Montée des eaux : les dents de la mer grignotent-elles les côtes ?

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Monterey Ocean by schlissm(CC BY-NC 2.0)

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Montée des eaux : les dents de la mer grignotent-elles les côtes ?

Publié le 1 février 2020
- A +

Un article de Mythe, Mancies et Mathématiques

Les mers ne s’accroissent point ;
le monde conserve la même forme
et les mêmes limites
(Sénèque, lettre à Lucilius, LXXIX).

Élévation du niveau de la mer : inquiétude et fantasmes

Parmi les sujets liés aux questions climatiques, l’élévation du niveau de la mer observée sur le littoral de certaines régions du monde est l’un de ceux qui nourrissent l’inquiétude et alimentent les fantasmes.

Pour des raisons liées à l’histoire de l’économie, des transports et du tourisme, une partie importante et croissante de la population mondiale réside soit sur les côtes maritimes proprement dites, soit en bordure des estuaires, des deltas et des cours inférieurs des fleuves qui en constituent autant de prolongements. La proportion de population concernée a donné lieu à des estimations très variables selon les auteurs et les critères retenus (éloignement des côtes, altitudes, vulnérabilité, etc.), mais certaines évaluations font état d’un quart ou d’un tiers de la population mondiale.

Certaines très grandes métropoles du monde sont des ports maritimes qui ne cessent de prendre de l’extension. Ces métropoles ont des besoins croissants de superficies, de constructions et d’alimentation en eau. Il en résulte une occupation progressive de terrain, accompagnée de surcharges de sols et de puisements dans les nappes phréatiques, ce qui provoque des tassements littoraux.

Il en va de même dans les îles océaniques prisées par le tourisme exotique, qui s’alourdissent de luxueux hôtels et d’infrastructures de transport. Rappelons enfin dans certains pays les surfaces historiquement gagnées sur la mer et garanties par des protections entièrement artificielles.

On comprend donc que le sujet soit particulièrement sensible. Comme il est facile de simuler les effets d’une variation du niveau marin, il ne manque pas de photomontages et de films évocateurs montrant à quoi pourrait ressembler telle grande ville au cas où… afin de frapper les imaginations.

Précisons que les présents commentaires n’ont pas de prétention scientifique, mais constituent un simple aperçu ; ils se bornent à des constatations fondées sur les mesures marégraphiques disponibles, sans tentatives d’explication de phénomènes qui sont très complexes, comme tout ce qui concerne les sciences de la Terre.

Les dents de la mer grignotent-elles nos côtes, à quel rythme et pour combien de temps encore, voilà la question.

Observation du niveau de la mer

Les seuls instruments d’observation directe de l’évolution du niveau marin sur de longues périodes historiques sont les marégraphes, présents dans la plupart des ports de quelque importance. Le niveau de l’eau est repéré par rapport à une référence terrestre, laquelle n’est pas nécessairement immuable en raison des tassements ou soulèvements de natures géologique ou géotechnique qui peuvent l’affecter.

Il reste que ce procédé permet de disposer de séries de mesures sur de longues périodes, qui fournissent déjà des informations sur les ordres de grandeur et les tendances.

Les séries de mesures les plus complètes sont tenues à jour par le Permanent Service for Mean Sea Level (PSMSL) fondé en 1933 et basé à Liverpool au Royaume-Uni. Le PSMSL recense environ 2000 stations marégraphiques réparties dans le monde entier. Les données sont directement et gratuitement accessibles.

Dans la présente note, il ne sera question que des données marégraphiques diffusées par le PSMSL. Pour chaque station, on dispose de séries annuelles et de séries mensuelles. Elles comportent malheureusement des lacunes parfois importantes. Il est néanmoins déjà possible de tirer de ces séries des enseignements au moins sommaires. Les dernières mises à jour du PSMSL comportent les données de l’année 2018.

Les références d’altitudes sont exprimées en millimètres par rapport au « Revised Local Reference » (RLR) dont le principe est ancien et généralisé au monde entier : par convention, le zéro a été choisi à 7 mètres (7000 mm) au-dessous du niveau moyen, de façon à être certain qu’aucune mesure ne soit négative ; les valeurs RLR ne sont donc que relatives et n’ont aucune signification topographique locale.

Depuis 1993, aux observations marégraphiques se sont surajoutées des relevés par satellites, qui sont censés fournir des données « absolues » c’est-à-dire indépendantes des repères terrestres (université du Colorado). Seules les données globales sont actuellement disponibles : les données par bassins, qui seraient vraiment utiles, ne sont bizarrement plus mises à jour depuis quatre ans (under revision).

Les tendances globales mises en évidence par ce procédé indirect et distant sont d’ailleurs discordantes par rapport aux données marégraphiques. On ne traitera pas de ce sujet ici.

Le cas de la France

La France métropolitaine est un cas intéressant car elle bénéficie d’une double, ou même d’une triple exposition : Manche, Atlantique (ces deux expositions communiquant d’ailleurs largement) et Méditerranée. La population des zones littorales françaises est parfois estimée à environ un dixième de la population métropolitaine.

Le PSMSL recense 28 stations françaises (9 en Manche, 14 en Atlantique, 5 en Méditerranée) dont les séries marégraphiques sont à jour pour 2018. Cependant quelques-unes ont dû être éliminées, soit pour leurs origines trop récentes, soit à cause de lacunes importantes. On a eu recours à des stations de pays voisins (Royaume-Uni, Espagne, Italie) pour corroborer et compléter les séries françaises.

Les séries les plus longues sont les suivantes :

  • Brest : 1807-2018 (avec quelques lacunes)
  • Newlyn (pointe extrême de la Cornouaille et sensiblement à la longitude de Brest) : 1916-2018
  • Marseille : 1885-2018 (avec quelques lacunes)
  • Genova (Gênes) : 1884-1996 (avec une lacune entre 1910 et 1930) et 2001-2016 (deux séries séparées)

On trouve ensuite des stations dont les séries commencent vers 1940 : Dunkerque, Le Havre, La Rochelle (cette dernière avec des lacunes considérables) ; à partir de 1959, l’échantillon de stations commence à s’étoffer, ce qui donne déjà près de soixante ans d’observations basées sur une vingtaine de stations marégraphiques.

On retracera en premier lieu les séries les plus longues, et on examinera ensuite si les autres séries présentent des tendances analogues.

Manche

Le graphique ci-dessous retrace les données annuelles RLR des stations de Brest et Newlyn.

Sur la période de recouvrement des deux stations, les deux courbes sont le plus souvent presque confondues ou parallèles.

À première vue, il semble que le niveau soit resté étale à environ 6950 mm entre 1807 et 1920, et qu’il ait augmenté depuis cette date, passant de 6950 à 7150 mm, avec cependant des interruptions de croissance pendant certaines périodes (1915-1925 et 1960-1975).

On remarque aussi quelques « pics » très prononcés. Depuis 1915, l’augmentation du niveau de la mer s’établirait ainsi à 200 mm sur 100 ans, soit environ 2 mm par an. Les écarts d’une année à l’autre peuvent être relativement importants (50 à 100 mm) au regard de la tendance générale.

Afin de corroborer les deux séries principales, on a fait figurer les données de cinq stations supplémentaires des côtes de la Manche à partir de 1959, date à laquelle les séries sont à peu près complètes.

Malgré quelques lacunes, on voit que les courbes s’inscrivent dans un fuseau de même tendance que les deux stations principales. En soixante ans, le niveau de la mer a généralement augmenté d’une dizaine de cm, ce qui confirme grosso modo les tendances mises en évidence précédemment.

