Incendies en Australie : les raisons d’une catastrophe écologique majeure

Les incendies majeurs que subit l’Australie sont en grande partie explicables par des raisons autres que le dérèglement climatique.

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Kangaroo Island fire by robdownunder (CC BY-NC-ND 2.0) -

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Incendies en Australie : les raisons d’une catastrophe écologique majeure

Publié le 14 janvier 2020
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Par Gilles Granereau.

Les incendies australiens, nommés bushfire ou feux de brousse, suscitent un battage médiatique permanent, fondé en grande partie sur une cause ostentatoire et considérée comme une évidence : le « réchauffement climatique ».

Au-delà de ces annonces le plus souvent teintées d’idéologie, une lecture plus attentive et objective de la réalité révèle une multiplicité de causes que les médias s’abstiennent d’évoquer la plupart du temps.

En 2017, j’avais eu l’occasion d’écrire dans les lignes de Contrepoints l’amalgame qui était fait entre les importants incendies dans le Sud-Est, et l’interprétation de leur origine… à savoir l’indéniable « réchauffement climatique anthropique ».

De la même façon, je vous propose une lecture objective de la problématique et très synthétique, car le sujet est vaste, des incendies australiens.

Des incendies majeurs

On ne peut nier la catastrophe que vit l’Australie depuis deux ans, puisque ces incendies majeurs ont débuté en 2018. Ils ne sont pas tous situés dans l’Est australien, mais également dans le Nord-Est, le Nord, et le Sud-Ouest, les plus importants se trouvant néanmoins en janvier 2020 dans la partie est des Nouvelles-Galles du Sud.

Il s’agit d’un phénomène naturel extrême, amplifié par les conditions météorologiques, ainsi que par d’autres causes que nous allons examiner.

Chaleur, sécheresse et vent : le trio infernal

Si les températures élevées sont toujours pointées du doigt dans le déclenchement d’incendies majeurs, ce sont plutôt les conditions météorologiques qui vont engendrer une situation dite de sécheresse, favorable aux grands feux.

L’absence ou la rareté des précipitations sur une longue période induit deux conséquences essentielles à l’augmentation de la combustibilité :

— D’une part, la végétation subit de plein fouet l’absence de l’eau, et même si elle est adaptée à des conditions relativement xériques, elle se dessèche, produisant de la matière hautement combustible. La végétation herbacée constitue une sorte d’étoupe qui s’embrase aisément ; la végétation arbustive est composée de ligneux dont le bois sert de nourriture au feu ; enfin, la végétation arborée, et notamment des espèces comme les eucalyptus, sont hautement combustibles, et en mesure de propager le feu par les cimes.

— D’autre part, le jeu entre le soleil et l’eau n’est pas à négliger. Lorsque le soleil chauffe un sol humide, l’évaporation produite absorbe de la chaleur, et par conséquent contribue à réduire la température ; mais en l’absence d’eau, pas d’évaporation, et par conséquent un réchauffement beaucoup plus intense du sol et un point de sécheresse plus vite atteint. Enfin, le vent joue un rôle primordial dans le déplacement du feu : un feu sans vent sera tout à la fois facile à circonscrire, et aura une vitesse de propagation assez limitée.

Les incendies de végétation présentent deux particularités :

— L’incendie a besoin d’oxygène pour se développer. On pourrait penser que la combustion du carbone (CO2 en particulier) pourrait être susceptible d’éteindre le feu (on utilise par exemple des extincteurs au CO2 pour combattre les feux). Mais l’incendie a son fonctionnement propre : plus la combustion affiche une température élevée, et plus l’air chaud monte dans l’atmosphère, à la manière d’une montgolfière.

— Le corollaire, c’est que cette colonne ascendante entraîne une aspiration d’air au niveau du sol, et bien évidemment cet air contient l’indispensable oxygène nécessaire à la combustion ! Par ailleurs, ces effets thermiques conduisent à une autre conséquence : le feu crée son propre vent qui va venir amplifier la force du vent existant.

Au-delà d’un certain stade, le monstre ne peut plus être circonscrit

Une fois tous les éléments rassemblés, le feu peut prendre des proportions inouïes, et rien ne peut l’arrêter, pas même les milliers de pompiers, moyens au sol ou aériens mis en œuvre.

On peut évoquer la solution du feu tactique, qui consiste à allumer sous le vent de l’incendie des contre-feux : la technique est efficace sur les incendies de faible ampleur, mais pas sur des fronts de flamme de plusieurs dizaines de kilomètres.

