même être multipliées par 100 . Mais Rochain est aussi actionnaire dans le photovoltaïque et ne s’en cache pas. alors…https://www.laradioactivite.com/site/pages/lasurgeneration.htm

    • A la consommation actuelle (10% de l’électricité mondiale), une centaine d’années de réserves…
      Donc 10 ans si on passait à 100% de l’électricité… et on ne parle pas du reste des consommations énergétiques…
      Pas rare ? vraiment ?

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