L’Anatomie de l’État, de Murray N. Rothbard

Dans L’Anatomie de l’État, Murray Rothbard répond aux questions qu’un individu ne se pose pas parce que l’État est une organisation qui lui semble aller de soi. Pourtant…

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L’Anatomie de l’État, de Murray N. Rothbard

Publié le 17 août 2020
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Par Francis Richard.

La Terre entière est occupée par des États, un peu plus de deux cents. Chaque individu qui naît, atterrit donc dans un État. Aussi ne se pose-t-il pas de questions à son sujet.

Anatomie de l'ÉtatIl devrait.

Dans L’Anatomie de l’État, Murray Rothbard répond aux questions qu’un individu ne se pose pas parce que l’État est une organisation qui lui semble aller de soi. Pourtant…

L’État, ce n’est pas nous

L’État cherche à s’identifier à la société dont l’individu est membre. L’expression L’État, c’est nous est un tour de passe-passe pour lui faire assumer une responsabilité collective.

L’État, ce n’est pas nous, les individus, mais une organisation qui tente de conserver un monopole de l’usage de la force et de la violence sur une zone territoriale donnée.

De plus il s’agit de la seule organisation dans la société tirant ses revenus non pas de contributions volontaires ou de rémunérations pour services rendus, mais de la coercition.

L’État prédateur

Comment acquérir la richesse sinon par le processus de production et d’échange, ou par celui de la prédation. Or il ne peut exister de prédation sans production préalable.

L’État, c’est la systématisation du prédateur sur un territoire donné. Il ne produit rien, il soustrait et fournit un canal légal, ordonné et systématique à la prédation de la propriété privée :

Il rend certain, sûr et relativement « paisible » le mode de vie de la caste parasitaire de la société.

La caste parasitaire

Ces parasites doivent cependant, pour opérer leur prédation, obtenir l’acceptation active ou résignée de la majorité des citoyens et avancer des arguments qui les convainquent :

  • ils sont des sages qui savent ce qui est bon pour les autres ;
  • ils se dévouent pour les autres et n’ont pas comme certains d’avidité égoïste ;
  • ils protègent les autres contre les criminels et les maraudeurs sporadiques ;
  • ils personnifient le patriotisme naturel ;
  • ils incarnent au besoin la tradition, toujours la légitimité.

Etc.

Bref, afin de conserver leur fromage et faire oublier leur prédation, ils font ce qu’il faut pour complaire à leur clientèle…

L’État sans limites

Comme le plus grand danger pour l’État est la critique individuelle indépendante, ces parasites s’attaquent à toute voix isolée, jouent la collectivité contre l’individu et le culpabilisent.

Mais ils font mieux que cela. En principe, la Constitution – ici, américaine – fixe des limites à l’État, mais il peut les repousser autant qu’il le veut parce qu’il est juge et partie.

Qui juge de la constitutionnalité d’une extension de ses limites ? L’État lui-même puisque c’est la Cour suprême qui en décide et qu’elle fait partie de l’administration fédérale…

L’État est anticapitaliste

Il est possible d’imaginer le contentement de Karl Marx puisque l’État est anticapitaliste. En effet ce prédateur vit nécessairement de la confiscation forcée du capital privé :

Son expansion implique nécessairement des incursions toujours plus nombreuses chez les individus et les entreprises privées.

Mais il n’est pas, conformément au credo marxiste, le « comité exécutif » de la classe dirigeante actuelle : il en incarne et constitue la source […] et s’oppose en permanence au véritable capital privé.

Les craintes de l’État

L’État peut craindre de mourir s’il est conquis par un autre État ou renversé par ses sujets. Mais guerre ou révolution peuvent être des aubaines pour se renforcer ou éliminer des adversaires :

Chaque guerre moderne a apporté aux peuples belligérants un héritage permanent de fardeaux étatiques accrus sur la société.

Les crimes les plus graves selon le lexique de l’État sont presque invariablement non pas l’invasion de personnes ou de propriétés privées, mais des dangers pour sa propre satisfaction…

C’était mieux avant…

La guerre n’est plus ce qu’elle était :

À l’ère moderne de la guerre totale, combinée à la technologie de destruction totale, l’idée même de limiter la guerre à l’appareil de l’État semble encore plus désuète et obsolète que la Constitution originale des États-Unis…

L’empiétement de l’État sur la société, qui avait diminué du XVIIe au XIXe siècle, s’est accru au XXe :

Durant ce siècle, la race humaine fait face, une fois encore, au règne virulent de l’État ; l’État désormais armé du pouvoir créateur de l’homme, confisqué et perverti à ses propres fins.

