Par Daniel Girard.
Des démocrates songent à un duo Hillary Clinton présidente, Barack Obama vice-président, pour remplacer la candidature de Joe Biden
Certains d’entre eux croient que la candidature de Joe Biden ne survivra pas aux allégations d’agressions sexuelles.
La candidature à la présidence du démocrate Joe Biden va de mal en pis
Le 1er mai l’ex-vice-président a démenti formellement sur les ondes de la chaîne américaine MSNBC avoir agressé sexuellement son ancienne assistante Tara Reade en 1993, dans un couloir du Congrès, alors qu’il était sénateur et qu’elle travaillait pour lui.
Joe Biden, asked on @Morning_Joe if he sexually assaulted Tara Reade:
“No, it is not true. I’m saying unequivocally it never, never happened. And it didn’t. It never happened.” pic.twitter.com/nXIAdGloG5
— MSNBC (@MSNBC) May 1, 2020
Mais malgré le déni de Joe Biden, la controverse reste vive.
Lors de l’entrevue, la journaliste de la MSNBC, Mika Brzezinski, lui a demandé pourquoi les démocrates n’accordent pas autant d’attention aux allégations de Tara Reade qu’a celles faites par Christine Blasey-Ford en 2018 lors des audiences sénatoriales du juge Brett Kavanaugh, nommé par Donald Trump.
Mika Brzezinski a rappelé à Joe Biden qu’il avait dit qu’il fallait toujours croire une femme prenant la peine de dénoncer une agression sexuelle en public. Joe Biden a reconnu l’avoir dit, mais il a spécifié que dans son cas, l’allégation n’était pas fondée.
Les leaders démocrates ont affirmé ne pas croire Tara Reade et faire plutôt confiance à Joe Biden.
Top Democrats who were on the front lines demanding justice for Christine Blasey Ford during the Kavanaugh hearings have rushed to defend Biden, saying they do not believe the allegations made against him by Tara Reade. https://t.co/sfNyokaGb4
— The Hill (@thehill) May 3, 2020
Croire sur parole Joe Biden invaliderait le mouvement #MeToo
Mais la profession de foi des leaders démocrates en a laissé froids un certain nombre. La chroniqueuse du New York Times Elizabeth Bruenig souligne que les démocrates ont passé des années à se faire les champions du mouvement #MeToo et qu’ils risquent de gâcher leur travail s’ils enrobent ce mouvement de parti-pris politique.
I think the cavalier dismissal of Tara Reade by putative supporters of women and victims is disturbing and risks real harm to progress won for victims of sexual assault. And I think Dems need to prepare a Biden plan B. https://t.co/sRu51JHp4A
— Elizabeth Bruenig (@ebruenig) May 3, 2020
Elizabeth Bruenig croit que même si Donald Trump est loin d’avoir été irréprochable dans ses relations avec les femmes, la candidature de Joe Biden est maintenant entachée et les démocrates doivent trouver une solution de rechange.
Joe Biden a la réputation d’être tactile auprès des femmes ; une habitude qui a été source de moquerie mais qui est devenue un handicap politique. pic.twitter.com/o9rxBbIVu7
— Daniel Girard (@DanielGGirard) May 4, 2020
La chroniqueuse du New York Times n’est pas la seule à avoir des doutes sur la solidité de Joe Biden. Début avril, dans un sondage réalisé pour le New York Post, 56 % des répondants voulaient que le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, soit le candidat démocrate à la présidence plutôt que Joe Biden.
Democrats want to drop Joe Biden for Andrew Cuomo, poll finds https://t.co/szs7c0EGkF pic.twitter.com/P4Ngt7cLVt
— New York Post (@nypost) April 10, 2020
Hillary Clinton/Barack Obama ?
Douglas MacKinnon qui a été conseiller politique pour Ronald Reagan et George H.W. Bush, a une proposition plus audacieuse : Hillary Clinton comme présidente et Barack Obama a la vice-présidence.
