L’ultimatum du Covid-19 contre la transition énergétique

Les écologistes politiques s’empressent en ce moment de profiter de la crise que nous vivons pour fustiger notre mode de vie, notre système économique mais aussi la technologie et leur corollaire qu’est le progrès du bien-être.

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L’ultimatum du Covid-19 contre la transition énergétique

Publié le 25 mars 2020
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Par Samuel Furfari.

Sur BFM, monsieur Nicolas Hulot a estimé que la crise provoquée par le coronavirus Covid-19 est un « ultimatum de la nature ». Nous sommes nombreux à penser qu’au contraire nous assistons à un ultimatum envers la transition énergétique et envers le « Green deal européen ou pacte vert pour l’Europe ».

Les écologistes contre la mondialisation

Dans la lignée de tous les catastrophistes qui dominent l’essentiel des médias, les écologistes politiques s’empressent en ce moment de profiter de la crise que nous vivons pour fustiger notre mode de vie, notre système économique mais aussi la technologie et leur corollaire qu’est le progrès du bien-être.

Ne soyons pas dupes. Ce qui a déclenché cette frénésie des activistes environnementaux est leur prise de conscience que leur rêve vert s’est fracassé sur le mur impitoyable de la réalité.

Heureusement, d’autres, en réaction  ― et parfois avec des excès de langage  ― ont enfin le courage de dénoncer l’absurdité et les dangers de leur utopie ou, plutôt, les médias commencent à leur donner du crédit. Cela hérisse les premiers qui sentent que leurs chimères ne font plus l’unanimité dans les médias.

Il ne restera plus qu’aux politiciens de tenter de sauver la face, en assénant que des scientifiques ont abusé d’eux, en prétextant un changement de priorité, pour affronter, d’abord, la crise sanitaire et ensuite la lente et longue reprise économique qui ne pourra avoir lieu que si nous vivons à crédit pendant quelques années, voire décennies. Qui eût pensé que la Commission européenne aurait suspendu les intouchables critères de Maastricht, appliqués si strictement aux Grecs durant leur crise ?

Face à la crise économique, finis les gaspillages verts

Face à la crise économique généralisée qui nous attend, il va falloir dépenser de manière ciblée et cesser de gaspiller. Lorsqu’un client ne paye plus sa facture d’électricité, afin quand même de disposer du minimum vital, le distributeur d’électricité place sur son compteur électrique un limiteur de puissance pour l’empêcher de consommer ce qu’il ne peut payer.

Fini le gaspillage électrique pour le mauvais payeur. Il en sera de même avec les maigres ressources financières qui nous restent.

Ainsi, finis les gaspillages verts ! Fini d’arrêter une centrale nucléaire en bon état de marche, avec une production impeccable pour satisfaire une poignée d’idéologues.

Fini de subsidier des parc éoliens onéreux qui n’ont qu’un impact bien faible sur les émissions de CO2 par rapport à ce que permet déjà le nucléaire.

Fini de financer des biocarburants, au motif que le pétrole, symbole avec l’automobile de la réussite de l’économie de marché, est honni.

Fini de subsidier l’achat de véhicules électriques que l’on ne pourrait de toute façon pas développer massivement sans éventrer toutes les rues de nos villes pour augmenter la puissance du réseau électrique, quoiqu’en disent les études payées par ceux qui veulent vendre davantage d’électricité.

Fini de continuer à parler du biogaz, une filière inventée dès les crises pétrolières des années soixante-dix et qui n’est toujours pas viable.

Finie l’utopique « société de l’hydrogène » que la Commission européenne propose depuis 1972, soit avant la première crise pétrolière, filière mort-née puisque la chimie et la physique ne dépendent pas du législateur. L’hydrogène est une molécule produite par l’Homme et n’est donc pas une énergie mais un vecteur énergétique au même titre qu’un câble électrique.

Fini « l’Airbus des batteries », domaine où l’électrochimie ne permettra pas avant longtemps de développer des stockages autres que pour des consommations très limitées.

Selon Nicolas Hulot, il est temps de vivre en autarcie

Monsieur Hulot prône un modèle favorisant la proximité. Le Covid-19 nous impose de tester son modèle, non pas intellectuellement, mais dans notre vie quotidienne, en grandeur nature.

