Bilan du Covid : l’Homme, un « virus pour la planète » ?

L’Homme est-il devenu « un virus pour la planète », comme l’affirme Philippe Descola ?

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Man and Earth by Hasan Raza (CC BY 2.0)

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Bilan du Covid : l’Homme, un « virus pour la planète » ?

Publié le 23 mai 2020
- A +

Par Benoît Rittaud.

Vous pensez bêtement que le principal virus dont il y aurait lieu de parler aujourd’hui est le SARS-CoV-2 et sa maladie associée qu’est le covid-19 ? Alors vous n’êtes sûrement pas digne de devenir anthropologue au Collège de France.

Philippe Descola, lui, sait remettre les pendules à l’heure : « Nous sommes devenus des virus pour la planète », explique-t-il dans Le Monde.

L’une des facultés les plus étonnantes du discours écologiste contemporain est de savoir tout recycler à son profit sans la moindre retenue.

C’est ainsi qu’à la lecture de cette interview on apprend que le mode de vie capitaliste serait bien plus responsable de la pandémie que les pratiques ancestrales qui ont pourtant conduit à l’émergence du virus et de sa transmission à l’Homme dans un marché traditionnel de Wuhan.

L’on découvre aussi tout le bien qu’il faudrait penser d’un monde dans lequel on « ne sépare plus de manière radicale les humains et les non-humains » (sans que soit précisé le statut du pangolin).

Ce n’est pas tant le contenu de l’interview qui pose problème, car celui-ci est tout aussi convenu que les autres sur le sujet. C’est plutôt que nul événement, si considérable soit-il, ne semble capable de faire opérer un retour au réel à certaines de nos élites intellectuelles.

En l’occurrence, le panorama global est pourtant clair : le covid-19 a montré une fois de plus que la nature n’est pas notre amie — ce que savent depuis longtemps les agriculteurs et plus généralement tous ceux qui voient plus loin que la mythologie néo-Rousseauiste urbaine. Nous devons batailler ferme chaque jour en tant qu’espèce pour garantir notre survie et notre confort.

L’épisode montre aussi que nos systèmes de santé et de production stratégique étaient insuffisamment préparés à faire face, et que si nous avons eu la grande chance de pouvoir compter sur un personnel hospitalier au dévouement héroïque, une fois de plus s’est révélée une grave fracture entre le terrain et les hautes sphères décisionnelles. Voilà le réel, dans toute sa banalité.

Parmi les poncifs de l’interview qu’il serait trop long de démonter en entier il y a l’inévitable couplet contre la mondialisation et sa « règle du profit le plus rapide possible », paraît-il en lien direct avec la rapidité inédite (du moins supposée telle) de la propagation du virus.

Un argument à moitié faux et à moitié trompeur typique de ces discours qui font flèche de tout bois d’autant plus facilement qu’ils ne sont pas questionnés. La complaisance du journaliste va jusqu’à dire que son interviewé du jour serait à l’origine d’un « tournant anthropologique », comme quoi l’esprit de cour n’est pas mort.

D’abord, la rapidité de la diffusion de la maladie est en trompe-l’œil, car elle tient pour une bonne part à notre capacité, elle véritablement inédite dans l’Histoire, à identifier en quelques semaines un virus nouveau et à comptabiliser en temps réel le nombre de malades de par le monde.

Il y a deux siècles, les symptômes banals du covid (fièvre, toux, fatigue…) aussi bien que sa prévalence limitée (au plus quelques pourcents) n’auraient peut-être pas même permis de l’identifier comme maladie nouvelle.

Ses victimes auraient été noyées dans le bruit de la mortalité générale alors bien plus considérable, et il n’est pas évident que quiconque se serait seulement posé la question d’une éventuelle surmortalité des plus âgés — lesquels étaient de toute façon bien moins nombreux qu’aujourd’hui, et d’ailleurs même pas comptabilisés, le recensement de la population d’un pays étant alors hors de portée technique et économique.

Si cette pandémie est considérée comme majeure, c’est de façon relative à notre situation présente, qui fait de nous une espèce si puissante que nous pouvons nous focaliser sur un mal qui, par le passé, aurait été à peine remarqué. Un membre du Collège de France devrait savoir éviter ce piège, qui n’est pas sans rappeler celui de la pollution : si tant de particules nous effraient, c’est avant tout parce que nous sommes capables de les détecter.

Alors que s’ils étaient disponibles, les indices de pollution urbaine des époques passées feraient dresser les cheveux sur la tête de n’importe quel écologiste. Voilà un beau sujet pour un anthropologue que cette profonde relativité de la peur.

L’argument de la rapidité est également trompeur en ce que même si, en effet, la mondialisation a permis au virus d’aller plus vite, c’est aussi cette même mondialisation qui nous a donné des armes bien plus considérables pour le combattre : séquençage de son génome en à peine quelques semaines, résultats des tests de médicaments en temps réel, échanges instantanés d’informations…

De nos jours, lorsqu’un président de la République décide d’un confinement général, l’ensemble de la population est informé en quelques heures, alors qu’il aurait fallu des semaines par le passé. Tout cela grâce à quoi ? Tiens donc : grâce à nos smartphones et nos moyens de communication, ces mêmes outils si volontiers présentés comme symboles de notre « décadence ».

Il y a, certes, des arguments que la crise du covid donne contre certains aspects de la mondialisation, notamment géostratégiques. Par exemple, nous devons nous demander sérieusement à qui nous sommes prêts à confier la fabrication de nos médicaments. Toutefois, sur ce sujet l’idéologie écologiste devrait faire profil bas, tant nos normes environnementales toujours plus exigeantes ont été l’un des grands moteurs des délocalisations industrielles qui ont frappé notre pays.

On attendrait d’un anthropologue qu’il nous parle de l’évolution à prévoir de notre regard collectif sur la santé, ou bien des risques d’un hygiénisme potentiellement liberticide, ou encore de ce qu’implique la distanciation sociale dans les rapports interpersonnels. Car, oui, là-dessus l’anthropologie a beaucoup à nous apprendre. Sur les vieilles lunes de l’impôt écologique, beaucoup moins.

L’utopie est étanche même aux tsunamis
Le réel ne lui est qu’une donnée seconde.
Comme à Nostradamus, tout l’avenir du monde
Dans ses moindres détails lui a été transmis.

