L’urgence climatique est un leurre, de François Gervais

« L’urgence climatique est un leurre » contient des dizaines de références qui démontrent que la propagande climatique est la fumisterie la plus éhontée et la plus dispendieuse de l’histoire de l’Humanité.

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L’urgence climatique est un leurre, de François Gervais

Publié le 29 mai 2019
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Par Thierry Godefridi.

Qui n’a rencontré un scientifique qui lui dise, « le réchauffement – changement, dérèglement, etc. – climatique, je n’y croirai plus le jour où je lirai un article dans une revue scientifique qui démontre que c’est du pipeau ! » ?

L’urgence climatique est un leurre, le livre de François Gervais, physicien et expert reviewer du rapport AR5 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), professeur émérite de l’université de Tours et ancien directeur d’un laboratoire du CNRS, contient des dizaines de références aux travaux, déclarations, articles dans des revues scientifiques à comité de lecture de spécialistes du climat qui démontrent que la propagande climatique est la fumisterie la plus éhontée et la plus dispendieuse de l’histoire de l’Humanité.

Le CO2, ce polluant, a été déclaré coupable des pires maux de la Terre : la disparition de la banquise (en retard de quelques années – décennies ? siècles ? millénaires ? Qu’importe ! – sur les prédictions qu’Al Gore a proférées en 2008), la hausse du niveau des mers, les sécheresses, les inondations, les canicules, les blizzards, les séismes, les tsunamis, certaines maladies… Qu’en est-il ?

Panique sur le CO2

En fait, relève François Gervais, la combustion des ressources fossiles a entraîné une augmentation du taux de CO2 dans l’air de 0,03 % à 0,04 % en volume, c’est-à-dire que, « parmi 10 000 molécules d’air sec, on compte à peu près 7808 molécules d’azote, 2096 molécules d’oxygène, 92 atomes d’argon, gaz qualifié de rare, et seulement 4 molécules de gaz carbonique. » Le fait de passer de 3 à 4 molécules de CO2, une molécule supplémentaire parmi 10 000 molécules d’air sec ou 10 500 molécules d’air humide justifie-t-il un tel émoi ?

Outre que l’effet prétendument néfaste de cette molécule supplémentaire est indiscernable, François Gervais rappelle que le carbone n’est nullement un polluant, bien au contraire. Il est irremplaçable pour notre organisme, indispensable pour la faune et pour la flore. Lutter contre ce fertilisant gratuit pour la végétation et la chaîne marine se ferait au détriment des 70 % de la population mondiale qui vivent dans des zones rurales ou côtières.

Depuis la fin du siècle dernier, le réchauffement du climat s’est avéré moindre (jusqu’à dix fois !) que les modèles ne le prévoyaient et de nombreuses observations font valoir que le Soleil exerce dans les variations du climat une influence beaucoup plus déterminante que l’Homme.

Selon certains travaux, nous pourrions même être à la veille d’une période de refroidissement climatique. Non seulement il n’y a pas de quoi nous taxer tant et plus pour éviter un quelconque réchauffement, mais encore cela devrait-il nous inciter à préserver nos sources d’énergie abondante à coûts réduits et à nous méfier de la précarité des sources intermittentes afin de nous prémunir contre le froid, car ce dernier tue beaucoup plus sûrement que la chaleur. François Gervais constate : « Dans l’histoire de la planète des concentrations de CO2 très supérieures à la valeur actuelle n’ont pas empêché des glaciations. »

Baisse des températures

Antero Ollila, de l’École de science et de technologie de l’Université d’Aalto (Finlande), est parvenu à construire un modèle combinant variabilité naturelle du climat depuis le dernier Petit Âge glaciaire de 1630 à 2015 et contribution anthropique. Ce modèle reproduit l’évolution passée du climat à 0,09° C près, bien plus fidèlement que ne le permettent les modèles utilisés par le GIEC. Envisageant une augmentation du CO2 dans l’atmosphère supérieure à la moyenne des observations et différents scénarios d’irradiance solaire, le professeur finlandais arrive à la conclusion que dans tous les scénarios la température de la planète baisserait de quelques dixièmes de degrés à partir de 2020 !