Le modèle du consommer local, aussi appelé « kilomètre zéro », souhaité par les activistes qui voudraient nous faire vivre dans notre petit territoire, qu’ils nomment dans leur littérature une « biorégion ».

Un tel mode de vie nous permettrait de fraterniser en faisant du troc, mais uniquement avec nos voisins suffisamment proches car nous devrons limiter au maximum les échanges à ce qui ne peut être produit localement.

Finis les bananes et les ananas pour les Français car autour de la France, aucune biorégion proche n’en produit ; nous devrons nous contenter de pommes et de poires, en saison, et pour autant qu’il y en ait pour tout le monde (frugalité et rationnement).

Fini le vin pour les Finlandais car aucune biorégion autour de ce pays n’en produit.

Fini le chocolat en Belgique car personne ne produit du cacao.

Fini le café si cher aux Viennois.

Arrêtons là cette énumération ridicule et dangereuse du repli sur soi. Nos ancêtres ont vécu l’autarcie forcée, nos aïeux l’ont abandonnée, nos enfants n’y retournerons pas. En effet, elle rompt les contacts sociaux ; or, d’évidence, ce dont nous souffrons le plus durant ce confinement est bien le manque d’échanges sociaux, les médias sociaux montrant leur profonde inadéquation avec notre ADN, qui nous pousse à vivre en société.

Le refus de l’économie de marché

Il ne vous aura pas échappé que, derrière les propos des activistes, se cache en fait le refus de l’économie de marché, et de son corollaire : la globalisation.

L’Europe a été à la base de ce changement profond de société, de cette extraordinaire amélioration de la qualité de vie. Jamais personne, ni autant de personnes, n’ont vécu aussi bien que nous dans l’Histoire de l’humanité, en ce inclus dans d’autres régions du monde.

Il existe une relation irréfutable entre la consommation d’énergie et l’espérance de vie, entre les émissions de CO2 et la qualité de vie telle que mesurée par les Nations unies (HDI). Le Roi Soleil dans toute sa splendeur à Versailles vivait bien mal par rapport à nous : il avait besoin d’un grand nombre de serviteurs pour mal chauffer son château à partir d’énergie renouvelable, le bois. Nous avons la chance d’avoir l’énergie moderne, modulable à souhait, pour notre confort.

Aujourd’hui les activistes veulent nous faire croire que nous nous sommes trompés, que nous devons renier ce modèle. Avec une inconscience désarmante ils nous proposent de « repenser [la] manière de se déplacer et ne plus prendre l’avion, redécouvrir les transports doux et rouler moins de 2000 km par an en voiture [et de manger] de la viande maximum deux fois par mois». Tous ceux qui ont dû changer brusquement de mode de vie apprécieront.

La solution dans le développement technologique et scientifique

Allez le dire aux Sud-Coréens qui sont parvenus à juguler la crise du coronavirus Covid-19 de manière exemplaire. Les dirigeants et la population de cette vibrante et jeune démocratie continuent à miser sur le développement technologique et scientifique. Il suffit d’observer combien de produits coréens de qualité envahissent aujourd’hui l’Europe pour comprendre combien ils nous devancent dans le développement technologique, y compris ― et là c’est une surprise ― dans le domaine médical.

Allez le dire aux Africains qui ne produisent pas beaucoup de CO2 mais qui ont une espérance de vie bien inférieure à la nôtre, ce qui les pousse à tenter d’aller vivre là où l’on émet du CO2. Eux n’ont pas besoin d’un limiteur sur leur compteur électrique : la grande majorité n’en dispose pas puisque seulement 35 % de la population a accès à l’électricité.

De plus, ces privilégiés n’ont accès à la fée électricité que de manière aléatoire et pour des consommations très faibles. Ils meurent aussi de l’air pollué, non d’abord à cause des usines, mais à cause de la pollution dégagée par leur foyer de cuisine nourri à la bouse et aux plastiques.

Comme je le dit dans mon livre, il est urgent d’électrifier l’Afrique et, de grâce, ne leur faites pas l’injure de leur parler d’énergies renouvelables que nous-mêmes n’avions pas les moyens financiers de nous payer avant la crise du coronavirus. Que feront, sans électricité pour les ventilateurs pulmonaires, les Africains si le Covid-19 n’est pas neutralisé par la chaleur naturelle ? Il y aura une hécatombe parce qu’ils n’ont pas d’électricité.

