Haenel vs Césars & Polanski ou le jeu pernicieux de la victimisation

Un certain féminisme vise à enfermer les femmes dans la posture de victime, ce que révèle une nouvelle fois l’affaire Polanski lors de la cérémonie des Césars.

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Manif 8 mars 2020 à Paris By: Jeanne Menjoulet - CC BY 2.0

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Haenel vs Césars & Polanski ou le jeu pernicieux de la victimisation

Publié le 12 mars 2020
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Par Nathalie MP Meyer.

Ainsi donc, révulsée que le prix de la meilleure réalisation soit revenu à Roman Polanski pour son film J’accuse, Adèle Haenel a quitté avec fracas la soirée des Césars 2020, pointant en avant un doigt accusateur et s’écriant : « La honte ! »

Quelques jours avant la cérémonie, elle avait déclaré dans un entretien au New York Times :

Distinguer Polanski, c’est cracher au visage de toutes les victimes. Ça veut dire : ce n’est pas si grave de violer des femmes.

Adèle Haenel, 31 ans, c’est cette actrice qui faisait partie des nominations des Césars 2020 au titre de meilleure actrice pour le film de Céline Sciamma Portrait de la jeune fille en feu et qui, dans la foulée de l’affaire Weinstein et du mouvement #MeToo, lançait cet automne une petite bombe dans le milieu du cinéma français en accusant dans Mediapart le réalisateur Christophe Ruggia d’attouchements et de harcèlement sexuel alors qu’elle avait entre 12 et 15 ans. Ce dernier a été mis en examen courant janvier.

Roman Polanski, 86 ans, c’est ce cinéaste qu’on ne présente plus, réalisateur de films ultra-primés, ultra-passionnants et ultra-émouvants tels que China Town, The Ghost Writer ou Le Pianiste, et qui porte aussi la souillure d’un viol commis en 1977 à l’encontre de Samantha Gailey-Geimer, 13 ans, alors qu’il vivait aux États-Unis et pour lequel il fut condamné à 90 jours de prison pour relations sexuelles illégales avec une mineure.

Une seule plainte judiciaire classée

Depuis, plusieurs accusations publiques d’agressions sexuelles commises sur des adolescentes dans les années 1970 et 1980 ont été exprimées contre lui1, mais une seule a donné lieu à une plainte judiciaire et elle fut classée sans suite. Comme le soulignait récemment un collectif d’avocates pénalistes et féministes, il convient d’ailleurs de se rappeler que dans un État de droit, la présomption de culpabilité n’existe pas.

Et « Ils », ce sont les 4313 membres de l’académie des Césars, des acteurs, des réalisateurs, des techniciens, des producteurs, des distributeurs… bref toute la profession du cinéma qui distingue chaque année les œuvres cinématographiques les plus réussies ainsi que les personnes qui les font selon ses critères du meilleur film, de la meilleure réalisation, de la meilleure actrice, etc.

Ce que je voudrais dire ici, c’est que si Adèle Haenel est parfaitement en droit d’exprimer son opinion personnelle et que si rien, à part peut-être la bienséance, ne pourrait l’empêcher de quitter bruyamment une cérémonie dont elle estime que les récompenses vont fortement à l’encontre de ses convictions morales propres, rien ne nous oblige non plus à la suivre sur le terrain hautement militant d’un féminisme radical où, au-delà de son drame particulier certainement très déstabilisant, elle veut manifestement nous emmener.

Il se pourrait tout simplement que les membres de l’Académie des Césars aient donné le prix de la meilleure réalisation au film de Polanski parce qu’ils l’ont trouvé mieux réalisé que tous les autres films en lice, indépendamment de la biographie particulière du réalisateur. C’est ce que nombre de votants ont déclaré aux journalistes et c’est ce que pense la réalisatrice Claire Denis qui était chargée de remettre le prix en question lors de la soirée :

Les gens ont voté, ils ont trouvé le film de Polanski mieux mis en scène que les autres, voilà, c’est les Césars. Je ne crois pas qu’il faille chercher plus loin.

Pour moi, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, J’accuse est un film à voir, non seulement parce qu’il est parfait du point de vue de sa réalisation méticuleuse et de la performance de son acteur principal Jean Dujardin, mais aussi et surtout parce que c’est un film passionnant sur la vérité et la justice comme valeurs absolues qui dépassent tout.

En faisant cette remarque, je n’ai à l’esprit que ce que le film donne à voir et à penser. (Tout en considérant en parallèle que toute personne qui a porté atteinte à une autre ou à ses biens doit répondre de ses actes devant la justice.)

Mais ce n’est évidemment pas comme cela qu’Adèle Haenel articule son attitude face à Polanski.

Il se trouve qu’elle a donné récemment sa définition du féminisme dans les pages de Madame Figaro. Pour elle, « être féministe » veut dire :

Avoir conscience que les femmes sont empêchées de vivre et en tirer des conséquences.

