Christine Lagarde : femme, élégante, docile… et keynésienne

La presse ne tarit pas d’éloge sur la nouvelle dirigeante de la BCE. Mais que fera-t-elle à la tête de la banque centrale ?

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Christine Lagarde (Crédits : IMF, licence Creative Commons)

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Christine Lagarde : femme, élégante, docile… et keynésienne

Publié le 5 juillet 2019
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Par Nathalie MP.

Rarement nominations auront donné lieu à plus de ravissement ! Comme le proclame le journal Le Monde, « pour la première fois de son histoire, l’Union européenne devrait nommer deux femmes » aux deux postes1 les plus prestigieux de ses institutions ! Et quand on en vient à considérer le palmarès de notre Christine Lagarde nationale qui a donc été choisie pour prendre la tête de la Banque centrale européenne (BCE) en remplacement de Mario Draghi, c’est carrément l’extase !

Née en 1956 dans une famille d’enseignants, elle passe un an aux États-Unis après son bac obtenu en 1974. De retour en France, elle étudie à Sciences Po Aix (1977), tente deux fois l’ENA mais échoue, et obtient une maîtrise d’anglais et une autre en droit des affaires ainsi qu’un DESS en droit social. Devenue avocate au barreau de Paris, elle rejoint en 1981 le bureau parisien de Baker & McKenzie, l’un des plus gros cabinets d’avocats d’affaires du monde. Et la voilà en piste pour longtemps !

Admirez ce parcours de pionnière :

· Première femme présidente du comité stratégique monde de Baker & McKenzie (2004-2005) ;
· Petit passage à vide, en 2007 elle n’est que seconde femme ministre de l’Agriculture d’un gouvernement de la Vème République – après Édith Cresson. Mais cela ne dure que quelques semaines ;
· Et ensuite : première femme ministre des Finances d’un pays du G7 (2007-2011) ;
· Première femme directrice du FMI (2011-2019) ;
· Et bientôt, première femme à la tête de la BCE !

Sans compter que le Wall Street Journal Europe l’avait classée 5ème femme d’affaires européenne en 2002 et que le Magazine Forbes l’avait consacrée 3ème femme la plus puissante du monde en 2018 !

Une FEMME, donc. Grande et élégante, qui plus est – grâce à Forbes et Vogue, on n’ignore rien de sa garde-robe et de sa prédilection pour les tailleurs Chanel. Même Le Monde souligne son anglais parfait, ses talents d’ancienne nageuse synchronisée et son charisme distingué qui la fait évoluer avec beaucoup d’aisance dans les cercles où se croisent les plus grands dirigeants politiques et économiques de la planète.

Tous les ingrédients les plus qualitatifs semblent donc heureusement réunis pour faire de Christine Lagarde LA banquière centrale européenne qui va changer à jamais la face du monde. Elle-même considère que « si Lehman avait été Sisters au lieu de Brothers, le monde serait peut-être très différent aujourd’hui » et elle n’a de cesse de promouvoir l’émancipation économique des femmes qui lui réussit si bien.

Évidemment, toute femme qu’elle soit, Christine Lagarde n’a jamais dirigé une banque centrale. Quelques grincheux s’interrogent sur ses convictions monétaires et se demandent même si elle a des idées économiques personnelles. Des questionnements qui ont vite été balayés par un couple Merkel-Macron exceptionnellement à l’unisson :

« Elle a été choisie parce qu’elle a pris un rôle de leader indiscutable au FMI, et je crois que, si elle peut faire ça, elle peut diriger la BCE. » (Merkel)

« Les capacités, les compétences de Mme Lagarde la qualifient totalement pour ce poste. » (Macron)

Il est vrai qu’elle aurait fait un remarquable ministre de l’Économie du Président français. À l’époque de Sarkozy, ne conseillait-elle pas aux Français de faire du vélo pour contrer la hausse du prix des carburants dont elle refusait de baisser les taxes faute de marge budgétaire ?