Tirons les leçons de cette crise

La crise du coronavirus Covid-19 met en évidence que nous devons cesser de nous préoccuper de la température qu’il fera, selon un modèle mathématique, en l’an 2100. Cela n’intéresse plus que ceux dont le travail dépend du virus de la peur, qu’ils ont instillé dans la population.

Le fait est que nous n’avons pas été capables de produire et stocker le matériel sanitaire indispensable pour sauver des vies, mais nous prétendons déterminer quel sera le niveau des mers à l’avenir et imposer les conséquences de ce choix à l’ensemble de la population mondiale. Quel orgueil ! C’était ridicule, c’est aujourd’hui inadmissible.

Rêver à déterminer l’avenir, l’imposer aux Européens par la Loi et exporter ce modèle au reste du monde était déjà une utopie, aujourd’hui ce serait une faute. Les dirigeants du monde, à commencer par ceux de l’UE, feraient bien de mettre de côté l’utopie verte et de s’occuper enfin des vrais problèmes des gens car « la crise sanitaire que nous vivons pourrait être fatale à l’UE ».

Par exemple, en cas de crise, l’Union européenne pourrait développer une politique de solidarité digne de ce nom. Nous venons d’observer avec dépit que la Chine a davantage aidé concrètement l’Italie (même si c’était aussi pour des raisons de communication politique) que ne l’a fait l’UE. Le président du Conseil européen a écrit une lettre, au demeurant très aimable, mais étonnamment longue comme pour se justifier, au président de la République italienne, mais sans mesure concrète.

Une partie de la population italienne, par un renversement historique très surprenant, était déjà devenue eurosceptique. Pensez-vous que les Italiens vont oublier ? On observe en ce moment d’une part que les partis italiens de centre-droit sont assez mesurés dans leur critique envers l’UE, tandis que le parti de centre gauche ne tarit pas d’éloges envers elle. Comme si, à l’instar des activistes écologistes, ils voulaient conjurer le sort de l’inévitable conséquence qu’ils perçoivent dans l’opinion publique italienne.

Monsieur Hulot parle d’absurdité. S’il y a une absurdité, c’est bien celle qui lui est si chère, celle de la transition énergétique, du repli sur soi, du confinement et de la pénurie permanente. Comme monsieur Hulot, tous les politiques disent qu’après cette pandémie, rien ne sera plus comme avant. En effet ! Nous sommes donc nombreux à penser que le vrai ultimatum que le Covid-19 lance au monde politique est la nécessité immédiate de mettre fin à cette idéologie verte rétrograde et à son pacte vert pour l’Europe, qui aboutiraient inévitablement à la pénurie et au repli sur soi permanent en Europe et à relancer l’UE du progrès, de la technologie, de la science et de l’énergie abondante et bon marché.

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  • Sans parler de repli sur soi et adhérer aux fadaises écolo, on peut tout de même souhaiter davantage d’autonomie au niveau pharmaceutique et de ne pas sacrifier notre autosuffisance alimentaire sur l’autel de la globalisation.
    Pourquoi d’ailleurs opposer cette dernière au repli sur soi, comme s’il n’y avait pas des options intermédiaires?

    • Se nourrir localement c’est s’exposer à la pénurie et le famine organisée! transformer des régions propices à la culture de céréales en zone de polyculture c’est dangereux pour ceux loin de la Beauce ou de l’Ukraine qui ont besoin de blé; De plus détruire des vignes ou les sol sont rarement capables autre chose avec abondance …
      Quand la pomme de terre est malade en Irlande au19eme ?une famine ,il faut importer, trouver des fonds;
      Le passé montre quand période de famine les campagnes meurent de faim et les métropoles souvent doublée d’un port importées denrées grâce à leur devises en stock ou à leur capacité de crédit. De plus les campagnes étaient peu facile à approvisionner à cause des réseaux de transport archaïques…
      L’ordinaire sans le luxe des bananes est le résultat d’une société d’échanges complexes de l’ingéniosité humaines qui a construit la société industrielle…
      Dixit Coluche:avant c’était tarte !

      • Avec la longueur du confinement, des produits lointains vont disparaitre des étals, on va voir ce que ça fait de vivre en autarcie forcée.