Empêchées de vivre

Voilà qui est extrêmement révélateur du statut de victime initiale ou de victime par construction face aux hommes dans lequel un certain féminisme veut absolument et universellement enfermer les femmes.

L’activisme féministe ne date pas d’aujourd’hui, mais on peut dire que l’affaire Weinstein n’en finit pas de faire des remous. La chute de ce producteur hollywoodien pour viols et agressions sexuelles a relancé comme jamais la dénonciation du harcèlement et éventuellement des agressions sexuelles des hommes de pouvoir envers les femmes qui dépendent d’eux d’une façon ou d’une autre. Adèle Haenel et bien d’autres, dans le sport, dans la politique, dans l’église catholique, ont pris la parole, certains ou certaines ont même déposé plainte.

Une attitude que je trouve très courageuse et parfaitement légitime – à condition d’éviter toute confusion entre séduction naturelle et harcèlement imposé, à condition d’être certain qu’on a bien affaire à une atteinte intolérable à la volonté et à l’intégrité de la personne, à condition de prendre garde à ne pas lancer trop vite des accusations terribles et à condition de ne pas profiter de l’attention que ce type d’agression suscite désormais pour servir un tout autre agenda.

Or à lire les nombreuses tribunes ou entretiens qui n’ont pas manqué de débouler dans la presse après la soirée mouvementée des Césars pour apporter leur soutien à Adèle Haenel, on comprend clairement que pour leurs auteurs très politiquement correct, le vote qui honore Polanski comme réalisateur n’est rien d’autre qu’un empêchement supplémentaire lancé par un establishment conservateur, homophobe et sexiste dans les jambes des femmes pour les faire tomber encore et encore.

Pour reprendre les termes d’une certaine Sandra Laugier, philosophe, qui s’exprimait avant-hier dans Le Monde :

La communauté du cinéma n’a pas récompensé un film en dépit du passé glauque de son auteur ; elle a récompensé un homme pour ce passé, saisissant l’occasion d’humilier les femmes.

Et elle ajoute, révélant finalement avec beaucoup de mépris les raisons véritables – et mesquines – des aigreurs du camp Haenel :

On a récompensé le téléfilm de Polanski au détriment d’un film magnifique, Le Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma ; c’est là que se concrétise la volonté d’humilier les femmes.

Autrement dit, le film adoré du clan féministe n’a pas été suffisamment primé (il a eu le César de la meilleure photographie) alors qu’il était tout simplement génial et totalement éloigné de la vision machiste de l’amour en proposant « quelque chose qui, politiquement, artistiquement, nous asservit moins. » (Adèle Haenel dans le NYT)

La possibilité que ce film ne soit pas si sensationnel que cela et qu’il ait moins plu qu’un autre aux nombreux membres du jury n’entre évidemment pas en ligne de compte. Non, s’il n’a pas eu les récompenses vedettes, c’est uniquement par empêchement patriarcal ancestral. C’est uniquement parce l’establishment du cinéma veut museler les paroles qui ne leur conviennent pas. Un argument qui tient difficilement devant les prix reçus par Les Misérables ou Grâce à Dieu.

On repense alors à ce que disait Emma, cette dessinatrice de BD proche de l’extrême gauche dont je vous ai déjà parlé :

J’ai rencontré des ami·e·s politisé·e·s qui m’ont aidée à analyser la situation et à réaliser que si je rencontrais autant de difficultés, c’est d’abord parce que j’étais une femme.

Ou quand un certain féminisme passe son temps à victimiser les femmes par rapport aux hommes et les exonère ainsi éternellement de toute responsabilité personnelle, de toute erreur et de toute faiblesse. Je doute qu’une telle attitude soit de nature à aider les femmes, ne serait-ce que par la mauvaise foi évidente dont elle fait montre.

Dans l’affaire Haenel vs Césars & Polanski, on peut certes se poser la question très difficile et hautement morale de la séparation ou pas de l’œuvre et de son auteur. Mais l’on peut difficilement prétendre à une morale supérieure à celle des membres des Césars lorsque le malaise assez compréhensible que l’on ressent envers un homme coupable de viol se double du dépit pernicieux de ne pas avoir son talent et les prix qui vont avec.

Sur le web

  1. En 2010, Libération expliquait que l’une des accusatrices, Charlotte Lewis, n’était « pas exactement l’innocente victime présentée par son avocate Gloria Allred. »
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  • ce qui me frappe avec ces histoire est que ces gens ne se révoltent pas contre LE système mais LEUR système…

    c’est le monde du cinéma est celui de ses admirateurs qui avait établi une loi…un artiste talentueux est une bonne personne.. et une bonne personne ne peut pas être jugée de la même façon que les autres..

    c’est risible.

