Formation et éducation des travailleurs : la clé de la relance économique

La formation et l’éducation des travailleurs français seront la clé de notre redémarrage économique. En serons-nous capables ?

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Formation et éducation des travailleurs : la clé de la relance économique

Publié le 13 août 2020
- A +

Par Didier Cozin.

Face à la crise de mars 2020, seule une rapide et durable montée en compétences des travailleurs pourra produire et conforter la relance économique du pays. En serons-nous capables ?

Patrick Artus faisait remarquer récemment sur BFMTV que trois dangers principaux guettent l’économie française :

  • un engorgement de notre système de formation incapable de reconvertir des millions de travailleurs ;
  • l’entretien d’entreprises Zombies via le crédit gratuit ;
  • la descente en gamme des emplois.

La formation et l’éducation des travailleurs seront la clé de notre redémarrage économique. Ce volet des plans de formation, de tout temps négligé, raté ou simplement reporté pourrait être très difficilement activable.

Notre pays a perdu une grande part de son industrie, de ses compétences et de sa compétitivité depuis les années 2000. Avant même la crise consécutive au Covid-19 notre économie était plombée par les faibles compétences de ses actifs.

Depuis l’avènement d’une économie de la connaissance et de l’utilisation des datas le capital humain devient le principal facteur de progrès et de développement des pays, des organisations et des individus.

Tous les indicateurs internationaux positionnent les adultes en France, tout autant que leurs enfants, dans la queue des classements éducatifs : entre la 22e et la 25e place (indicateurs PIAAC, PIRLS, PISA…)

Le mythe d’une main-d’œuvre mieux formée et protégée par le pays et son modèle social, plus ingénieuse et plus productive n’est plus avéré depuis longtemps,

Notre outil de travail et les emplois se déclassent : les équipements comme les hommes sont usés ou dépassés. De nombreux patrons renoncent à investir dans des usines par défaut de main-d’œuvre compétente, entreprenante et motivée.

Aucune réforme du droit du travail, comme de la formation, n’a pu jusqu’à présent octroyer au monde du travail les moyens financiers et organisationnels pour assurer la compétence les travailleurs salariés comme non-salariés.

Économie de la rente et déclin de la compétitivité

Tel un ressort qui se tend, au fil des ans et des espérances déçues, notre pays a perdu ses compétences, sa compétitivité et une grande partie de son attractivité.

Depuis mars 2020 la France a emprunté des centaines de milliards et le « quoi qu’il en coûte » n’a fait que colmater des brèches sociales sans réellement investir dans les compétences (le FNE formation d’avril 2020 n’a pu octroyer que 10 % de sommes prévues pour la formation)

Quoi qu’il en coûte il faut développer notre éducation

À l’avenir, nos rentes sociales, financières, économiques et éducatives seront remises en question, il ne sera plus possible de compter sur notre État surendetté pour éteindre les incendies, guérir plutôt que prévenir, indemniser sans fin des secteurs économiques incapables de s’adapter ou de changer.

L’éducation n’a jamais été la mère de toutes les batailles, c’est le dossier le plus négligé et le moins sexy pour les Français.

Ils sont capables de se mobiliser durant des années pour leur retraite, leur chômage, leurs aides et subventions diverses. Sur le versant éducation il en est tout autrement : le sujet est faussement consensuel (un peu comme l’humanitaire) car l’éducation a été confiée en presque totalité à l’État ; ne parvenant plus à encadrer ni même à éduquer le pays entier, celui-ci n’accepte pas de lâcher la bride, de permettre au privé de prendre toute sa place, que ce soit dans l’éducation initiale, professionnelle comme dans la formation continue, strictement encadrée par l’État.

La formation est surtout une incantation

On ne récolte que ce qu’on aura au préalable semé. L’éducation des jeunes comme des adultes est un pari sur l’avenir, une projection dans le futur, pas simplement un discours incantatoire.

Un temps conséquent doit être consacré aux apprentissages. Aujourd’hui en France et selon l’INSEE, un ouvrier non qualifié passe 6 heures par an à apprendre (contre 12 heures pour les femmes), il faudrait qu’il y consacre 10 % de son temps travaillé, environ 150 heures par an.

Des budgets importants doivent être dédiés à la formation. Si les principaux pays de l’OCDE dépassent 2 % de leur PIB en dépenses de formation, en France le budget tourne autour de 1,5 % par an dont une bonne part de dépenses pour des formations réglementaires.

Des moyens humains sont nécessaires pour la formation. Elle mobilise moins de 100 000 professionnels pour 30 millions d’actifs alors que les systèmes publics d’éducation disposent de plus de un millions d’enseignants, y compris dans le supérieur, pour seulement 15 millions d’élèves.

