Masques, santé et deuxième vague : nous avons un plan !

Les mêmes clowns qui ont saboté le pays savent maintenant ce qu'il convient de faire : faites vous même vos stocks, ne comptez que sur vous-même !
Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Plan a und Plan B

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Masques, santé et deuxième vague : nous avons un plan !

Publié le 3 juillet 2020
- A +

par h16

Certes, la situation n’est pas toute rose : petites tensions sociales, légères frictions économiques, sentiment d’insécurité, le pays a connu des jours plus pimpants et la crise sanitaire qu’il vient de traverser – avec un brio survitaminé, avouons-le – n’a guère amélioré la tendance un peu maussade.

Le fier gouvernement du président Macron, volant de succès économiques, politiques et sociaux en succès électoraux, s’est donc décidé de monter au créneau pour annoncer fièrement à tout le pays que, non, tout n’était pas gris et qu’il y avait même d’excellentes nouvelles. Pensez-donc ! Olivier Véran, l’actuel ministre de la Santé, a même pris la parole pour s’exclamer, frétillant :

« Nous avons préparé un plan en cas de rebond de l’épidémie. »

Le bruit de décompression qu’on entend nettement à la suite de cette exclamation est celui des millions de Français qui poussent un « ouf » de soulagement sonore, tant il est clair qu’une telle information les rassure évidemment. Ça sent d’ici l’odeur du cigare de Hannibal de l’Agence Tous Risques, tiens !

Véran est limpide. Il maîtrise la situation. Tout est sous contrôle, vous pouvez donc relâcher vos sphincters, dont la tension n’était allée que crescendo ces quatre derniers mois alors que s’accumulaient d’abord les petits soucis de stocks, puis le nombre de malades en réanimation, puis le nombre de morts, puis le nombre de chômeurs, puis le nombre de faillites, puis le nombre de milliards d’euros que l’État, dans sa grande mansuétude, décidait de mobiliser pour sauver un peu tout le monde et ses miches.

Parce que, soyons honnête, au moins l’État a-t-il été présent sur toute la ligne : acteur essentiel dès le départ de la crise en utilisant toute sa puissance parasitaire pour transformer instantanément les stocks de gel hydroalcoolique en denrée introuvable, après avoir utilisé toute sa ventripotente omnipotence pour faire disparaître plusieurs centaines de millions de masques, après avoir littéralement assigné à résidence 80 % de sa population en bonne santé tout en oubliant de protéger la plus à risque, l’État est maintenant sur tous les ponts et ne loupera aucune occasion de sévir d’agir pour améliorer encore son impact.

Forcément, les Français jubilent.

Cependant, à part les indéboulonnables thuriféraires du pouvoir en place, il n’aura échappé à personne l’aspect particulièrement étonnant des déclarations de Véran pour lequel ce « On a un plan ! » ressemble furieusement à ce « On a les droits ! » exclamé avec joie par un François Pignon survitaminé.

En réalité, une analyse objective des documents historiques de cette lointaine époque (de mars à mai 2020) permet de prendre les déclarations de Véran avec un petit grain de sel à côté duquel le météore Apophis ressemble à un petit caillou coincé dans sa chaussure : en effet, l’État s’est montré ridiculement incompétent dans sa gestion de la crise, depuis ces fameux stocks de masque que Véran semble aussi incapable de retrouver que ses prédécesseurs, jusqu’aux mesures prophylactiques alors que la crise s’annonçait en passant par la mise en place des tests ou la réquisition des gels.

Ainsi donc, après le célèbre tube « Le virus n’arrivera jamais jusqu’en France » qu’Agnès Buzyn nous avait effrontément sorti début mars dans le village de Contamines (taquin de sort), après l’amusante comptine « Les masques ne servent à rien » que Sibeth Ndiaye nous narrait avec cet aplomb caractéristique des cuistres et des arracheurs de dents, après la polka endiablée « Il n’y a pas eu de pénurie de masques » immédiatement enchaînée par « La crise a été très bien gérée » d’un Emmanuel Macron dont la consommation personnelle d’euphorisants provoque des effets stupéfiants, le tout saupoudré des inénarrables « C’est la faute du réchauffement climatique et du néolibéralisme mondialisé » d’une presse résolument tournée vers la fine analyse, le pompon est en tout cas maintenant décroché par notre ministre de la Santé et les institutions derrière lui avec leur « plan » : pour s’assurer que tout le monde sera bien prêt en cas de seconde vague, la secrétaire d’État à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé qu’il sera demandé aux entreprises d’avoir pas moins de dix semaines de stocks de masques d’avance pour leurs salariés.