Pour la secte du jour l’humain est l’ennemi.
Les prêtres de Gaïa, la planète féconde,
Font de l’Homme un coupable de chaque seconde.
Sans le poids du concret tout envol est permis.

Le paganisme ancien, après sa longue éclipse,
Revient auréolé de son apocalypse.
Ses dévots sont partout, tout de morgue vêtus.

Les ramasseurs d’idées ont embrassé leur cause.
Inquiétons-nous d’un temps qui maintenant propose
Que la haine de soi soit appelée vertu.

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  • « règle du profit le plus rapide possible  » parfois ils disent le profit maximum ce qui est plus vrai mais qui ne signifie NULLEMENT le profit le plus rapide possible..

    sinon c’est le propre des idéologies.

    le monsieur a raison sur un point ..si le monde avait été différent les choses se seraient passées différemment… là où il comment une erreur c’est de dire que ça aurait été mieux si le monde qu’il souhaite avait été en place..là où il comment une escroquerie navrante c’est de dire qu’il aime l’humanité..

    • les idéologues sont très malins, ils savent s’adresser à ceux qui se pensent une élite intellectuelle , ils ont désormais dans leurs rangs des dizaines de scientifiques…quasiment pas de science, mais le public pense qu’un scientifique DIT nécessairement la science…

  • L’article du Monde est payant. Il y a vraiment des lecteurs prêts à payer ce genre de propos immondes?

    • @fm06-Le prix unitaire de Monde est de 2,80 € et la lecture d’un seul article sur internet est de 1 €. Si ce média n’est pas un exploiteur dites moi comment qualifier cette pratique.

      • le monde est payé par les impots

        • Faux : le groupe Le Monde fait 5 millions de chiffres avec la publicité. Et l’Etat subventionne à hauteur de 5 millions. On doit encore ajouter le prix des abonnements, des exemplaires vendus etc.
          @Gouflo2 : ça s’appelle une offre commerciale. Offre, demande, etc etc.. Ce média ne vous exploite pas, il vous propose. Libre à vous d’accepter. C’est un peu une des bases de l’économie de marché.

          • L’Immonde étant outrageusement subventionné, nous sommes contraints de le financer.

            • Ce qui représente quand même 0,17 euro par ménage français par an.
              Pour info.

              • Donc, vous reconnaissez finalement qu’il n’y a ni offre ni demande. Juste de la contrainte. Pourquoi vos premiers messages sont-ils systématiquement mensongers et seulement ensuite corrigés après observations objectives que vous ne pouvez nier ?

                Ne pouvez-vous donc pas dire la vérité en première intention, puisque vous la connaissez parfaitement ? D’où vous vient ce besoin compulsif de falsifier la réalité ?

                • Je n’ai jamais dit que le Monde n’était pas subventionné. Pourquoi mentez-vous systématiquement à mon propos ?
                  La phrase que j’ai écrite le 23 mai à 12H02 : « l’Etat subventionne à hauteur de 5 millions » est claire non ? Bien sûr que c’est le contribuable in fine. Seule une personne désireuse de falsifier mes propos ferait mine de ne pas le comprendre.
                  Donc oui, chaque ménage français contribue, via ses impôts, taxes, accises, etc à la pluralité de l’information en versant indirectement 0,17 euro par an au Monde.
                  Beaucoup d’autres médias existent, plus ou moins indépendants de leurs actionnaires.

              • Idem pour pour les autres torchons papiers que tous (vous et moi compris) sont obligés de financer, tout comme les radios que je n’écoute pas et les journaux télé qui nous mentent jour après jour, c’est une question de principe de ne pas vouloir payer pour des conneries, pas une question d’argent.

          •  » Et l’Etat subventionne à hauteur de 5 millions.  »

            Et ces 5 millions de subvention de l’état ne sont pas payé par les impôts?

            • Ai-je dit qu’ils n’étaient pas payés par les impôts ? Non.
              Mais vu que la majorité des recettes du Monde n’est pas issue du gouvernement mais de la pub et ventes, la phrase de Claude Henry est incorrecte.
              Il ne faut pas vous précipiter sur mon commentaire si vous ne le lisez pas…

              • oui et ????? Vous avez quelque contre des gens riches qui dépensent librement leur argent pour soutenir ce qu’ils veulent ? C’est fou.. le bonhomme est riche à milliards, donnent de l’argent à des centaines de trucs, il a permis de sauver des millions de personnes grâce à des soins et l’éduction et vous pointez son don au Monde parce que c’est contre votre doctrine. Ptn, mais c’est à vous dégouter d’être riche…
                Ca me fait penser d’ailleurs que Bill Gate est un très important donateur de l’OMS.
                Bon, connaissant vos tendances à la « suspicion » envers certaines « forces » dirigeant le monde, autant vous posez la question directement : ya des micropuces dans les vaccins de Bill Gates ?

                • Et si vous critiquez ce que fait Bill Gates et sa fondation, vous critiquez une grosse partie du libéralisme, que ça vous chante ou non.
                  L’immense majorité des fondations US sont uniquement des constructions fiscales destinées à éluder l’impôt (j’avais plusieurs fois cité une étude là-dessus quand certains disent « wèè la charité US est tellement mieux que le communisme français »). Bill Gates AGIT, il investit sa fortune pour des projets sociétaux et au passage s’enrichit ou du moins ne perd pas tout en chemin : c’est du ptn de libéralisme mon grand !!!
                  Aaah, je suis énervé par un tel manque de cohérence… Critiquer ce que fait Gates, c’est souhaiter l’étatisme, collectivisme communisme et toutes les autres mots à la kon que plein de gens ici écrivent à longueur de journée. Vous comprenez enfin ce que je dénonce depuis des lustres ???? Le superbe individualisme dont tout le monde ici se oint le corps (plus souvent de l’égoïsme en fait), ce n’est pas la panacée.
                  Punaise.. je vais dans mon bain. Na. Adieu.

                • Ah, vous n’avez pas vu cette information de childrenhealthdefense à propos de Bill Gates ?
                  Sûrement un site complotiste, mais quand même la voix de Robert F. Kennedy Junior, le fils de l’ancien ministre de la justice des USA et frère de qui vous savez.