Cette étude qui est l’une des plus complètes sur l’avenir climatique de la planète n’a rien d’alarmiste. François Gervais conclut, dans son livre remarquable de limpidité, à lire de toute urgence (climatique) : « Gageons qu’à ce titre, il est à craindre que cette étude n’intéresse pas les médias. Taxer le Soleil, les planètes, les nuages ? Sans doute nos dirigeants trouveront-ils plus commode et plus rentable de continuer à taxer le carbone. »

« Alors, avant de voter, réfléchissez quand même un peu ! », pourrions-nous donc ajouter, en cette veille d’élections européennes, fédérales et régionales en Belgique, comme l’avait lancé une polémiste sur une chaîne de télévision belge à forte audience lors d’un débat qui lui a coûté son job.

L’urgence climatique est un leurre, François Gervais, 304 pages, Éditions du Toucan, L’Artilleur.

Sur le web

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  • Il faut arreter de croire que des arguments scientifiques sont capables de lutter contre le principe de precaution.
    Principe de precaution qui vous pousse a prendre un parapluie parcequ’on vous dit qu’il va pleuvoir meme si le ciel est sans nuage.

    • Ce qui pousse à piquer discrètement le superbe et coûteux parapluie de sa voisine, qui va tellement mieux avec votre tailleur qu’avec le sien, n’a pas besoin du principe de précaution pour sévir.

    • Nan ! Le principe de précaution vous pousse à ne pas sortir et empêcher les autres de sortir parce qu’ils vont tous mourir et que leurs obsèques seront encore à la charge des petits enfants de leurs neveux et nièces !
      Le parapluie (ou vérifier les horaires de la pluie), c’est le principe de prévention.

    • Vous n’y êtes pas : le principe de précaution vous explque que vosu ne sortez pas car vous pourriez vous prendre une météorite sur la tronche, en conséquence il faut rester chez soi.

  • taxer le soleil , les nuages …..ben non …à Sceaux , dans les haut de seine , chaque véhicule à l’arrêt devra couper son moteur , sinon , paf ! une amende de 135 euros pour le conducteur ; les transports en commun sont également visés ;il me semblait pourtant que c’est au moment du démarrage qu’un véhicule pollue le plus ….mais peut être me tromp-je…….

    • Tu te trompes 🙂
      Un vehicule ne pollue pas plus au demarrage qu’en roulant sauf quand le moteur est froid….d’ou certain vehicule coupant automtiquement le moteur a l’arret puis redemarrage instantane…pas convaincu du truc mais commercialement parlant….d’ailleurs je coupe mon moteur au feu rouge ou a un passage a niveau ferme..pour entendre les oiseaux…pas pour economiser un dé a coudre de gasoil.

  • La principale cause de l’effet de serre, ce sont les nuages. Malheureusement, on ne peut pas taxer la vapeur d’eau. Mais qui sait ? avec l’imagination que l’on connait de nos dirigeants ….

    • La principale cause de l’effet de serre …est l’esprit tordu de certains humains

    • Quoique… en brûlant, les hydrocarbures produisent du CO²… et de la vapeur d’eau! 😉

    • Le fameux effet de serre, pouvez-vous m’indiquer une preuve scientifique de son existence dans l’atmosphère terrestre?

      • « l’effet de serres » (pluriel, pas singulier) c’est celui de tous ces vautours qui fondent sur les peuples comme des proies, non pas pour les tuer, mais pour les plumer au port-monnaie !

      • Allez voir entre autres
        https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/climatologie-tout-savoir-effet-serre-1954/page/4/

        C’est accessible aux débutants.
        On y démontre entre autres que le bilan radiatif de l’atmosphère (rien à voir avec ce qui se passe dans une serre) rend compte d’un échauffement de 33°C en surface, pour l’essentiel imputable à la vapeur d’eau . S’il n’y avait pas d’atmosphère ou si elle était transparente aux infrarouges, il ferait en moyenne -18° au lieu de +15°.
        L’échauffement imputable au CO² actuel serait de l’ordre de 6°(?) et peu sensible à une augmentation de la concentration sans toutefois être saturé.