En somme, pour être sûr qu’il y aura un stock de masques, les sbires de l’État vont simplement imposer que tout le monde se constitue lui-même son propre stock. Comme c’est malin !

Après plus de 1000 milliards d’euros de prélèvements annuels, après plus de 300 milliards d’euros d’emprunts divers pour surmonter une crise dont il est en grande partie directement responsable, l’État met donc en place une machine à compter sur les autres.

Mieux encore : après avoir amplement démontré l’étendue de son incompétence criminelle sur les six derniers mois, c’est la même équipe de clowns coûteux qui nous explique maintenant ce que nous allons tous devoir faire, et nous l’impose. Vu leur track-record, il y a de quoi frémir.

Exactement comme prévu, on passe donc de « Les masques, ça sert à rien » à « Les masques sont indispensables » immédiatement suivi par « Les masques sont obligatoires » assorti d’un « vous m’en prendrez deux tonnes » histoire d’écouler les stocks maintenant surnuméraires dont les entreprises françaises ne savent plus quoi foutre.

Le constat est sans appel mais reste malgré tout assez peu lu dans la presse qui continue de s’embourber dans ses remarques insignifiantes et ses petites excitations sur la politique politicienne du moment : cette crise, comme chacune des précédentes, a été l’occasion de mesurer l’étendue du mépris dans lequel ces politiciens tiennent le reste du peuple, mais cette fois-ci, elle donne une autre dimension au foutage de gueule qui accompagne la parole politicienne et que ne semblent absolument pas vouloir commenter ces chroniqueurs et ces journalistes qui ont pourtant noté la désaffection des Français pour la politique…

Il n’y a pourtant rien d’étonnant à ce que les individus normalement cortiqués se refusent maintenant à prendre part à ces mascarades, ce spectacle consternant d’hypocrites, de menteurs et d’incompétents dont tout indique qu’ils ne sont là que pour mettre tout le pays en coupe réglée, pour leur propre profit et après eux le déluge.

Et cette désaffection n’augure plus rien de bon : le pays, maintenant laissé entre les mains de clowns prévaricateurs ou, pire encore, d’idéologues collectivistes de tous crins, s’enfonce droit vers une crise bien plus profonde que seulement économique.

Ce pays est foutu.
—-
Sur le web

Voir les commentaires (25)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (25)
  • Rends ton plan Rantanplan…
    Un plan raplapla 😉

    Là ou passe Macron, l’herbe ne repousse plus. On a trouvé le nouveau RoundUp :mgreen:

    Cela promet.

  • Tout va bien, on a des stocks de tout, des masques du gel des médicaments.. J’ai un doute, trump a pris tout le stock de ramdamdesir le seul et unique médicament certifié guérir les morts et réveiller les vivants…

    • On a surtout un gigantesque stock d’abrutis!
      Et chaque jour il fait des petits!
      CPEF

    • J’oubliai, une pré-commande du vaccin miraculeux contre le rhume la fausse grippe et le cov2… Restera la grippe porcine, la peste aviaire… Big pharma à tant d’affaires en cours que notre conseil scientiques n’est pas prêt de se payer des vacances. ..

      • Faut toujours un coupable.. Et big pharma ne fait rien pour se disculper.

      • Le mari de l’ex-Ministre de la santé n’avait donc aucun intérêts dans le BigPharma ? On nous aurait menti ?