Il n’en demeure pas moins qu’à force d’entendre louer sur tous les tons la parité parfaite qui a guidé les nominations aux postes clefs de l’UE, on se demande si cette insistance proche de l’ivresse n’aurait pas pour seul but de retarder le débat sur les questions qui fâchent, illustrées très clairement par les positions européennes antagonistes d’Emmanuel Macron et d’Annegret Kramp-Karrenbauer (AKK), la nouvelle patronne de la CDU allemande (parti de Mme Merkel).

Le Président français a toujours cherché à obtenir un budget de la zone euro et la mise en place « d’investissements d’avenir » pour relancer la croissance. En ligne de mire, les surplus budgétaires allemands. Dans sa Lettre aux Européens, il plaidait pour un bouclier social, un salaire minimum européen, un combat écologique renforcé, une croisade anti-pesticides et des interdictions et sanctions contre les entreprises qui porteraient atteinte au « juste paiement de l’impôt » ou qui s’affranchiraient d’une « juste concurrence. »

Ce à quoi AKK a opposé, également par lettre, une fin de non recevoir des plus claires. Pour elle, pas question d’entraîner l’Europe dans l’étouffante torpeur française :

« Nous devons miser sans ambages sur un système reposant sur la subsidiarité, la responsabilité individuelle et les devoirs qui en découlent. Le centralisme européen, l’étatisme européen, la communautarisation des dettes, l’européanisation des systèmes de protection sociale et du salaire minimum seraient la mauvaise voie. »

Autrement dit, au-delà des « quantitative easings » – sorte de planche à billets un peu « technique » permettant aux banques de prêter davantage pour relancer l’économie – et au-delà du maintien des taux d’intérêt à des niveaux absurdement bas qui furent les deux marques de la politique monétaire de Mario Draghi mais qui n’ont pas eu les effets attendus :

  • sera-t-il question de s’en tenir à la libéralisation des économies revendiquée par AKK et à la rigueur budgétaire définie par le pacte de stabilité2 de l’Union européenne ;
  • ou bien les idées illusoires de relance keynésienne abondamment relayées ces temps-ci par l’ex-chef économiste du FMI Olivier Blanchard et la défiance vis-à-vis du libre-échange prendront-elles le dessus comme le souhaitent Emmanuel Macron, les socio-démocrates, les écologistes, l’extrême gauche, voire également une partie de l’extrême droite du Parlement européen ?

Et qu’en pense Christine Lagarde, future directrice d’une banque centrale théoriquement indépendante du pouvoir politique ?

Dans son entretien à Vogue qui date de son arrivée au FMI en 2011, elle s’est définie comme proche des idées d’Adam Smith mais pas hostile non plus à la régulation de l’économie (comme lui, en fait). Une fois en poste, elle a poussé Angela Merkel à se montrer plus accommodante avec la Grèce, alors que l’Allemagne ne tenait nullement à faire peser les turpitudes des pays dits « Club Med » sur sa propre population, et elle lui a enjoint à plusieurs reprises de dépenser ses excédents budgétaires en grands travaux et autres projets dispendieux afin de relancer l’activité en Europe.

Se dessine ainsi le profil d’une femme politique assez classiquement social-démocrate, donc à l’aise dans les idées macroniennes. Mais également celui d’une femme qui semble plus douée dans l’exécution et l’allégeance docile que dans les prises de position personnelles. Selon des propos rapportés par le Financial Times :

« Elle est avocate. Elle explique. Elle conseille, mais elle ne décide jamais. »

Du temps de Chirac, elle n’ouvrait pas la bouche dans les conférences ministérielles ; du temps de Sarkozy, elle faisait exactement ce qu’il lui demandait de faire et voyait en lui un « guide » et un « soutien » ; au FMI, recherchant à nouveau « guide et soutien », elle fut très proche du Président Obama au moment de la crise financière.

Aussi, nommée conjointement par Emmanuel Macron et Angela Merkel qui l’apprécient tous deux mais dont les projets européens et les ambitions budgétaires et monétaires sont diamétralement opposées, elle se retrouve dans une situation d’allégeance compliquée. Qui sera le nouveau « guide et soutien » de Mme Lagarde ?

Il est cependant à craindre que les pressions keynésiennes seront fortes. On la sait ouverte à une telle orientation et sa qualité de Française lui commande sans doute d’amplifier la parole de la France au sein de l’Union. Ça promet.

  1. L’actuelle ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen, une proche d’Angela Merkel, a été choisie (exfiltrée ?) pour présider la Commission européenne en remplacement de Jean-Claude Juncker.
  2. Pacte de stabilité et de croissance de l’UE : déficit public limité à 3 % du PIB et dette publique inférieure à 60 % du PIB.
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  • se féliciter d’une femme accédant à un poste de responsabilité est toujours peu sexiste selon moi..il faudrait que la misogynie soit mise sur le pied d’égalité avec la misophilie.
    ensuite la couleur de peau, ensuite la sexualité ,ensuite la morphologie, ensuite le handicap..que de futures réjouissances médiatiques à venir..

    hourra la premiere femme asiatique musulmane transsexuelle homosexuelle naine et obèse boulangère! et le pain la dedans?

  •  » lagarde , à l’aise dans les idées macronienne « …elle va donc faire allégence à macron …..merde , on n’est mal barré ;

  • « elle s’est définie comme proche des idées d’Adam Smith » on croit rêver. Plus archaïque tu meurs.

  • De valoriser plus la féminité que la compétence, n’est ce pas considérer les femmes inférieures à l’homme

  • Si Lagarde se montre aussi velléitaire que l’article le laisse supposer, elle sera sous l’influence des membres du directoire de la BCE :
    – Luis de Guindos, vice-président, espagnol.
    – Philip Lane, irlandais.
    – Sabine Lautenschläger, allemande.
    – Benoît Cœuré, français (mandat terminé en 2019).
    – Yves Mersch, luxembourgeois (mandat terminé en 2020).

    Outre Draghi, ce sont deux membres très « accommodants » et très keynésiens qui vont quitter le directoire dans les prochains mois. Les tractations vont être intenses afin de déterminer l’équilibre entre faucons et colombes à la tête de la BCE.

    On pourrait alors assister à un resserrement bienvenu de la politique monétaire de la BCE, après les années de gabegie monétaire insensée de SuperMariole.

    • Exactement ! Le « docile » du titre ne rend pas justice à la principale qualité de Lagarde qui semble être de faire parvenir à des consensus dans les conseils et à s’effacer devant la position consensuelle ainsi établie. L’important est bien, enfin, de déterminer quelle sera la position globale du conseil, plutôt que la ligne que son président ou sa présidente veut lui impulser.

    • La politique accomodante de la BCE n’est pas près de terminer. Plusieurs choses :
      – l’économie est attone.
      – de nombreux postes sont créés par des entreprises zombies.
      – beaucoup de ménages ont des difficultés a finir le mois, le tout avec un emprunt sur la tête – et vous n’êtes pas sans savoir que les taux fixes sont une exception francaise.
      – le consensus mondial est la baisse de taux : Fed, BoJapan, BoChina, BoRussia – toutes ces banques centrales envisages ou ont déja baissé leurs taux. Montez les taux et de nombreux Etats se verront asphyxiés: Italie (3eme economie européenne), Espagne, France (2eme economie européenne) – pas des moindre donc.

      Montez les taux c’est s’assurer une casse sociale et économique sans précédent : un suicide politique et civilisationnel. Et comme les taux bas ont leur lot d’effets délétère, on est vraiment dans la mouise.

      • Inversement, monter les taux, c’est :
        – s’assurer de trouver des acheteurs avides de rendements sans risque quand le reste du monde propose des taux faibles risqués.
        – en terminer avec les entreprises zombies qui pèsent sur la croissance, libérant la place pour les entreprises saines.
        – retrouver la croissance économique, parce qu’il n’y a pas de croissance possible sans capitaux, et pas de capitaux sans rendement.
        – reprendre le chemin du désendettement des Etats, car la croissance est le seul moyen de financer les dettes passées (à condition de cesser de s’endetter).

        La casse sociale, on l’aura assurément si on maintient les taux bas. L’atonie de la croissance mondiale, et bientôt la récession, sont les conséquences directes des politiques monétaires trop laxistes, sans parler du risque de stagflation. Le temps est venu de remonter les taux vers 2 ou 3% et surtout de réduire le bilan de la BCE.

      • @zod je le vois bien comme ça moi aussi … mal barrés . Et le fait que l’on soit mondialement tous dans le même bateau ne réconforte absolument pas.

  • « Christine Lagarde : femme, élégante, docile… »

    Puisque ce registre semble avoir de l’importance, je préfère Inès de La Fressange.
    Un symbole d’élégance et surtout plus intelligente.
    https://www.mariefrance.fr/culture/george-ryan-et-moi/interview-ines-de-la-fressange-le-monde-devient-comme-on-le-regarde-426052.html

    Lagarde déclarait en 2007:
    « Il n’y a aucune raison que le pétrole baisse »
    https://www.caradisiac.com/Christine-Lagarde-pour-faire-face-a-la-hausse-du-prix-des-carburants-utilisez-le-velo-2421.htm
    Une visionnaire !

  • A-t-on besoin d’une BCE keynésienne qui va faire de la « relance » avec le succès que l’on connaît ou d’une BCE discrète qui laisse jouer les forces du marché? Le rôle de la BCE devrait être d’assurer la liquidité du système bancaire, et non de fausser artificiellement les taux d’intérêt qui doivent rester libres, comme tous les prix.

  • merci pour cet article.

    Quand elle était ministre des finances, je n’ai pas le souvenir qu’elle ait fait grand chose pour réformer cet autre mamouth qu’est Bercy.

    Je crains que tout cela ne soit que de la com (ou du théâtre, de mauvaise qualité d’ailleurs).

    • Ou Macron l’a-t-il propulsée à la BCE pour ne pas qu’elle l’encombre en 2022?

    • A l’époque, elle théorisait et promouvait la « rilance », oxymore combinant la rigueur et la relance ; que de la com’ : rigueur pour le bas peuple et relance budgétaire (=subventions) pour le capitalisme de connivence (les entreprises zombies).

  • Il faut sans doute resituer cette nomination dans le cadre de la guerre des monnaies actuelles.
    Le système initié après le deuxième guerre mondiale et basé sur le dollar est en train d’être contesté, y compris par le FMI.
    Nous sommes peut-être à la veille d’un changement du cadre monétaire mondial, une sorte de grande remise à zéro qui sera l’occasion de l’instauration d’une monnaie mondiale ressemblant au Bancor que Keynes avait voulu imposer à Bretton Woods. On peut penser au Libra dont Zuckerberg a annoncé qu’il serait assis sur le panier des DTS contrôlé par le FMI.
    Il est bien possible que ce changement soit facilité par les banques centrales qui sabotent consciencieusement l’économie réelle par la création de bulles avec le QE.
    Les globalistes comptent peut-être sur une mégacrise pour forcer les peuples – et leurs dirigeants – à accepter une centralisation mondiale de l’administration monétaire.
    Mais derrière la monnaie, il y a le pouvoir: le projet globaliste est d’établir un gouvernement mondial…

    A noter que le FMI a déjà applaudi aux systèmes de blockchain et des crypto-monnaies comme « une force de rajeunissement potentielle dans les transactions monétaires internationales »…
    Quel rôle joue C. Lagarde dans tout cela?

  • l’europe est sous domination allemande.. c’est très clair
    dés lors c’est la Bundestag qui fait la loi a la BCE , les directeurs de la BCE n’ont aucun pouvoir.. mais il ne faut pas le dire
    any turkey for president

    • Je ne crois pas trop à l’influence allemande à la BCE, car les Allemands n’ont pas réussi à empêcher le laxisme monétaire de Draghi? Arriveront-ils à freiner celui de Lagarde?

      • l’Allemagne vit principalement de ses exportations en europe..
        le Laxisme monétaire de draghi la bien arrangée.. ses exportations se font grâce aux crédits pris par les états ou se trouvent ses clients..

  • Le problème, c’est que les plus grands spécialistes des questions monétaires considèrent qu’elle est « confused » sur ce sujet… https://www.cato.org/blog/lagarde-confused-again

  • Lagarde, aucun avis sur rien qui ne lui soit soufflé par ses conseillers, reprise de justice et sauvée par le gong de notre justice bien française. Elégante mais au prix où elle est payée depuis longtemps (et défiscalisé) ce serait dommage qu’elle ne claque pas quelques billets de 1000 de temps à autre. Bien possible aussi que ce soit en note de frais de représentation… Vient de se récupérer un poste dont elle ne voulait pas il y a peu, comme quoi avoir fait « politique » et s’emmerder à l’âge de la retraite donne de bons résultats.

  • Comme avocate elle sut plaider sa cause mais que sa carrière parait bizarre ,cia ?

    • c’est dur pour ls français de considérer une femme de droite comme compétente.. amis désolé c’est le cas

      • pouvez-vous étayer par des faits cette compétence que vous lui attribuer ?
        et même qu’elle soit de droite ?

        • regardez sa carrière çà devrait vous suffire

          • L’ensemble de l’œuvre de Lagarde est une œuvre étatiste, collectiviste et franchement inscrite dans le délire keynésien. Est-ce « de droite » ?

            Guillaume Peltier, député LR, entend créer un tribunal climatique international. Est-ce « de droite » ?

            L’étiquette politique n’a aucune importance. Elle ne suffit pas à qualifier un homme politique. Il convient plutôt d’observer ses actes.

            Dans les deux cas cités, on a plutôt à faire deux rejetons de l’extrême gauche la plus hystérique. Lénine ou Trotsky ne les auraient pas reniés comme leurs dignes successeurs.

            • moui , collectiviste avec des diplômes US , ha:ha

              • Vous nous précisez ses diplômes d’étude supérieure aux US ?

                Plus sérieusement, ScPipo + DESS droit social : pas de doute, il fallait une assistante sociale de luxe pour huiler les rotatives de la BCE.

          • Et pour rire (ou pleurer), saviez-vous que Keynes est né seulement quelques jours après la mort de Marx ? Le diable en rit encore.

  • Le titre fait peur; cette dame , tres certainement hautement qualifiée, serait « keynesienne » donc adepte des theories de ce guignol qui a permis aux économies du monde entier de s’endetter inconsidèremment et de refiler la patate chaude a nos petits enfants

  • Je me souviens de ses paroles pendant la crise de 2008: « la croissance négative »…..

  • Loin de moi l’idée de critiquer Madame LAGARDE! Elle a démontré, hors fonctions publiques, qu’elle a de nombreuses compétences, notamment en économie. J’ai toujours dit, au sujet des nouvelles « recrues », jeunes ou moins jeunes, que « c’est au pied du mur que l’on voit le maçon ». Laissons-la travailler, faisons en sorte que les 28 autres dirigeants la laissent travailler sans aucune espèce d’influence ou suggestions, et après nous jugerons! Pardon, nous….Voterons! Ce n’est pas comme cela que cela se passe dans de vraies démocraties? Comme je connais la , ou plutôt LES réponses, (j’entends déjà les railleries…)j’en resterai là. Cependant, depuis le début de mes interventions, j’ai toujours soutenu que dans cette excellente revue qu’est « Contrepoints », la chose qui me surprenait agréablement était…. LE RESPECT! Ne pouvons-nous pas respecter cette règle qui est la base de toute négociation ou débat?

  • Beaucoup de qualités mais il faut se souvenir que Madame Lagarde est celle qui a préconisé le prélèvement de 15 % du patrimoine de tous les citoyens pour rembourser la dette des pays.
    C’est un peu ce qui m’inquiète.

  • Ces deux dames sont inféodées au USA, sera-ce pire que Junker/Draghi?

  • Si Madame Lagarde est Keynesienne, c’est dramatique pour l’Europe. Il ne s’agirait quand même pas de copier le modèle désespérant d’une France en goguette!

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