Atlantique

Le même exercice a été fait pour les côtes de l’océan Atlantique, en ajoutant sept stations supplémentaires, de Concarneau à Santander.

On retrouve des tendances analogues aux précédentes, ce qui montre que sur l’ensemble des côtes françaises ouvertes sur l’Atlantique, de Dunkerque à Saint-Jean-de-Luz, le régime d’augmentation du niveau de la mer est homogène.

On observe ainsi, de Dunkerque à St-Jean de-Luz, une relative concordance des tendances observées, malgré la grande diversité géologique et géographique des zones littorales.

Méditerranée

Le graphique ci-dessous retrace les données annuelles des stations de Marseille et Gênes.

L’allure des courbes est différente de celles de l’Atlantique. On voit que le niveau a augmenté d’environ 15 cm entre le début et le milieu du XXe siècle, époque à laquelle cette tendance s’interrompt brusquement. On constate ensuite une légère baisse de 1960 à 1980, puis une reprise de l’augmentation depuis lors, avec un « pic » remarquable en 20101. Sur longue période, de 1885 à 2013, le niveau de la mer a augmenté d’environ 15 cm, mais cette augmentation était déjà presque acquise dès 1960 (ce qui correspondait à 2 mm par an).

Malheureusement, ces trois séries présentent des lacunes importantes, notamment pour les trente dernières années. Pour les compléter, on a eu recours à huit marégraphes situés : en France (Nice et Ajaccio), en Espagne (Barcelone, et L’Estartit sur la Costa brava), à Monaco, et en Italie (Imperia et Carloporte dans le golfe de Gênes). Certaines de ces stations ne sont pas à jour.

Le graphique ci-dessous retrace les séries de ces onze stations pour la période 1980-2018.

À toutes les stations, on retrouve le pic de 2010 qui est ainsi confirmé. En moyenne entre 1980 et 2018, le niveau de la mer a augmenté d’environ 10 cm, soit environ 2,5 mm par an sur la période, mais avec des évolutions erratiques (on observe même une sorte de stagnation ou même de baisse depuis 2010).

Conclusions

Insistons sur le fait que ces commentaires ne comportent aucune interprétation scientifique des phénomènes décrits. On sait que le niveau des océans et des mers, que ce soit dans l’absolu ou par rapport aux repères terrestres, varie sous l’influence de paramètres variés : température de l’eau qui provoque l’effet dit « stérique », fonte ou re-glaciation des glaciers et des inlandsis circumpolaires, régime des vents, courants marins, activité des dorsales sous-marines, et enfin mouvements terrestres dus au rebond glaciaire, aux affaissements naturels ou anthropiques, à l’activité sismique, etc.

Le présent examen a été limité aux littoraux de la France métropolitaine et de certains littoraux voisins, ce qui donne déjà une première idée des ordres de grandeur et des tendances sur plus de 3000 km de côtes relativement urbanisées et fréquentées.

On a vu que depuis le début du XXe siècle la tendance est à une élévation du niveau de la mer, avec des fluctuations parfois notables. Les données publiques et accessibles des différents marégraphes concordent sur ce point. En un siècle, on a ainsi observé une élévation de 20 ou 25 cm, soit la valeur d’un empan. Pour le moment, les conséquences en sont peu perceptibles, car cet ordre de grandeur de long terme est faible au regard des fluctuations mensuelles, annuelles et pluriannuelles, ou encore des marées.

La question actuellement posée est de savoir si cette élévation va se poursuivre, et à quel rythme. Si le rythme restait le même, ce qui serait l’hypothèse « naïve » comme disent les statisticiens, la mer gagnerait encore une vingtaine de centimètres d’élévation d’ici la fin du XXIe siècle, ce qui paraît tout à fait gérable. Au-delà de cette échéance, on se projette dans un grand avenir que personne au monde n’est capable d’envisager et encore moins de maîtriser.

Certains augures ne nous en annoncent pas moins à cette échéance des élévations réputées catastrophiques, à grands renforts de discours emphatiques et d’illustrations suggestives, telle cette affiche de 2007 dont se sont malheureusement rendus coupables des sociétés et organismes français pourtant respectés et écoutés.

Pour ajouter foi à ces pronostics, il nous manque encore beaucoup d’informations essentielles, par exemple :

  • les paramètres qui sont intervenus dans l’évolution du niveau de la mer depuis le XIXème siècle, y compris les anomalies, les pauses ou les régressions ; l’influence de chacun de ces différents paramètres ;
  • les raisons pour lesquelles ces paramètres évolueraient dans le proche et moyen avenir au point d’entraîner une rupture de la tendance séculaire de montée des eaux.

Malgré d’innombrables articles dans les revues spécialisées, ces questions restent ouvertes.2

Sur le web

  1. Observé aussi sur les côtes de l’Adriatique, mais moins accentué. Les séries mensuelles montrent que ce pic a notamment pour cause des niveaux très élevés pour les mois d’octobre à décembre.
  2. Annexe sur les repères terrestres.

    On a vu précédemment que les relevés marégraphiques donnaient des résultats relativement homogènes malgré la diversité des situations. On pourrait en déduire, soit que le socle terrestre reste fixe, soit que son altitude évolue partout uniformément.

    Depuis une vingtaine d’années, la NASA (Jet Propulsion Laboratory) publie des mesures journalières d’altitude de différents points géodésiques terrestres (il ne s’agit donc pas de niveaux marins). Certains d’entre eux sont situés dans des ports, non loin des marégraphes. Simplement à titre d’illustration, voici les graphiques des stations de Brest, La Rochelle et Marseille. Quoique l’existence de nombreuses ruptures de séries ne facilite pas l’interprétation, la NASA calcule néanmoins pour chaque station la tendance centrale et l’incertitude associée, qui sont rappelées ci-après.

    -Brest : -1,119 ± 0,820 mm/an-La Rochelle : -0,206 ± 0,235 mm/an

    -La Rochelle : -0,206 ± 0,235 mm/an


    -Marseille : -0,422 ± 0,235 mm/an

    Ces trois exemples, ainsi que d’autres points géodésiques littoraux (Genova : -0,383 ± 0,157 mm/an, Newlyn : -0,435 ± 0,331 mm/an, à comparer avec l’observatoire de Paris : -0,332 ± 0,219 mm/an et celui de la Côte d’Azur : -0,217 ± 0,146 mm/an) confirmeraient la tendance générale à un enfoncement inégal mais général du socle continental, avec toutefois des fourchettes d’incertitude qui sont du même ordre de grandeur que les tendances. Cet enfoncement se combinerait avec l’élévation du niveau de la mer, lequel serait en réalité légèrement plus faible que ne l’indiquent les marégraphes. Compte tenu de la brièveté de la période d’observation et de l’incertitude des mesures, toute conclusion serait cependant prématurée.

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  • Il faut supprimer les marégraphes car ils sont manifestement en désaccord avec les escrologistes!

    • Les maregraphes ne servent pas plus que les relevés de températures ou autres babioles utilisés par des  » scientifiques » illuminés…a part pour la météo leur usage est inutile.

    • Je me souviens d’une étude mondiale récemment menée sur le trait de côte. Résultat : 1/3 des côtes reculent par érosion, 1/3 sont stables, 1/3 avancent sur la mer.

      La mer monte ? Match nul, balle au centre !

      Il y a même des escrolos qui veulent faire croire aux naïfs qu’on pourrait manquer de sable. Atteints de grétinisme, stade terminal, ils ne renoncent jamais à proférer les pires idioties.