      • Suivant les pays, on est plus ou moins sensible à la corruption… ou la balance intérêts personnels/service de la population est différente.
        Question de valeur morale.
        Je crains que noys n’ayons pas la meilleure classe politique du monde bien qu’ayant les prélèvements obligatoires les plus élevés…

      • « ce n’est pas Bigpharma qui fait nos lois! »
        Ben si, de façon indirecte. Entre les prifesseurs de médecine stipendiés par l’industrie, les députés assiégés par les lobbyistes et les politiciens qui ont été « aidés » pour se faire élire…

  • Je suis content de vous voir sur Dreuz, si je suis blasé des âneries gauchistes, voir des « droiteux » relativement nombreux parler de « complot juif » me rend malade.
    C’est peut-être un produit d’importation, chez certains ça ne fait d’ailleurs aucun doute, mais chez d’autres, on sent bien que les racines sont bien plus profondes. En général ça vient avec l’anticapitalisme de rigueur chez les nombreux collaborateurs des nazis de l’époque mais pas toujours.

    • @ Guillaume P : je ne comprends pas votre premier § : quel rapport entre la publication par Dreuz des articles de h16 et le fait que des « droiteux » parlent de complot juif ? Par ailleurs, où voyez-vous qu’il y en ait tant que cela ? (je sais qu’il y en a, mais pouvez-vous être plus précis)

      • A relire, ce n’était pas clair effectivement. En fait je parles des commentaires sur des sites comme fdesouche ou plus récemment boulevard voltaire par exemple et il y en a bien trop régulièrement à mon gout.
        Dreuz étant pro-américain et pro-juif ça évite au moins toute la m… rouge brune dans les commentaires.

    • whaa, j’ai été censuré, on dirait, n’ayant pourtant fait que reprendre vos propos (1er §) pour vous demander des précisions…

      • La prochaine version de R.obot-M.odera.tor avec IA améliorée sera capable d’analyser votre référence au 1er paragraphe pour y retrouver l’horrible a.ppel à la h.aine et c.ensurer votre second message.

        Etonnant qu’il ne maîtrise pas encore l’écriture inclusive. (Comment espèrent-t’ils vaincre la mal-p.ensance avec de telles lacunes ?)

  • On a un gouvernement d’abru.tis, mais à mon grand désespoir, nos compatriotes ont ce qu’ils méritent, car le confinement a révélé le pire : après les bastons dans les supermarchés pour le PQ et les désinfectants, on a maintenant les gens qui ne se protègent plus du tout… Sympa pour les autres ! Et pas étonnant que les masques soient en excédent, plus personne ne les porte… Et quand ils les portent, ils les jettent dans la rue !
    Je suis atterré par ces comportements ultra égoîstes…
    Et je confirme, CPEF !

  • « agir pour améliorer encore son impact »

    Si l’impact n’est pas plus grand qu’une pièce de 2 euros, C.arglass répare. De la taille de 500 milliards, C.arglass remplace.

  • Le scandale de la gestion de cette épidémie se poursuit sans relâche avec la récente campagne de dépistage de la Covid. Plusieurs remarques :
    – Le virus de l’écriture inclusive se répand jusque dans l’invitation au dépistage. Il ne manquerait plus qu’ils nous tutoient (« si tu as peur du grand méchant virus, va te faire dépister »). Ecriture inclusive = tri vertical non sélectif.
    – La SS s’arroge désormais le rôle de prescripteur virtuel unique. Plus besoin de s’encombrer des médecins de ville, ces encombrants gêneurs.
    – La SS entend décider qui, quand, où, pourquoi et comment on se soigne. Le troupeau des patients n’a qu’à bien se tenir face au monopole tout puissant. La logique perverse du « parcours de soins » apparaît de plus en plus délétère. Après avoir créé la pénurie au moment où les tests auraient été réellement nécessaires, ce n’est pas à la SS de décider des soins au prétexte qu’elle les finance, et surtout pas après la bataille.
    – Le rôle du médecin de famille est clairement réduit à évaluer et recommander. Le médecin est totalement dépossédé du soin proprement dit. Des médecins qui soignent ? Vous n’y pensez pas ?
    – Le secret médical est bafoué, les labos ayant pour instruction de remonter les informations médicales à la SS et non au seul médecin de famille, remontée d’information volontairement cachée aux patients sollicités pour le dépistage. Des employés de la SS qui ne sont pas des médecins ont accès aux informations sans autorisation des patients, avec toutes les dérives dramatiques que cette rupture du secret médical va induire.
    – La négation de l’existence des traitements disponibles par les autorités confine à la névrose obsessionnelle.
    – On rejoint des sommets insoupçonnés quand les courriers d’invitation au dépistage sont adressés aux morts. « Désolé les gars, vous m’avez déjà tué. »

    Santé publique = médecine de troupeau.
    Médecine de fonctionnaires = perte de chance pour les malades.
    Il devient de plus en plus nécessaire et urgent d’abolir la SS, d’empêcher l’Etat obèse de se mêler de notre santé. Il en va de survie de chacun.