Il est en effet nécessaire d’asseoir l’allumage des contre-feux sur des zones non combustibles (pare-feu par exemple), de telle façon que les pompiers puissent faire « remonter » le feu qu’ils allument à contre-vent, c’est-à-dire vers le front de flamme (ainsi, la zone brûlée ne sera donc plus combustible et servira de zone d’arrêt du feu). Mais avec des vents forts, l’absence de zones d’appui (pare-feu), l’opération ne présente pas suffisamment de garanties sécuritaires pour être engagée, les pompiers pouvant être rapidement ceinturés par le feu.

Dans ce cas, on sera dans l’obligation d’attendre une évolution des conditions météorologiques, et surtout l’arrivée de la pluie…

Les mesures de prévention ont-elles été prises en Australie ?

La défense contre les incendies exige une stratégie à deux niveaux.

— Tout d’abord la prévention, qui consiste à mettre en place les moyens et dispositifs spécifiques (pare-feu, pistes d’accès, coupures de combustible, réservoirs d’eau, observatoires, etc.).

— Ensuite, la lutte à proprement parler avec l’engagement de moyens adéquats selon les types de feux, la spécialisation des pompiers et les conditions météorologiques ; ces moyens seront d’autant plus efficaces que l’alerte sera donnée suffisamment tôt grâce à la veille réalisée depuis des pylônes ou points hauts.

Et c’est au niveau de la prévention que l’on trouve une grosse faille dans la prévention australienne.

C’est en 2015 qu’un scientifique du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research, agence scientifique nationale), déclare à l’inspection générale pour la gestion des urgences :

La politique de gestion des incendies inadéquate de Victoria est une menace croissante pour la vie humaine, l’approvisionnement en eau, les biens et l’environnement forestier.

Il affirme nécessaire de doubler, voire tripler l’objectif de coupure de combustible, qui représentait jusque-là 5 % des terres publiques, car sinon une catastrophe massive de feux de brousse se produira.

Les coupures de combustible consistent à organiser l’espace en diversifiant la végétation, en alternant des zones agricoles ou de pâture, des pare-feu, qui constituent des structures capables d’intercepter le feu et de favoriser le travail des pompiers.

La transition de la structure végétale repose sur les brûlages dirigés, mais les militants écologistes, apparemment soutenus par le gouvernement, se sont opposés à ces brûlages, ce qui n’a pas permis de garantir les mesures de prévention.

Il est évident que si ce plan avait été mis en œuvre, les incendies auraient été beaucoup moins dévastateurs.

Curieusement, les écologistes argumentaient que ces brûlages préventifs contribueraient au réchauffement climatique et à la réduction de la biodiversité !

L’idéologie prend le dessus sur la raison

Une fois de plus, la réalité des faits est occultée, et l’on peut même observer une prise de position idéologique qui va à l’encontre des mesures qu’il conviendrait d’engager.

Cette idéologie dénonce de façon systématique toute action de l’Homme, comme allant à l’encontre de la préservation de la planète et du bien-être des animaux.

À cet égard, on annonce que plus de 500 millions d’animaux sont morts à cause des incendies. Cette estimation reposerait sur une étude faisant appel à une simple extrapolation, soit une règle de trois… Certes, de nombreux animaux ont disparu du fait des incendies, mais la présentation de ce fait par certains médias met davantage en avant les effets sur la faune que les drames humains.

Pour exemple ce titre : « Incendies en Australie, près de 500 millions d’animaux sont déjà morts ». Son introduction est sans équivoque :

En Australie, des incendies ont brûlé des millions d’hectares et tué de nombreux animaux. Koalas, oiseaux et autres mammifères payent le prix fort d’un hiver très sec. Une conséquence indiscutable du réchauffement climatique.

Le « réchauffement climatique » d’origine anthropique est cité comme unique cause du désastre, ce qui justifie peut-être le fait que cet article n’évoque quasiment pas le drame humain ; on peut néanmoins y dénicher des allusions comme celle-ci :

Les incendies continuent de ravager le pays et ont fait au moins 10 morts.

L’Homme se trouve implicitement relégué au rang de « criminel de la Nature ».

Le « réchauffement climatique », une cause plausible ?

Ainsi que nous l’avons évoqué, cet incendie est sans équivoque pour les médias, les politiques, les artistes, lié au « réchauffement climatique » d’origine anthropique. Or, les causes d’évolution des climats sont multifactorielles.

Dans le cas qui nous intéresse, des chercheurs ont montré l’importance de ce qu’ils nomment le IOD (Indian Ocean Dipole) ou dipôle de l’océan Indien : l’IOD prend en compte les différences de température de surface de la mer entre les parties ouest et est de l’océan Indien.

On qualifie d’« IOD positive » la période durant laquelle les eaux situées près de la Corne de l’Afrique sont plus chaudes que la moyenne, et celles des eaux à l’ouest de l’Australie plus froides que la normale.