      • Vous croyez peut-être que tous les sables se valent pour toutes les applications n’est-ce pas ?
        Granulométrie et composition chimiques, on s’en fout ?
        RIP Cavaignac, vous avez dépassé le stade terminal.

  • Merci en tout cas pour cet exposé clair et éclairant.

  • ce qui me frappe quant à moi est le début du phénomène..et tout comme l’augmentation de temperature dite globale du début du siècle .. on n’y comprend essentiellement rien sinon que ça suggère que le climat changeait..avant le changement climatique.

  • Des études sur l’impact des barrages fluviaux sur le littoral montrent que les apports sédimentaires aux embouchures et sur les côtes sont considérablement réduits de l’ordre de millions de tonnes par an, laissant l’érosion maritime sans contre mesure naturelle. Ceci est un effet anthropique qui n’a rien à voir avec le CO2, mais qui est sans doute l’un des facteurs expliquant les mesures récentes (seconde moitié du XXe siècle).

  • On nous mentirait ? Oh mais que je suis surprise !
    Merci pour le rappel de l’existence des marégraphes, que je vais m’empresser de diffuser.

  • j’avais bien remarqué que la petite plage où je jouais enfant était toujours exactement la même que celle où ma grand mère me racontait avoir joué,mais si les marégraphes le disent.
    A noter que sur cette même côte, l’état va investir quelques milliards pour protéger cette plage de la montée ,inexistante, de la mer, comme le démontre Axel Momer,
    a lire , la saga de l’arbre de tuvalu du même
    et in memoriam, le repère gravé par le capitaine Cook,qui a valu au regretté Jhon Daly, des torrents d’insulte de la clique(qui s’était d’ailleurs félicitée , publiquementdu décès de celui-ci)

    • si c’est pour protéger une plage…
      j’en doute..

      on a protégé des cotes avant la théorie du rca.. pour préserver des trucs..quand on constatait que la côte changeait..
      c’était essentiellement empirique..

      ici des gens pensent pouvoir prévoir…..en outre fais moi rire..avec des incertitudes énormes qui dépendent, si on accepte les modèles comme valides , de connaitre les futures emissions de CO2!!! avec en plus les limitations régionales des modèles..

      ce qui change est que tous les gens qui veulent le pognon des autres disent changement climatique donc tout le monde paye pour sauver la maison que j’ai construit au bord de la falaise..
      j’ai vu en une dizaine d’années des maisons se construire derrière un mince cordon dunaire là où n’existait auparavant que des cabanes de vacances…la premiere maison de plus de 100 ans est à 1 km de la plage…

      le scénario à la premier conjonction d’une tempête avec le vent qui faut et d’une grande marée est écrit…

      • Il suffit de regarder le cadastre Napoléon qui est disponible sur internet pour voir que tous les littoraux étaient non exploités, et nombres stations balnéaires actuelles sont construites derrière le cordon dunaire dans des zones humides qui n’étaient même pas cadastré ( cad de l’estran). Leur seule utilisation étaient des marais salants.

      • c’est pourtant bien le cas en Belgique
        bon
        le RCA a bon dos, car après la terrible tempête de 53,qui avait ravagé la Hollande(1100 morts tout de même) nos amis bataves ont entrepris de grands travaux( et spectaculaires) qui soulignent si besoin était la nullité des défenses sur la côte belge tout aussi vulnérable, et pour laquelle on a strictement rien fait
        Dernièrement, il a fallu que le maire de Knokke bouche à coup de buldozers l’embouchure du Zwijn(les écolos bien sur ont dénoncé ce crime) pour éviter une inondation,Zwijn qui donnait accès à la mer à Bruges, grand port commercial de l’époque.
        et bien sur les marégraphes n’indiquent rien de particulier,

        Mais comment cette bande d’escrocs a pu à ce point corrompre toutes nos institutions?

  • A noter que sur de longues périodes, le niveau de la mer a varié considérablement.
    Par exemple, dans le golfe du Morbihan, vous avez des mégalithes sous l’eau. Et nos bassins sédimentaires contiennent des fossiles marins.
    Les niveaux ont parfois varié assez rapidement pour être perceptibles sans marégraphes. Ce dont témoignent d’anciens récits de déluge en plusieurs endroits du globe.
    https://wwz.ifremer.fr/gm/Comprendre/Nos-questions/Environnements-sedimentaires-et-paleoclimat/Variation-du-niveau-de-la-mer-4-posters
    Devant les certitudes affichées par certains quant à l’avenir (dans l’objectif de faire peur?), on ne peut que souhaiter davantage de pondération, sinon d’humilité…

    • je lisais aussi récit des voyageurs du 19 eme la variation de niveau de la mer Caspienne, les modifications du cours des fleuves ..

  • Réchauffement ou non les côtes sont grignotées par érosion.

    • grignotées/redessinées

      • et par d’autres facteurs..sédiment, mouvement du sol.. en outre il n’y pas de raisons de penser qu’un trait de cote..ou à tout le moins tous les traits de cotes devraient être stables… on observe des choses qu’on qualifie d’oscillations océaniques..pourquoi certains traits de cote ne devrait pas osciller..

        la stabilité est un présupposé dangereux…

    • Et ?
      Le sujet de l’article étant l’impact supposé du supposé RCA sur la hausse du niveau de la mer, que les côtes soient grignotées par l’érosion, comme elles le sont depuis toujours, ou non, est hors-sujet.

  • A chaque fois que les Scientifiques crient « au Loup » l’État Français lui, en profite pour nous faire les poches.

    • La science a toujours servie des buts politiques ou a toujours été récupérée par les politiques….

    • Il y a toujours quelques scientifiques qui crient au loup mais quand la science est un monopole d’État, ceux-là bénéficient de promotions fulgurantes et finissent par réduire les autres au silence.

  • Reste plus qu’à étendre cette méthodologies au niveau mondial (comme le climat) et voir si les conclusions sont les mêmes que les mesures satellitaires effectuées depuis 1992 qui montrent, elles, une augmentation de ce niveau.
    Les climato-sceptiques ne savent plus quoi inventer… c’est fou.

    • Le plus fou n’est-il pas celui qui avale toutes les inepties de gens criant au loup au sujet de la montée des océans quand dans le même temps ces prophétes de l’apocalypse achétent des villas pieds dans l’eau à plusieurs millions de dollars? Curieusement il semblerait que les îles touchées par la montée des eaux soient celles qui s’enfoncent . Alors, en sachant ça, qui est la buse? le climato-sceptique ou le climato-peteux?

    • Les terroristes réchauffistes ne savent plus quoi inventer, ni quels chiffres falsifier, pour culpabiliser la population.

      Je vous décerne le brevet de politiquement correct avec les félicitations du jury, Pantone. Tâchez d’en faire le plus mauvais usage possible.

      • Je ne vois pas ce qui est « fou ».
        L’article confirme qu’il y a bien une élévation du niveau de la mer. Mais une élévation somme toute modérée et tout à fait gérable. Les données satellitaires disent la même chose.
        Ces données satellitaires rapportent aussi les variations du niveau terrestre qui n’est pas immobile ce qui peut accentuer l’élévation de la mer par rapport au niveau de la côte. Données géodésiques jamais citées par nos réchauffistes toujours prêts à mettre en exergue le moindre élément en faveur de conséquences « catastrophiques » du réchauffement.
        Évidemment, ces réchauffistes n’aiment pas parler de l’optimum médiéval (température moyenne plus élevée que la température actuelle) et de l’optimum romain (plus élevée que lors de l’optimum médiéval). Pendant ces optimum, il n’y a pas eu d’élévation catastrophique du niveau des mers, ni de villes ou de ports submergés. C’est aux réchauffistes de prouver qu’il en serait autrement cette fois-ci.
        Et justement, à part lancer imprécations et simulations spectaculaires, ils ne peuvent démontrer la validité de leurs hypothèses.