La responsabilisation de tout le corps social est une des clés. L’ancienneté (la fameuse GVT dans le public), les avantages acquis, le Code du travail, n’encouragent pas les efforts éducatifs. Dans un monde du travail largement bloqué sur le diplôme, le concours, la qualification, celui qui apprend et se remet en question est rarement promu ou récompensé.

En finir avec les rentes éducatives et sociales

Nos diverses rentes sociales, économiques et éducatives accumulées depuis l’après-guerre, du temps de la reconstruction, empêchent le pays de reprendre pied dans cette nouvelle économie rapide, nerveuse et exigeante promouvant l’innovation, la prise de risque, la compétence et la compétition.

Il nous reste 18 petits mois pour recouvrer nos compétences

Si dans les prochains mois l’État persiste à entretenir ce modèle social désormais financé à crédit, si nous tergiversons des années encore sans former, éduquer ou reconvertir massivement les millions de travailleurs (un quart sans doute des actifs soit 6 à 8 millions de personnes), nous courrons le risque de laisser passer le train des nouvelles économies développées.

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  • Un excellent article. Merci

  • Certes mais 18 mois pour former des manœuvres c’est trop et 18 mois pour réellement former ce n’est pas assez
    D’autant plus que les sombres crétins qui sont aux manettes ne sont intéressés que par des esclaves préférant laisser les formations coûteuses a des start UP éphémères .
    Inutile de rêver tant que nous aurons ces gens là au pouvoir.

    • L’intention est louable, mais comme d’habitude en France on met la charrue avant les bœufs, ce sont les marchés et les outils qui sont nécessaires, sinon avec ses mimines nues y compris Bac + 5, 6, 7 +, que peut-on faire ?
      Étant donné que l’état se sert d’abord et laisse aux entreprises la portion congrue, je ne nous vois pas redressé bien vite !

  • En 18 mois il est impossible de détruire un syteme en ruine et le reconstruire, l’éducation n’est pas la clé du succès mais la volonté de sortir du cercle infernal dans lequel nous sommes enfermés… Et il faut arrêter de parler nouvelle économie, ça n’existe pas.

  • Je viens de regarder les classements PIRLS et PIAAC.
    Il semble que pour les deux, la Finlande est un des meilleurs. À votre avis, comment cela est-il possible?
    Le Japon domine le PIAAC et la Russie (wtf?) le PIRLS.

    En cherchant un peu, j’ai trouvé ça:

    « La formation des adultes
    Les adultes qui souhaitent acquérir un diplôme d’enseignement secondaire supérieur professionnel peuvent participer à des formations municipales. Les parcours individualisés sont le moyen le plus courant d’acquérir une qualification dans un nouveau domaine. Les adultes peuvent valider certains modules grâce à une procédure de validation d’acquis.
    Ces cours municipaux sont dispensés dans les établissements municipaux de formation des adultes (kommunal vuxenutbildning). Ils n’existent pas de programmes nationaux, mais les cours sont conçus en fonction des besoins des adultes.

    La Suède possède aussi une longue tradition d’éducation libérale des adultes (folkbildning), un type de formation non formelle caractérisée par le fait d’être «libre et volontaire», proposée en dehors du système scolaire. Elle est dispensée dans les écoles populaires (folkhögskolor) et dans les associations de formation des adultes (studieförbund). Chaque école ou association décide du contenu et de l’organisation de leurs propres offres de formation. Les programmes proposés ont une durée de 1 à 3 ans et préparent à des professions spécifiques, telles que journaliste, animateur, interprète, etc.
    Aujourd’hui, il y a environ 150 folkhögskolor et 10 associations en Suède, la majorité d’entre eux sont gérés par des organisations non gouvernementales, par des fondations, mais les conseils de comté et les régions peuvent également être leurs organes directeurs. La formation libérale des adultes est largement financée par l’État, les régions et les municipalités. L’aide publique représente environ 70% des subventions des associations et des écoles populaires pour les adultes. Le Conseil national suédois pour la formation des adultes (Folkbildningsrådet), association à but non lucratif, a été chargé par Gouvernement de distribuer les subventions, de suivre et d’évaluer les activités. Les subventions sont allouées si les programmes de formation sont conçus en coopération avec le Service publique de l’emploi (Arbetsförmedlingen).

    La formation des salariés

    Les employeurs peuvent décider de proposer des formations aux employés : dans ce cas, les coûts sont généralement couverts par l’employeur et la formation peut avoir lieu pendant les heures de travail. Elle peut se concrétiser en conférences, ateliers ou séminaires.
    80% des salariés du secteur public ont participé en 2015 à une formation offerte par les employeurs, alors que le secteur primaire (agriculture, sylviculture et pêche) enregistre le plus faible niveau de participation.
    Les salariés peuvent également décider de suivre un des programmes proposés dans les établissements municipaux de formation des adultes ou ils peuvent s’inscrire à une formation libérale.
    Les jeunes de 15 à 24 ans peuvent profiter des « accords d’introduction au travail » (yrkesintroduktionsanställningar), en bénéficiant de formations pendant leur temps de travail. Les entreprises peuvent demander des subventions allouées par le Ministère de l’emploi pour financer ces formations.