  • Je vous invite à regarder une critique (2 vidéos d’environ 45 minutes) des propos de M.Gervais :

    • Je n’ai pas 90 minutes à consacrer à suivre les sèches recommandations d’un inconnu. Si vous voulez que je regarde vos vidéos, expliquez en quoi elles seraient pertinentes, argumentées, et utiles.

      • Et aussi, pourquoi il vous faut des vidéos alors que l’écrit est quand même bien plus commode pour faire passer des arguments raisonnables.

      • C’est une invitation, pas une « sèche recommandation », comme vous le dites. Libre à vous de regarder ou non ces vidéos. Cependant, un peu moins agressivité de votre part serait la bienvenue.

        Voici plus de précisions sur l’auteur : diplômé de l’ESPCI – docteur en sciences de l’environnement.

        Dans ces deux vidéos, il reprend les arguments qu’énonce M.Gervais lors d’une conférence qu’il a donné pour promouvoir son livre. Ses critiques ont été construites et vérifiées à l’aide d’un chercheur du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA Saclay).

        • François Marie Bréon [le chercheur en question] a participé à la rédaction du rapport AR5 (Work Group I), en qualité de « lead author » du chapitre 8 concernant le forçage radiatif anthropologique et naturel, ainsi que du Résumé Technique. Ses travaux en tant que chercheur (3 publications) concernent l’utilisation des satellites pour observer et comprendre le climat de la Terre.

        • Pouvez-vous m’expliquer ce qu’est un « docteur en sciences de l’environnement », un diplômé du ESPCI, un Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, leurs filières, leur niveau scientifique et comment une science peut s’appliquer à l’environnement ou au climat, domaine exclusif des hypothèses?

    • Je vous invite à mon tour à chercher la réponse M. Gervais, toujours sur YouTube, à cette critique.

      • Je l’ai regardé, et il ne répond absolument pas aux points techniques sur lesquels il a été critiqué !

        • « critiqué » n’est pas tant le mot que « pinaillé ». Les critiques de M.Bréon sont au moins tout aussi « pinaillables » que les arguments de M.Gervais, et le ton général en est inadmissible. Je suis un peu surpris que le club des Argonautes, dont les membres sont courtois pour la majorité que j’en connais, ait accepté de donner asile à un tel brûlot. Mais bon, quand on a passé sa carrière à rechercher les financements climatiques, il en reste forcément quelque chose…
          Ramener le débat à des arguties techniques, genre savoir si la courbe vient bien de mesures satellitaires ou si leurs capteurs ont justement été calibrés de manière à l’obtenir, est une manière de le détourner. La science est un art difficile, où la vérité est bien cachée, et où l’expliciter vaut généralement bien moins de gloire que la contester. Le climat, la météo, l’océano, sont des domaines où sévissent beaucoup de fans de modèles et où les statisticiens sont aussi nombreux que les climatosceptiques au GIEC.
          Aucun élément probant n’existe aujourd’hui pour soutenir une quelconque « urgence climatique ». Contester ceux qui se rangent à cette conclusion de bon sens, sur des détails techniques et avec un langage arrogant et insultant, n’est pas un élément probant.

    • 5 minutes de présentation par un guignol suivit de toutes les fadaises rapportées habituellement pour cautionner l’operation ,je.veux vos sous..mais un mec ayant un doctorat en environnement ne pouvait guere faire mieux ,lunettes intello ,petit collier bien taille ,moustaches ,le deguisement parfait pour causer sciences aux nuls

  • « Le fait de passer de 3 à 4 molécules de CO2, une molécule supplémentaire parmi 10 000 molécules d’air sec ou 10 500 molécules d’air humide justifie-t-il un tel émoi ? »
    — Quand la démagogie touche les sommets…

    • Et la goutte de co2 en trop qui fait deborder l’effet de serre , y avez vous songé ?
      Quant a l’effet de serre…..une nuit sans nuages ne signifie pas une nuit de froid intense sauf chez moi ou il gelera , pas de bol …..et oui l’effet de serre n’est pas vraiment un phenomene reelement explique hors des salons ou on cause pour ne rien dire.

    • Tout à fait d’accord ! Et ce sont ensuite ces mêmes personnes qui taxent les climatologues d’utiliser des méthodes non scientifiques.

