Bac 2020 : une grande cuvée en perspective

Certes, ce diplôme cuvée 2020 ne vaudra pas grand-chose mais comme la cuvée 2019 et la précédente, en réalité.

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Diplôme du baccalauréat (Image libre de droits)

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Bac 2020 : une grande cuvée en perspective

Publié le 10 avril 2020
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Au petit pays des grosses feignasses et des gommettes colorées, le boss, c’est Jean-Michel Toutvabien. Les grosses feignasses, elles ne l’aimaient pas trop parce que s’il avait promis de ne pas faire de « Loi Toutvabien », il avait comme les autres avant lui tout réformé quand même, parce que lui, ce n’était pas pareil, lui il savait ce qui était bien. Il avait dit que le baccalauréat, c’était trop compliqué, qu’il fallait le simplifier et pour bien le simplifier, il a créé une véritable usine à gaz à laquelle personne ne comprend rien.

Avant, ce n’était pas parfait, mais au moins on comprenait. Il y avait les épreuves anticipées en première et puis une semaine d’épreuves à la fin de l’année de terminale.

Maintenant, il y a les E3C1, E3C2, E3C3, le contrôle continu, les épreuves terminales de première pour les « renonçants » qui abandonnent une des trois « spécialités », les épreuves anticipées de français qui sont maintenues, les épreuves de spécialités en terminales, les épreuves terminales – philosophie et grand oral.

Simplicité.

Les grosses feignasses, elles ont bien tenté de dire que c’était n’importe quoi, que le calendrier était trop précipité pour organiser tout cela convenablement, que cela affaiblissait encore le niveau, que ça allait mettre les élèves sous pression constante. Mais Jean-Michel Toutvabien a répondu « Tout va bien », que ces feignasses n’étaient qu’une minorité zadiste radicalisée à la limite du nazisme et des HLPSDNH.

Et tout s’est déroulé comme prévu, c’est-à-dire mal.

Comme prévu, les E3C1 se sont déroulés dans des conditions chaotiques, variables d’un établissement à l’autre, variables à l’intérieur d’un même établissement. Comme prévu, les élèves de première ont subi un stress permanent car ils sont constamment évalués pour le baccalauréat et, comme tout se fait dans la précipitation, les professeurs ne peuvent répondre à leurs interrogations légitimes que par un grand « on ne sait pas ». Comme prévu, on ne sait toujours pas en quoi consistera le grand oral. On sait seulement qu’il doit être préparé sur l’année de première et de terminale et que l’année de première est terminée.

La castagne entre les grosses feignasses et leur boss était bien entamée lorsqu’un Chinois a mangé un pangolin, déclenchant la crise Covid-19.

Et là, contre toute attente, Jean-Michel Toutvabien, pourtant en improvisation totale, s’est brutalement radicalisé.

Contre toute attente, les grosses feignasses ont appris – incrédules et par voie de presse – le 26 février 2020 que tout était prêt pour l’enseignement à distance.

Contre toute attente, le 11 mars, on assure que fermer l’ensemble des écoles est une option « jamais envisagée ».

Contre toute attente, tout va bien puisque tout est prévu : le 12 mars, l’annonce est officielle et tous les établissements scolaires seront fermés.

Et tout est prévu : le 16 mars, tout le monde pourra télétravailler… Malheureusement et contre toute attente, pas de chance pour Jean-Michel Toutvabien : les logiciels de l’État n’ont pas supporté la charge et tout a planté. Pourquoi diable ? Non parce que ces plateformes ont été codées avec des pieds recouverts de moufles, mais à cause des Russes (qu’on croyait pourtant occupés avec le zizi de Benjamin G.). Si si.

Continuant l’improvisation, Jean-Michel Toutvabien lance la « nation apprenante », puis les « vacances apprenantes » avant de carrément muter en Yves Duteil et ses enfants au bord du chemin.