    La formation des demandeurs d’emploi

    Plusieurs programmes de formation professionnelle s’adressent aux demandeurs d’emploi notamment en encourageant les jeunes demandeurs d’emploi âgés de 20 à 24 ans à commencer ou à reprendre des études pour obtenir un diplôme d’études secondaires supérieures. Des formations pour les demandeurs d’emploi de longue durée âgés de 25 à 64 ans sont offertes par le Conseil national suédois de la formation des adultes (Folkbildningsrådet) en coopération avec le service d’emploi. La durée de ces programmes est de 2 ans maximum et elle est proposée dans les secteurs où il y a un manque de main-d’œuvre qualifiée.
    Des stages de maximum 6 mois sont aussi proposés, ils visent à fournir aux demandeurs d’emploi une expérience pratique dans une profession en renforçant leurs compétences professionnelles. Les dispensateurs des stages ou des formations en entreprise bénéficient d’une aide à l’activité payée par l’Agence de sécurité sociale (Försäkringskassan).

    L’offre de formation

    Il n’y a pas de dispensateurs privés en ce qui concerne la formation formelle des adultes, qui est gérée par les municipalités, mais elles peuvent faire recours à des prestataires extérieurs pour certaines parties des formations. Les programmes sont généralement élaborés par les dispensateurs de formation en coopération avec le monde du travail.
    Cependant, ils existent des formations non formelles organisées par des entreprises privées ou par les partenaires sociaux qui peuvent également être financées à travers des subventions publiques. L’Agence nationale suédoise pour la formation professionnelle supérieure agrée ces prestataires et alloue les subventions. »

    https://www.centre-inffo.fr/site-europe-international-formation/systemes/fiches-pays/suede

  • C’est un faux problème, si l’état arrêtait de flinguer les producteurs et les innovateurs la France irait parfaitement bien et si l’état retirait ses sales doigts liberticides et corrompus des formations ce serait évidemment un bonus.
    .
    Il n’y a qu’une seule façon de tuer le capitalisme: des impôts, des impôts et toujours plus d’impôts. – Karl Marx

    • Tout à fait. En France, la formation est une manière d’échapper à son boulot sans perdre ses revenus, elle n’est jamais considérée comme un escalier vers une nouvelle situation offrant plus de perspectives. Demandez à vos proches en formation si c’est le dispositif ou bien les perspectives quant à la nature du travail futur qui les ont motivés.

      • « L’école » c’est le mot magique de la gauche censé tout éviter, de la prison au chômage, mais c’est surtout un marqueur du mépris absolu des socialistes pour le travail manuel et les travailleurs.
        Quant on voit ce que leurs « intellectuels » produisent comme funestes imbécilités…

  • Eduquer à la vie, au sens des responsabilités et à la liberté n’est pas qu’une question d’argent.
    Il faut surtout « désidéologiser » l’Education Nationale: si l’on formate les enfants au lieu de former , leur culture, leur jugement, leur inventivité, on ne prépare pas l’avenir. Cette réforle-là ne pourra pas se faire avec le même personnel politique.
    Un titulaire du « certif » d’autrefois était bien mieux armé pour affronter la vie qu’un bachelier d’aujourd’hui. Voilà la réalité.
    Mais l’Etat y a gagné: les Français sont des moutons qui croient dur comme fer que ce berger vénal veut leur bien.

  • La formation coûte très cher. Au delà d’un socle de base nécessaire et applicable en permanence et en tout domaine, il est donc important de se concentrer autant sur l’efficacité que le volume.

    – Celui qui est formé doit être motivé. Cela nécessite une volonté d’apprendre, un niveau de connaissances préalables compatible, un « potentiel » et une pédagogie adaptée à l’individu qui apprend.

    – La connaissance acquise doit pouvoir être mise en pratique rapidement : inutile de former à des compétences qu’on ne recherche pas, qu’on ne saura pas utiliser ou qu’on ne pourra pas valoriser par des revenus pour la personne formée.

    Les salariés ont tendance à rejeter l’effort et les entreprises à former sous la contrainte sans faire évoluer les salariés. Et ces 2 travers s’entretiennent mutuellement. L’approche politique et sociale de la formation accroît ce problème.