  • – D’après l’Organisation météorologique mondiale, les quatre dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1850 à l’échelle de la planète. 2018 figure au quatrième rang, derrière 2016, 2015 et 2017.
    – En 2018, 77 records mensuels de chaleur ont été battus à travers le monde. À Oman, à Qurayyat, le thermomètre n’est pas descendu en dessous de 41,9 °C durant 51 heures. Cela ne s’était jamais observé nulle part.
    – La période d’avril 2018 à mars 2019 est la séquence de douze mois la plus chaude jamais constatée au niveau mondial et en Europe.
    – En France, c’est l’année 2018 qui a frappé le plus les météorologues. On n’avait jamais mesuré une température moyenne aussi élevée. Elle a atteint, cette année-là, 13,9 °C. Soit 1,4 °C au-dessus des moyennes de la période 1981-2010. Si un écart de 1,4 °C peut sembler infime, il représente en réalité la différence thermique entre Paris et Toulouse. Une situation similaire a été observée en Allemagne, en Autriche, en Pologne et en Suisse, qui ont toutes enregistré en 2018 leur record de température annuelle.
    – Depuis 1900, la France a gagné 1,4 °C et la tendance s’accélère : sur les dix années les plus chaudes, neuf l’ont été après l’an 2000.

  • François Gervais répète à souhait pour asseoir sa crédibilité qu’il a été expert reviewer auprès du GIEC. C’est vrai. Sauf que les expert reviewers ont pour mission de critiquer les rapports provisoires du GIEC afin de les clarifier ou de signaler d’éventuelles erreurs. Les remarques sont prises en compte par les scientifiques du GIEC et peuvent être à l’origine de modifications ou bien rejetées.
    Ce statut ne donne aucune indication à propos des connaissances scientifiques de François Gervais en ce qui concerne les questions climatiques, comme le suggère pourtant l’intéressé. En effet, toute personne pouvant prouver une activité scientifique non spécifique peut demander à être expert reviewer. Pour le rapport AR5, ils étaient environ 1000 experts-reviewers. On ne peut donc PAS dire que M. Gervais fut un scientifique du GIEC.

    • @MD : Je viens donc d’apprendre qu’il y aurait des scientifiques au GIEC. Alors qu’il n’y a que des collecteurs, dont la seule mission est de réunir les articles scientifiques des autres, et exclusivement ceux en faveur du réchauffement climatique anthropique.
      Démarche qui peut se défendre, mais qui n’est pas du domaine de la science.

      • C’est entièrement faux ! Prenez le rapport AR5 WGI. Prenez le nom d’un des auteurs, et faites une recherche. Vous verrez que la plupart (j’ai pas tout vérifié ^^) ont plusieurs publications citées dans le rapport auxquelles ils ont participé à la rédaction.

    • Qu’il y ait eu une période de montée de la température au cours de la période en cause, c’est certain, mais il faut cesser de mettre sur le dos du CO2 tout et n’importe quoi. Le 17 mai 2019, un article de francetvinfo.fr https://www.francetvinfo.fr › Culture › Patrimoine › Archéologie) rapporte qu’un oiseau, le râle du cuvier, avait disparu il y a 136000 ans à la suite de la submersion par les eaux de mer de l’atoll d’Aldabra dans les Seychelles) où il vivait. des milliers d’années plus tard, cet atoll a refait surface permettant aux râles du cuvier de le coloniser à nouveau depuis Madagascar. Moralité de cette article : la montée des eaux est un phénomène courant sur le Terre et elle n’est pas liée aux émissions de CO2 dues aux activités anthropiques (humaines). Il n’y a ni réchauffement climatique, ni dérèglement climatique, il y a des variations normales, NATURELLES et cycliques du climat terrestre en raison du fonctionnement normal et naturel du binôme Soleil/Terre. Il faudrait que les pseudo-scientifiques du GIEC cessent de faire peur aux terriens pour justifier les taxations insolentes de ces derniers y compris lorsqu’il s’agit de leur proposer des plans (hyper-coûteux et inutiles pour les peuples mais sans doute pas pour les lobbies de la finance et du fric) de colonisation de la planète Mars. Il faudrait commencer par restaurer avec tout cet argent l’écosystème terrestre dévasté et meurtri pas ces mêmes lobbies agissant dans les entreprises dédiées.