Pendant ce temps-là, les grosses feignasses et les élèves s’organisent. Si l’Édulcoration nationale n’était pas prête, la société civile, elle, trouve des solutions : Discord, Zoom, What’s app et Youtube sont mis à contribution avec succès et sans rien attendre d’un ministère complètement dépassé. Apparemment, les grosses feignasses ne sont ni réfractaires au changement, ni incapables de souplesse et d’adaptation.

Heureusement l’État intervient alors pour dire aux feignasses d’arrêter, de passer par les plateformes officielles, parce que RGPD et gneugneugneu. Sans l’État, qui diable saboterait des solutions qui fonctionnent bien ? En attendant, il y a donc des cours de philosophie, de mathématiques, d’histoire-géographie, ou encore de littérature sur Discord, avec du matériel payé par les feignasses elles-mêmes, et cela même si Sibeth a dit qu’elles ne travaillaient pas.

Enfin, pour parfaire le tableau, Jean-Michel Toutvabien annonce que les épreuves du baccalauréat général, technique, professionnel et pire encore du brevet vont être supprimées.

Tout diplôme sera donc délivré au contrôle continu.

Horreur : Jean-Enzo réalise soudain qu’il aurait dû bosser régulièrement plutôt que tout miser sur son talent le jour de l’examen. Abomination : tout un peuple s’angoisse alors de savoir « Que vont valoir les diplômes et est-ce que quelqu’un ici pense aux enfants ? »

Interrogation d’autant plus hypocrite que cela fait un moment que les enfants ne sont plus la préoccupation du ministère de la Désinstruction nationale, tout, absolument tout, étant systématiquement mis en place pour les priver de toute faculté de réflexion.

Certes, ce diplôme cuvée 2020 ne vaudra pas grand-chose mais comme la cuvée 2019 et la précédente, en réalité.

L’année passée déjà, on s’en souvient, certains des professeurs avaient, devant les injonctions scandaleuses de l’administration pour les barèmes (les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux enjoignaient les plus feignasses à remonter les notes) et pour protester contre la réforme, refusé de rendre les notes du baccalauréat. Les irrégularités dans les jurys avaient été nombreuses.

Quant à l’année prochaine, le baccalauréat n’aura pas plus la même valeur selon l’établissement et au pays de la Carte Scolaire Obligatoire, tout cela risque d’être bien sale.

Surnagera la seule question de savoir comment truquer les résultats pour obtenir le fameux « 90 % d’une tranche d’âge au bac’ » et, compte tenu du taux élevé de Jean-Enzo, cela promet quelques tornades de facepalm. On devra aussi se demander quand Jean-Michel Toutvabien informera ses professeurs avant BFM et quand les pangolins de l’administration dégageront pour enfin laisser les professeurs faire ce qui est bon pour leurs élèves et d’une manière plus générale, laisser la société civile s’organiser.

Ne vous inquiétez pas. Contre toute attente, tout va bien se passer. Et comme tout va bien se passer, nécessairement, ce pays est foutu.
—-
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  • Il n’y a pas que le bac et les partiels en fac, les examens, il y a aussi les concours aux grandes écoles, ingénieur, commerce, l’entrée dans les classes préparatoires, les préparatoires intégrées, les examens comme l’agrégation, le CAPES. Comment fait on?

    • On essaie de partir à l’étranger pour faire des études sérieuses afin d’obtenir un diplôme qui aura un minimum de valeur dans de nombreux pays? 🙂

      • La plupart des grandes écoles françaises ont des diplômes très bien reconnus à l’étranger. C’est pas parce que le PISA dit que des gamins de 15 ans savent moins compter qu’avant que c’est le cas de tous les élèves, en fait ça expliquait même que pour une tranche le niveau montait. Après par sélection on garde la crème comme ça s’est toujours fait. Les prépas ou école d’ingé sont pas géré comme le reste de l’EN, un gars qui sort de l’INT n’a pas à rougir face à un MIT.