        • Il ne s’agit pas d’autarcie forcée, mais de se contenter d’importer ce qu’on ne peut pas produire et d’exporter ce qu’on sait produire qui est en surplus. Autonomie là où l’on peut, échanges là où l’on veut.
          Cette crise montre l’inconséquence de faire venir de loin ce qu’on sait prduire au seul motif de la rentabilité économique, comme si les coûts humains n’avaient aucune importance.

          • Ne pas se soucier de rentabilité, c’est gaspiller.

            • La rentabilité n’est qu’une donnée du problème.

              • Supprimons les technologies médicales la formation hospitalière et chirurgicale, supprimons les automobiles, tout ce qui est vitrages, supprimons le pétrole . . . et la liste est longue ! Ils ont un pois chiche dans la tête ? Qu’ils la ferment !

    • Oui, je pense aussi que la principale sinon unique leçon concernera notre « indépendance médicale ».
      Même si les écolos, de manière un peu cynique, avancent leurs pions, d’un autre côté, les gens comprennent avec cette crise ce qu’est une vie quotidienne limitée dans la consommation et dans la géographie. L’assignation à résidence, même pour « sauver la planète » ne fait pas vraiment envie.
      Comme après la guerre de 14, viendront les années folles et l’envie d’oublier.
      Conséquence uniquement donc pour les questions médicales. Les autres calendriers, cad les GES, la transition énergétique, le VE, les éoliennes, la peur du nucléaire, tout ça va rester très vivace.
      La crise est sanitaire. Les remises en question seront sanitaires, ni plus ni moins.

  • d’abord le modèle de proximité. est en pratique impossible..à l’age de pierre avait des trucs qui venaient de loin..tous les cailloux ne se valent pas ..
    ensuite on va voir ce qui va se passer quand le virus va atteindre des zones écologiquement acceptables ..

    tiens regardons l’espérance de vie us ( pas de guerre sur le territoire) durant le siècle…https://www.gapminder.org/tools/?from=world#$state$time$value=2019&delay:188.1419354838712;&entities$filter$;&dim=geo;&marker$select@$geo=usa&trailStartTime=2010;;&axis_x$which=time&domainMin:null&domainMax:null&zoomedMin:null&zoomedMax:null&scaleType=time&spaceRef:null;&axis_y$domainMin:null&domainMax:null&zoomedMin:null&zoomedMax:null&spaceRef:null;&color$which=world_6region;;;&chart-type=bubbles

    la grippe espagnole le modèle de leçon que dame nature donne à notre mode de viel , les guerres mondiales , c’est des indentations sur l’espérance de vie la grippe espagnole c’est quelque chose!!! qui place toujours celle ci au dessus de l’ere de la « modestie »..

    ce qui retient de le qualifier d’ordure est la vague impression que c’est juste un idiot.

    • autrement dit pour le moment mon gars hulot les leçons de la nature c’est pas grand chose par rapport aux bienfaits des fossiles!!! catastrophe à venir, si tu veux… catastrophe en cours pour les êtres humains mensonge éhonté..ou stupidité..

    • Avant d’hésiter à le qualifier d’ordure, vérifiez s’il vit comme il voudrait nous faire vivre . La réponse devrait suffire à faire disparaitre toutes vos hésitations

  • Un des enseignements de la crise actuelle c’est qu’il est urgent et indispensable de ne plus dépendre des autres pour tout ce qui nous est essentiel.
    Il en est de l’énergie comme de la santé. La transition énergétique promeut l’éolien et le solaire au détriment du nucléaire, dont on veut limiter drastiquement la proportion, or il s’agit d’énergies intermittentes qui nécessitent une énergie de substitution.
    Au mieux et si on limite le nucléaire il s’agira du gaz émetteur de gaz à effet de serre.
    On augmentera donc nos émissions de CO2 tout en nous rendant dépendants notamment de la Russie, ce qui est déjà le cas pour l’Allemagne.
    Certes le nucléaire nécessite de l’uranium que nous ne produisons pas mais il est abondant et bien réparti sur l’ensemble de la planète.
    De même, tant pour les batteries que pour les éoliennes nous sommes très dépendants des terres rares dont la Chine a le quasi monopole.
    Ainsi, non seulement nous mettons en oeuvre une transition énergétique ruineuse et qui n’apportera rien au climat, du moins pour notre pays, mais nous nous rendrons dépendants de pays qui sont au cœur de tous les risques géopolitiques.