  • Parfait exemple de ce qu’on appelle en psychologie la rationalisation. Ex je fume et je me dis « il faut bien mourir de quelque chose ». Bien sûr, un scientifique tout seul dans son labo en Finlande va développer « un modèle bien plus fidèle » que le Giec. Ben voyons. Au lieu de croire un site de médias, ou une personne toute seule, allez donc faire un tour sur les sites de chercheurs, les bases d’articles scientifiques, les labos. Faites donc votre avis vous-même. Et arrêtez de croire les pseudo scientifiques qui pullulent sur ce site et les commentaires. Après c’est sûr la vérité scientifique risque de ne pas vous faire plaisir, puisqu’elle remet en cause notre bon mode de vie « non négociable » comme dirait G. Bush. Après reste l’option de croire l’infime minorité de scientifiques climato-sceptiques, comme on peut penser que la terre est plate, que Dieu a créé l’Univers ou que l’homme n’est pas allé sur la lune. C’est un choix. Mais une aberration scientifique.

    • Je vous rappellerai simplement que, jusqu’à Galilée, et pendant 2000 ans, il y avait un consensus scientifique général pour SAVOIR avec CERTITUDE que la Terre était au centre de l’Univers.
      « L’ennui, c’est que les imbéciles sont pleins de certitudes, et les gens intelligents pleins de doutes ». Bertrand Russel.

      • RX 33
        Oui.
        Cependant etre seul contre tout ne veut pas dire avoir raison.
        D’ailleurs je pense que la terre est plate.

      • Un consensus basé sur une spéculation. A l’époque, ils n’avaient aucun moyen de vérifier cette hypothèse car ils étaient incapables de mesurer quoi que se soit sur l’univers ! Nous ne sommes pas dans la même situation concernant le climat.

        • Aucun moyen de mesurer quoi que ce soit ? Quand sur une mer calme, on voit le mât d’un navire éloigné et pas sa coque, ça mesure très bien la rotondité de la terre, par exemple. Mais allez-donc expliquer à votre seigneur et maître (ou au peuple aujourd’hui) qu’il n’est pas au centre de l’univers… Et concernant le climat, nous pouvons faire croire ce que nous voulons aux gogos en mettant dans des ordinateurs les modèles que nous paramétrons et dans un satellite les capteurs que nous calibrons.

          • On parle de la Terre au centre de l’univers, pas de la rotondité de la Terre. Vous êtes hors sujet.

            • Je vois que vous n’avez pas compris ce que je veux dire quand j’explique que pinailler sur des détails écarte le débat de la bonne manière de poser les questions et de présenter les hypothèses.
              L’hypothèse que la terre serait au centre de l’univers est parfaitement farfelue, tant que personne n’apporte de preuve pour réfuter celle qui est infiniment plus probable et cohérente avec tout ce que l’homme a toujours su que l’univers n’ait pas de centre. La rotondité de la terre n’a pas eu besoin d’instruments sophistiqués pour venir réfuter l’hypothèse, compréhensible et « probable » aux yeux de nos ancêtres, de la platitude. La science consiste à discerner ce qui probable et cohérent de ce qui flatte nos envies, et à admettre que le probable domine en l’absence de réfutation, tandis que ce qui flatte nos envies ne peut être validé sans une telle réfutation préalable de l’hypothèse « zéro ».
              En matière de climat, l’hypothèse « zéro » est que les variations observées sont sans importance par rapport aux incertitudes et aux variations « normales », que les éléments apportés à ce jour par les « scientifiques » n’ont pas de significativité particulière pour l’évolution future, qu’ils sont d’ailleurs entachés d’une incertitude et d’une marge d’erreur considérables, et que la prétention que l’action politique humaine serait nécessaire à éviter une catastrophe imminente vaut bien celle qui consistait à dépeindre autrefois son souverain comme centre de l’univers.

              • Je n’avais en effet pas saisi vos propos, qui sont très justes. Il est nécessaire d’utiliser correctement les données mesurées et s’assurer qu’elles sont statistiquement significatives au regard de la théorie que l’on cherche à affirmer ou infirmer.