        • Oups! C’était destiné à répondre à Pantone. 🙂

        • N’oubliez pas de préciser que « l’optimum médiéval était au mieux, dans l’hémisphère Nord, quelques dixième de degré au-dessus de la moyenne des températures de la période 1881-1980 prise comme référence. », cela relativise.
          Et petite question cher Cyde : pour l’optimum médiéval et pendant l’optimum romain, pouvez-vous me fournir les donnes des marégraphes de l’époque svp ? (vu que je suppose que vous ne faites pas non plus confiance aux données satellitaires du temps de César et de l’an mille). Un grand merci.

          • Il est certain que vous avez aussi le droit de dire des bêtises …
            Allez, moteur ❗

          • « pour l’optimum médiéval et pendant l’optimum romain, pouvez-vous me fournir les donnes des marégraphes de l’époque svp ? »
            Bravo!! Quel argument!
            Les multiples fouilles archéologiques de par le monde permettent d’avoir un relevé du niveau de la mer à différents endroits. Les textes historiques aussi, ainsi que certaines études géologiques.

            Avant que vous ne me sortiez le même argument sur les relevés de température des thermomètres du moyen-âge, vous trouverez ci-après deux livres d’Emmanuel Leroy-Ladurie sur la variations climatiques depuis 1000 ans et les moyens d’étudier les-dites variations.
            Bonne lecture 🙂
            Histoire du Climat depuis l’An 1000 (tome 1&2) 2009
            Les fluctuations du climat de l’an mil à aujourd’hui, Paris, Fayard, 2011

            • Niveau de la mer connu très précisément en un nombre de points suffisamment importants que pour en tirer une représentation précise au niveau du globe ? Ya mille an ? Ya deux milles ans ? A une précision de moins de 1 cm ? Je doute 🙂
              Ya des jours je vous adore Cyde 🙂 : les variations du climat passé sont donc parfaitement observables via des moyens indirects mais parfaitement inobservables avec précision à l’heure actuelle de manière directe. C’est formidable.

              • Je vous ai déjà demandé de spécifier précisément ce que je vous faisais dire que vous n’aviez pas dit, et comme à chaque fois, silence radio.
                Concernant les mesures satellitaires, je vous conseille cette lecture : https://www.eumetsat.int/jason_fr/print.htm
                Bien sûr qu’il y a des corrections, comme en optique. Et vos scientifiques climatosceptiques ne font pas de corrections ? Comme John Christy (https://youtu.be/qpSEXCQ9U6c) Sont-ce des données brutes ?
                Les écart-types, marges d’erreurs et méthodo sont connues et publiées :-).
                Tous les arguments sont disponibles, facilement accessibles et consultables. Suffit de se baisser. Mais votre épouvantable mauvaise foi/cécité mentale plus ou moins volontaire ne vous fait valider uniquement ce que vous croyez d’avance.

                • @Pantone
                  Merci pour le lien et pour cette confirmation. 🙂

                  Votre lien sur le satellite de mesure Jason-2 rapporte une précision de mesure du niveau des mers à 2 ou 2.5 cm selon les endroits du lien. Ce qui veut dire qu’une mesure effectuée par ce satellite est accompagnée d’un intervalle de +/- 2 cm. L’intervalle global accompagnant chaque mesure est de 4 cm !! Ce que je signalais bien dans mon commentaire précédent. Ce qui, d’ailleurs, est une amélioration puisque la génération des satellites précédents avait une précision à +/- 3.4 cm (chiffre de votre lien).
                  Pour info, en science quand on parle de précision à X cm ou Y°, on veut dire à +/-X cm ou +/-Y°… ce qui peut faire bcp !
                  Donc, pour arriver à en conclure à des variations de 2 ou 3 mm, il faut moyenner des millions de mesures, utiliser des correctifs multiples, gommer les effets des vagues grandes et petites, de la houle, des courants, de la température de l’eau, de la gravité sur l’eau mais aussi sur les trajectoires du satellite de mesure, ce satellite pouvant être affecté par d’autres influences gravitationnelles (lune, soleil, planètes, autres satellites…etc !) mineures.
                  Peut-être trouvez-vous que j’exagère ? Mais quand on se targue de vouloir mettre en évidence des variations de 2 mm en moyenne mondiale, il faut maitriser ces facteurs. Or ces facteurs ne sont pas maitrisés, d’où l’imprécision des mesures.

                  L’autre avantage d’utiliser ce type de données quand on est un scientifique partial ou un idéologue, c’est qu’il suffit de modifier un nombre minime et discret de facteurs de post-traitement des données bruts pour orienter astucieusement le résultat obtenu… Mais bon, je vire sans doute paranoïaque. 🙂 🙂

                  « Les écart-types, marges d’erreurs et méthodo sont connues et publiées :-). »
                  Dans les articles scientifiques illisibles pour les personnes non averties, sûrement. Mais pas dans les présentations et argumentaires servant de soutient à la propagande réchauffiste. Et heureusement pour eux d’ailleurs, sinon leurs arguments auraient bcp moins de poids voire pas de poids du tout si on expliquait à l’auditoire ce qu’est un intervalle d’erreur… 🙂

                  Ensuite vous nous ressortez votre petit topo anonyme sur You Tube qu’on a déjà pris la peine de démonter il y a qq mois. :¬-)
                  La quasi-totalité des intervenants ici sont là pour échanger et apprendre les uns des autres. Quand un argument, s’avère inexact ou de la simple manipulation, il n’est pas réutilisé, sauf peut-être par un autre intervenant non au courant des discussions précédentes. Seul un troll réutilise sans cesse un même argument même faux. Mais le but d’un troll n’est pas la discussion courtoise…

                  • Vivez-vous en 2020 ou en 1920 ? Les technologies de traitement des données font des trucs assez incroyables savez-vous ?
                    Vous accusez ces scientifiques de sciemment traiter ces données pour arriver au résultat qu’ils veulent (ou que les escrologistes socialistes réclament, comme diraient les trolls climatosceptiques (c’est pratique cette histoire de troll, pas besoin de se fatiguer à contrer l’autre, on le disqualifie d’un coup de paresse intellectuelle). )).
                    Petite info scientifique : ils savent mesurer le diamètre du soleil avec une précision de 0,01%. Dingue non ?
                    En fait, vous ne voulez pas que les scientifiques puissent être capables de mesurer aussi précisément ces océans… c’est tout simple… Je l’ai déjà expliqué : le progrès technologique est interdit aux énergies renouvelables ET aux techniques permettant de démontrer le RCA et ses effets (et encore.. ici on ne parle même pas de RCA, mais d’un effet d’un réchauffement quelque soit son origine… réchauffement que les climatosceptiques valident :-)).
                    Donc nous tombons sur les raisons doctrinaires non-scientifiques poussant vos arguments.
                    Et pour la vidéo sur John Christy : ses données sont les mêmes que celles des autres scientifiques, mais là, pouf, elles sont fiables. Mais quand elles sont utilisés contre votre doctrine, là hop, non, elles ne sont pas fiables car entachées d’erreurs de mesures, d’écart-types, etc… Ce cher John Christy se basant sur des mesures satellitaires :-)). Mesures Ô combien imprécises (vous n’allez quand même pas vous fier à des mesures de température (c’est-à-dire d’intensité d’excitation de molécules) à plusieurs centaines de km de distance, où il faut également mesurer les effets de l’humidité et du rayonnement solaire ET la couverture nuageuse et « qu’il suffit de modifier un nombre minime et discret de facteurs de post-traitement des données bruts pour orienter astucieusement le résultat obtenu » comme dirait l’autre…
                    Vous utilisez encore une fois l’argument de l’impossibilité technique de faire ces mesures. Seul un troll réutilise sans cesse un même argument même faux. Mais le but d’un troll n’est pas la discussion courtoise : vous me contredisez parce que je vous insupporte :-).