Ce phénomène, assez comparable à El Nino (que l’on trouvera plus au nord, vers l’Equateur) est lié à des phénomènes de pression atmosphérique qui engendrent des vents réguliers de l’est vers l’ouest. Ces vents éloignent les eaux chaudes des côtes australiennes et les propulsent vers les côtes africaines, alors que parallèlement des remontées d’eaux froides (upwelling) sont observées à l’ouest de l’Australie. Les conséquences sont une augmentation des précipitations sur l’Est de l’Afrique, et a contrario de rares précipitations et des températures élevées en Australie.

Le Dr. Andrew Watkins, chef du service des prévisions à long terme du Bureau de météorologie de Melbourne, a précisé que l’événement IOD a culminé à la mi-octobre 2019 lorsque les eaux autour de l’Afrique de l’Est étaient environ 2 °C plus chaudes que celles proches de l’Australie.

Trois autres facteurs méconnus

On ne peut pas passer sous silence l’origine même du déclenchement des incendies, à savoir la cause humaine : de nombreux incendiaires ont été interpellés, ce qui confirme que la foudre n’est pas la seule responsable. Quant aux profils de certains de ces pyromanes, on y a vu des pompiers, plus anecdotiquement des personnes défendant leur culture de cannabis.

Il semblerait par ailleurs que certains oiseaux, comme le milan noir, emploient une technique permettant d’incendier la brousse afin d’assurer plus facilement leur subsistance, le feu laissant derrière lui des micromammifères ou autres animaux blessés ou morts, constituant des proies faciles.

Enfin, des études ont révélé le rôle d’espèces végétales invasives telle Andropogon gayanus, qui jouent un rôle important dans la combustibilité accrue de la brousse. Nous avons identifié dans les Landes, une espèce appartenant à ce genre, et ayant des caractéristiques similaires à la graminée australienne.

Nous sommes soumis quotidiennement et de façon exponentielle à une forme de catastrophisme mettant en cause la responsabilité de l’Homme, véhiculée de façon complice par les médias, mais aussi par les politiques, par les artistes et autres think tank… sans qu’aucune information fondée soit apportée au public. Une forme d’ostracisme médiatique limite la mise en relief d’autres thèses, même si elles s’avèrent scientifiquement solides.

Les bushfire majeurs que subit l’Australie sont en grande partie explicables par des raisons autres qu’un prétendu dérèglement climatique.

Le facteur déclencheur serait un évènement IOD survenu précocement, qui a conduit à une intense sécheresse, et implicitement produit des chaleurs exceptionnelles.

Mais les facteurs aggravants concernent l’aménagement du territoire, et plus précisément la prévention contre les risques d’incendies : le quasi-abandon des coupures de combustible n’a fait qu’amplifier la combustibilité du bush (la brousse), et réduit les possibilités de lutte contre le feu.

Enfin, et pour compléter le paragraphe précédent, il importe de spécifier que la gestion de la végétation, qu’il s’agisse des espèces invasives, mais aussi des peuplements et plantations d’eucalyptus, nécessite des mesures de prévention spécifiques, déclinées à travers des plans de prévention des risques. Il est bien évident que des espaces végétaux monospécifiques sur de grandes étendues ne laissent aucune chance aux pompiers pour lutter efficacement contre les feux.

Pour conclure, on peut noter la similitude entre les incendies d’Australie, et ceux de Californie : les causes sont assez proches, et le « réchauffement climatique » n’apparaît pas comme l’élément unique de l’apparition de ces feux.

Il s’agirait plutôt d’une gestion inadéquate des espaces naturels, quasiment imposée par des lobbies idéologiques cherchant à dicter une conservation de la Nature sans aucune intervention de l’Homme …

Pour une fois que l’Homme peut agir positivement sur la préservation des espaces naturels, c’est bien là un étrange paradoxe !

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  • Le battage mediatico-politique sur le climat n’a rien a voir avec l’ecologie et il est inutile d’argumenter avec raison et preuves scientifiques. C’est une lutte pour la soumission par la peur et le controle de la population.

    • et on peut dire alors que ça a tout à voir avec l’ecologie politique…

    • L’imposture du RCA précède les évènements, elle nie le réel, et quand elle ne le peut pas, elle l’asservit à la justification d’une idéologie. Exactement comme la Pravda interprétait les photos de queues devant nos boulangeries le dimanche matin comme des signes de pénurie de pain en Occident.
      Ce dernier utilise de plus en plus les méthodes d’un régime qu’il s’est plu à critiquer pendant des décennies.
      Il est grand temps que les Occidentaux se réveillent et cherchent ensemble les causes du désastre qui s’annonce, au lieu de s’entre insulter (complotiste! Négationiste!…) ce qui est précisément le voeu de ceux qui nous gouvernent.