        • çà çà reste a prouver

        • @menesdred
          Bonjour,
          Ce que révèle le classement PISA, (ou PIMMS) c’est que malgré un budget considérable, soit le plus dodument fourni, la France descend dans les classements.
          Le test national fait par les élèves de 6ème en début d’année scolaire 2019/2020, portant sur les niveaux de maîtrise en français et en maths, montre que plus de la moitié d’entre eux ne comprend rien dans ces deux matières.
          L’E.N.A est devenue plus souple quant aux fautes d’orthographe dans ses concours d’entrée. L’E.N.A est supposée former « l’élite » qui a du mal à écrire correctement.

          Quand j’étais en fac’, avant que le DEUG ne disparaisse, je pensais que ce dernier deviendrait le nouveau baccalauréat.

          Actuellement, l’EdNat préfère mettre en poste des vacataires titulaires de licences, sans qu’ils ne soient un peu formés (formatés) devant les élèves car il y a un manque d’enseignants. Une de mes collègues a eu plus de 15 au CAPES qu’elle préparait l’an dernier dans une matière qui manque d’enseignants. Sa note lui a ouvert l’oral… où elle a été recalée. Pourtant, elle a fait office de prof pendant quelques temps et a été embauchée comme vacataire dans sa matière en cours de cette année. Les collègues profs l’ayant épaulée quand un poste s’était fait manquant dans notre établissement. Poste qui lui fut refusé.

          Un de mes proches parents n’a pas fait l’INT, mais il a été analyste dans un labo vétérinaire départemental. Il a été l’une des personnes les plus studieuses que j’aie connues. Pourtant, dans son poste actuel il a une difficulté qu’il ne pensait pas rencontrer un jour : la rédaction de rapports. Ca a été sa bête noire quelques temps ; il est devenu capable de remplir et présenter un rapport.

    • +1 lapaladine, mais avec un bémol quand même:
      Dans un pays où on vous confisque 50% de votre salaire complet en charges sociales et patronales pour financer le ‘vivre ensemble’ qui vaut pas un clou. Où on vous en confisque encore un bon 20 à 25% en taxe locales, taxes sur les opérateurs (EDF, GDF, Eau…) et en TVA et surtaxes divers sur l’essence, l’alcool… Ben il vous reste pas des sommes astronomiques pour financer des études à l’étranger aux enfants…
      Bref, on vous confisque 75% de votre salaire et en échange, vous n’avez ni sécurité, ni éducation, ni services et même pas un masque à 80 centimes…
      Par contre vous avez des hordes de commités théodules remplis d’Enarques payés plus de 10 000 Euros par mois (20 000 avec les charges) pour vous expliquer que vous n’avez pas besoin de masque et que vous devez rester chez vous, pendant que le peu d’économie qui reste est en train d’achever de s’effondrer…

      • Pardon c’est à Cyde que je répondais…
        +1 aux deux… : )

      • Bien sûr, mais c’est à moduler.
        Bcp de parents à l’étranger n’ont également pas l’argent pour financer des études très souvent payantes. Les étudiants font donc des emprunts. Le système est rodé.
        C’est une puissante motivation pour travailler et cela permet d’adapter ses ambitions avec ses capacités. De toute façon, 1/ la banque ne vous prêtera pas si elle estime que vous avez peu de chance d’aboutir. Et 2/l’accès aux études supérieures n’est pas automatique et se fait en fonction du niveau (ce n’est pas la France).

  • Bah, il ne manquera pas d’emplois verts dans le futur monde pour les bacheliers.. Mais rude concurrence avec les aspergers et autres cerveaux plus évolués… Gardiens de mouton bac plus deux ?

    • Ne vous inquiétez pas pour les aspergers, ils raisonnent comme des ordi donc l’avenir est à eux !

      • On ferait mieux de distribuer des pochettes surprises au moins il y aurait des cadeaux et des friandises et ça ne changerait rien au résultat, comme du temps de l’école des fans de Jacques Martin : tout le monde a gagné !

  • Cet examen était devenu une mascarade proche de l’école des fans où tout le monde avait 10!