                  • Je viens de voir le site en question. Anti-vaccins, anti-5g, anti-beaucoup de choses.. et leur article sur Bill Gates doit donc être pris avec des pincettes. A part cela, Bill Gates agit en libéral à 100%. Apparemment, ça en choque certains.
                    Ben que soit le fils de Kennedy ou le frère de Ben Laden, les idées et l’intelligence ne sont pas génétiques, donc perso, ça ne change rien.

              • C’est une façon de voir les choses, il n’y aurait plus de Le Monde sans les subventions de l’Etat parce que le modèle ne serait pas soutenable économiquement sans l’abondement de l’argent de ceux qui ne lisent pas, donc il n’y aurait pas de recettes.

    • Il en sort tous les jours. Lorsque les Khmers rouges ont envahi Phnom Penh Le Monde a fêté cela en comparant à la libération de Paris. Puis nié les massacres!

      • C’était pas plutôt le  » Monde diplomatique  » ce torchon qui rendit hommage au  » grand Staline  » lors de son décès?

  • la planete est un gros caillou, avec sur une infime couche superficielle des êtres vivants animaux et végétaux et autres . La planete se fiche bien des anthropologues et autres écologistes, elle continuera de tourner autour du soleil, lorsque l’humanité aura disparu dans 2 à 3 million d’années, ce qui correspond a la durée moyenne de vie d’une espèce

    • Sauf que nous sommes trop nombreux et adaptables pour être rayés de sa surface. A moins qu’un énorme astéroïde ne percute la planète!

  • Il me semble que le responsable de la propagation rapide du virus n’est pas la « mondialisation industrielle », ennemi publique numéro 1 des penseurs démago, mais le tourisme.

    Cela pose et pourrait poser à l’avenir un gros problème aux pays qui vivent du tourisme, à commencer par l’Europe du Sud et la France. Tout comme baser son économie sur une manne pétrolière, vivre du soleil et de son patrimoine architectural est risqué !

    • tourisme local bio et equitable.

    • @alan-Je ne suis pas d’accord avec votre première assertion, ainsi la mondialisation avait commencé environ 3.000 ans avant Jésus Christ et vraiment pris son envol environ un siècle avant JC, avec la première dynamique de la route de la soie. Il y avait déjà des pandémies et se sera toujours le cas sauf à vivre dans des combinaisons étanches. Le tourisme n’était pas spécialement une caractéristique de l’époque. Par contre votre deuxième remarque est pertinente mais la baisse possible du tourisme va avoir des effets collatéraux majeurs sur le BTP, les transports, les spectacles etc. mais surtout les rapports humains, les gens se fréquentant moins seront moins liés entre eux et plus intolérants voire…

      • Il est certain que les épidémies n’ont pas attendu la « mondialisation » puisque elles sont apparues avec le commerce.

        Mon assertion tient au fait que la contamination (du coronavirus) ne s’est pas développée à partir des ports mais des grandes villes et en particulier en Italie et en Espagne. (Tout en relativisant ce fait puisque que les rassemblements religieux sont tout autant dévastateurs que le tourisme ou le commerce).

        Quant aux rapports humains …
        – la pandémies est une catastrophe pour les spectacles, les restaurants, mais on a surement oublié un détail dans l’idéologie du « vivre ensemble » ?
        – le tourisme ne rend pas les gens spécialement tolérant : on va s’empiffrer dans des hôtels de luxe dans des pays pauvres ou le personnel est viré s’il s’avise de récupérer les restes ! Et si les touristes sortaient un peu des zones touristiques, on entendrai un peu moins de c… sur le développement.
        – la transmission dans les rassemblements religieux est un comble : la fraternité « de façade » et d’effusions combinée au jeune par pénitence amène à contaminer son prochain.

        •  » le tourisme ne rend pas les gens spécialement tolérant : on va s’empiffrer dans des hôtels de luxe dans des pays pauvres ou le personnel est viré s’il s’avise de récupérer les restes !  »

          Ce ne sont pas les touristes qui font virer le personnel des hôtels qui ont récupéré les restes. Mais la direction. C’est cette dernière qui est intolérante avec le personnel.

          Par contre le touriste est souvent intolérant avec leurs hôtes pour un oui ou pour un non car il se croit trop souvent pour un roi.

    • le premier facteur qui favorise les épidémies c’est la densité de population.. la coexistence avec des animaux qui en sont souvent la source et les mouvements de population..

      y a t’il plus de morts par épidémies rapporté à la population mondiale, j’en doute , je n’ai pas regardé les chiffes..
      la question est plutôt mais pourquoi avez vous si peur???

      oui c’est pas rien, oui a pourrait ere pire.. mais en quoi un recul du niveau de vie aiderait? ça ralentirait sans doute les épidémies, mais il ya aura toujours des échanges ..on changera juste la dynamique mais pas de raison de penser qu’on en diminuera le bilan final.

      • Pas seulement. Souvenez-vous de la peste noire qui a décimé un tiers de la population européenne, alors que ladite population était pour l’essentiel disséminée dans de petits villages ou hameaux, entourés de champs.

        • ça n’est pas incompatible, et la densité..dans les habitations et les hameaux sur les lieux de travail était élevée..

          en outre ça dépend de la bestiole évidemment..mais les facteurs ‘humains » sont là..pour avait une épidémie il faut une population..et à virus donné…

  • « On attendrait d’un anthropologue … »

    Autant, je peut être intéressé dans les sciences humaines si elles nous aident à comprendre le monde, autant je n’attend rien des gens qui font commerce de leur verbiage au lieu de travailler et d’enrichir la connaissance.

    Sinon, pour le spectacle de Guignol, il y a BFM en coupant le son. On peut y voir toujours les mêmes pantins faire des moulinets avec les bras et les mains. Le spectacle est purement visuel : le son ne fait que détourner l’attention de la chorégraphie.

  • les verts tournent au mysticisme médiéval… repentez vous! pauvres pécheurs

    • @claude oh non ce qui se passe remonte à plus loin, c’est le retour des idoles et des dieux barbares auxquels ils faut sacrifier les humains. Encore une fois, il faut relire l ancien testament pour s’apercevoir à quel point il est actuel

      • Je vous approuve, d’ailleurs des sacrifices humains ont toujours lieu de nos jours puisque les islamistes tuent au nom d’Allah, si ce n’est pas un sacrifice humain c’est quoi? D’ici que les écologistes les imitent.