                  • @Pantone
                    « Vous accusez ces scientifiques de sciemment traiter ces données pour arriver au résultat qu’ils veulent »
                    Transformation de mes paroles une fois de plus.
                    J’ai simplement dit que plus le résultat final de l’évaluation d’une donnée nécessite de multiples moyennages, facteurs correctifs, effacements d’éléments « parasites »…etc Plus le risque d’erreurs involontaires est grand. Et quand ces résultats ont des implications politiques, les risques d’erreurs sont encore plus grands !! Et là encore, je ne parle même pas de manipulation volontaire (qui certes peut plus facilement exister) mais simplement de partialité ou d’aveuglement qui fera qu’une personne choisira de (relative) bonne foi, un facteur plutôt d’un autre, une valeur corrective plutôt qu’une autre. La science fourmille « d’erreurs » de ce type.

                    « ils savent mesurer le diamètre du soleil avec une précision de 0,01%. Dingue non ? »
                    Vous aimez les pourcentages. 🙂 Le diamètre du soleil étant évalué à 1 392 684 km, cela fait une erreur de 14000 km soit plus que le diamètre de la Terre… Dingue, non ? 🙂
                    Soyons sérieux. Cette imprécision est justement du au fait que la surface du Soleil est un plasma agité de multiples soubresauts et remous qui rendent justement cette surface fluctuante. Un peu comme la surface des Océans à une échelle inférieure…

                    « Et pour la vidéo sur John Christy : ses données sont les mêmes que celles des autres scientifiques, mais là, pouf, elles sont fiables. »
                    Belle manipulation. Vous êtes un pro. 🙂
                    Si vous voulez critiquer une étude, les courbes du GIEC pour J.Christy, il faut d’abord reprendre leurs propres données finales. Ce qui ne veut pas dire qu’on les valide !
                    D’autre part, J.Christy utilise la même source de données bruts. Tous les scientifiques travaillant de près ou de loin sur le climat utilisent un nombre fini de sources de données bruts. Et ils n’arrivent pas tous aux mêmes résultats… Curieux, non ?

                    Mais le plus beau, c’est que vous faite du climatoscepticisme sans vous en rendre compte (comme Mr Jourdain avec la prose 🙂 ). En accusant vous-même J.Christy d’avoir manipulé ces mêmes données bruts pour arriver à un résultat qui lui convienne (et qui ne vous convient pas 🙂 ), vous reconnaissez de facto que ces données sont manipulables (volontairement ou non) assez facilement ainsi que l’analyse qu’on peut en faire. 🙂 🙂 🙂
                    Ce qui est exactement le propos des climato-réalistes (ou climato-sceptiques 🙂 ) ! Ceux-ci disent simplement que l’analyse qu’en fait le GIEC et consorts est biaisée mais ils ne prétendent pas tenir la Vérité absolue. Par contre, vouloir engager l’humanité sur un chemin incertain et délétère pour le bien-être d’une grande parte de la population est une hérésie à la vue du manque de fiabilité des données et de la grande variabilité possible d’interprétation.

                    « Vous utilisez encore une fois l’argument de l’impossibilité technique de faire ces mesures. »
                    Absolument pas. Vous transformez une fois encore mes paroles.
                    Je dis simplement que toute mesure a ses limites et marges d’erreurs, rien de plus. 🙂 Et quand vous faites des simulations pour l’avenir en partant de données discutables, vous obtenez… les courbes des modèles du GIEC par ex.

                    « vous me contredisez parce que je vous insupporte :-). »
                    Petite crise d’ego ?
                    Mais vous vous trompez, au contraire. Je trouve votre mode de fonctionnement assez intéressant et même amusant. Sinon je ne passerai pas autant de temps à vous répondre. 🙂
                    Cela me permet de revisiter tout l’argumentaire habituel de nos contradicteurs écolos/étatistes/gauchistes et autres anti-libéraux de passage sur CP. En même temps, vos commentaires me permettent d’apprécier d’autres arguments et manipulations un peu plus élaborés. C’est très bien que vous soyez là.
                    A très bientôt.

                  • OUPS!!
                    Grossière erreur de calcul de ma part pour la marge d’erreur du calcul du diamètre du soleil! C’est 140 km!
                    Bcp moins effectivement que mon premier calcul. 🙂

                  • Si vous rapportez la marge d’incertitude de 4 cm accompagnant chaque mesure du niveau de l’océan par votre satellite Jason-2, cela fait une précision de 0,00000034%. Le pourcentage est impressionnant propre à faire taire toute velléité de protestation. 🙂
                    Mais l’imprécision demeure. Surtout quand cette imprécision fait le lit de décisions politiques couteuses pouvant impacter considérablement la vie et la liberté des populations.

                  • Cyde,
                    vous avez écrit « L’autre avantage d’utiliser ce type de données quand on est un scientifique partial ou un idéologue, c’est qu’il suffit de modifier un nombre minime et discret de facteurs de post-traitement des données bruts pour orienter astucieusement le résultat obtenu… Mais bon, je vire sans doute paranoïaque. » => suis-je parano ou dites-vous à demi-mot voire à quart-mot que ces scientifiques partiaux et « idéologistes » , en vue d’orienter le résultat obtenu, ont modifié certaines variables ?
                    Je n’ai jamais dit que les données n’étaient pas manipulables 🙂 (fausses paroles en ma bouche vous mettez. Episode 10000), mais vous, vous dites que vu qu’elles sont manipulables, elles sont manipulées :-).
                    (Perso, je fais confiance à la majorité des chercheurs qui arrivent aux mêmes conclusions, en gardant l’esprit ouvert à d’autres études).
                    Avec votre scepticisme radical en raison de 1) les imprécisions de mesures 2) les nécessaires corrections statistiques 3) le biais cognitif des chercheurs, vous arrivez à la formidable et pratique conclusion (il ne peut en être autrement) que : il est impossible de conclure :-))).
                    C’est exactement ce que vous dites « vouloir engager l’humanité sur un chemin incertain et délétère pour le bien-être d’une grande parte de la population est une hérésie à la vue du manque de fiabilité des données et de la grande variabilité possible d’interprétation ».

                    Le souci, c’est quand il existe un ENORME faisceau de preuves convergentes dans la même direction, que les conséquences sont potentiellement graves, voire dramatiques, pour des millions de personne, il est normal d’agir.
                    Et là, il n’est absolument pas prouver (d’ailleurs, ce n’est pas prouvable non plus) que la voie de la décarbonation et des luttes contre les pollutions aient un effet délétère sur la qualité de vie des habitants de notre planète.

                • Allez hop, pour Pantone, on ressort ce qui avait été dit au sujet de son lien cherchant (en tout anonymat 🙂 ! ) à décrédibiliser J.Christy:

                  « Qu’est-il reproché au graphe de J.Christy ?