                (=> Vive les tests d’hypothèses statistiques ! :p)

                Vous pensez bien que les études scientifiques reprises pas le GIEC, ainsi que la compilation de ces études ne font pas omission de la significativité statistique. Si vous y regardez bien, Le GIEC indique systématiquement le niveau de confiance associé à leurs conclusions.

                –> Ils ont, eux, rejeté l’hypothèse nulle. Zut, qui croire ?

                PS 1 : Je tiens d’emblée à mettre en garde l’assimilation (trop souvent utilisée) des incertitudes de mesures avec celles des prédictions. Ces dernières dépendent de différents scénarios d’émissions. Ne possédants pas de boules de cristal, les scientifiques sont bien obligés de faire des hypothèses sur l’évolution des émissions anthropiques.

                PS 2 : Puisque pinailler est à l’ordre du jour : les marges d’erreur ne découlent-elles pas du calcul des incertitudes ?

          • @MichelO : AMHA, les arpenteurs égyptiens (hé oui, l’état de pharaon avait besoin de calculer quelques impôts) devaient déjà avoir une petite idée sur la cause des erreurs de calculs qu’ils relevaient.

    • A qui s’adresse votre « cours pratique de psychologie » ?

  • L’Urgence est bien réelle, celle de mettre hors d’été de nuire les idéologues tarés écolos.

    • Esprit critique
      Avant de traiter les autres de tarés apprenez d’abord le français : hors d’état et pas hors d’été.

      • Whaouh ! Le niveau scientifique de l’argumentation !
        « Les tarets percent la coque des navires avec leurs coquilles » aurait été une réponse plus pourvue d’esprit, par exemple…

      • Des gens qui prétendent changer radicalement le mode de production de notre électricité, sans que la nécessité et la qualité en soit démontrée, dans des délais totalement irréalistes matériellement, et financièrement, au regard de ce que représente la transformation d’un tel outil industriel gigantesque, Sont effectivement des tarés et des abrutis incultes. Pas la peine de vous dans tous vos « états » attendez « l’Eté », on a vu des cas désespérés comme le votre, s’améliorer avec le beau temps.

        • En France la production d’électricité est à 70% nucléaire et ne contribue pas aux émissions de CO2.
          L’urgence climatique ne concerne qu’à la marge la production d’électricité, en France.
          En revanche sachez que le niveau de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevé depuis trois millions d’années. Il a atteint le 11 mai 2019 un nouveau seuil symbolique. Son niveau le plus haut dans l’histoire de l’humanité, soit 415 parties par million. En 1958, date des premières mesures on était à 315 ppm.

  • Nos émissions de CO2 sont marginales par rapport aux émissions naturelles : elles ne sont que de 4% environ du total des émission de CO2 (AR5, page 471, figure 6.1), qui n’est PAS, rappelons-le, un polluant, mais gaz de la Vie sur Terre, car indispensable à la photosynthèse. Le taux de CO2 dans l’atmosphère est de 6% environ (analyse isotopique, delat C13). Il n’y a aucune raison de poursuivre ces absurdes politiques climat-énergie qui réduisent le pouvoir d’achat des ménages, augmentent le nombre de ménages en précarité énergétique, et diminuent la compétitivité de nos entreprises, ce qui détruit mécaniquement de l’emploi salarié.

  • En tout cas le parti-pris de ce site sur le réchauffement climatique est clair. Et il se base sur des arguments tous plus anti-scientifiques les uns que les autres. C’est un choix.
    Mais quand ce même site affirme que c’est par des arguments scientifiques qu’il considère le libéralisme comme le meilleur des systèmes, cela laisse songeur.