  • Merci Mr Rittaud . Tout est dit . Tres beau poème. Une proposition : le premier vers je trouve que « s’étanche même » serait meilleur car ces faux prophètes se nourrissent des catastrophes naturelles.

  • « c’est aussi cette même mondialisation qui nous a donné des armes bien plus considérables pour le combattre… »

    Ce qui s’est avéré assez vain pour le prévenir ou le traiter. D’où le retour dare-dare vers les manières d’antan (thermomètre, hygiène, confinement…).

    L’auteur a raison de contredire cet anthropologue si bien pensant, en remarquant qu’il est bien peu intéressé par faire de l’anthropologie.
    Mais une généralisation contre une généralisation est temps perdu.

    • Cela ne s’est pas révélé « assez vain », au contraire : on a su très vite (du moins, ceux qui voulaient savoir) les recettes gagnantes de pays comme Taïwan ou la Corée du Sud : filtrage des frontières (quarantaine des malades), dépistage massif, port du masque dans les endroits à forte promiscuité, utilisation de certains médicaments, bien connus, comme les antiviraux et certains antibiotiques pour à la fois réduire la charge virale donc la contagiosité et soulager les malades.
      Des pays comme l’Allemagne, l’Autriche et beaucoup d’autres à des degrés divers s’en sont inspirés avec bonheur, évitant justement le confinement généralisé dont vous parlez. Quant au thermomètre et à l’hygiène, ce sont des invariants indémodables, qui ne s’opposent pas aux mesures décrites ci-dessus, mais viennent en complément.
      On peut ajouter qu’en ce moment même bien des équipes scientifiques de par le monde travaillent pour trouver un vaccin et/ou des médocs plus efficaces.
      Etc, etc.

  • Dong, dong,dong. Big Ben du Collège de France a sonné. Il faut dire que ce genre d’institution ne manque pas de cloches en tous genres, et qu’ils tiennent la plus grosse au monde, cocoricoN.

    Mais qu’attend-il ce gros trou du cul pour se suicider? Qu’il montre l’exemple. Cela fera un virus en moins.

    Le 21 ième sera eugénique ou ne sera pas. C’est bien parti.

    • je me suis pris de tête l’ aut’jour avec un prof de fac qui se mêlait d’agriculture..il m’a dit que j’étais grossier..je lui ai fait remarquer qu’il diffamait ceux qu’il attaquait ( les agriculteurs bien sur) ..la grossièreté c’est la forme la diffamation est factuelle..
      le pourrissement des esprits a réussi ..
      les assocs diverses et variées adorent avoir une caution non pas scientifique mais de scientifiques…
      et ces scientifiques en sont FIERS….

      • Nous savons tous que les universités sont gangrenées par les gauchistes ignorants qui se mêlent de ce dont ils ignorent tout. L’exemple de ce prof le confirme. Il ne connaît strictement rien à l’agriculture mais ramène son imbécillité en exigeant que l’on suive ses âneries!

  • Les virus pour la planète sont les écolos-gauchistes !

  • « L’homme est un virus pour la planète » Combien de temps avant que ce genre de propos irresponsable ne pousse un cinglé à vouloir mettre fin à l’espèce humaine au nom de la préservation de la déesse (mortelle) Terre? Si je devais engager les paris je dirais que c’est déjà en cours. Espérons que ces gens-là n’aient jamais les moyens d’aller au bout de leur délire.

  • 7,6 milliards d’ habitants sur cette planète,.Morts du coronavirus à ce jour 338000, ça donne pour l’ instant un mort pour 22485 terrien…

    • Tout à fait. Le taux de mortalité provisoire du Covid est de 43 morts par million d’habitants et ne devrait pas dépasser significativement 80 morts par million au terme de l’épisode épidémique. La mortalité habituelle de l’humanité est de l’ordre de 8500 morts par million par an. Etant donné l’âge des victimes, l’effet du Covid sera indécelable dans les statistiques mondiales de mortalité, la surmortalité temporaire étant immédiatement suivie d’une sous-mortalité équivalente. Jusqu’à preuve du contraire, le Covid n’a aucune commune mesure avec les grandes épidémies de l’histoire.

      En revanche, le Covid a provoqué une pandémie de réactions hystériques qui en dit long sur l’état mental dégradé qui prévaut dans le monde, notamment chez les politiciens.

    • oui remis en perspective historique ce virus qui tue d’ailleurs des gens de 80 ans en moyenne..fait sourire..
      dans un monde à l’endroit il dessillerait les gens qui se pensent miséreux..
      ce virus fait peur car la vie des gens en occident est sans souci…et remis dans lune perspective contemporaine, c’est un méchant.

      nous vivons age d’or en ce qui concerne la probabilité de survie d’une être humain..

  • Le programme de l’écologie politique se résume simplement : déifier la nature, réifier l’humain. L’écologie est un anti-humanisme absolu.

  • C’est amusant, l’auteur écrit « L’une des facultés les plus étonnantes du discours écologiste contemporain est de savoir tout recycler à son profit sans la moindre retenue. » tout en recyclant lui-même un thème abordé 12x sur le dernier mois ici… mais chut chut.
    Pour la nature qui n’est pas notre amie, ben elle n’est pas non plus notre ennemi, c’est notre environnement, au sens premier. Bien sûr si l’auteur veut prêter des intentions à la nature, en la personnifiant, libre à lui. L’environnement a été, est et sera, qu’il y ait des humains ou pas.
    Une des raisons de l’anti-écologie de certains est la peur de la nature : la peur de la maladie, de la piqure de la guêpe, de l’odeur du fumier, la peur de ne pas maitriser le monde.
    Il doit y avoir un fondement psychanalytique à tout cela. A creuser.

    • Parce que l’humanité a la faculté de changer les règles du jeu, même si c’est seulement à la marge, l’écologie en tant que science ne peut valablement s’appliquer aux humains.

      Quant à l’écologie en tant que politique, ce n’est qu’un nouvel avatar du même socialisme, de la même barbarie antique persistant dans le monde moderne, l’antithèse de la modernité, déification de la nature, réification de l’humain.