    • sauf que l’énergie c’est encore les fossiles…et l’énergie c’est essentiel, la conclusion est que justement il est actuellement impossible de ne pas dépendre des autres pour l’essentiel..

      et pour la bouffe..? .agriculture sans diesel??par précaution..sans échange avec les autres notre production agricole se casse la gueule dans des délais assez bref.

      non..on va dépendre des autres pour l’essentiel encore longtemps..cette dépendance présente un risque mais qu’est ce qui ne présente pas de risques? en quoi d’ailleurs le risque est il supérieur à celui de la fragilité d’un système autonome qui si il défaille ne peut pas être secouru par les autres?

      une remarque quand on veut punir un pays..on lui impose un blocus économique..

      donc l’autonomie c’est très bien sur le plan théorique.

  • Fernand Braudel dans sa « Méditerranée au temps de Philippe II » raconte comment les marchandises traversaient toute l’Europe.

    Cela fait donc longtemps que l’autarcie n’existe plus.

    que les Hulot et autres écologistes s’appliquent à eux-mêmes ce qu’ils proposent : on les imitera volontiers s’il y a un résultat.

    Pourquoi les écologistes/collectivistes/communistes doivent imposer leur modèle par la force au prix de millions de morts ???

    Pourquoi ne nous fichent-ils pas la paix et veulent-ils systématiquement « emmerder le monde » qui ne leur a jamais rien demandé ???

    • J’ai passé de nombreuses années à visiter différentes villes de ‘La Hanse’ et à en étudier l’histoire.
      La conclusion en est la même que pour l’oeuvre que vous citez.
      Et surtout j’en tire la certitude que le commerce lointain est une source de bien être pour les peuples…

  • Les écolos ne lâcherons rien, ils utiliseront les techniques des communistes consistant à mentir pour atteindre leur objectif de pouvoir…

  • Ecolos n’est plus le mot exact aujourd’hui, il faut dire KHMERS VERTS

  • Après toute catastrophe on sombre d’abord dans l’obscurantisme puis suit la lumière…. Si on a de la chance et si notre époque le permet.

  • Hulot le Bulot, comment peut-on encore rapporter les propos d’un tel abruti qui veut en cinq ans fermer les centrales nucléaires et passer intégralement aux bagnoles électriques. Ce guignol invoque une justice immanente qui punirait les non-Ecolos et les climato-sceptiques.
    Si une tel « Justice » existait, sa mère aurait fait une fausse couche.

  • Fabuleuse synthèse ! Un grand merci …

  • « La crise du coronavirus Covid-19 met en évidence que nous devons cesser de nous préoccuper de la température qu’il fera, selon un modèle mathématique, en l’an 2100 »
    Bon je suppose que l immense majorite des lecteurs seront mort en 2100 et donc qu ils se moquent de ce qu il se passera a cette epoque vu que ca ne concernera que leurs petits enfants

    Par contre c est enervant cette manie de degrader la science car elle donne des resultats qui ne nous plaisent pas. Le rechauffement climatique est actee par les scientifique de ce domaine (Allegre est geologiste !) et c est pas un simple modele mathematique fait sur un coin de table comme le suggere l auteur

    Apres il y a plusieurs reponse a ce probleme:
    – la reponse ecolo : restriction drastique de l economie et comme le soigine l auteur effondrement economique et de la qualite d evie
    – la reponse demographique (pas tres souvent evoquee): reduire massivement la population. Bon c est sur que c est pas evident (reduction de la natalite) et peu populaire (si on doit rationner les soins medicaux aux vieux)
    – ne rien faire et affronter les consequences : elevation du niveau de la mer, innondation secheresse et migrations (pas a negliger, c est ce qui eut la peau de l empire romain)

    • Il y a déjà eu des optimum climatiques durant l’Histoire humaine : optimum climatiques médiéval, romain, minoen.
      Est-ce qu’il y a eu particulièrement plus de catastrophes climatiques (tempêtes, sécheresses, inondations…etc) durant ces périodes? Non. Au contraire, ce furent des périodes de développement humain bcp plus important.
      Est-ce qu’il y a eu une augmentation significative du niveau de la mer (ou avec des conséquences néfastes sur l’activité humaine?)? Non, aucune trace.