    • De la soumission volontaire alors..

    • En fait la prévention contre les feux de brousse en Australie était très efficace jusqu’à la création du ministère de l’écologie qui s’est ingénié à empêcher cette prévention :
      https://www.causeur.fr/incendie-verts-australie-suisse-presse-rechauffement-climatique-171318

  • 8 millions d’hectares brûlés cette année, 114 millions en 1974. Grosses contorsions d’un article de checknews pour nous dire que oui mais non, pasdamalgam, cette année c’est dû à la vraie sécheresse, en 74 c’était dû à l’excès de pluie. Quand le rond rentre pas dans le triangle, suffit de forcer un peu.

  • il y a surtout un décalage …

    que les feux soient dus au rca est accessoire, l’Australie doit adopter un politique de gestion préventive…ce que ne serait pas un politique de déduction des émissions de CO2…
    ceux qui sont pessimistes dur le rca devraient vouloir amplifier les politiques de préventions..

    c’est le pire de l’alarmisme… de même si vous êtes menacé de submersion aussi la solution n’est PAS de réduire les émissions de CO2 ..

    l’alarmisme empêche l’action est détourne de la recherche de vrais solutions.

    et outre l’alarmisme il y a le culte de la nature et la croyance imbécile en sa « bonté » …naturellement l’Australie crame…!!!!
    l’environnement naturel est rarement favorable à la vie humaine…

    sans parler du pognon
    lomborg a rappelé que
    https://www.facebook.com/bjornlomborg/photos/a.221758208967/10158646000058968/?type=3&eid=ARDJQ18jbA_KumZbKMDJsNNobJomarQGOfTartgju5Ilr1n7S0IlTKbhi5Wg_gKXSszj9bi11GO79GRo&__xts__%5B0%5D=68.ARCjlTXQx-diSu0o4eyNqp5l1MJw0TExs3EA2SFE09hMHtuPR9XvSjWNpgfYhbZ1aViTrFlkZKYpOLUc0mRRGSxcRdfto58_B_Xr3FLcEHyS9xJ55PBC8Hh8D8Y9AMakkd5c32CICk4ezHviNoYGQMTU81Egh0YZdN7I_nacu0pxLTn_tNnOnxKRCwF6lBW-wkYow40QR7wa50OtPPlftfLEKsgxpbpHNHhN_mYK3Iqfh0rUzvDdt6Kd6W65sRKA2ihCmiKJfb1lPc5LW7TaGsoNl0Fm1oX3eNohzktLncqgLDGguboS9cIPrBYuDjjFP_ubhdIBC6UUkB4xU5s_dwI&__tn__=EHH-R

    grosso modo donc tout le pognon dépensé au sujet du rca, incluant les crédits de recherche , la communication , les quelques taxes etc etc…

    n’ont eu aucun effet discernable si on en croit l’onu…

    • Je pense que tout est dit : on refuse de faire un diagnostic objectif en disant que « de toute façon c’est la faute au RCA », du coup vu que le diagnostic n’est pas fait on ne prend pas les actions correctives efficaces et on créé les conditions idéales pour que le problème se reproduise. Entre temps on aura grillé des milliards pour réduire nos émissions de CO2… mais quand le problème se reproduira, ça sera encore la faute au RCA et il faudra encore payer.
      C’est tellement beau qu’on en pleurerait…

  • 1) Les bushfire majeurs que subit l’Australie sont en grande partie explicables par des raisons autres qu’un prétendu dérèglement climatique (…) le quasi-abandon des coupures de combustible n’a fait qu’amplifier la combustibilité du bush (la brousse), et réduit les possibilités de lutte contre le feu. »

    Ce n’est pas le bush qui crame, mais des forêts tempérés !

    2)  » le « réchauffement climatique » n’apparaît pas comme l’élément unique de l’apparition de ces feux. »

    C’est bien de reconnaitre que le réchauffement climatique (sans guillemets), s’il n’est certes pas la cause UNIQUE de ces méga-feux, n’en constitue pas moins UNE parmi beaucoup d’autres !

    • Bonjour des
      Un bon mensonge est un mensonge avec un peu de vérité.
      Oui il existe un réchauffement climatique anthropique. Non il n’est pas catastrophique. Il est même aussi bénéfique, alias optimum climatique.
      Après, ici ou là, il y aura des effets négatifs, mais globalement nous aurons de meilleures conditions de vie.