    • Vous connaissez ça :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_la_vie

      La « nature » n’est qu’une simple création de l’esprit humain. Nous sommes un élément du jeu. Nous ne devons rien aux autres éléments ou au jeu lui même. L’écologisme a tendance à définir une finalité à ce jeu en en validant les règles au lieu d’encourager notre libre arbitre pour adapter ces règles à notre profit.

      Aimez-vous être manipulé par le jeu et par les croupiers ?

      • La science et la technique sont le niveau 2 du jeu. Certains voudraient rester au niveau 1. Grand-bien leur fasse mais qu’ils n’empêchent pas les autres de progresser !

        • Le niveau 3, on aura peut-être une idée de ce que c’est quand les « penseurs » cesseront de ne voir que le niveau 1.

      • Je ne connaissais pas et je ne vois pas très bien le lien entre le sujet et ce jeu.
        Si vous soutenez que l’Homme n’est pas dépendant de la nature, je vous invite à passer 2 jours en Antarctique, ou en bordure d’un lac infesté de moustiques, ou de fumerolles toxiques. J’ai de nombreuses fois critiqué le fait que le libéralisme défendu ici oubliait à la fois la psychologie humaine et toute idée de système. Dans ce cas, ce serait ce deuxième point.

        • On s’est affranchi des moustiques ou des fumerolles toxiques grâce à la science et la technique. La « nature » en elle-même nous a juste pourvu de 2 mains et d’une stratégie d’espèce pour former des (petits) clans afin de survivre.

          L’homme est plus dépendant de SA nature que de la nature. (Il y en a même qui voudrait s’installer sur mars !). Je suis le produit de mon époque et serait incapable de vivre dans une tribu amazonienne ou sur mars. On peut aussi envisager une société non-A (voir Van Vogt) (si on est optimiste) ou être pur-esprit. Dans tous les cas, ce n’est pas pour nous.

          Mais le retour à la nature ou à une religion de Sainte Gaïa est un retour en arrière.

          • Donc vous avez dû fabriquer des fumerolles toxiques pour vous adapter à la nature, construire l’usine pour ces fumerolles, engager du personnel, etc.
            (Tiens ça fait bien longtemps que je n’ai pas lu Van Vogt…).
            Qui parle de retour à la nature à part certains illuminés écolos extrémistes et certains anti-écolos ?
            L’écologie toute simple consistant à moins consommer des ressources n’est pas un retour à la nature… Perso, je vois ça comme de l’intelligence. Voyez cela comme l’amélioration d’un processus : faire autant avec moins.

            • L’écologie en tant qu’environnement est tout à fait normale. (Personne n’a envie de vivre à côté d’une tannerie – Asterix / Le evin). Les ressources ne sont que les contingences d’une époque. Qui se soucie de l’épuisement du charbon ?

              Je cite Van Vogt car il a « inventé » un monde socialiste (en étant lui-même anticommuniste) basé sur une éducation de l’esprit pour l’affranchir des réactions émotionnelles. Les principaux problèmes du monde sont sociaux et les théories socialistes pour y mettre de l’ordre ont toujours échoué. L’écologisme est largement socialo-thalamique. (comme aurait dit Van Vogt).

              Le libéralisme essaie modestement de définir une façon de vivre ensemble sans être à la merci des idées des autres.

              • Je critique régulièrement l’impossibilité pour la doctrine (pseudo) libérale défendue de faire société justement. Trop de personnes confondent liberté égoïste/responsabilité personnelle et liberté individuelle/responsabilité personnelle ET envers la société.
                J’ai lu Van Vogt, mais j’avoue ne pas me souvenir de socialisme dans son écrit, mais vous avez l’air de bien connaitre le sujet.

                • Dans le monde des non-A, Van Vogt imagine une société idéale basée sur la responsabilité et la liberté : le socialisme à plat au lieu de la pyramide. La pyramide est le problème du socialisme, car l’homme est égoïste par nature quel que soit le système et que les égoïstes incompétents se hissent en haut de la pyramide, empêchent la base de gérer efficacement les problèmes, et ne sont de ce fait même pas capables d’organiser la société.

                  Vous remarquerez que les libéraux sont conscients de la nécessité de la responsabilité individuelle, mais qu’ils refusent le système « moral » arbitraire propre à la droite ou la gauche, basé sur les opinions de pseudo-élites. La morale (donc la responsabilité) ne peut être basée que sur le plus petit dénominateur commun à l’ensemble des individus. Parmi les règles, il y a la sécurité. Et si vous y réfléchissez bien, cette notion peut-être étendue à tout y compris l’écologie. Mais il faut le justifier et non l’imposer comme religion et sans faire l’impasse sur d’autres menaces bien plus pressantes ou en créant d’autres menaces.

                • « j’avoue ne pas me souvenir de socialisme dans son écrit ».

                  Relisez le, et n’oubliez pas les paragraphes abscons en début de chapitre et les explications de l’auteur sur « sa » société imaginaire.

                  En apparence c’est l’histoire d’un super-héros digne de Marvel. Plus profondément c’est une « élite » terrienne qui comprend la différence entre le mot et le concept qui conquière la galaxie. Cela peut vous faire réfléchir sur la notion de « planète » ou de « nature ».

        • « le lien entre le sujet et ce jeu… »

          Le jeu montre que à partir de règles simples, on obtient pour certaines variantes des constructions animées fort complexes. Cela semble indiquer que la nature et nous mêmes ne sommes que le fruit d’une réalité mathématique qui nous échappe. Mais utiliser la conscience d’être plus qu’un algorithme pour retourner à l’état d’algorithme de base est refuser le jeu.

    • @chat la peur ? Non la connaissance au jour le jour. A l inverse la majorité des écologistes ne connaissent pas la nature et ce faisant l idealisent, ce sont eux qui propagent le mythe de la « bonne » nature et de l homme « parasite » . Moi j adhère à la version chrétienne du monde qui n est pas celle là du tout.