Le problème de l’État

Au cours des derniers siècles, toutes les tentatives pour tenir l’État sous contrôle ont échoué :

Le problème de l’État est évidemment loin d’être résolu. Peut-être de nouvelles voies doivent-elles être explorées, si l’on veut que la solution finale et réussie à la question étatique puisse être à jamais résolue.

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  • Il faut relire Harari : « Pour établir des organisations complexes, il est nécessaire de convaincre des étrangers de coopérer les uns avec les autres. Cela ne se produira que si ces étrangers croient en des mythes partagés »
    L’Etat, comme l’entreprise sont des fictions collectives. Des mythes partagés.
    Il est sans doute important de comprendre pourquoi ces mythes, plus que d’autres, ont gagné.
    Certains ont gagné en relatif, par ex le capitalisme vs le communisme.
    D’autres en absolu, comme les Etats. Pas un pays sans Etat. Et ceux qui ont des Etats faibles (Somalie, Soudan, Éthiopie, Haïti…), des institutions fragiles ou instables ne peuvent sortir de la misère…

  • La description de l’Etat comme un caste de prédateurs est simpliste. Surtout dans le cas français. Comme le soulignait Timothy Smith dans La France injuste (2006), l’Etat tire sa force du fait que tout le monde ou presque « en croque ». Outre les millions de fonctionnaires et salariés du secteur public, il y a ceux qui bénéficient d’allocations, d’aides diverses, etc.
    Bien sûr, il y a au sommet une caste 100% protégée qui, elle, est prédatrice. Mais la force du système, c’est de donner l’illusion qu’il profite à tout le monde.

    • Et il faut noter qu’il n’y a pas besoin que tout le monde en croque absolument. Il suffit qu’il y ait un pourcentage significatif et bien diffus dans la société pour qu’on n’ose plus rien dire. On peut être contre les fonctionnaires à outrance mais il est difficile d’en parler quand votre femme ou votre fille fait partie des cohortes de la fonction publique.
      C’est d’ailleurs une des faiblesse de l’argumentation de Rothbard. Contrairement à ce qu’il dit, le fait est que l’Etat fournit des services bien réels: Education nationale fonction hospitalière etc… Et c’est très malin de la part de l’Etat. Il a réussi à convaincre le peuple que sans lui ces services seraient inabordable pour le commun des mortels.
      C’est pourtant ça la croyance à abattre e priorité me semble t’il.

    • Ce n’est pas simpliste. La prédation est le moteur de l’état. A tout niveau. Le petit fonctionnaire au président.
      Pour ce qui est des allocations, je n’ai rien demandé et ne dépend pas d’elle.

    • Avec la phrase  » Bref, afin de conserver leur fromage et faire oublier leur prédation, ils font ce qu’il faut pour complaire à leur clientèle… « , l’auteur a tenu compte de ce que vous dénoncez justement.

    • l’Etat est une grande fiction, dans laquelle chacun veut vivre sur le dos de l’autre.

    • La pérennité ou l’homéostasie de l’Etat repose sur sa capacité de faire plus de satisfaits que de mécontents, ce qui suppose un algorithme de redistribution parasite arrosant une majorité par pillage d’une minorité.
      La prédation est une erreur stratégique puisqu’elle finit par anéantir sa ressource.
      La démocratie est à la dictature ce que le parasitisme est à la prédation.
      L’Etat c’est la déliquescence paisible ou l’effondrement brutal.

      • @mc2-J’ai bien aimé le mot homéostasie, cela va tellement bien, H16 écrit : »l’ennemi de l’intérieur » ou l' »occupant ». Il ne faut pas hésiter à le dénoncer, cet état d’ailleurs M. Rothbard a aussi écrit : »« L’Etat moderne est inefficace et nuisible. Puisqu’il est inefficace on pourrait se passer de lui ; puisqu’il est nuisible on devrait le faire » – Murray N. Rothbard – Man, Economy, and State- Princeton – 1962

  • la machine de l’état est un pot pourri (au 1er degré), un tonneau des Danaïdes, plusieurs boîtes de Pandore, un rocher « sisyphieen » qui essaie de grimper sur une montagne qui ne risquera jamais d’y arriver, une ombre diogénique interdisant de voir le soleil, c’est une entité irresponsable et maléfique . . . qui empire de jour en jour.