      • Le RCA n a jamais été prouvé.. plein de scientifiques le disent il y a un léger rechauffement oui mais la réelle cause est pas inconnue .. on ne connaît même pas la part du co2 anthropique dans l augmentation du taux de co2 atmosphérique… nous vivons un optimum climatique comme le médiéval le romain le minoen ou l holocene

        • le rca ..est prouvé plus ou moins..
          et en fait voila tout on pense que le signal de réchauffement global est en partie du à l’homme ..ok..admettons que ce soit vrai.
          localement euh…on va dire noyé dans le bruit.. donc toujours et encore quand il fait chaud ici et maintenant …ben incriminer le réchauffement globale est toujours autant irréfutable qu’improuvable…

          ce qui est déplorable est l’utilisation de catastrophes pour pousser à la mise en place de politiques qui n’éviteront pas la survenue de catastrophes!!!!
          d’autant plus que ces politiques généreront leur lot de catastrophes!!!!
          pire ces politiques rendront les sociétés sans doute moins riches et moins à même de supporter les catastrophes naturelles!!!

          • J aime bien le « plus ou moins  » parce que si il est responsable à 5% ou moins (a mon avis l homme est très très négligeable vis à vis de la variabilité naturelle ).. on peut dire que c’est négligeable et que nos actions ne serviraient à rien et que dépenser des milliers de milliards la dessus est un suicide économique ..
            Vous savez je prends souvent cet exemple.. mettez 100L d eau à 15 degrés.. rajoutez 50 L d eau 50 degrés.. de votre côté rajoutez une bouteille d eau de 50Cl à 5 degrés : conclusion : vous et votre bouteille êtes responsable d un refroidissement de l eau mais qui ne pèse rien vis à vis des 50L d eau à 50 degrés…c’était une image bien sûr …

            • Non mais j ai lu des études qui disaient que l homme n était responsable que de 10 à 15 % de l augmentation du taux de co2 ce dernier siècle… et je conseille d aller voir les vidéos sublimes de Camille veyres .. par contre c’est de la physique pure .. mais on en apprend des choses sur le cycle du carbone .. mais oui vous avez raison c’est peanuts au final

            • vous savez je trouve que les gens qui affirment que l’homme ne change pas , m^me un peu, le climat me choque même plus que les réchauffistes..et font d’ailleurs leur jeu…
              je dis bien en partie..et je dis bien admettons…

              • Vous savez l anthropocentrisme est le péché originel de l homme .. il se croit toujours au dessus de la nature et croit qu’il contrôle le climat . Je ne vois pas ce qui vous énerve lorsque l on dit que l homme affecté peu pu pas du tout me climat global.. je crois que c’est dans m inconscient humain de vouloir tout contrôler et notamment le climat ..

              • Et je pensais à gillib et non à vous

            • ces considérations sur la cacahuetude du taux de CO2 dans l’atmosphère ne changent pas vraiment ,sinon pas du tout , les calculs radiatifs!! calculs radiatifs qui ne sont PEUVENT pas nous dire l’effet du CO2..juste l’effet radiatif du CO2 moyennant quelques hypothèses..

              ok ..bon en premier admettons que 0,03 c’est petit quoi..calculez l’effet radiatif du CO2;;oh ben pas grand chose..
              certes..mais encore…
              non un calcul certes ne représentant certes pas la réalité de l’atmosphère plus quelques considérations aussi d’ailleurs « irréalistes » mais nécessaires et pas invraisemblables à fin de simplification…donnent 1 degré en cas de doublement du taux de CO2….

              il faudrait d’ailleurs brûler quelques allumettes pour remplir une atmosphère terrestre de CO2 mais passons…ça n’aide pas…

              mais par exemple regarder la part humaine par rapport au flux…peut être..on devine que la détection va être difficile à un moment donné..

            • moi quand je parle de RCA…je ne parle pas toujours le la même chose…
              le rca est donc ou bien trivial ou bien effectivement douteux…

              le problème tient dans le chiffrage.. et oui; en ce sens ce n’est pas rigoureusement prouvé..car en premier on ne peut pas donner d incertitude..

              un modèle n’est pas de la science…un modèle climatique c’est des hypothèses, des simplification mathématiques , des simplifications de représentation…..
              un ensemble de modèles ne pourrait vous donner que la gamme des possibles si nous avions la certitude que les simplifications calculatoire s et descriptives n’altèrent pas le résultat ce qui est évidemment douteux et que les hypothèses générales couvrent aussi toutes les hypothèses possibles…
              c’est con mais pour donner de la crédibilité à un modèle, on fait un autre modèle où on change des trucs..c’est essentiellement ça…

    • Quand on ne réfute pas une assertion, laquelle n’est pas l’objet de l’article, ça ne veut pas dire qu’elle en serait moins réfutable dans l’absolu. Mais quand on prend argument de cette absence de réfutation, ça prouve qu’on n’y connaît rien et qu’on est non dans la raison mais dans la propagande.

