S’agissant de parler de la vérité, de quels autres propos plus pertinents s’inspirerait-on, si ce n’est de Karl Popper ?
Il a énoncé comme principe de la connaissance scientifique qu’elle fasse l’objet d’un débat public, et comme critères de son impartialité, que toute théorie, aussi inattaquable puisse-t-elle paraître, soit soumise à la critique et à l’expérience dans des conditions reconnues par tous.
Seul le pouvoir politique, quand il s’oppose à la liberté de critiquer, peut entraver le libre cours du développement scientifi...
Poursuivre la lecture
Le concept de lutte des classes et le racisme relèvent de la même conception de l’humanité, qui ne voit les humains que comme faisant partie de groupes, plutôt que comme des individus.
Le seul et vrai problème est que les experts en sciences humaines, dans leur immense majorité atteints de marxisme à droite comme à gauche, ignorent quand ils ne le nient pas, que les inégalités sociales n’ont pas d’autre histoire que celle de la relation économie-démographie. Or, ce faisant ils interdisent :
— de les maîtriser
— d’éradiquer la pauvreté profonde
— la réconciliation de l’espèce humaine avec son environnement.
Richesse et pauvreté en tout, existent l’une par l’autre et sont relatives, comme elles l’ont toujours été. Par ailleurs, où que ce soit et sous tous les régimes politiques, un pauvre ne peut enfanter que des pauvres, comme un riche ne peut donner naissance qu’à des riches ; quels que soient les aléas heureux ou malheureux de l’existence de chacun, tels que les déterminent ses talents, ses ambitions, sa volonté, ses efforts, sa chance … et les circonstances.
Les hasards de sa naissance insèrent chacun dans la pyramide sociale selon ses antécédents génétiques, sociaux et culturels, situation que la lutte des classes n’a jamais ni nulle part changé d’un iota, avec ou sans suppression de la propriété et de l’héritage .de telles mesures ne faisant qu’accroître la richesse collective autrement que par les voies habituelles que sont la confiscation pure et simple ou l’impôt, sans modifier le caractère incontournablement pyramidal de la richesse comme de la société, qui refusent toute forme d’égalité.
C’est dans ces conditions que richesse collective et population croissent sans cesse et que l’écart entre le sommet et la base de notre pyramide sociale s’accroissant sans cesse depuis que l’homme existe, les inégalités sociales se sont toujours creusées d’autant.
Comment expliquer autrement que par leur ignorance, que dans leur grande compassion ces experts soient muets quant au fait que si l’enrichissement individuel comme collectif n’ont aucune limites autres que celles de l’ambition de ceux qui le convoitent et les ressources dont il est tiré, LA PAUVRETÉ A TOUJOURS EU LA SIENNE, QUI EST LE NIVEAU ZÉRO DE LA RICHESSE ?
Pour toutes précisions, voir “Pyramidologie sociale”
D’abord, je n’ai pas le temps d’écouter une vidéo, et je regrette que Contrepoints ne nous en donne pas un résumé écrit.
Je vais donc réagir non pas à la vidéo, mais au chapitre de Marx sur la plus-value que j’ai lu en allemand. D’abord c’est un texte peu compréhensible, même pour des germanistes de langue maternelle. On comprend vaguement qu’il dit : « j’appelle exploitation la différence entre le prix de vente et le salaire versé à l’ouvrier. Donc le capitalisme est exploiteur »
On a aussi l’impression qu’il compare l’ouvrier à l’artisan qui faisait un produit analogue auparavant, et qui par définition touchait 100 % du prix de vente … Prix plus élevé que celui du capitaliste, sinon l’usine n’existerait pas, et qui bloquait le progrès économique.
Et qu’il ne pense pas à un campagnard à productivité marginale nulle pour lequel devenir ouvrier signifie devenir moins pauvre