    • les féministes-bourgeoises ne se révoltent contre… aucun système -et c’est bien là que réside l’imposture ! En toute impudence et en finissant qui sait par y croire elles s’affichent du côté de la lutte contre l’OPPRESSION mais poursuivent des buts d’AVANTAGE et de PRIVILEGE qui représentent ce que tout homme libre et toute femme libre ne peuvent que combattre.

      • @luc nemeth
        Bonjour,
        Ces féministes sont capables de s’associer avec les antifa pour aller frapper… d’autres femmes se revendiquant féministes aussi, le jour de la journée des femmes et des violences faites aux femmes.

  • si on va plus loin , faut t’il penser que tout les acteurs masculins qui ont joué dans  » j’accuse  » sont des pro-violeurs en puissance ? ce film fait un carton à l’étranger , et Jean Dujardin veut quitter la France ( un pays pourri qu’il a dit ) ; A.Haenel peut ravaler sa colère , le césar n’est pas pour l’homme mais pour le réalisateur ;

    • « le César n’est pas pour l’homme mais pour le réalisateur »… Mais M. le juge ce n’est pas l’homme qui a violé cette jeune femme c’est le réalisateur qui n’était pas dans son état normal donc pas en mesure de se contrôler et de mesurer la portée de son acte. Donc comme le prévoit le Code Pénal il doit être acquitté, ne commettez pas la même erreur que pour Bertrand Cantat qui reconnu bourré et saturé de drogue a été reconnu coupable de meurtre….

      Je crois rêver !

      • Même si pour la loi française, c’est la même chose, Polanski n’a pas violé : il a eu des « relations sexuelles avec une mineure ».

  • il me semble qu’on est entrés dans une phase de maccarthysme assez terrifiante. Jugement médiatique prévalant un jugement réel, pour un certain nombre de ces extrémistes il faut être de gauche voire d’extrême gauche, le male blanc de plus de 50 ans est à lyncher,les minorités ont tous les droits, toutes les femmes sont des victimes (et pour celle qui a lancé metoo aux US qui s’est fait un mec de 14 ans ou celle qui a lancé balance ton porc en France et qui vient de se faire condamner pour diffamation et bien c’est pas pareil…). Ce que je trouve terrible dans tout ça, c’est que cela dessert les femmes qui subissent ou on subit de vraies souffrances !

    • @ad vous n avez pas l impression d être a côté de la plaque ? P. est en fuite de la justice de son pays et on vient de lui donner son … 5ème César. Il a pu fêter ça tranquillement chez lui et personne ne le menace physiquement que je sache . Il faudrait peut-être arrêter de dramatiser pour une manif et une gamine qui quitte une salle….

  • C’est curieux : Le féminisme victimaire ne s’interroge pas sur des événements totalement invraisemblables selon leurs théories : Le fait qu’une fille immigrée comme Marie Sklodowska a pu réussir dans le monde Macho de son époque ?

  • Chiffre Centre National du Cinéma, bilan 2018
    75% de réalisateurs, 23% de réalisatrices, 2% de mixtes.
    Le devis moyen des films réalisés par des femmes est inférieur de 55% à celui des films réalisés par des hommes.
    L’écart s’accentue depuis dix ans, le devis moyen des films de réalisateurs baisse de 17%, tandis que celui des films de réalisatrices baisse de 29%.
    En France, les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Est-ce bien ? Oui. Est-ce suffisant ? Non.
    Je ne connais pas Adèle Haedel. Mais je crois que ce qu’elle demande est de la considération pour les femmes, pour les histoires de femmes écrites et réalisées par des femmes, la même que la considération qu’il existe pour les hommes, les histoires d’hommes écrites et réalisées par les hommes. Il est grand temps que les femmes puissent exprimer leurs histoires sans être jugées comme des féministes enragées ou autre terme péjoratif.
    Naomi McDougall Jones, dans The Wrong Kind of Women: Inside Our Revolution to Dismantle the Gods of Hollywood, l’explique :
    « Les hommes blancs ont créé 95% des images cinématographiques que nous avons vues dans les films américains de grande diffusion, ont pris toutes les micro-décisions liées aux plans, au cadrage, à l’éclairage, à la conception sonore des images cinématographiques que nous avons vues (depuis plus de soixante ans, note de Gabrielle Dubois). L’impact du cinéma et l’omniprésence de la perspective des hommes blancs pour le façonner sont si puissants que leur vision du monde a été normalisée au point d’être considérée comme le seul reflet fidèle, précis et exhaustif de la réalité. Ce n’est pas le cas. C’est un prisme étroit à travers lequel nous sommes tous obligés de regarder. »
    Je le dis dans mon dernier blog post : Le visage du monde n’est pas le nôtre, cf https://www.gabrielle-dubois.com/2020/03/11/le-visage-du-monde-n-est-pas-le-n%C3%B4tre/

    • Contribution libérale : c’est la qualité de l’œuvre soumise au marché des consommateur qui définit la considération dont elle doit jouir. En clair, si les films de femmes ont moins de succès, c’est parce qu’il s’adressent à des segments de marché plus étroits.Les classements établis par les académies ou critiques n’ont aucune valeur. Le public est seul juge. C’est aussi pour cela que les subventions sont nuisibles et contribuent à la baisse de la qualité. Idem pour la production musicale.