Former presidential advisor floats potential Hillary Clinton-Barack Obama ticket in 2020 https://t.co/m87FjdBQQA
— John Solomon (@jsolomonReports) May 3, 2020
Douglas MacKinnon affirme que plusieurs démocrates lui ont confié qu’ils croyaient que la candidature de Joe Biden risquait de déraper à trois niveaux : dans le dossier de l’allégation d’agression sexuelle, dans les révélations des relations d’affaires à l’étranger de Hunter Biden et à cause des pépins cognitifs de Joe Biden au micro.
Douglas MacKinnon a déjà effectué ses recherches pour vérifier la légalité de son scénario : un homme qui a été président deux fois ne peut se représenter à nouveau, mais il ne lui est pas interdit de briguer la vice-présidence.
Ce scénario peut paraître tiré par les cheveux mais il est révélateur du sentiment de désespoir qui habite les démocrates lorsqu’ils imaginent Joe Biden lancé dans l’arène politique contre Donald Trump.
Si jamais les Démocrates remettent en selle Clinton pour la Présidence et Obama pour la vice-présidence, il sera facile de leur renvoyer à la figure toutes leurs critiques de Poutine qui avait fait élire Dmitri Medvedev à la présidence tandis que lui-même passait premier ministre.
En tout cas, le boomerang “me too” leur revient en plein dans la figure. C’est plutôt amusant.
D’autant qu’on en entend aucun écho dans notre presse subventionnée. Étonnant non?
Bien dit cyde. La presse francophone vertueuse est silencieuse mais au moins certains chroniqueurs comme Bret Stephens, du quotidien pro-démocrate New York Times, prennent la peine de souligner que pour les leaders démocrates, il semble que certaines vérités soient plus ”crédibles” que d’autres en vertu de l’appartenance politique.
Say it ain’t so Joe, numéro 1 sur 911MHz Dem Radio
la clinton est aussi glauque qu’une eau d’égout ; bon courage aux américains si elle devient présidente ;
La femme la plus corrompue des USA, et soupçonnée de pire!
“Douglas MacKinnon qui a été conseiller politique pour Ronald Reagan et George H.W. Bush, a une proposition plus audacieuse : Hillary Clinton comme présidente et Barack Obama a la vice-présidence.”
Sauf que ce monsieur n’est pas vraiment un personnage d’importance, une recherche google ne renvoie pratiquement que son homonyme réalisateur écossais qui travaille au USA.
Ceci dit il y a de fortes chances que Robinette (2ème prénom de Joe Biden) finisse par ne pas pouvoir se présenter….
Moi aussi je n’avais jamais entendu parler de lui. Je trouve son idée loufoque mais j’admets que les démocrates sont à court d’options pour remplacer Biden. Ils ne voudront absolument pas du socialiste Bernie Sanders.
Surtout je vois mal Obama accepter le rôle, il a tout à perdre, il souhaite profiter de ses millions tranquille dans sa villa du bord de mer…
Il ne va certainement pas accepter d’être vice-président. Je ne crois pas non plus qu’il n’a que de bons souvenirs du travail d’Hillary Clinton.
La seule option plausible pour qu’il accepte serait qu’il ait pris la passion du pouvoir et espère voir H.C. élue et la remplacer à la faveur d’une démission (pour risque de destitution) au bout d’un an, deux maximum…
Je n’y crois guère mais pour imaginer le scénario possible, je pense qu’il faut inclure cette hypothèse là.
Les démocrates ont ce qu’ils méritent. Ils ont perdu leur temps à essayer de déboulonner Trump au lieu de préparer la présidentielle! Je me demande si Trump ne les a pas poussé dans cette voie, mais maintenant on se rend compte que du coup ils n’ont pas de candidat crédible! Les gauchistes rebutent les américains moyens et Biden traîne les casseroles.
Le maire de New-york est autrement plus “intéressant” après ce qu’il a traversé aux manettes de la ville …
situation qu’il a lui même créé en partie.
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202003/29/01-5267014-les-rates-du-maire-de-new-york.php
Proposition tout simplement hallucinante!
La gueule de bois des petites gens a qui on a demandé de voter pour un candidat démocrate spolié de leur acte démocratique.
Compliqué pour les démocrates.
D’autant plus qu’il n’y a pas vraiment de plan B !