    • Personne ne peut affirmer quoi que ce soit à propos d’un prétendu réchauffement climatique anthropique, parce que ABSOLULMENT personne n’a fait de mesure globale durant les 50 derniers siècles avant 1979…. TOUTES les soi-disant reconstructions de températures passées avec une précision ne serait-ce qu’à 2 degrés près sont de la poudre de perlin pinpin pour des enfants croyant encore au père noël. La religion du RCA commence vraiment à devenir inquiétante pour l’intelligence de ceux qui s’y vautrent et pour les autres qui vont subir, une nouvelle fois, les conséquences absurdes et mortifères de toute religion.

    • D’accord avec vous Ded. Le lien entre RCA et ses feux est discutable et il est dommage que beaucoup le brandissent comme une certitude et comme annonce de l’apocalypse. Comme d’autres accusent l’Etat de tous les maux, d’autres accusent le RCA. Etre constamment dans une logique de monocausalité est dommageable pour la sérénité des débats et de la recherche des causes réelles et donc des solutions. Bref…

      J’aimerais revenir sur ce que l’auteur dit  » de nombreux incendiaires ont été interpellés ». Certaines sources parlent de 180 incendiaires (dont Breitbart), mais il s’agit de l’ensemble des arrestations de 2019, et incluant même un gars ayant allumé un feu pour faire du thé et qui a reçu une amende et son feu éteint par la police… rien à voir avec des pyromanes en lien avec les feux de ces dernières semaines.
      Ensuite, l’auteur renvoie vers un article du gouvernement australien présentant un beau camembert avec les causes des « bushfires ». (Utiliser des sources étatiques sur CP, mon dieu… je n’oserais pas). Ce camembert montre que 64% des causes des « bushfires » sont d’origine humaine. Bien. En suivant le lien, on s’aperçoit que ces chiffres ne concernent QUE la Nouvelle-Galles du Sud et datent de 2002-2004.
      Pour info, la Nouvelle-Galles du Sud, c’est 33% de la population australienne sur 10% du territoire. Avec une végétation plus dense que dans d’autres régions. Je pense donc que ce camembert n’est pas du tout représentatif des causes des feux dans l’ensemble de l’Australie à l’heure actuelle.
      Voilà :-).

      • Tout spécialiste des forêts vous dira que les feux leur permettent de se régénérer. Il est facile de raconter n’importe quoi lorsqu’on n’y connaît strictement rien.

        • Quel point de mon commentaire vous fait dire que je raconte n’importe quoi ? Ai-je écrit que les feux étaient négatifs, positifs, neutres pour la forêt elle-même ? Ai-je émis un jugement sur la manière de lutter contre ces incendies détruisant maisons, infrastructures, biodiversité, des centaines de millions d’animaux et des hommes et femmes ?
          Définition du Larousse : « régénérer : Renouveler en redonnant les qualités perdues. ». Pour qu’il y ait régénération, il faut d’abord qu’il y ait destruction n’est ce pas ? Pouvez-me dire quels sont les points positifs à des incendies détruisant des zones forestières vitales pour nombre d’espèces animales, jouant un rôle dans le cycle de l’eau (évaporation et stockage), dans la stabilité des sols, etc ?

    • @ Ded
      Il n’y a PAS qu’en Australie qu’il y a des feux de forêt, en France également, et ils ne datent pas d’hier. L’été il fait chaud et il pleut
      rarement, ce que vous ignorez (ce qui est bizarre vu que les media nous bassinent tous les ans avec cela) ce qui conjugué avec le vent produit un terrain favorable aux incendies. Cela n’a rien à voir avec le réchauffement.
      Vous devriez proposer une loi pour interdire à l’été de se réchauffer, l’hiver les incendies sont plus rares, mais il y en a également.

  • Dans un aussi grand pays aussi peu peuplé ,il est normal que l’entretien des forêts n’existe pas ,il y aura d’autres incendies comme ils y en a toujours eu dans pas mal de régions oubliées des hommes mais pas des incendiaires.

  • une chose me semble certaine, c’est que ce qui a brûlé aujourd’hui ne brûlera pas demain, il y aura des zones épargnées par les incendies pendant pas mal d’années…

    A ce propos, j’ai une parcelle de forêt enclavée parmi d’autres; dans ma jeunesse on y accédait avec une 4L et une remorque, aujourd’hui il faut un 4×4 pour franchir les ornières et régulièrement dégager les arbres morts qui barrent la route.