                  – d’avoir lissé des courbes !
                  Il aurait dû garder intact l’écheveau de multiples trais de différentes couleurs de l’étude de Schmidt. Pourtant la moyenne des pentes est la même, la direction est la même et l’écart est le même. Il est vrai que cela permet de mieux voir l’écart par rapport aux températures réelles ce qui ne va pas dans le sens des réchauffistes. C’est surtout ce qu’on leur reproche d’ailleurs.

                  – d’avoir fait des moyennes entre des courbes de simulation basées sur des éléments de calculs différents. Et alors ? Toutes ces différents modèles sont sensés reproduire des aspects différents de mécanisme climatique dont l’action conjointe serait sensée reproduire la vraie évolution climatique. N’y aurait-il que 3 ou 4 courbes, on pourrait discuter du poids de chacune càd de la différence des facteurs pris en compte dans chacun des modèles. Mais là, il y a une multitude de modèles différents qui donnent à peu près la même chose (sauf une courbe mais j’y reviendrai…)

                  – d’avoir monté en exergue la courbe du modèle 102 ipcc cmip5 concernant la moyenne-haute troposphère qui est le modèle donnant la plus forte augmentation de température très largement au-dessus des températures réelles relevées donnant ainsi un aspect excessif des modèles climatiques. Cette courbe est pourtant celle montée en exergue par la plupart des journaleux et médias pour son côté sensationnel et affolant. Mais quand elle est utilisée par les climato-réalistes, alors là, cela ne va plus du tout  .
                  Cela dit, on pourrait le reprocher à J.Christy s’il ne montrait que cette courbe. Or il montre bien toutes les différentes courbes.
                  Par ailleurs, petit effort de mémoire : les réchauffistes nous ont bassiné pendant des années sur le « forçage radiatif » qui devait se traduire par une augmentation la température dans la moitié supérieure de la troposhère (d’où ce modèle 102 ipcc cmip5), augmentation qui n’a jamais été retrouvée dans les faits. C’est ce que montre la sélection de courbe effectué par Christy. Evidemment, une attaque sur ce point ne plait pas aux réchauffistes qui essayent maintenant se moquer en disant que des températures au niveau de l’Everest n’ont pas d’intérêt… Ben voyons.

                  Il est d’ailleurs admirable que l’auteur de ce petit topo sensé démonter les graphiques de J.Christy, ne reprenne pas la courbe de modélisation la moins élevée. Celle qui est la plus proche des températures relevées…Et pour cause. Elle provient d’une simulation ne prenant pas compte l’effet supposé du CO2. Etonnant, non ?

                  -D’avoir préféré des mesures satellitaires que celles relevées au sol soi-disant plus « pratiques ». Les mesures satellitaires permettent d’avoir une couverture géographique bcp plus importante avec un système de mesure identique. Les stations au sol présentent une qualité très hétérogène avec une fiabilité au degré près pour la grande majorité d’entre elles sur le territoire américain ce qui rend problématique la mise en évidence de différence moyenne de l’ordre du 1/10è de degré. De plus l’environnement immédiat de ces stations a énormément changé influant sur la température relevée au fil des années (certaines sont passées d’un environnement semi-rural à urbain en 20-30 ans) nécessitant des correctifs toujours sujets à discussion. Même problème pour les stations au sol des autres pays occidentaux qui nécessitent de multiples correctifs. Alors concernant les pays émergeants…

                  – De ne pas avoir tenu compte des années après 2015 qui sont parmi les plus « chaudes » jamais enregistrées par des instruments fiables ? J.Christy a sorti ses courbes en 2015…
                  Depuis combien de temps au fait « par des instruments fiables »? 30 ans ? La belle affaire, quel recul ! 2012 était dernièrement la plus chaude du graphe. Maintenant ce serait 2016 ou 2017… Et de combien en plus ? De 0,02° ou 0,003° ? On ne le saura jamais dans ce film. Cela vaut mieux.
                  Malgré un réchauffement moyen très faible depuis 1998, la courbe des températures moyennes augmente toujours très très faiblement (mais sans suivre les simulations du GIEC). Donc il faut s’attendre dans les années qui viennent à avoir de nouvelles « année la plus chaude » mais sans jamais préciser de combien en plus !

                  -De ne pas avoir inclus des travaux d’autres études relevant des températures réelles plus élevées… lol. J’aurais aimé savoir lesquelles… En particulier s’il y avait des études satellitaires. Cela dit, ce type de critiques est assez savoureux venant de thuriféraire d’un GIEC passé maitre dans le tri des études « pertinentes »! 🙂

                  Bref, des critiques qui ne changent néanmoins rien au fait que la totalité des modèles du GIEC donne des valeurs nettement au-dessus des températures moyennes relevées même si certains ont les valeurs basses de leur écart-type qui, quelquefois, recoupent les courbes réelles. Le topo aime d’ailleurs à le souligner. Pourtant, si une température moyenne réelle se retrouve superposée à la valeur basse de l’écart-type d’un modèle de manière ponctuelle sans concordance de la pente des courbes, il n’y a pas lieu de crier victoire et il faut plutôt revoir le modèle…
                  Un écart type évalue le degré d’incertitude d’un modèle. Plus l’écart-type d’un modèle sera large, plus il aura des chances de recouper le réel mais moins il sera fiable dans ses prédictions. Mais l’effet sera garanti chez ceux qui ne connaissent rien aux statistiques… « 

          • Cessez une bonne fois pour toute de nous bassiner avec des données falsifiées par les escrocs du Climategate! Les analyses des carottes de glace du forage de la base de Vostok confirment les données émises par le GIEC en 1991. ET Michael Mann a perdu son procès contre Tim Ball étant incapable de fournir à la cour les données prouvant sa courbe de hokey!

          • L’existence ou non d’un optimum médiéval et d’un optimum romain très marqués est évidemment un point clé dans l’interprétation que l’on peut faire de l’évolution climatique que nous observons depuis un peu plus de 150 ans et qui globalement correspond à une tendance au réchauffement (avec des périodes plus ou marquées à la hausse et des périodes de stagnation ou de légère baisse).
            Les partisans du RCA l’ont compris depuis longtemps et ont tout fait pour essayer de gommer ces périodes gênantes.
            Le plus célèbre d’entre eux est évidemment Michael Mann qui, il faut bien le dire n’a pas fait dans la dentelle.
            Dans un premier temps, le discours a donc consisté à minimiser les températures observées à ces époques. Les multiples études et observations qui ont été menées après la publication très contestée de Mann situent les températures moyennes de ces deux périodes au même ordre de grandeur et mêmes plutôt supérieures à celles observées actuellement.
            On a mis alors en avant la rapidité du changement actuel par rapport à celle observé durant ces périodes. Mais la durée globale de ces deux périodes étant de l’ordre de 300 à 400 ans, les montées des températures se sont donc étalées sur des intervalles de temps compris entre 150 et 200 ans assez similaires de celles observées actuellement.
            Devant la fragilité des deux premiers arguments, il a fallu alors faire appel à un troisième argument : ces périodes de réchauffement et en particulier l’optimum médiéval n’auraient été que des phénomènes locaux sur le plan géographique. Ils n’auraient donc rien de commun avec le réchauffement actuel qui affecte la terre entière. Or de nombreuses études récentes semblent bien démontrer qu’il n’en a rien été et que des périodes similaires ont été observées en Chine, au Japon et dans l’hémisphère sud (en particulier en Tasmanie).
            Cela ne veut bien sûr pas dire que l’homme n’est strictement pour rien dans les observations actuelles mais cela relativise beaucoup la validité des modèles utilisés et la responsabilité unique de l’effet de serre du gaz carbonique, modèles qui seraient capables de prédire l’avenir mais seraient incapables d’expliquer les observations passées.
            Il faut d’ailleurs constater que les modèles actuelles n’expliquent pas plus les périodes de réchauffement du passé récent qui viennent d’être évoquées que les périodes froides comme les minima de Sporer, de Maunder (petit âge glaciaire) ou de Dalton.
            Même si cela a été passé sous silence par nos principaux médias français, il faut enfin rappeler que Michael Mann vient de perdre le procès en diffamation qu’il avait intenté contre les climatologues qui mettaient en doute les méthodes employées pour établir la fameuse courbe en crosse de hockey gommant toutes les fluctuations climatiques passées qui viennent d’être évoquées.
            Toutes ces manipulations plus ou moins douteuses, renforcent bien sûr le scepticisme vis-à-vis des conclusions fournis par des modèles supposés représenter l’évolution infiniment complexe du climat. Plus grave, elle fragilise plus généralement la crédibilité de la communauté scientifique dans son ensemble. Il serait infiniment plus raisonnable et plus efficace de se pencher très sérieusement sur les points faibles des théories actuelles (par exemple, prise en compte de la formation des nuages et de l’activité solaire sous des formes plus satisfaisantes et mieux corrélées avec les observations) et essayer de les améliorer dans un esprit véritablement scientifique et non plus guidé par l’idéologie.