    • chiffre statistique du travail pratiquement tous les morts par accident du travail sont des hommes..

      quoi en penser…rien…

      la vraie question est de savoir si VOUS avez essayé de réaliser un film…

      non les statistiques sur le genre ne prouve pas grand chose…

      oui notre société affecte des rôles aux sexes..
      on peut le déplorer, mais on ne s’en affranchira jamais tout à fait, grossesse et difference homme femme oblige. Pire ..je ne sais pas ce que vous proposez au juste donc j’ignore si c’est souhaitable..
      si vous souhaitez forcer un producteur à choisir une femme..pour moi c’est non. il a d’ailleurs le DROIT d’etre sexiste, c’est son pognon, son choix…
      si vous croyez à ce genre de choses le financement participatif ça existe…

    • et si hanel demande de la considération pour « les femmes » je lui dis d’aller se faire voir ailleurs;..le respect ou la considération ça se mérite ..

    •  » Le visage du monde n’est pas le nôtre, »
      « le nôtre ».. qui donc? Toutes les femmes? Non, certaines féministes seulement.
      Des féministes qui essayent à chaque fois de parler au nom de TOUTES les femmes et de mettre toutes les femmes dans la même catégorie càd la catégorie des féministes extrêmes. Manipulation indispensable pour faire croire qu’elles sont la majorité alors que bcp de femmes ne se retrouvent pas dans leur vision manichéenne du monde.

  • Je sais que je vais me faire des ennemis, mais soit !

    Pour Marie Curie, comme pour tant de femmes depuis l’antiquité et la reine de Saba, c’est leur intelligence et la justesse de leur vision qui les a propulsées sur le devant de l’histoire, et même le patriarcat le plus féroce n’y pouvait mais.

    Avec le féminisme agressif né du sentiment inconscient d’inutilité financée par la subvention, la plus insignifiante des andouilles ramène sa fraise, amplifiée par la résonance de la vacuité des esprits…

    Hugh, j’ai dit !

    • ça veut dire quoi le patriarcat??? il n’y a plus de patriarche…obligatoire..
      je regarde des gorilles, des chimpanzés quasiment chez tous les mammifères , les sexes ont des rôles…

      je comprends l’injustice quand je la vois..je la constate et alors je la combats..
      par contre quand on me dis que LES femmes sont victimes de violence de la part des hommes..
      je dis, tu te fous de ma gueule..la vérité c’est
      des hommes violentent des femmes et pas mal d’hommes protègent les femmes..

      je dois donc accepter d’etre accusé de porter la culpabilité d’hommes par des femmes qui se sentent victimes par appartenance au sexe d’un groupe…ben voyons..

  • Notez que « Portrait de la jeune fille en feu » est une ode au lesbianisme, qui est de facto le mode sexuel de la majorité des cheffes de file du féminisme médiatique. Pour elles, une femme « normale » ne devrait jamais coucher avec un homme…

  • D’accord avec le fond de l’analyse, mais Polanski reste cet homme faible qui a fuit ses responsabilités lorsque la Suisse pouvait le remettre aux États-Unis pour répondre de ses turpitudes.

  • Cet article a un peu une attitude polémique, c’est vrai. Mais il faut aussi admettre qu’il parle des gens du cinéma, pas du spectacle, du cinéma. Or, en règle générale, ces gens-là ne sont pas des analystes bien ferrés sur les questions sociales: voir à travers un espace limité, à travers la restriction de la prise de vues et l’élitisme pécuniaire n’est pas favorable à la recherche analytique, on fait un peu dans le brut de décoffrage. Ceci ne concerne pas TOUS les gens du cinéma mais beaucoup d’acteurs qui ont beaucoup adoré Mao, Pol Pot, le FLN et les cocos.
    Ce qu’il ne faudra pas oublier, c’est que ce parti existe chez les femmes, qui démontrent qu’elles peuvent être aussi étroites et partiales que les hommes sont machistes. Dans les rapports futurs, les jeunes gens devront se rappeler cela et ne leur accorder donc que la stricte politesse que l’on doit à une personne croisée dans la rue, et non la courtoisie que la considération ou l’admiration pourraient engendrer.
    Quant au côté affectif, c’est un domaine réservé aux aristocrates de la pensée, quel que soit leur sexe; il y a beaucoup à préserver.