    J’ai l’impression que c’est un peu le cas dans le monde entier, d’où les événements…

    • Quand on possède une forêt..on aimerait bien qu’elle brûle de temps en temps , ça demande trop d’entretien surtout pour le peu de bois prélevé pour son chauffage personnel et vendre ne rapporte pas grand chose pour un temps de travail considérable.
      J’ai 20 peupliers a couper en morceaux…marre d’affûter la chaîne ,marre des moustiques de l’huile du mélange du transport marre de me baisser et me casser le dos…pour rien en fait ..je me chauffe a l’électricité ,une grosse note est meilleure qu’un lumbago que des vertèbres effritées et des mains caleuses de travailleur forestier 🙂

  • Soit :
    – on accuse le RCA et on soutient des mesures de long terme dont on ne sait rien sur l’efficacité, ce qui n’empêchera pas des feux les années suivantes donc à court terme, ce qui revient à ne rien faire,
    – on regarde objectivement ce qui cloche et là, on pourra développer des mesures concrètes qui porteront à court moyen terme. Je ne suis pas spécialiste des feux de brousse cependant il me semble que la France a des dispositifs efficaces contre les incendies avec des résultats à la clé.

    Le problème avec les médias, c’est le traitement informatif au présent et ce qu’on voit : les personnes blessées ou évacuées, les biens et les animaux qui brûlent, les pompiers qui luttent impuissant devant un mur de flammes … C’est l’aspect sensationnel du phénomène ! En soi ce n’est pas gênant, ça existe, ça le devient si on inscrit pas un phénomène dans la continuité des causes et des effets. Bref on avertit uniquement nos sens sans plus d’informations contextuelles, poussant notre esprit aux hypothèses simplistes, aux raccourcis ou aux conspirations. Après pour s’en défaire c’est coton..

  • Les lobbies idéologiques écolos font feu de tout bois, c’est le cas de le dire, pour nous culpabiliser, ainsi que les méchantes énergies fossiles.

    Alors que tant aux USA qu’en France, les chiffres montrent que depuis 40, 50 voire 80 ou 100 ans, les catastrophes liées à la météorologie n’augmentent pas ; mieux, le nombre de victimes et l’importance des dégâts ne cesse de décroître, grâce aux mesures de prévention de plus en plus pointues, et à l’efficacité grandissante des services d’intervention et de secours. C’est bien de ce côté-là qu’il faut mettre le paquet, en Australie comme ailleurs, manifestement.

  • Tous ceux qui ont lu le roman « Les oiseaux se cachent pour mourir » savent que le problème ne date pas d’hier. Par contre, hier, on prenait les mesures préventives pour limiter ces incendies.
    Les écolos idéologues sont des criminels, même de la nature qu’ils prétendent défendre. Et les politiciens sont leurs complices.

  • » le « réchauffement climatique » n’apparaît pas comme l’élément unique de l’apparition de ces feux. »

    Le RCA n’a rien à voir !
    L’Australie connait depuis 1960 une période humide comparée à la période précédente depuis 1900.
    2019 est une année sèche, comme l’Europe a connu une année sèche en 1976. Do not confuse climate and meteo !

    Cette période humide a donc favorisée la propagation d’une végétation qui s’assèche rapidement, climat méditerranéen oblige. La même situation s’est produite pour les incendies californiens : 2017 a vu la fin de la « sécheresse éternelle promise » californienne, et l’été suivant, les incendies ont démarré, comme prévu par les forestiers qui n’ont pas été écoutés.

    PS. « Réchauffement Climatique » est une expression fallacieuse. Ce qui est censé se réchauffer, c’est l’atmosphère et sa capacité à stocker de la chaleur. Mais cela n’implique pas forcément des sécheresses intenses ou longues, ou des vagues de chaleur dans les traits de tous les climats régionaux mondiaux.

  • J adore comment les médias essayent de se convaincre que c’est le pire alors qu en 1974 1975 117 millions d hectares avaient brûlé et notamment en nouvelle Galles du Sud avec pmus de millions d hectares ou le queensland avec 7.3 millions d hectares ou encore south australia à 17millions d hectares … ou encore en 2002 ou près de 40 millions d hectares avaient brûlé dans le nord du pays.. mais la ca n avait rien n a voir c’était pas la même chose c’était beaucoup mieux pour la flore et la faune .. j adore voir ramer les écolos (dont ils sont un peu responsable comme l indique l article avec leurs gestions de la forêt avec les brulis) avec les gros incendies anciens qui eux sont plus écolos que celui de maintenant …
    Un article a d ailleurs dit que certaines zones étaient difficiles d accès à cause d une végétation excessive voulue par écolos qui a remplacé les chemins d antan et empeche les pompiers dd bien combattre les feux .. bref encore une belle propagande médiatique même si c’est grave bien sûr mais le réchauffement climatique n y est pour rien

    • hmm la France fait 64 millions d’ha, vous vous trompez pas d’un ou deux zéros !!