            • La courbe de Mann a été utilisée ad nauseam par les médias, c’est tout à fait vrai. Par contre, dans les milieux scientifiques « sérieux », elle n’a pas été traitée comme l’Evangile. Et cette courbe a été aussi fort utilisée par les climato-sceptiques :-).
              Les optimums médiévaux, romains, etc n’ont pas été gommés, ils ont été mis dans un modèle global.
              Je suis entièrement d’accord avec la fin de votre commentaire ! : de la science et pas de l’idéologie. Si seulement les médis pouvaient vous écouter, et la majorité des climato-sceptiques qui le sont uniquement par réaction contre l’Etat (une sorte de réflexe pavlovien).
              Concernant Mann, il y a une nuance de taille : il n’a pas perdu son procès 🙂 car il n’y a pas eu de procès (la Cour suprême de la Colombie-Britannique a récemment rejeté une poursuite en diffamation intentée par le célèbre climatologue Michael Mann). Ce n’est pas la même chose.

              • Je vous trouve extrêmement indulgent avec Michael Mann. Il a sciemment trafiqué des résultats pour essayer de faire triompher la thèse du RCA qui a ma connaissance n’a jamais jusqu’à présent fait l’objet de la moindre preuve expérimentale (le fameux ‘hot spot’ devant prouver le rôle majeur de CO2 n’a jamais été mis en évidence). C’est regrettable non seulement pour la climatologie mais pour l’ensemble de la communauté scientifique. Mann qui a attaqué en diffamation les personnes (plus particulièrement le Dr Tim Ball) qui lui demandé des explications sur l’origine de ces données et sur sa manière de les traiter a bien vu sa demande rejetée par le tribunal qui a donc reconnu le bien fondé des accusations de Ball.
                La science actuelle est gangrénée par un certain nombre de groupes de pression qui nous font revenir petit à petit à des heures très sombres pour la connaissance objective. Le débat climatique est complexe et à mon sens loin d’être définitivement réglé ; de nombreux phénomènes sont sans doute encore mal compris et/ou mal interprétés et il convient d’être très prudent sur les conclusions et sur l’origine des phénomènes climatiques actuels. Mais les méthodes utilisées par de nombreux tenants du RCA, qu’ils aient raison ou non, sont inadmissibles et doivent être condamnés avec la plus grande sévérité.

      • « terroriste réchauffiste » ? vous vous mettez au même niveau que les personnes parlant de guerre pour le climat, c’est bien.
        Vous sous-entendez que depuis 1992 les scientifiques, les étudiants, et les milliers de personnes ayant accès à ces données falsifient les résultats ? Vous oubliez une règle essentielle de la théorie des complots : la crédibilité.
        Vous êtes obnubilé…

        • Des milliers de « scientifiques » interprètent les résultats de leurs études dans le sens qui leur assurera une carrière peinarde et conventionnelle. Ca ne s’appelle pas falsifier, mais suivre son intérêt, et il n’y a pas le moindre complot là-dedans. En revanche, on peut se demander de quelle autorité vous prétendez qu’il y aurait là une falsification.

        • Vous nous faites bien la guerre en nous qualifiants de sceptiques… Alors que nous somment réalistes ❗

          • non non, je ne vous fais pas la guerre ! J’emploie des mots justes.
            « Un climatosceptique est une personne qui rappelle la faiblesse des fondements scientifiques de la théorie de l’origine humaine du réchauffement climatique » => source WIKILIBERAL.
            Ou sur Résistances-Républicaines, ou sur le blog de l’éditorialiste de CP.

            • Bien sûr que si que les réchauffistes font la guerre aux vrais scientifiques et aux citoyens, puisqu’ils leur imposent toutes sortes de taxes et de règles coercitives alors même que le RCA n’est pas prouvé.
              Ils nous font la guerre, puisqu’ils choisissent qui est bienvenu sur un plateau de TV ou autre média et qui est persona non grata (bientôt on dira persona non grEta s’agissant de parler de ce sujet. Cela s’appelle dévoyer la démocratie, car on ne peut voter qu’en connaissance de cause, qaund on a accès à toute l’information disponible. Il y a un caractère véritablement terroriste dans les agissements des réchauffistes, mais les gauchistes ne le voient pas, puisque ça les arrange, je vous le concède.

        • Question obnubilé vous me semblez l’être bien plus que lui, puisque vous vous acharnez à vouloir nous prouver que vous avez raison, alors que vous n’avez aucune donné matérielle à part vos insinuations fallacieuses.
          Vous devriez pourtant savoir que la base même de l’esprit scientifique est le scepticisme!

        • Cyde a raison, vous faites dire aux gens ce qu’ils ne disent pas :
          Des milliers de scientifiques peuvent très bien se tromper, sans falsifier quelque résultat que ce soit, cela s’est vu et se voit encore souvent dans l’Histoire de la science. Encore faut-il être soi-même soit scientifique, soit un minimum honnête/lucide pour le voir et le comprendre. En parlant de falsification, j’ai l’impression que vous projetez sur moi votre propre mode de pensée, Pantone, pas bien.

          Du reste, il existe des milliers de scientifiques ne gobant pas la propagande du GIEC, ça relativise grandement le discours de ce dernier – et au minimum ça montre que la question n’est pas simple, ce que d’ailleurs n’importe quelle personne dotée d’un peu de jugeote peut comprendre, vu le grand nombre de paramètres à prendre en compte et la « jeunesse » de la climatologie.
          La preuve du RCA est tout sauf faite, et dans ce domaine comme dans les autres, la présomption d’innocence devrait s’appliquer, à savoir : l’homme ne devrait pas être accusé d’un RCA non prouvé et payer pour des fautes sans doute imaginaires (mais l’argent en question n’est pas perdu pour tout le monde, en attendant). Principe élémentaire de justice dans un pays démocratique digne de ce nom, mais principe ignoré des gauchistes de tout poil, merci de nous le rappeler, Pantone.