  • Bon j’adhère à vos critiques sur les attitudes et arguments de Mme Haenel et les féministes actuelles . Une fois dit ça Mr P est en asile chez nous, toujours poursuivi par la justice de son pays . La présomption innocence existe mais Mr P a été jugé coupable et fait l’objet de nombreuses accusations similaires. Alors le film est bon ? récompensons le film , les acteurs sont bon ? récompensons-les, mais le réalisateur … pour rappel c’est son 5 ème césar , pas 2 ou 3 : 5. On va lui en donner combien ?

    • eh boen oui, Val, c’est son 5ème césar -et je dirais même plus : depuis un épisode survenu il y a… quarante-deux ans et qui lui avait valu de la prison Roman Polanski a réalisé des dizaines de films (qui soit dit en passant étaient porteurs d’une vision de la femme qui n’avait rien de méprisante) sans que personne ne trouve rien à y redire, sauf quelques soi-disant féministes du monde du cinéma mais qui ne sont en réalité que des carriéristes. Et COMME PAR HASARD c’est au moment où sort un film sur… l’affaire Dreyfus, et dont une certaine France bien représentée en haut lieu ne voulait pas entendre parler, que les passions se sont déchaînées, et avec l’active complicité des médias ?
      Eh bien, je vais vous le dire, Val : depuis maintenant quatre mois cette campagne n’en finit pas de puer l’antisémitisme le plus crasse -même si ces dames, auxquelles se sont même joints des messieurs, devaient s’en défendre avec la dernière énergie.

  • « La communauté du cinéma n’a pas récompensé un film en dépit du passé glauque de son auteur ; elle a récompensé un homme pour ce passé, saisissant l’occasion d’humilier les femmes. » Sanra Laugier
    « ce passé » » elle ne parle pas du passé de Polanski, quand Sharon Tate, son épouse, a été massacrée par la bande de Charles Manson, alors qu’elle était enceinte de 8 mois. Sharon Tate reçut 16 coups de couteau dont 5 plaies furent chacune mortelle. Sharon Tate supplia son bourreau de l’épargner elle et son enfant. « Femme, je n’ai aucune pitié pour toi. » lui répondit son boureau Susan Atkins. Cette même Atkins écrivit le mot « Pig » sur la porte d’entée avec le sang de Sharon Tate.
    Il n’est, je suppose, pas question de ce passé-là.

    90 jours pour avoir eu des relations sexuelles illégales avec une mineure… Ca sent la loi progessiste.

    • J’ai tous les commentaire écrits en italique. Suis-je le seul ?
      Je ne sais pas comment changer la police, et je ne vois pas comment j’aurais pu le faire par inadvertance.

    • Je note au passage que le harcèlement et les attouchements sexuels qu’elle a subis entre 12 et 15 ans ne l’ont pas dissuadée, ni écoeurée, de faire carrière dans le cinéma.
      Je note aussi, qu’il lui a fallu 15 ans pour lacher sa bombe sur son bourreau. Tout comme l’ont fait certaines stars américaines concernant Weinstein, il leur aura fallu avoir un « nom », une carrière avant de pouvoir se libérer de leur fardeau. Je trouve cela bien dommageable pour les actuelles victimes, ou les futures, qui devront donc attendre d’avoir « un nom », voire une carrière, et toute une foule de soutien plus ou moins virtuelle pour pouvoir enfin se décharger de ce fardeau. Ce qui veut dire garder cela pour soi jusque là. Quid de celles qui ne se font jamais de nom ?
      Pour reprendre la question de E. Zemmour au sujet de cette jeune femme : « Que faisait son père quand elle avait 12 ans ? »

      Tommy Robinson est allé voir l’homme qui a saisi le postérieur de sa fille âgée de 8 ans quand elle lui a raconté. L’homme n’avait pas d’enfant avec lui, ni même de femme présente pour l’accompagner à la piscine (centre aquatique plutôt familial). Il était accompagné de deux autres hommes. Lorsque le trio voulu se carapater, Tommy a dû user de la force pour contenir l’homme sur place jusqu’à l’arrivée de la Police. (ce qu’on nomme arrestation citoyenne). La Police est arrivée et a embarqué Tommy Robinson, laissant le trio tranquille.
      Donc le père de Mlle Haënel, où était-il ?

      • @Stf cette question d ou sont les parents est curieuse : suggère t elle qu un enfant sans surveillance est bon a prendre ? Suggérez vous que le coupable d abus est dédouané par la non surveillance des parents ? Curieuse vision de prédateur…

        • Vous détournez les paroles de STF.
          Il ne s’agit pas d’excuser un prédateur mais de se poser des questions sur les motivations des parents. Certains sont prêts à tout pour la « célébrité ». Vous enverriez votre fille de 12 ans seule chez un réalisateur? Même célèbre? Moi non.
          Par ailleurs, il est facile d’accuser. Adèle Haedel le fait très bien et a le soutient des médias. Il est bcp plus difficile de prouver. Et jusqu’ici le réalisateur accusé nie tout en bloc. Si AH n’apporte que sa parole comme preuve, cela ne débouchera sur aucune condamnation si l’homme mis en cause n’avoue pas.