      • L Australie fait 770 millions d hectares !

        • J’ai cherché et pas trouvé la trace d’un incendie avec 40 millions d’ha brûlés en 2002 !! Idem pour ceux de 7,3 et 17 millions. Je suis preneur de sources.

          • Wikipedia brsuhfires in australia .. c’est sur le site anglais .. vous avez même le site de Roy spencer qui en parle .. sur Wikipedia vous avez même la source 76 pour montrer d ou sorte ces chiffres ..
            Merci pour votre réponse

            • Ce qui compte pour vous et pour moi c’est l’objectivité, surtout que personnellement je n’ai rien d’autre à défendre. En consultant l’onglet discussion de la page wikipedia en australie, on peut constater que le tableau de présentation historique des incendies est remis en question sur plusieurs aspects : formulation, erreurs, confusion entre types d’incendies, non exhaustivité, liens qui ne fonctionnent plus, etc

              Par exemple, il semblerait que tous ans en moyenne il brûle 40 millions d’ha de savanes sans pratiquement de dégâts (zone peu habitée). Parfois ces incendies sont pris en compte lorsqu’ils sont un peu plus exceptionnels comme en 1974-75 avec 117 millions d’ha. Peut-on mettre sur le même plan un feux de savane et un feux de forêts (en terme de pratiques, de causes et de conséquences) ?

              Je ne sais pas si un travail rigoureux de classification existe car cela éviterait les batailles de chiffres et leur interprétation selon les chapelles. En tout cas ce travail n’apparaît pas dans ce tableau. Finalement mon doute n’était pas totalement infondé.

              • C’est tout le problème de hiérarchiser les incendies v0ulus par les médias et la propagande écolo… peut on affirmer que ce sont les pires feux de toute l histoire moderne de l Australie ? Pour moi non , si on prend le phénomène de l incendie en lui même car c’est le phénomène lui même qui mis en cause pas les conséquences pour expliquer le réchauffement climatique. Si on parle donc du phénomène en lui même les feux de 74 75 sont les pires qui ont ravagé 15% du territoire.. surtout que contrairement à ce qui est dit partout .. certaines régions actuellement touchées ont été aussi impactées en 74 75 (nouvelle galles du sud, queensland, south australia ).. si les conséquences peuvent être tout aussi graves pour les animaux même si le chiffre d 1.25milliard d animaux morts est totalement faux puisqu on parle du potentiel du nombre d animaux impactés et non disparus (les mots ont un sens!).. beaucoup ont pu se cacher ou s envoler pour certains (et on le voit très bien avec les vidéos de koalas kangourous qui se sont enfuient des forêts enflammées ) , l incendie en lui même l événement physique en lui même n est pas nécessairement pire que d autres qui ont peut être affecté moins les populations mais qui étaient tout aussi ou plus extrême que l incendie actuel … donc dire qu un incendie de 10 millions d hectares est forcément plus grave qu un de 117 millions d hectares ou 40 millions d hectares est à mon sens totalement abusé si on prend l événement en lui même… donc non cet incendie ne montre pas nécessairement une aggravation des incendies en Australie (des gros incendies il y en aura toujours de toute manière comme il y en a toujours eu ) et encore moins un quelconque impact du réchauffement climatique..

              • On pourrait avoir la même réflexion pour les tremblements de terre .. lequel est le pire ? Haïti 2010 ?sumatra 2004? Ou valdivia 1960 ? En terme de conséquences les 2 premiers sont pires.. par contre si on prend le phénomène physique en lui même .. le pire c’est valdivia 1960 … je vous repete je n aime pas cette hiérarchisation des catastrophes naturelles .. cest très contestable et tout dépend de ce que l on veut mettre dedans …

                • Oui oui j’ai compris et je suis d’accord avec vous sur la « récupération » des phénomènes pour alimenter des croyances : non ce n’est pas la faute au réchauffement climatique. Néanmoins il ne faut pas tomber dans l’excès inverse, ce qui serait contre productif. Il faut être prudent avec les données sur les incendies qui visiblement ne sont pas assez fiables.

  • Pour paraphraser une phrase célèbre il ne suffit pas de sauter comme un cabri en criant « réchauffement climatique ! » »réchauffement climatique ! » Il faut faire le bon diagnostic et définir une politique. Or à part les slogans répétés à longueur de journée, rien , le vide intellectuel absolu.

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