          • Déconstruisons votre « argument » voulez-vous ?
            1) des milliers de scientifiques (plus de 90%, je ne vais pas utiliser le fameux 97%) peuvent se tromper (les climatoréalistes)
            2) des milliers de scientifiques (disons les 10% restants) qui peuvent également se tromper sont « plus forts » que le premier groupe.
            Logique = 0.
            Soyons fous et disons qu’il y a 80% d’erreurs dans le premier groupe, et 10% dans le deuxième (ce serait fort étrange mais bon).
            Ca fait encore 18% de climato réalistes contre 9% de climatosceptiques.
            Bien sûr qu’il y a encore beaucoup d’études à faire, mais nous sommes déjà plus dans l’évaluation du processus que dans la validation du fait du RCA.
            Ya un point où je vous rejoins (mais que vous n’exposez pas ici), c’est les médias et autres acteurs sociaux et politiques qui brandissent ce RCA à tout bout de champs… là, faut pas pousser.
            Et toujours pas de gauchiste à l’horizon 🙂

            • Vous visez le poste de ministre de l’intérieur, à nous fournir des résultats en pourcentage ? Encore une fois, vous montrez deux caractéristiques trollesques : reformuler à votre idée les propos pourtant clairs de votre interlocuteur, et demander des réfutations à vos arguments alors qu’ils ne sont pas réfutables au sens de Popper, et donc que vous confondez « sans valeur » et « irréfutable »…

              • Ah vous aussi vous adoptez l’attaque du troll ? Vous vous êtes lassé de me traiter de socialiste (d’ailleurs à ce sujet, je me suis rendu compte de la non-maitrise par bon nombre de mes contradicteurs habituels des concepts de collectivisme, étatisme, socialisme, communisme. Ils n’ont jamais hésité à les confondre allègrement. Peut-être par ignorance, peut-être par simplisme binaire.. bref…).
                Je parle en % parce qu’il n’y a pas de chiffes absolus, c’est juste pour démontrer que le raisonnement de Jacques B se prend les pieds dans son propre tapis.
                J’ai beau chercher, je ne vois nul part où j’ai demandé réfutation de mes arguments que vous dites irréfutables.
                Du concret MichelO ! Du concret svp ! Parlez moi comme si j’étais imbécile, avec des mots simples et des FAITS. Citez moi MES propos que vous incriminé. Pourquoi est-ce si difficile ?

                • J’incrimine la quasi-totalité de vos propos, qui ne contiennent que des critiques des uns et des autres, avec des arguments pseudo-scientifiques, dont on peut légitimement supposer que le seul but est de créer des doutes sur ce qu’ils ont avancé au cas où ils ne vous répondraient pas. Vous parlez en % parce qu’il n’y a pas de chiffres absolus : merci de cette sortie qui se suffit à elle-même, et qui me dispense de perdre plus de mon temps, pourtant guère précieux, à argumenter avec vous.

                  • J’aimerais que les discussions portent plus sur les sujets traités plutôt que sur ma personne, malheureusement les attaques ad personam dont je fais l’objet empêchent grandement cela.
                    Les arguments utilisés sont toujours sourcés.
                    Restez dans votre bocal MichelO.

                    • « Les arguments utilisés sont toujours sourcés. »
                      Sur tous vos post à l’occasion de cet article, un seul et unique argument était sourcé (la définition de wikiliberal)…

                      « les attaques ad personam dont je fais l’objet  »
                      Dit celui qui n’arrête pas de critiquer ou de se moquer de ses interlocuteurs! 🙂
                      Le problème est que vous prenez toute contradiction ou tout désaccord avec vos propos pour une attaque ad personam. 🙂 🙂
                      Mais bon, vous n’êtes pas le premier à adopter cette petite posture victimaire très pratique pour détourner ou clore une discussion quand les arguments serieux viennent à manquer. 🙂

                    • Bon.. ma réponse précédente est en modération, j’ai essayé de reposter, remodération… Peut-être est-ce le lien YT qui pose problème…
                      Je vous ai déjà demandé de spécifier précisément ce que je vous faisais dire que vous n’aviez pas dit, et comme à chaque fois, silence radio.
                      Concernant les mesures satellitaires, je vous conseille cette lecture : https://www.eumetsat.int/jason_fr/print.htm

                    • Mon bocal… J’attends avec impatience le moment où vous citerez sans le savoir un article ou un ouvrage dont je suis co-auteur, pour prétendre qu’il ne dit pas ce qu’il dit… Et pour les mesures des océans depuis l’espace, ça pourrait bien arriver 😉

                    • MichelO : vu que je ne fais pas de sur-interprétation d’articles et de paroles, si jamais je vous cite, ce sera parce que j’aurai confiance en vos écrits et que ceux-ci corroboreront les hypothèses que je défends.
                      Bien sûr, comme vos écrits auront été validés par vos pairs, ces écrits seront hautement suspects, comme vous l’avez déjà expliqué.

            • La science n’est pas affaire de consensus mais de preuves expérimentales. La validité d’une thèse ne se mesure pas au nombre de ceux qui la soutiennent (cf. Galilée).

              • Tout à fait d’accord ! C’est bien comme cela qu’ont commencé les travaux sur le climat : une poignée de scientifiques, à contre courant des idées reçues et malgré les énormes pressions politico-financières, ont construit des modèles patiemment, avec des erreurs mais avec beaucoup de succès aussi, qui au final ont rallié d’autres personnes convaincu de la justesse des ces modèles. Ces mêmes personnes ont pu développer, améliorer, affiner et prouver encore plus la réalité du RCA. Merci de votre soutien !
                Dommage que les médias s’en mêlent…

    • l’article n’est pas une approche causale.
      je me demande bien en quoi le fait que je sois sceptique sur TOUT ce qu’on peut tirer de quantitatif des ensembles de modèle pose un problème..
      c’est l’attitude d’accepter les ensembles de modèles comme « valides  » « robustes » ou autre qui me pose des question..

      une remarque on parle ici du niveau des mers local..or les données satellite et les données marégraphe ne se recouvrent pas. et ce qui importe..c’est le niveau local des mers pour faire une politique de prévention.

      si je ne me trompe pas entre les rapports du giec il ya eu des estimations du futur augmentation du niveau de la mer ..on ne peut pas dire qu’il y a ait eu du progrès pas au sens de diminution des incertitudes!!!

  • Certains scientifiques très sérieux annoncent un à deux mètres de montée des eaux en 2100. La vitesse de montée des eaux au niveau mondial est de trois mm/an. deux mètres en quatre vingt ans ça fait vingt cinq mm/an, donc depuis le premier janvier de cette année cette vitesse est multipliée par huit…

    • On n’est pas sérieux lorsque on émet des prévisions outrancières! A raison de 2mm par an cela donnerait 16 cm. Ils multiplient par au moins 10 ce chiffre. C’est de l’escroquerie!

  • C’est moi ou ❓
    En 10000 ans, le niveau de la mer est monté de 130 m.
    Cela fait du 13 mm/an. Alors ces misérables tout au plus 3 mm, même sils doublaient pendant quelques années, ne seraient qu’une aimable plaisanterie.

    • certes mais une plaisanterie « géologique »..

    • Le niveau des océans est monté rapidement de plus de 120 mètres lors de la fonte des glaces de l’ère glaciaire, créant la Manche et le détroit de Bering qui auparavant reliait la Grande-Bretagne au continent et la Russie à l’Amérique!

  • Les commentaires sont fermés.

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