      • Je ne sais pas très bien quels écologistes vous connaissez, ni l’étendue du spectre de l’écologie que vous avez en tête. L’écologie individuelle peut aller de l’urbain qui aime se déplacer à vélo et avoir un parc près de chez lui au cultivateur de tomate bio dans un coin paumé d’Ile de France, du berger pas très propre au nomade numérique.
        Au final, que veut dire « connaitre la nature » ? Perso, je ne saurais pas reconnaitre 5 arbres différents, ça me disqualifie ? Si certains idéalisent la nature, je suis persuadé que ce n’est pas la majorité. Par contre, respecter la nature dans le sens « ne pas transformer radicalement une dynamique juste pour notre confort », ben c’est déjà pas mal. Parce que cette dynamique nous échappe aussi. Quand on a introduit la perche du Nil dans le lac Victoria ou introduit le lapin en Australie, ça a crée des problèmes en cascade car ce sont des systèmes dynamiques.
        Une tendance actuelle est le réensauvagage : néologisme disant en gros : au lieu de faire des forêts quasi artificielles avec des rangées d’arbres pour se promener (je ne parle pas d’exploitation) ou des parcs comme si on jouait à Sim City, ben on laisse la nature faire ce qu’elle fait de mieux : se développer et on lui fout la paix là où l’homme n’a rien à y faire.
        Qu’on organise notre environnement immédiat et utile, ok, mais faut pas s’imposer ingénieur du vivant juste pour se mouiller le cerveau.
        Un exemple kon : les parkings de grandes surfaces : surfaces de béton imperméables ayant nécessité des quantités phénoménales d’énergie et de ressources et utilisées moins de la moitié du temps. Pourquoi ne pas privilégier des parkings plus naturels (pas de la gadoue hein) avec des pavés creux ou peuvent pousser quelques herbes ?

        • « Perso, je ne saurais pas reconnaitre 5 arbres différents, ça me disqualifie ? »

          Complètement.

        • « Un exemple kon » : non, c’est mignon tout plein !

          « Au final, que veut dire « connaitre la nature » ? Perso, je ne saurais pas reconnaitre 5 arbres différents, ça me disqualifie ? » : ben oui, un petit peu quand même.

          « on laisse la nature faire ce qu’elle fait de mieux : se développer », ben non justement, la nature se développe assez peu « naturellement », ou toujours de la même manière : quand l’irrigation est suffisante, ce qui n’est pas toujours le cas – combien d’espace que vous qualifieriez de naturelle aujourd’hui ont été irrigués par l’homme ? – et qu’on la laisse faire, elle se développe en maquis uniforme, généralement de petite taille, avec une variété d’espèces de plus en plus réduites car les végétaux se font concurrence et se livrent une lutte sans merci entre eux, à la merci de plus de toutes les maladies « naturelles ». Toutes les forêts françaises, même celles qui vous semblent aujourd’hui les plus « naturelles », sont des forêts plantées, créées et entretenues par l’homme.

          Après, je ne vois pas très bien pourquoi ce que la nature ferait naturellement devrait être déifié, alors que ce que l’homme fait naturellement devait être diabolisé. Après tout, il est une création naturelle lui aussi. Si un insecte à le droit manifeste d’en tuer un autre, une plante d’en étouffer une autre, pourquoi l’homme n’aurait-il pas ce même droit (à part sa connaissance supérieure de l’ordre du monde, mais on introduit alors une supériorité de l’homme sur la nature contraire à ce que vous défendez). Vous dites que la nature n’est ni amie ni ennemie, et vous avez raison, seul l’homme peut lui attribuer ces valeurs, mais vous ne poussez pas votre raisonnement assez loin : il n’y a de nature que parce qu’il y a des hommes pour la désigner comme tel. Sinon, la nature n’existe pas, c’est une pure vue de l’esprit humain.

          • « nature ferait naturellement devrait être déifié, alors que ce que l’homme fait naturellement devait être diabolisé », vu que je n’ai absolument pas dit cela, je ne saurais pas vous aider.
            Un insecte n’a pas le droit d’en tuer un autre : c’est une nécessité impérieuse. Nécessité fait loi. Certes. Mais l’idée de droit présuppose le Juste et le Bon.
            Votre dernière phrase sépare une nouvelle fois homme et nature… alors que nous sommes partie de cette nature : que ce soit nos excréments qui nourrissent les sols, le CO2 que nous expirons, les microbes dans notre flore intestinale et notre corps qui retournera poussière.

            • Bien évidemment que homme et nature sont séparés, pour les raisons mêmes que vous indiquer sans même vous en rendre compte (droit = loi). Désolé d’avoir perdu mon temps à vous répondre, et de vous avoir fait perdre le vôtre à me lire. Je vous abandonne à vos tautologies et à vos excréments. Nourrissez-vous en bien.

              (vous parliez de psychanalyse dans un post précédent, le plaisir malsain que vous semblez éprouver à porter sur ce site une contradiction aussi systématique que stérile et vaine – dans le sens de vaniteuse – devrait peut-être vous amener à vous interroger sur la nécessité d’y avoir recours pour vous-même).

              • Cet échange insignifiant m’amène une dernière et tardive réflexion : Benjamin Constant remarque, dans ses journaux intimes si je me souviens bien, ne retrouvant pas mes notes exactes, que les discussions avec des personnes d’un avis opposé au nôtre sont beaucoup moins intéressantes que celles avec les personnes du même avis que nous. La belle malice dira-t-on : bien sûr que discuter entre gens de même pensée est plus confortable ! Mais dans sa bouche il ne s’agit pas de ça : pour lui, quand les avis sont opposés, chacun campe sur ses positions et les conversations s’envenimant sombrent dans la mauvaise foi des deux côtés et dérivent rapidement sur des arguties annexes ou l’on joue sur les mots. Alors qu’au contraire, quand les personnes sont du même avis, elles s’enrichissent de leurs arguments propres, et surtout, note-t-il, entendre notre pensée dans la bouche d’un autre nous permet d’en saisir la faiblesse et de veiller à la renforcer. Alors qu’entendre une nouvelle fois des arguments contradictoires que l’on connait par coeur n’apporte rien. Bonsoir.