  • Je trouve très bien le contrôle continu pour le bac ce devrait être comme cela tout le temps. Ça obligerait l élève à travailler toute l année et les profs verront la progression.
    Par contre je trouve injuste le fait que les 1ere doivent passer l oral sans préparation

    • Ne vous inquiétez pas, l’oral de français est mantenant noté par les profs du Lycée de l’élève!!! Et oui, c’est cela le nouveau bac! Belle réforme n’est-ce pas?

      Si, de plus, ce système de « contrôle » continu était prolongé sans le couperet d’une évaluation extérieure, que croyez-vous qu’il se passera?
      99% de réussite avec 50% de mentions « très bien ». Par contre, le niveau réel de chaque élève sera monstrueux d’un lycée à l’autre.

  • a part justifier des salaires éhontés le bac ne sers plus a rien depuis belle lurette.. sauf a faire des universités spéciales fonx

  • De toutes les façons…. déjà en temps normal ce diplôme valait peu… La sélection continuera à se faire ailleurs… pour les plus courageux, elle se fera parfois en entreprise, même si c est moins facile, je le reconnais, que dans les années 80…
    Il n y a que.le travail et les efforts qui payent même si ce n est pas toujours suffisant..
    Ce qui est important c est que les responsables de nos échecs ne sont pas les autres mais soi même et on a le droit de ne pas réussir tout de suite…. il faut être acharné dans le bon sens en analysant les vraies causes de nos échecs

  • Le Bac suit le triste destin du Certificat d’étude et du Brevet après lui. RIP.
    CPEF.

  • Le bac est depuis longtemps dévalorisé : comme le niveau des élèves n’atteint pas celui du certificat d’études de ma grand-mère et qu’il faut se gausser de la merveilleuse réussite de notre système scolaire, on a baissé l’exigence et accordé l’examen à tout le monde. Pourquoi ne pas le supprimer dans ces conditions, alors que les entreprises sérieuses n’accordent aucune valeur aux diplômes, y compris universitaires, et recrutent en faisant passer un test pour effectuer leur propre sélection ?

  • Quoi de plus facile pour diriger un troupeau que de le » moutoniser » par la desinstruction
    Samson a été battu lorsque en lui coupant les cheveux… à méditer avec Jean-Michel Touvabien

  • A croire que ce virus tombe bien pour noyer la deconfiture du nouveau bac…

  • Le bac, de fait, est supprimé définitivement. Il va appeler diplôme de fin d’études.

  • Bonjour.
    Je me demande quelles sont les sources pour avancer de tels propos aigris, tant qu niveau de l’article qu’au niveau des commentaires. Le monde est en mouvement, les paradigmes changent, actualisez-les.
    Qu’avez vous retenu de votre BAC ayant soi disant tant de valeur ?
    J’ai 41 ans, j’ai obtenu mon bac en 1998, j’étais jeune et con pourtant, et j’ai aujourd’hui 16 ans d’enseignement derrière moi.
    Il serait temps de cesser les aigreurs jalouses et de laisser cette génération d’élèves arriver à maturation. Leur travail sanctionné pat ce diplôme a la même valeur que le notre.
    Nous avons d’exceptionnels élèves, certains sont de vrais joyaux, tels que nos générations de vieux fous n’en a jamais offert.
    Quant à la réforme, avant de la détruire laissez la vivre, nous nous faisons en sorte qu’elle prenne forme et dans deux ans trois ans voir cinq, on pourra discuter de ses bienfaits oi méfaits. Aujourd’hui, je ne le sais pad encore.
    Cessez de nuire à nos enfants qui prendront dignement notre relève et feront bien mieux que nous et nos échecs. Laissez les s’épanouir et vivre leur adolescence sans créer d’anxiétés non fondées et inutiles. Nous avons bien pu vivre la notre laisser vivre la leur.
    Votre défaitisme me dérange, je ne me permettrais pas de le comparer à celui de jadis, mais combattons tous ensemble pour donner le meilleur à nos successeurs.
    Mais surtout renseignez vous avant d’annoncer de tel propos négatifs et destructeurs.
    En vous souhaitant une bonne actualisation de vous paradigmes.
    Stéphane, un enseignant qui observe au quotidien les lycéens qui nous fournissent une génération unique que l’on doit protéger

    • Quand je constate votre déplorable orthographe, votre incapacité à percevoir le style pamphlétaire de ce billet et votre inaptitude à en comprendre le sens (non, ce billet n’est pas une critique des qualités de la jeune génération), je comprends mieux pourquoi les bacheliers sont mal formés.