  • Rothbard considère, conformément à sa philosophie anarchiste, que toute forme de capital ne peut être que privé, et donc que l’Etat est anticapitaliste puisqu’il s’approprie et donc détruit la seule forme de capital acceptable.

    Pour toutes les autres philosophies politiques qui vont du communisme au minarchisme, l’Etat doit détenir une part plus ou moins importante du capital, qu’il soit foncier, immobilier, mobilier, etc …
    On ne voit pas très bien dans ces conditions en quoi l’Etat devrait être anticapitaliste, toujours selon ces philosophies.

    • Sans liberté, il n’y a pas de valeur.

      Si l’on avait dû faire l’évaluation de ce que détenait l’état soviétique, on aurait dû écrire 0!

      Il détenait tout et personne de pouvait rien lui acheter.

      L’état est une immense mainmorte!

      Dès le moment où la contrainte entre dans un processus, il n’y a plus de valeur.

    • @cachou42- Jean-Baptiste SAY écrivait : »L’impôt est une agression et une pénalité contre la propriété acquise et produite, qui conduit nécessairement à une réduction de la création de richesse incorporée dans cette propriété, et à un abaissement du niveau général de vie. L’impôt est un transfert forcé, non consenti, d’actifs patrimoniaux. »

    • @cachou42-Dans la même veine, François Guillaumat et Georges Lane : « Pour toute richesse volée et redistribuée par les hommes de l’Etat, une richesse équivalente devra être détournée de la production réelle pour être pseudo-investie dans la lutte pour ce butin, c’est-à-dire dans les démarches, l’intrigue, la propagande, la corruption et la violence nécessaires pour affronter la rivalité des autres prétendants : de sorte qu’en tendance, tous les avantages de l’action politique doivent être dissipés en coûts subis pour les obtenir. »

  • Ce qui me sidère toujours dans ce genre de propos, c’est que la solution souhaitable (l’anarchie) n’est possible que concernant un groupe restreint d’individus, genre tribu.
    Quand le groupe atteint un certain niveau de population et de complexification, notamment de par la spécialisation des métiers, il apparait la nécessité d’une autorité, idéalement émanant du groupe, représentative, neutre, etc.
    En effet, la tribu grandissante comporte alors des groupes avec des besoins et attentes différents : il faut hiérarchiser, prioriser, choisir et agir.
    Appeler cette autorité Etat, conseil des sages, Soviet, ou même comité d’autogestion, les personnes le constituant acquièrent a minima une autorité, un statut, un revenu…
    Si la nécessité d’une organisation n’était pas naturelle, pourquoi toutes les entreprises du monde dépassant quelques personnes ont-elles une structure hiérarchique et/ou un comité organisateur/dirigeant ?

    • La différence Monsieur Cactus est qu’il s’agit d’organismes/d’organes qui se constituent SANS contrainte.

      Cette différence est énorme, océanique!

      Une société libre fabrique ses règles librement -ce n’est donc PAS l’anarchie-, une société étatique les produit par la contrainte.

      La question est: pourquoi avons-nous encore au XXIemme siècle besoin de recourrir à la violence pour organiser une société, alors que tout indique que ce moyen préhistorique -nous l’utilisions quand nous étions des singes dans la savanne- n’a plus que des désavantages dans des sociétés civilisées?

      J’espère que le préopinant reviendra dans quelques semaines avec une réponse censée.

      • Sans contrainte ? C’est impossible 🙂
        L’organisme qui est créé ne se constitue pas ex nihilo, il est issu de choix, d’arbitrages, de consensus, de discussions et de palabres qui, au final, verra toujours certains besoins et attentes non satisfaits. Il y aura toujours des personnes qui accepteront (pour l’intérêt du groupe, par calcul personnel, par sympathie, par altruisme, par abandon, etc) de subir la contrainte en abandonnant quelques besoins et attentes. C’est la base même de la démocratie. Et je ne parle pas forcément d’élections très compliquées : une meute de loups ou d’autres animaux votent aussi.
        Une société libre fabrique ses règles librement : la société est constituée d’individus dont les choix du groupe possédant l’autorité (de fait, traditionnelle, du nombre, de la force, du capital, etc) s’imposent à la société dans son ensemble.
        La violence n’est pas que physique. La coercition psychologique, le déni de démocratie, la limitation de la liberté de parole, les discriminations sont aussi des formes de violences.
        Je suppose être le préopinant de votre commentaire : mon propos étant sensé (et non censé) depuis le début, pas besoin d’attendre des semaines.