          • @cyde
            Bonsoir,
            Merci pour le commentaire en ma défense.
            Je ne dirais pas que Val détourne mes propos : je dirais qu’elle est à côté de la plaque, ce qui me surprend car cela ne lui arrive pas à ma connaissance.

        • @Val
          Bonsoir,
          « Suggérez vous que le coupable d abus est dédouané par la non surveillance des parents ? »
          Pas du tout. Je dis que laisser une gamine de 12 ans sans surveillance avec des adultes inconnus est une faute parentale. (Dans un établissement scolaire ou periscolaire, dans une activité de loisir, les adultes sont la plupart du temps les mêmes et on sait où les trouver.)
          Qui ne sait pas que le milieu du cinéma est rempli de requins et de gens tordus ?
          Le coupable d’abus est coupable d’abus, il est le premier responsable de ses actes.
          Je pense, là, à un père de famille qui, au restaurant avec ses deux enfants, afin de changer l’un de ses enfants suite à un accident, laisse sa fille de 3 ans seule à table et lui demande de ne pas bouger. Alors qu’il change son enfant, un homme appelle la fillette depuis les toilettes. La fillette rejoint l’homme. Celui-ci lui met les mains sur la bouche et la met au sol. Les sons parviennent aux oreilles du père qui se précipite dans les toilettes et voit la jambe de sa fille sur le sol. Il tente de saisir l’homme mais celui-ci arrive à s’enfuir.
          Le père s’est cru en sécurité dans le restaurant. L’homme, un clandestin récidiviste, fraîchement relâché alors que pris pour vol, a vu une opportunité et est passé à l’acte malgré la présence d’autres personnes non loin. Le père n’est pas responsable de l’acte du clandestin ; seul le clandestin est responsable de ses actes. Par contre, le père va avoir un sentiment de culpabilité tout le restant de sa vie.

          « suggère-t-elle qu’un enfant sans surveillance est bon à prendre ? »
          Les prédateurs attendent justement que leurs proies soient sans surveillance, sans protection. Si certains peuvent plannifier leurs méfaits, avec l’habitude, comme pour Weinstein par exemple, d’autres sont plus opportunistes. (comme le cas cité plus haut du père au restaurant)

          Ce qui me fait rire jaune, c’est que les mêmes qui crient aux prédateurs, sont les mêmes qui laissent, ou qui encouragent à, des gamins de 12 ans se travertir en femme et à se donner en spectacle dans des clubs, à la télé (tel Damon is amazing), ou d’autres qui font venir des drags queens pour faire la lecture aux enfants de maternelles (les « Drag Queen Story Hours », où voici ce qu’ils proposent aux enfants « https://www.youtube.com/watch?v=yDdckkn08VU), ou qui les invitent purement pour faire une fête, laissant le drag queen faire son show à une enfant de 3 ans. (ici : https://www.youtube.com/watch?v=efp9X3xtbyc)
          [Sydney Watson a fait une bonne vidéo sur la destruction de l’innoncence : « https://www.youtube.com/watch?v=80R5i8gfPE]
          Les mêmes qui ne s’indignent pas quand une relation sexuelle (illégales) avec une enfant de 11 ans est établie en tant que viol lors du procès, et que l’accusé en sort blanchi ; ni quand un gamine de 6ème est enlevée en rentrant de son collège par un inconnu de plus de 25 ans, qui la force à un rapport buccal, qui la garde chez lui plus de 2 jours, la laisse partir, qui ressort du procès libre (rien concernant enlèvement ni séquestration, punis de 5 ans si la victime est libérée avant le 7 ème jour). Elles n’ont pas fait d’esclandre, ni crié à la honte, ni réclamé la tête du violeur. (ni des autres qu’on peut trouver non plus)
          Rien non plus quand une lycéenne de 16 ans est poignardée, violée, et finalement tuée par un groupe d’individus. (Laura Bernard)
          Féministes, qui prônent le lesbianisme à travers un film, et qui tournent le dos à une gamine de 16 ans, se revendiquant lesbienne, menacée (entre autre) de viol et de mort.

          Je ne sais pas si vous avez une fille, mais la laisseriez-vous sans surveillance si elle passait des auditions « privées » (desquelles vous seriez exclue) à 12 ans ? La laisseriez-vous/L’auriez-vous laissée repasser une audition « privée » après vous avoir révélé qu’elle avait subi des attouchements sexuels ?
          Vous me répondrez : « NON ! » Nous sommes d’accord !