                • Tchou c’est bien écrit m’biau.
                  Bon, vous dites « Bien évidemment que homme et nature sont séparés » sans donner plus d’explications concrètes. Si votre chair est différente de la chair d’un animal, c’est que vous ignorez la chimie. Je note au passage que vous me traitez de coprophage, c’est peu flatteur, mais apparemment, vous n’aimez flatter que vous-même.
                  Pour l’homme et la nature, vous déterminez que le fait que l’homme édictent des lois le font s’échapper à la nature. Et de quel droit déterminez-vous cela ? C’est peut-être dans vos notes :-).
                  Saviez-vous que certains groupes d’animaux votent ? Avez-vous idées des complexes règles (lois) sociales régissant une meute ? Pensez-vous que les membres d’un clan se nourrissent tous en même temps sur la même carcasse ?
                  Vous avez une très haute estime de vous-même, vous n’en voyez même plus les racines à vos pieds. Si la maladie devait vous frapper, infime petit microbe tout naturel, petit virus même pas totalement vivant, il faudra vous rappeler de vos cours de biologie.

                  • Ouh là là ! Je suis vraiment désolé, je ne savais pas qu’on était chez les Tuches, voire encore un peu plus au Nord (pour ne pas dire à l’Ouest). Ceci dit, je n’ai rien contre les Belges. Portez vous bien (mais consultez peut-être quand même).

                    • Merci de n’avoir pas perdu votre temps à réponde quelque chose d’intelligent :-).
                      (Votre phrase « Désolé d’avoir perdu mon temps à vous répondre » laisse perplexe).

                • « Avez-vous idées des complexes règles (lois) sociales régissant une meute … »

                  Au moins, les chiens ne passent pas leur temps à s’inventer des problèmes ou des religions …

                  Tant qu’à faire, je préfère me considérer à un niveau un peu supérieur à un chien. Et pas dans le degré d’organisation de la meute mais dans la maîtrise de la destinée – ce qui implique de ne pas « obéir » à la « nature ».

                  Vous êtes libre cependant de changer votre pseudo en Chien-Vert …

          • @libertango +1 même vision que vous.

        • « le lapin en Australie, ça a crée des problèmes en cascade »

          Croyez vous que ceux qui ont introduit le lapin en Australie étaient conscient du problème ?

          Vous rendez vous compte que vous créez des tempêtes à l’autre bout du monde par vos effets de manche ?

          C’est le problème des écolos : quand on ne sait pas il ne faut rien faire, quand ILS croient savoir il faut tout interdire.

        • @chat je m inquiète que vous vous interrogiez sur la signification de « connaître  » et je pense que l echange serait profitable si vous approfondissez le sujet.

          • Eh bien c’est vous qui parliez des écolos qui ne connaissent pas la nature. J’en déduis deux choses : 1) vous ne connaissez que les bobos écolos des villes. 2) les anti-écologistes politiques connaissent la nature.
            A vous lire, un cultivateur bio, un permaculteur, ou un simple amateur de jardins sauvages n’est pas écolo, vu qu’il connait la nature.
            Connaitre la nature, c’est déjà accepter qu’on en fait partie en tant qu’acteur et spectateur. Trop de gens se battent contre la nature au lieu de vivre avec elle. Certains diront « wèè chat-bleu veut des cabanes dans les arbres ». ben non.. Mon exemple des parkings de supermarché est un bon exemple : un écolo se dira qu’il ne faut pas nécessairement tout bétonner car l’eau a besoin de s’écouler, que l’herbe est un petit paradis pour les insectes etc etc..
            Bien sûr, je ne parle pas des écolos radicaux, minoritaires.

            • @chat je m etonnais juste de votre question « qu est ce que connaître la nature » elle est tout simplement stupéfiante.

              • @Val, vous n’avez pas l’habitude de faire dans la provocation et les non-dits mesquins. Aussi je vous prie de bien vouloir, à votre tour, approfondir le sujet. En quoi cette phrase est « stupéfiante » ?
                Merci.

                • @chat connaître
                  1.Se faire une idée claire de.
                  Connaître un fait.
                  2.Connaître qqch. en avoir l’expérience.
                  Je pense qu’une discussion doit nécessairement commencer par se mettre d’accord sur le sens des mots.Vous semblez achopper sur le mot connaître. Il est évident qu’il est nécessaire de clarifier les points sur lesquels ont part. Partant de là. Je ne peux que constater que le gros des troupes écolos sont des jeunes, n’ayant vécu qu’en grande ville. Ils pensent se faire une idée claire de la nature et n’en ont absolument pas l’expérience. Je vous remercie d’avoir soulevé ce point car il est fondamental. C’est d’ailleurs ce qui caractérise la rupture béante de ce pays : des gens ayant une vue théorique d’une réalité imposent des choses à tous ceux qui vivent cette réalité au quotidien .

        • Vous pouvez considérer la nature comme notre maison : personne ne va y mettre le feu, mais au besoin on peut en transformer une partie en atelier.

          Tout est une question de moyen. Allez dans un pays pauvre et vous verrez que la nature ressemble par endroits
          aux taudis où vivent les habitants faute de moyens et pas d’écologie.

          Je vous conseille aussi de visiter Anchor pour voir comment la nature est bien plus forte que l’homme et n’a pas tant besoin d’être défendue.

          • Ai-je dit qu’il fallait systématique sanctuariser la nature ? La laisser vierge absolument ? Non.. Alan, svp, ne faites pas comme les autres, n’inventez pas des paroles qui ne sont pas miennes.

            • Vous pouvez convaincre les autres qu’ils devraient respecter la nature, mais pas en faire un principe : si vous ne respectez pas la propriété individuelle et le droit de chacun de faire ce qu’il veut chez lui, vous tombez dans le travers socialiste.

              Je ne suis pas fan du fait que la terre puisse être la propriété privée par exemple d’un paysan, mais on sait que la collectivisation des terres est une bonne méthode pour provoquer des famines. Vous pouvez trouver des moyens de réguler, mais si vous perdez de vue que cela un impact sur le marché et la libre entreprise, bonjour les dégâts. Ce n’est pas le libéralisme qui a besoin d’être régulé aujourd’hui mais le socialisme et l’écologisme qui en est un dérivé.

              • Sauf que la nature ne s’arrête pas au bout de votre jardin. Elle n’a pas de limites. Le cas de la pollution est le plus simple : brûler des pneus dans votre jardin et faites mourir d’asphyxie votre voisin. Déverser des substances toxiques sur votre terrasse qui vont contaminer les égouts. Versez des biocides sur votre parcelle et tuer l’arbre du voisin via ses racines. Ya RIEN de socialiste là-dedans.. on ne parle ni de politique, ni de philosophie, rien.. c’est juste « pas bien » de nuire à l’autre pas son égoïsme.
                Pour ce que vous dites sur le champ du paysan, je suis perplexe… à qui appartiendraient ces terres alors ?