      Rafael, un enseignant-chercheur de l’université qui se désole de voir le niveau catastrophique des jeunes qui sortent du lycée aujourd’hui.

      • @Rafael
        Bonjour,
        Je ne suis qu’un AESH de collège et je partage votre désolation.
        Le nombre d’élèves en besoins d’assistance est en constante augmentation.
        Je suis plusieurs élèves en besoin, et je vois donc leurs camarades de classe toute la semaine. J’en vois près de 80 sur trois niveaux (5ème à 3ème) : la moitié n’a pas le niveau pour suivre les cours dans son cursus, (la dictée nationale a été une boucherie à tous les niveaux) à peine une dizaine est excellente, le reste est moyen, voire très moyen. Je suis surtout frappé quand on considère des élèves normaux, (ceux qui font leurs devoirs sérieusement, même avec quelques erreurs ou fautes, qui se comportent comme des élèves, qui s’appliquent, qui ont des notes satisfaisantes) comme des « surdoués » parce qu’ils excellent dans un domaine. La dizaine d’excellents dont je parle l’est dans toutes les matières.
        Le niveau est tellement descendu que des élèves moyens sont maintenant des « surdoués ». Ce qui n’est pas le cas pour les excellents qui dépassent les 16 de moyenne générale.

    • @Stéphane CASANOVA
      Bonjour,
      Peut-être devriez-vous faire passer les épreuves du Certificat d’études à vos Terminales. Juste pour voir. … enfin quand le confinement sera terminé. Vous pourrez leur dire qu’ils ont réussi une épreuve que des élèves de CM2 passaient à l’époque et dont le taux de réussite était entre 80 et 90%. Taux que vous pourrez rapporter à l’effectif de la classe. Ah aussi, ne pas oublier de compter les points comme c’était le cas… fautes d’orthographe incluses.

    • « Leur travail sanctionné pat ce diplôme a la même valeur que le notre. »
      🙂
      Désolé, si vous parlez du bac 1998, sa valeur avait déjà bien décati par rapport à 1978 par exemple! Donc, tout dépend vraiment de votre point de comparaison.
      Il suffit de comparer les programme des anciens bacs à l’actuel. de voir les exigences actuelles par rapport aux anciennes ainsi que les méthodes de notations.
      Par contre, c’est sûr que question exposés, présentations diverses et variées, faites en groupe (càd 1 ou 2 qui bossent vraiment et les autres qui glandent), alors là oui, il y a une sacrée évolution.
      Remarquez, cela les préparent à leur futur rôle dans la société: 2 qui bossent et 3 qui vivent du travail des 2 premiers. 🙂

      • @cyde
        Bonsoir,
        « Remarquez, cela les préparent à leur futur rôle dans la société: 2 qui bossent et 3 qui vivent du travail des 2 premiers. »
        Une salle de classe est l’exemple vivant du socialisme. Jalousie envers ceux qui réussissent soit par ce qu’ils travaillent, soit parce qu’ils ont des facilités, voire les deux ; grande protection offerte par les chefs d’établissments, donc l’administration, aux troubles faites ou fauteurs de troubles ; négation de la propriété privée : les élèves piochent allègrement dans les trousses de leur camarades pour un stylo, un fluo, de la colle…, le summum étant les feuilles pour les interrogations. J’ai compté lors de plusieurs devoirs, qu’un élève sur 4 avait des feuilles, et qu’il en distribuait plus de 3 aux autres. Afin que les élèves non équipés puissent faire leur interrogation, les profs ordonnent la distribution de feuilles. Un de mes collègues professeurs a trouvé la parade : il demande aux élèves un nombre de feuilles pour l’année à chaque élève et les distribue à chaque interro. Pourtant, il est de gauche et syndiqué.

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