          « Curieuse vision de prédateur… »
          C’est curieux que vous me mettiez dans le même sac que ces sacs à merde. Je ne vois vraiment pas où j’ai pu ne serait-ce que le suggérer. C’est étrange que vous me considériez comme dénué d’empathie. L’arrestation de Tommy Robinson, qui a été filmée, et l’annonce de son procès en avril pour coups et blessures, m’ont fait bondir. J’ai bouilli quand j’ai apris que le trio n’avait pas été inquiété. Tommy Robinson n’a pas eu de marque, l’homme qui a touché sa fille a eu le nez en sang. Il aurait dû manger tout son ratelier.

          • @STF Ok pardon de vous avoir blessé. Votre réponse me va bien. Je réagissais comme cela car j’ai entendu cette réponse « où étaient les parents ? »-de la part de personnes que je connais- sur l’affaire Sarah Abitbol qui a été abusée par son entraineur quand elle était interne en sport étude. Dans ce cas je trouve que les parents n’ont pas été négligeants. Et oui certains parents le sont et devraient se retrouver aussi devant un juge . Et oui les féministes ne sont pas souvent là où on en aurait besoin .J’ai deux filles et j’ai fait extrêmement attention. Passer à travers les gouttes n’est pas chose aisée et pour les garçons non plus à ce qu’il parait et on ne le dit pas assez .

            • il y a malgré tout un point qu’il faut rappeler , beaucoup de filles et garçons mineurs sont sexuellement actifs…et les ados manipulateurs..
              il y a une question de maturité qui est gérée formellement par des ages de maturité qui sont essentiellement ridicules..

              certains sont immatures à vingt ans..d’autres sont matures à 14…

              Dans le village ou j’habite un homme de plus de trente ans a eu une relation puis à vécu avec une fille qui si je me souviens bien avait 14 ans…durant des années dans le cadre d’une relation « normale »…

              les parents de la gamine étaient d’accord…le simple fait qu’il soit au courant suffisait non pas à calmer mon indignation mais à m’interdire d’interdire..grosso modo si la gamine accepte et les parents la juge mature..je me tais..

              le rôle des parents est essentiel, le consentement éventuel du mineur est aussi important, le jugement de la maturité central…

              les lois sont forcement bancales, d’ailleurs quand on veut parler de prédation on parle de gosses de 12 ans… pas de 15 car les gens savent qu’à 15 ans c’est flou..
              dans les affaire de grooming gang les policiers eux même qualifiaient parfois les gamines abusées de « baiseuses de pakistanais »!!!!! des gamines de 14 ans!!! … droguées ,alcoolisées!!!
              il ne faut pas laisser un gouffre entre la réalité et ce qu’on raconte…
              la réalité est que des mineurs ont des relations sexuelles…

              il n’y a pas de différence fondamentale entre une môme de 19 et une de 17, la honte sera là tout pareil.. seul le statut légal change..

              de ce que j’ai lu de l’affaire polanski..c’est à dire pas grand chose..je crois me souvenir qu’il a drogué la gamine..et pour moi c’est ce qui me décide à placer polanski dans la position indubitable d’abuseur..

              • @Jacques oui c’est délicat de mettre une limite mais il faut bien mettre le curseur à un endroit . Récemment une gamine de 11 ans a été considérée comme consentante et l’homme acquitté en première instance, il a été ensuite condamné en appel mais le premier verdict est pour le moins sidérant. Par ailleurs il y aurait aussi à prendre en compte l’âge de l’abuseur : il y a forcément quelque chose qui cloche dans une relation entre une gamine de 14 ans et un protagoniste qui a 30 ou 40 ans de qu’elle … ils ne sont pas dans la même histoire, laquelle est écrite d’avance pour un adulte éclairé … c’est tout l’objet du livre de Springora.La loi vient pour protéger les faibles , ici les mineurs , elle est utile à plus forte raison pour les mineurs non protégés par leurs parents. Bien sûr il y a encore un gouffre abyssal avec ceux qui droguent , les juges sont la pour apprécier ces différences . C’est le cas de P. et je pense que 5 césars … bon … je comprends ceux et celles qui désapprouvent bruyamment.

            • @Val
              Bonsoir,
              Vous ne m’avez pas blessé ; surpris plutôt.

              Les parents ne peuvent pas être partout à surveiller en permanence leurs enfants, je le conçois. Il y a quelques années, ces histoires bien que moins visibles et audibles étaient moins nombreuses. Contrairement à ce qu’on veut nous faire avaler, nous sommes dans une ère plus risquée, les chiffres de la délinquance le montrent.
              Je pense qu’inscrire son enfant dans une institution de l’Education Nationale, ou autre (un foyer, le cathéchisme, entre autre exemple) est autre chose que laisser son enfant aller passer une audition privée avec un parfait inconnu, soit-il plus ou moins connu, ou avec des relations.
              Par contre, l’abus subi dans ces institutions est encore pire du fait qu’il arrive que les parents aient des contacts avec les membres de l’institution auxquels ils confient leurs enfants. Les parents y laissent leurs enfants en les pensant en sécurité. Briser cette sécurité est une trahison.
              Dans le cas de Polanski et d’Adèle Haënel, les parents des victimes n’ont pas été présents, ils ont été écartés.