      • Vous remarquerez, Val, que ces écolos de pacotille dont vous parlez, qui effectivement dissertent de choses qu’ils ne connaissent pas vraiment, non seulement idéalisent la nature, mais la font passer avant l’homme, très souvent ; parce qu’ils sont dans ce qu’il est coutume d’appeler la « haine de soi », qui est en réalité un désamour du genre humain. Et ce qui est caractéristique de ces donneurs de leçons de salon, est qu’ils ne vont pas jusqu’à mettre leur idéologie en pratique, et à donner l’exemple, car elle les amènerait à se suicider ; ils ajoutent donc à une incompétence évidente, une hypocrisie bien dodue, comme dirait un intervenant connu en ces lieux.
        Ces gens cherchent en réalité à se donner bonne conscience à bon compte : sur le dos des autres, qu’ils qualifient de pollueurs. Ceux qui travaillent sur le terrain, notamment les agriculteurs, qui connaissent infiniment mieux la nature qu’eux, ne sont pas dupes.
        Du reste, que l’on accède aux desiderata de ces hurluberlus en passant l’ensemble de la filière agricole en bio, et c’est un bon tiers de la population qui meurt de faim.

        • @Stéphane oui . Il y a bien chez eux une haine de l humain. Les humains, comme ds la blague de Coluche en parlant des ar*bes ont pour défaut principal d être trop nombreux. Il est amusant de leur demander à quel chiffre magique ils pensent pour le « bon » nombre , est-il un cousin de ce « juste » prix auquel ils rêvent d acheter les denrées ? Il est aussi comique de leur faire remarquer que les européens avec leur population déclinante devraient être leur modèle, et quel serait leur projet pour l Afrique à population explosive : un petit génocide ?

    • la « nature » n’est plus notre environnement…au sens premier…
      en france un environnement « naturel » est rare.

      non l’ant-iécologisme tient à son caractere antihumain..qui place la préservation de la nature comme une priorité et aussi escroquerie comme le moyen de garantir les meilleures chances aux humains…

      et si vous avez une définition de l’ecologie…qui n’est pas ENCORE « ne pas exagérer ».. donnez là..
      au nom de la preservation de la nature on peut presque tout interdire..

    • la peur de la maladie, de la piqure de la guêpe, de l’odeur du fumier, la peur de ne pas maitriser le monde.

      Je vous conseille vivement la piqûre d’une dizaine de frelons excités.
      C’est agréablement doux. Et puis, vous baladerez à la campagne avec une petite valise, devinez pourquoi 🙂 🙂 🙂
      Dès cet instant salvateur, vous arrêterez de raconter des conneries.
      Et nos serons sauvés.

      Hop action :mrgreen:

      • Ah MichelC, votre humour… toujours aussi absent comme vos arguments.

        • définissez l’ecologie politique…

          • Je n’ai pas à donner de définition d’un terme que je n’utilise pas.

            • alors laissez nous essayer de détruire cette idéologie inhumaine.

            • vous vous foutez du monde , c’est du niveau de reporterre.com…

              la manoeuvre est claire on critique tout… et rien , juste le » trop »..
              on ne propose rien sinon le moins.. comment produire de électricité..yaka à en consommer moins d’abord…
              et quand on s’aventure sur le concret et les « rations », on fait reposer l’estimation quantitative sur des études d’assocs environnementales qui posent en principe premier qu’on ne doit pas détruire davantage l’environnement naturel … point parfaitement arbitraire!!!

              • Tiens, en parlant de Reporterre, saviez-vous que cet infâme brulôt communisto-écolo a osé faire un article sur les 6 voitures de M. Hulot ?
                Je vais me renseigner sur l’écologie politique : j’ai bien compris comment elle était considérée ici, mais vu le manque d’objectivité régnant, je me dois de diversifier les sources d’info.

                • non reporterre est décroissant crypto-inhumain…

                  les 6 voitures de hulot SONT un sujet… quand le projet est de changer de mode de vie le minimum est de commencer par soi m^me… ça n’a rien de bas..
                  premiere définition trouvée de écologisme sur le net
                  « L’environnementalisme et le mouvement écologiste ont parmi leurs priorités : la conservation des ressources naturelles, la préservation de la « vie sauvage » (wilderness), la lutte contre la dégradation, la fragmentation et la destruction des habitats et des écosystèmes au sens le plus large. »
                  a priori inhumain…

                  le truc est simple: prétendre que ça va de pair avec l’intérêt de l’humanité. alors que l’histoire nous informe que l’humanité a prospéré depuis .l’utilisation des ressources naturelles la dégradation des environnements naturels et la destruction de fait des écosystèmes primitif.

                  vouloir remplacer une question complexe et qu’on a toujours résolu par l’experience par des considerations simplistes qui se résument à sauver les écosystèmes sauvage c’est sauver l’humain. justement non..et on sait pas trop…

                  le succès repose sur le sentiment partagé par beaucoup de gens en occident on consommerait trop..on dégraderait trop la nature.. alors c’est simple quand on prétend adhérer à cette idée, on commence par moins consommer //point barre….

    •  » Une des raisons de l’anti-écologie de certains est la peur de la nature  »

      On parle d’écologie politique qui n’a pas grand chose à voir avec la nature mais qui se sert de la nature pour s’ opposer à l’ennemi capitaliste.

  • Excellent article, cher Benoît Rittaud.

    Ce Philippe Descola est, comme la grande majorité de ses confrères « sociologues », un pseudo-scientifique, et en revanche, un vrai idéologue. Couleur vert-rouge, comme c’est étrange 🙂

  • Le protocole Raoult a permis de sauver TOUS les malades de moins de 60 ans.
    Voir cette vidéo récente du Pr. Raoult qui le démontre de façon éclatante : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=Sc1-JBX2y70&feature=emb_logo

    – sans parler de la mortalité globale 5 fois moins importante (par million d’habitants) que dans la Région Parisienne –

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