  • Le pays est surtout foutu à cause de millions de Français dont la soumission est affichée par leur masque. Ils le font, non parce que c’est nécessaire (c’est une très mauvaise idée sauf en cas de risque épidémique majeur, puisqu’on recycle ses propres miasmes et son CO2), non parce qu’ils y ont un peu réfléchi, mais parce qu’on le leur a dit. Si l’Etat leur demandait de se jeter d’une falaise, ils le feraient.
    Déprimant.

    • Attention dire : »tous des ‘cons’ sauf moi »… Si la majorité n’a pas toujours raison on peut rapidement être le ‘con’ de million d’autres… ?

    • Pardon, je met un masque pour ne pas envoyer mes miasmes aux plus faibles, et éviter un peu d’être contaminé. L’état français n’a rien à voir. Aux chiottes il est, aux chiottes il reste.
      Et dans nombre de pays, vous ne rentrez pas dans un magasin sans masque.

  • L’horreur des plans du « centralisme démocratique », depuis cent ans, c’est qu’ils n’atteignent jamais leur but parce que les ennemis extérieurs ou intérieurs du régime ou les catastrophes naturelles vienent polluer sa pureté et sa beauté. Si, si, le plan aurait marché si…. ( en fait, seulement s’il n’avait pas été foireux, mais ça ne sera jamais admis )

  • Un plan ? Un plan gâteux, comme aurait dit la comtesse.

  • Tout est juste dans votre article !
    Sauf la petite phrase de fin.
    Je suis pessimiste, mais pas à ce point-là ! La France n’est pas encore foutue, puisqu’il reste encore quelques Français.
    Petite remarque : le lien signalé dans « exclamé avec joie par un François Pignon survitaminé » mène sur « J’adore quand un plan se déroule sans accroc … ».
    « On a les droits ! » c’est (entre autres) sur https://youtu.be/hvjhXhXvzBc

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Yves Bourdillon.

Imaginez.

Imaginez qu’une pandémie démarre à Vert-le-Petit (Essonne), siège d’un des trois labos P4 français. Qui croirait les explications de Paris selon lesquelles ce virus aurait été transmis naturellement à l’Homme par une perdrix ?

C’est pourtant l’exploit qu’a réussi Pékin en imposant depuis un an au monde entier le récit selon lequel le SARS Cov 2 qui provoque la maladie Covid-19 proviendrait d’une chauve-souris vendue sur le marché de Wuhan, dont le hasard voulait qu’il se trouvât à proximité ... Poursuivre la lecture

Par Christophe de Brouwer.

Il m’a été demandé d’aborder la problématique du port de masque dans des lieux non clos, en extérieur.

Je ne traiterai pas ici des autres gestes barrières (lavage des mains, distanciation, confinement, etc.).

Je voudrais aborder la question sous l’angle du risque.

Le risque se définit, sur le plan international, comme la probabilité d’un effet. En effet, le risque est la probabilité de contracter le covid, et le masque est un facteur du risque qui modifie, en la diminuant, la relation Sar... Poursuivre la lecture

Contrepoints : Le Québec semble être la région d'Amérique du Nord la plus dure sur le plan des restrictions covid, mais aussi sur le plan des taxes et des impôts. Pourquoi cette situation ?

Jérôme Blanchet-Gravel : Le Premier ministre québécois, François Legault, s’est lui-même vanté d’imposer les mesures sanitaires les plus sévères en Amérique du Nord, comme s’il s’agissait d’un noble exploit. Voilà de quoi donner le ton à l’esprit autoritaire qui caractérise le Québec actuel. Le 31 décembre dernier, le Québec fut le seul État sur 92 ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles