Par Corentin de Salle.
Notre monde connaît de nombreux problèmes. Mais pour Johan Norberg une chose est sûre : la mondialisation libérale a été une véritable bénédiction pour l’humanité. Il s’appuie sur les chiffres officiels publiés chaque année par l’ONU et la Banque Mondiale… Corentin de Salle bat en brèche ici des a priori bien ancrés.
Est-il même exact de dire que l’Afrique a été marginalisée? L’Afrique a toujours été un peu en marge des circuits commerciaux et intellectuels. C’est largement dû à la géographie. Le continent a longtemps été coupé en régions communicant très peu les unes avec les autres, du fait des barrières climatiques, des déserts, des jungles etc. Les courants marins ont longtemps rendu le cabotage difficile voire impossible. Les grands fleuves navigables ne sont pas si nombreux. Le transport animal n’est pas possible partout. Encore au début du XXe siècle, les grandes explorations s’effectuaient par portage, à dos d’homme. Difficile d’imaginer pire.
Si l’Afrique manque encore d’infrastructures, c’est qu’elle n’en a jamais eu.
Il y a des reculs du développement ici ou là du fait de la politique et des conflits, mais même l’Afrique est mieux intégrée qu’elle ne l’a jamais été. C’est juste qu’elle partait de beaucoup plus loin que les autres continents.
Et que dire des germes.
Houla vade retro satanas!
Consommer ce n’est pas “green”, mécréant
et le bonheur ce n’est pas bien , ce qu’il faut c’est claquer du bec
La mondilisation capitaliste…….quand j’aurais compris le titre je m’hazarderais a voir la video
AMEN!
Il convient de distinguer ke bon grain de l’ivraie. Si la généralisation des echages est une bonne chose, de même que l’investissement de capitaux pour produire biens et services, il n’empêche qu’une oligarchie transnationale utilise les facilités de la mondialisation dans le seul but d’acquérir des richesses gigantesques. Et derrière ces richesses, il y a le pouvoir.
On peut lire à ce sujet “les raisons cachées du désordre mondial” de Valérie Bugault. Docteur de droit, elle décrypte les procédés utilisés par les propriétaires de très grandes entreprises, qui consistent à orienter et utiliser le droit pour prendre le pouvoir sur les instances politiques élues.
C’est toujours mieux que nos politiciens incompétents et incapables, type Macronelle et son mentor!
Ceux qui se sont n’ont justement bien enrichis avant d’accéder au pouvoir ont montré qu’ils étaient compétents, et se moquent pas mal de s’enrichir plus par ce pouvoir. En revanche, certains n’ont justement pas été capables de s’enrichir, et veulent assouvir leur frustration par le biais du pouvoir. La corruption conduit à la richesse, c’est uniquement dans ce sens-là que ça marche.
Pour l’oligarchie, la force de frappe financière est un moyen d’accéder au pouvoir politique, d’abord de façon informelle en influençant les lois, avant d’arriver à un gouvernement mondial qui n’aura rien de démocratique.
Sur le principe, je suis fondamentalement libéraliste.
Mais la réalité du libéralisme est tout autre : -les grandes sociétes ne cessent de faire du lobbying auprès des politiques pour obtenir des mesures législatives qui leur sont spécialement favorables que ce soit sur le plan fiscal ou sur le plan réglementaire visant à détruire les “petites sociétés”, cassant la concurrence et donc cassant le jeu normal du libéralisme.
Quand des grandes sociétés font voter des normes pour la sécurité des jouets, et que cela en coûte 1500 euros par modèle de jouet, https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigord/st-geyrac-fabricant-jouet-artisanal-pousse-fermeture-question-normes-1427085.html
Quel avenir pour un artisan ou une petite boîte ?
Les petites fromageries artisanales françaises ont été ruinées dans les années 1980 par de nouvelles normes soit disant sanitaires qui impliquaient de presque tout refaire. Il reste 2 grands groupes de produits laitiers en France qui imposent un prix du lait honteux aux éleveurs, puisqu’il n’y a plus de concurrence.
Qu’est actuellement le marché des panneaux solaires, éoliennes et autres âneries coûteuses, une histoire de lobbying parce que dans le sillage d’Al Gore, les grandes sociétés ont fait des investissements massifs dès les années 2000 et il faut que cela rapporte, tant pis si c’est au dépens de la planète, on peut faire croire n’importe quoi à des naïfs avec de bonnes campagnes de presse.
Qui pousse au véganisme ?
Une poignée d’illuminés mais surtout ces sociétés qu’on appelle les foodtech, et qui est caché derrière les foodtech, les grosses multinationales de l’alimentaire qui rachètent les enseignes bio et investissent énormément dans le domaine des “substituts” de viande. Les food tech, l’an passé : +80% de chiffre d’affaires.
Savez vous que cette pratique du lobbying est non seulement légale mais il existe à Bruxelles (et ailleurs) des grandes sociétés dont c’est le boulot http://s.ouest-france.fr/labs/grand-format/lobbyistes-bruxelles/
Qui détruit en priorité le libéralisme ? Les grandes sociétés….
– le début de la vidéo est une succession de chiffres positifs, de bonnes nouvelles. Ok. Mais cela ne prouve pas que c’est grâce à la mondialisation capitaliste… Ya eu les guerres mondiales, les conflits sociaux dans les charbonnages, les avancées sociales, les congés payés, le suffrage universel petit à petit, la création de l’URSS, les colonies (et fin des colonies). Et le développement du football et du cyclisme tant qu’à faire… on peut faire, comme l’auteur, des corrélations librement….
– Si la mondialisation creuse les inégalités : il dit que c’est faux MAIS il enchaîne que, même si c’était vrai, blabla… Euh, si c’est faux, c’est faux… il ne faut aller excuser quelque chose de faux (à moins bien sûr qu’on ne cherche à cacher des trucs sous le tapis, si vous voyez ce que je veux dire)
– Le coefficient de Gini entre les pays a diminué, fort heureusement. Mais, est-ce un “bon” indicateur ? Pas sûr… Et l’auteur n’ignore certainement pas que les inégalités à l’intérieur de 16 des 21 pays de l’OCDE a augmenté entre les années 80 et 2011. Bien que les années 90 aient été, selon l’auteur, un moment où la mondialisation s’est encore plus développée. Mais, vu que la mondialisation ne creuse pas les inégalités, rien n’en sert d’en parler, n’est-ce pas.
– Sur les dictatures africaines, Total, les sociétés minières, De Boers, et autres sociétés exploitant les ressources africaines (et faisant du capitalisme de connivence) et exportant à travers le monde ces matières premières font un peu de la mondialisation, non ?
– l’auteur fait une démarche classique d’occidental sûr de lui : imposer des solutions à l’Afrique : capitalisme, libéralisme, etc. Faudrait peut-être demander leur avis, non ? Croire qu’il n’existe qu’un seul modèle viable est un crime anti-libéral.
Et dédicace à Gillib : l’auteur utilise le PNB comme indicateur. Vous le qualifiriez de constructiviste étatiste machin ?