  • « Depuis l’avènement d’une économie de la connaissance et de l’utilisation des datas … »

    Attention de ne pas tomber dans les travers de nos Enarques totalement incompétents dans tout domaine technique. Il faut distinguer clairement :

    – la formation à l’utilisation de l’outil évolué – qui est une nécessité pour les entreprises et qui (outre une formation de base) est leur problème,

    – la formation à la conception des outils qui peut permettre au pays de progresser ou du moins ne pas régresser sur le plan économique. On nous « bassine » avec les « datas », l’IA – avec 20 ans de retard. Mais cela concerne une infime minorité de gens (ayant des compétences scientifiques et informatiques multi-diciplinaires). Ce n’est pas tout le monde qui va développer un logiciel d’imagerie médicale ou de simulation biologique.

  • L’éducation des jeunes puis des travailleurs est essentielle. Il importe de la soustraire au monopole de l’éducation nationale et de permettre une vaste concurrence.

  • Vous savez bien que non puisque gouvernement et syndicats se foutent complètement du chômage!

  • Pas si simple. A quoi bon se former si c est au final pour ne pas trouver de travail (car peu de demande) ou gagner a peine plus qu avant ?
    La france na quasiment plus d industrie par ex. donc si quelqu un decide de se former pour devenir un expert dans ce domaine, il aura le choix entre s expatrier ou travailler chez Mc Do car personne en france n a besoin de ses competances (ou il y en tellement au chomage qu il sera paye au smic comme chez Mc Do)

  • Je pense qu’il y a un point que vous avez complètement omis dans votre article, c’est qu’en France, il y a énormément l’argent allouée à la formation professionnelle mais que celui-ci est très largement détournée, avec la complicité des « corps intermédiaires » et de certaines entreprises.

    Il faudrait quand même m’expliquer pourquoi tous les mois, on m’impute une ligne sur mon salaire et que je n’ai pas souvent le droit de faire valoir, parce que « trop qualifié », « pas en rapport avec ce que vous faites », etc. Qui s’abroge le droit de décider à ma place comment je dois me former ? Quels sont leur critères ? Ma femme vient d’ailleurs de se faire refuser une formation d’acheteuse senior alors qu’elle est elle-même acheteuse junior. Pourquoi ?

    Cela fait plus de 25 ans que je travaille, et trop souvent j’ai pu constater à quel point il est difficile d’obtenir une formation de son employeur ou de Pôle Emploi.

    Nous sommes une fois de plus en présence d’un autre monstre étatique avec certes, beaucoup de connivences mais aussi beaucoup d’argent détourné en masse.

    La Cour des Comptes a une fois de plus déjà soulevé des fraudes massives dans le système de formation professionnelle: https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/04-formation-professionnelle-continue-salaries-Tome-1.pdf

    Tout comme le fameux rapport Perruchot:
    https://www.lepoint.fr/html/media/pdf/rapport-perruchot.pdf

    Et comme d’habitude, tout se sait, tout le monde est courant mais rien ne changera jamais dans un pays qui n’est pas dirigé, mais juste administré.

    • +1

      La formation professionnelle est idéalisé par des socialistes et mise en place par des fonctionnaires.

      Un cadre de « haut niveau » est capable de décider lui même de quelle formation il a besoin et peut aussi se former tout seul (si on lui en donne les moyens) afin de faire évoluer sa carrière ou innover dans l’entreprise.

      • De plus, dans certains domaines « pointus », on passe de fait plus de temps à « apprendre » (donc à se former) qu’à produire. La comptabilisation et la réglementation administrative sont là totalement ridicules.

    • sans parler des cellules de reclassement (vaste fumisterie) en cas de licenciement éco, beaucoup d’argent dépensé par l’entreprise pour pas grand chose au final sauf pour la boîte qui reclasse ,qui gagne le loto.

  • Il est important pour le pays de placer la formation dans le cadre de l’économie, mais pour les jeunes il faut surtout la considérer sur le plan de la compétitivité (mot tabou).

    Qu’on le veuille ou non, le monde évolue plus vite qu’il y a 20 ans, 50 ans , un siècle … Les jeunes sont « condamnés » à apprendre tout au long de leur vie professionnelle … ou se retrouver « redondants ». Et ne comptez pas trop sur l’état pour votre cas « individuel » : ce mot n’est plus à la mode – socialisme oblige.

  • Mais vous n’y êtes pas! On va tout numériser.
    Vive les infirmières digitalisées ou les boulangers, les maçons et les footballeurs…
    Notre pays s’est sabordé depuis longtemps par les 35 heures et les seuils qui sont un frein incroyable à la dynamique d’entreprendre, de grandir, de former, d’exporter, d’être compétitif etc…
    Or, voilà 30 ans que les Politiques se couchent devant la vérole syndicale….
    Et ce n’est pas prêt de changer….

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