  • Une analyse scientifique de François Marie Bréon un peu plus courte sur ce sujet : https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article3140

  • Déclaration de François-Marie Bréon (membre du GIEC) dans Libération le 02 Juillet 2018:
    « On peut dire que la lutte contre le changement climatique est contraire aux libertés individuelles et donc sans doute avec la démocratie »
    C’est clair : selon les écologistes, l’objectif ne pourra être atteint qu’en réduisant les libertés individuelles au profit du collectivisme.
    On peut avoir des doutes sur l’impact des solutions « écologistes » pour améliorer le climat mais pas sur la réduction de nos mibertés individuelles

    • Et donc ? Parce que la perte de libertés ne vous sied guère, vous refusez que la théorie du réchauffement anthropique soit vraie ?
      (c’est la doxa des libéraux : les conséquences de ce phénomène sont inacceptables, donc ce phénomène ne peut être vrai)

      « C’est clair : selon les écologistes, l’objectif ne pourra être atteint qu’en réduisant les libertés individuelles au profit du collectivisme. »
      — C’est très réducteur comme analyse. Faudrait-il encore que vous vous intéressiez de plus près aux mouvements écologistes ! Il y avait 3 listes écologistes françaises aux européennes. Toutes ne partagent pas la même idéologie !

      Pour ceux qui estiment les travaux de J-M. Jancovici, il nous montre bien que les libertés individuelles sont menacées par le changement climatique. C’est malheureux, mais nier en bloc ce changement ne fera qu’empirer les choses !

      • Bonjour Zuldzi.
        La théorie du réchauffement est une théorie, qui reste à démontrer. On est plus sur du 1.5°-2° par siècle que de la catastrophe que vous voudriez nous faire croire.
        Il n’y a aucune urgence, on a le temps de voir venir (0.8° depuis 50 ans), le reste est du baratin pour nous imposer une dystopie, alias retour à la terre et autres balivernes.

        • Je ne suis pas d’accord avec vous. Comment pouvez-vous dire qu’on « est plus sur du 1.5-2° par siècle » ? Quel modèle utilisez-vous ?

          • N’inversez pas la charge de la preuve. Pourquoi un modèle qui prédit un futur radicalement différent de l’historique passé mériterait-il plus de confiance que toutes les autres prédictions dont les charlatans nous abreuvent depuis des siècles aux seules fins de vivre à nos dépens ?

          • Je vous parle des faits. Le CO2 augmente, la température à augmenté de 0.8°à 1° depuis 50 ans et de moins de 1° depuis 1 siècle, sans aucune accélération.
            D’ailleurs le rapport du GIEC est très modéré et ne parle pas du tout de catastrophe, juste de modification.
            Revenez un peu à la réalité.
            Par exemple, la mortalité par le paludisme a baissé de 40% depuis 30 ans. Le paludisme a régressé malgré l’augmentation de la température. Régression due à une meilleur qualité de vie provoqué par le développement économique, qui est lié au pétrole.
            L’économie carboné apporte du bien être, aussi.
            La politique de décroissance entraînera pénurie et misère. En plus sans être efficace sur le climat. Double peine.

            • « Je vous parle des faits. Le CO2 augmente, la température à augmenté de 0.8°à 1° depuis 50 ans et de moins de 1° depuis 1 siècle, sans aucune accélération. »
              — Votre modèle est donc une projection linéaire ?

              « L’économie carboné apporte du bien être, aussi. »
              — Il est manifeste que l’économie du pétrole à permit le niveau de vie actuel. Et si je peux écrire ce commentaire aujourd’hui, c’est bien grâce au pétrole !
              Néanmoins, il se trouve qu’à force d’abuser de cette énergie, nous finissions par perdre une partie de ces progressions.

              « La politique de décroissance entraînera pénurie et misère. En plus sans être efficace sur le climat. »
              — La décroissance signifie diminution des flux d’énergie, et donc diminution des émissions de GES, donc mécaniquement ralentira le réchauffement climatique.
              — Je ne pense pas personnellement que la décroissance fasse un projet politique sérieux, mais plutôt que cette décroissance nous sera contrainte par la déplétion des flux énergétiques (un autre sujet sur lequel nous ne serons probablement pas d’accord ^^).

              • Je vous parle des mesures, qui sont systématiquement en dessous de tous les modèles. De toute évidence on est en dessous de 2 à 4°.
                Le seul problème que je vois dans le RCA, c’est la montée du niveau de la mer, 35 cm en 2100 qui sera facilement contré par le mécanisme du marché; les terrains exposés perdront de la valeur, les terrains plus hauts seront préférés. On a 100 ans pour se retourner.
                Je parle bien de décroissance que vos oiseaux de malheurs prônent, plus de voiture thermique, plus d’avion, plus d’agriculture mécanisée.. avec en plus interdiction des pesticides. On est bien dans les délires que Mao avait adoré.
                Non la fin du monde n’est pas dans 7 ans (comme certain agités ont dit). Soyez honnête, tout cela relève d’une dérive millénariste.
                Pas très scientifique au final.

        • « Non seulement le réchauffement n’est qu’une théorie non démontrée, mais en plus le réchauffement existe et n’est pas si important ». Ne changez rien, c’est parfait !

          • On aurait pu supposer que le lecteur était suffisamment malin pour distinguer seul variation aléatoire et variation tendancielle. Encore une hypothèse osée, manifestement…

          • Bonjour BGJBL
            Une théorie scientifique est toujours en devenir et une théorie peut être réfutée par le suite.
            Un peu de modestie est toujours le préalable pour faire de la bonne science.
            L’économie carbonée a permis à des millions d’être humain de sortir de la misère, c’est quand même à mettre à l’actif de l’économie de marché.
            Bien sûr que ce n’est pas parfait, que la pollution existe, que des inégalités (de naissance surtout) existe, mais le modèle que les écologistes veulent nous imposer aboutira à un enfer encore pire.

      • @Zuldzi : « les conséquences de ce phénomène sont inacceptables, donc ce phénomène ne peut être vrai »

        Vous mélangez conséquence et solution. Ce que refusent les libéraux, c’est l’unique solution – collectiviste – imposée.

        Pour votre gouverne, les écolos comme d’autres, ont l’habitude de sélectionner l’information ou les hypothèses qui arrangent la solution de leur choix.

        Au fait, pourquoi la prévention (anti-CO2) serait-elle mieux que l’adaptation ?

        • « Vous mélangez conséquence et solution. »
          — Dans les deux cas, c’est un raisonnement inacceptable.

          Collectivisme ? Lisez le programme d’EELV, et vous verrez que vous y allez un peu fort.

          « Pour votre gouverne, les écolos comme d’autres, ont l’habitude de sélectionner l’information ou les hypothèses qui arrangent la solution de leur choix. »
          — Vrai. Le cas du nucléaire est un très bon exemple.

          « pourquoi la prévention (anti-CO2) serait-elle mieux que l’adaptation ? »
          — Il faut faire les deux mon capitaine car nous ne pourrons pas mener une fuite en avant et réparer nos erreurs éternellement.

      • Non, je veux seulement dire que la fin ne justifie pas la perte des libertés individuelle et un totalitarisme

  • À l’aube de la révolution industrielle, le taux de CO2 contenu dans l’atmosphère était d’environ 280 parties par million en volume (ppmv) . En 1958, lors des premières mesures effectuées sur le site de Mauna Loa, il atteignait 315 ppm. Il est aujourd’hui, en mai 2019, de 414,5 ppm.

    • A l’aube de la révolution industrielle, l’espérance de vie devait être dans les 33 ans en Europe. En 1958, on devait approcher les 70 ans, et en mai 2019 les 80. Qu’est-ce qui vous inquiète ?

  • Personne ne croit aux visions de Greta Thunberg, vous fabulez sur une polémique grotesque.

    • donc, le club de la poele à frire exploite honteusement une petite handicapée qui a des visions de zinzin, et la promène partout pour promouvoir son agenda, et tous les chefs d’états qui la reçoivent y compris le pape, sont des faux culs?
      Mais je vous dérange, vous avez du boulot pour concocter votre mémoire sur l’effet de serre, qui est bien compris?
      normalement, ce prix devrait être gagné dans la minute non?

  • Un titre qui me met du baume au cœur.
    On finit par être excédé par tous ces ayatollahs du climat qui en ont fait leur fond de commerce
    Ce cher flamby s’en était servi pour essayer de redorer son blason après un quinquennat calamiteux
    Pourquoi monte on en épingle cette jeune névropathe suédoise qui ferait mieux d’assister à ses cours que de nous réciter un cathecisme incohérent de banalités

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