      Concernant la chute de l’Empire Romain, les invasions de populations diverses et variées ont toujours existé tout au long de l’existence de cet empire. Mais quand le pouvoir central est fort et organisé, ces invasions étaient repoussées. A partir du moment où le pouvoir central s’est affaibli dans des luttes intestines conjuguées à des crises économiques successives par mauvaises gestions, il a finit par s’effondrer avec un morcellement des territoires reprenant leur autonomie. Tout cela à la fin de l’optimum climatique romain d’ailleurs… 🙂
      Mais cet effondrement ne concerne que l’Empire Romain d’Occident. L’Empire Romain d’Orient (Empire Byzantin) a continué à exister pendant presque 1000 ans. Cela montre qu’il s’agit surtout de la mauvaise gestion humaine qui est à l’origine de la disparition de l’Empire d’Occident et les événements climatiques n’intervenant pas, ou juste à la marge.

      • @cyde, vous etes tres optimistes. l augmentation du niveau des mers est vu par une consequence par tou sles scientifiques.
        Quant aux optimum climatiques, il faut pas oublier qu au moyen age ou a l epoque romaine, on etait pas 7 milliards (peut etre 10 ou 100 fois moins)

        « A partir du moment où le pouvoir central s’est affaibli dans des luttes intestines conjuguées à des crises économiques ». c est un peu simpliste comme explication. Les luttes sanglantes de pouvoir ne datent pas du V sciecle. pensez aux guerres internes qui ont suivi la mort de Cesar (les heritiers de cesar contre les republicains, puis auguste contre marc antoine). Rome ne s est pas effondre a cette epoque
        regardez notre situation:
        – une economie en declin
        – une pression migratoire massive (et qui va pas baisser vu la natalite exuberante des pays pourvoyeurs)
        – un pays cible divise (c est sur que c est pas facile de dire qu il faut se serrer la ceinture et que tout le monde veut serrer surtout la ceinture du voisin)

        • Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu d’augmentation du niveau des mers pendant ces optimum mais celle-ci a été minime et très lente. Et surtout la variation du niveau de la mer est bien étayé par les fouilles archéologiques pour les temps historiques. Franchement, il n’y a pas de quoi être inquiet.

          Ce n’est pas simpliste comme explication (ce n’est pas moi qui l’a inventée d’ailleurs). Les luttes pour le pouvoir ont toujours existé dans l’empire romain avec plus ou moins de conséquences sur le fonctionnement du pays. Du temps de Jules César, le pays était bien organisé avec des structures étatiques fortes mais qui intervenait peu dans la nomination des gouvernants même si certains ont pu les utiliser pour arriver au pouvoir.
          Mais ces luttes se sont aggravées dans le bas empire d’occident du fait de l’instabilité politique favorisée par la déliquescence du fonctionnement même de l’Etat. Ce sont souvent certaines structures de l’Etat (armée) qui faisaient nommer un empereur issu de leur rang. Ces troubles ont été accompagnés d’une gestion monétaire désastreuse (dévaluations répétées par perte de la teneur en or et/ou du poids de certaines monnaies de référence) dégradant l’économie du pays, dégradation entrainant l’adoption de solutions monétaires « faciles » « rapides » dans une spirale inférenale.
          A l’inverse, l’empire romain d’orient a réussi à maintenir une structure étatique stable avec un pouvoir relativement fort. Il a également eu à subir des tentatives d’invasion mais a su les gérer. Il a instauré une monnaie stable (le Solidus en or en remplacement de l’aureus de l’ancien empire) qui est restée inchangée pendant des siècles et a servi de monnaie d’échange sur le pourtour de la Méditerranée pendant des siècles.

          Cela dit, il y a effectivement bien des parallèles entre l’économie du bas empire romain d’occident et la France actuelle. L’instabilité politique en moins (mais cela pourrait venir…).

  • Nous verrons peut-être bientôt des cohortes de flagellants comme au Moyen-Age se punissant de leurs pêchés suite à l’arrivée de la peste.

    • Pour cela il faudrait reconnaitre avoir pêché ou s’être trompé. Nos gouvernants et administratifs en sont très très loin…

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