              Généralement, les parents veulent protéger leurs enfants. Seulement, en général aussi, ils ne préparent leurs enfants à ce que la vie peut comporter comme dangers, souhaitant préserver leur innoncence le plus longtemps possible ce qui est louable.
              Vous avez donc deux filles et vous avez fait attention, vous avez fait votre devoir.
              En ce qui concerne les garçons, pour en être un et avoir été une plaie pour ma mère en particulier qui devait fort souvent soigner mes bleus, les garçons sont bagarreurs, c’est comme ça (tant pis pour Gillette et sa pub). Ils sont plus aptes à résister qu’une fille, sauf quand ils sont bridés.
              Je pense que les parents devraient apprendre aux garçons pourquoi ils doivent se battre, parce qu’il y a des raisons tout à fait légitimes de le faire. Je travaille dans un collège de plus de 900 élèves et je vois trop de garçons être des victimes passives de la dizaine de « bullies ». Ces mêmes petites brutes qui jouissent de la complaisance des adultes.
              Enfant, j’ai eu affaire avec des brutes de cour de récrée, (j’étais petit, pas très épais, et faisais une cible facile), et le discours était toujours le même : « Ce n’est pas sa faute, tu comprends ? » Avec un oeil au beurre noir battant au rythme de mon palpitant, je ne comprenais pas. Ca se passait déjà dans les années 80.

  • si au moins tout cela n’était pas subventionné par nos impôts, on pourrait alors s’en désintéresser…

  • Je suis un peu fatigué de l’ importance donnée aux délires hystériques de cette comédienne de dernière zone qui, une chose est sûre, a définitivement cramé la possibilité de tourner avec de grands cinéastes. A la manière de Desproges, j’ aime les artistes dégagés.

    • Et moi un peu fatiguée que l on donne encore un cesar de plus à ce vieux pédophile avéré alors qu on à bien d autres jeunes talents à primer.

  • Ni oubli, ni pardon = condamnation éternelle.
    Quelle issue?
    Si ces »féministes » avaient le courage d’aller au bout de leur délire, elles devraient mettre fin aux jours de ceux qu’elles condamnent!
    Y-ont-elles réfléchi?
    Leur immentissime intelligence leur permet-elle?

  • « Il se pourrait tout simplement que les membres de l’Académie des Césars aient donné le prix de la meilleure réalisation au film de Polanski parce qu’ils l’ont trouvé mieux réalisé que tous les autres films en lice, indépendamment de la biographie particulière du réalisateur. »
    Je crois que tout est dit dans cette phrase.
    Je ne sais généralement pas quoi dire sur ce sujet lorsqu’on en parle, car l’idée même de donner des récompenses pour le meilleur ceci ou le meilleur cela ne me parait de toutes façons pas pouvoir échapper à une dose d’arbitraire.
    La seule question qui est à se poser, est : est-ce que les critères à prendre en compte sont les seules qualités techniques du travail récompensé, ou est-ce que la personnalité de la personne qui l’a effectué compte. Il me semble que c’est à l’institution qui a choisi de remettre ce prix de décider, et qu’il n’y a rien d’autre à dire sur le sujet…
    Faut-il séparer l’homme du réalisateur ? Question mal posée à mon avis. Cela dépend de ce que l’on veut faire. Veut-on juger l’homme dans toutes ses dimensions, ou juste ses qualités techniques de réalisateur ? Sinon, on peut aussi décider de ne pas le juger…

    • @Robert Sine
      Bonsoir,
      Si Polanski avait été jugé et condamné pour viol de mineure, il aurait pris un sacré paquet d’années de prison. En prison, il aurait eu du mal à faire d’autres films, son aura d’artiste serait moindre.
      Bien que j’ai mentionné le massacre de son épouse enceinte, et que je peux imaginé le choc traumatique qu’il a subi psychologiquement, et que j’éprouve pour lui de la compassion pour cette tragédie, je ne peux pas en éprouver pour ce qu’il a fait cette gamine de 13 ans. La tragédie qu’il a vécue ne peut pas être une excuse pour cet acte-là (avéré).

  • « NI OUBLI
    NI PARDON » dit la pancarte.
    … heu… 70% des meurtres d’enfants sont commis par des femmes lesquelles prennent moins de temps de prison que les hommes.
    Où sont les pancartes ?

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

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