        • Je crois qu’on ne se comprend pas sur le mot contrainte. Il y a des contraintes physiques triviales: Le fait que le propriétaire d’une ressource ne veuille pas s’en séparer à un prix abordable par exemple. Donc la contrainte est une rareté. On a le choix entre payer cher ou se passer de la ressource.
          Il y a ensuite la contrainte violente: Le coup de batte de baseball d’Al Capone si on ne lui donne pas du fric. c’est pas les mêmes contraintes. Il y en a une où l’autre refuse de faire du bien sans contrepartie et il y en a une ou l’autre vous force à lui faire du bien sous peine de VOUS faire du mal. C’est pas tout à fait la même chose.
          La coercition psychologique… Donnez une exemple concret où il peut y avoir une violence psychologique sans violence physique… La coercition psychologique c’est possible sur quelqu’un qui est enfermé. S’il peut se barrer c’est plus dur. Ou alors c’est de la coercition sur un tiers. Mais à la fin la batte de baseball est toujours proche.
          Le déni de démocratie est fondé sur la violence physique de la police qui impose l’autocratie.
          La limitation de liberté de parole est toujours le fait de monopoles imposés par les armes ou de censure imposée aussi par les armes. Les discriminations sont de la violence? Ah bon? Admettons que je sois antisémite (c’est pas le cas mais admettons). En quoi le fait que je refuse de traiter avec les juifs est il une violence que je leur fais? Ils sont libre de trouver quelqu’un d’autre. Si je refuse de traiter avec le mec avec ma femme me fait cocu, je discrimine… Et pourtant personne n’a en général rien à redire contre cette discrimination.
          C’est le grand truc des gauchistes d’inventer des violences, et de dire que ces violences sont des certitudes qui arrivent tout le temps pour mieux justifier plus de violence. C’est le grand sport des cocos. Ils se positionnent d’abord en victime (violence sociale) et puis après ça leur permet de devenir bourreau plus facilement (kolyma).

        • Sorry pour le typo bien sûr.

          sinon, je relève au moins trois ou quatre contradictions dans votre billet.

          Il est tard…

    • Déjà, il faut se poser la question de l’origine de l’Etat.
      Comment tout cela a-t-il commencé ?
      Les hommes ont vécu des temps immémoriaux, sans argent et sans Etat.
      A la grande fracture du néolithique, est apparu l’agriculture, qui a bouleversé le destin de l’humanité. Car jusqu’à ce moment décisif, les hommes produisaient pour leurs besoins, avec l’agriculture l’homme a commencé à stocker et donc à échanger.
      Quand l’échange a commencé à se faire au sein de sa communauté, celle-ci a explosé. La communauté de l’être a laissé place à la société de l’avoir. C’est à cette époque que naissent les premiers embryons de l’Etat, et plus tard de l’argent.
      Le capital (argent + Etat) était né.

      • Le capital = Argent + Etat selon vous? c’est plus la propriété privée des biens de production?

      • Les chasseurs cueilleurs étaient autant obligés d’échanger que les cultivateurs. Quand à l’argent ce n’est qu’un vecteur. Les Mésopotamiens d’Ur et autres cités employaient le blé comme monnaie. Pas très pratique quand l’objet est cher. Vous vous voyez payer votre voiture avec des tonnes de blé?
        Sinon il est exact que c’est à cette période de l’humanité que l’état est apparu. C’est le regroupement des hommes en cités qui conduisit à la création des états.

      • @Austrasie-Il est impossible valablement par manque de place sur cet espace commentaires de vous répondre sur les trois thèmes :Echange, Etat et Argent.
        Ce que je peux dire, donc rapidement, est qu’à apparition de l’agriculture, le besoin de stocker était une nécessité de survie. Le besoin d’échanger était d’améliorer son sort. Je ne dirais pas l’état mais la force d’assurer la sécurité, enfin l’argent était aussi la solution dans l’échange. Pour le capital, sans celui-ci il est impossible de croître et stagner c’est mourir.

    •  » il faut hiérarchiser, prioriser, choisir et agir. »
      Pourquoi faut il une autorité pour ça?

      Pour les entreprises, Ronald Coase y a répondu par l’existence de couût de transaction VS coûts d’organisation. Mais là il s’agit de personnes qui contractent librement. L’Etat c’est une manifestation de la coercition. Pourquoi selon vous la coercition est elle nécessaire? Pourquoi pensez vous que la violence soit d’une utilité telle qu’on ne puisse s’en passer? C’est une question franche… je ne comprends pas d’où vous vient cette idée.

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