Fonction publique : ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas

Les consultants n’apparaissent ni dans les effectifs de la fonction publique ni dans la masse salariale. Ils pèsent pourtant très lourd.

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Fonction publique : ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas

Publié le 18 avril 2019
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Par Nathalie MP.

EDIT – PRÉAMBULE : ma critique ne porte pas sur les personnes individuelles qui ont un emploi de fonctionnaire. Il y a des gens qui se dévouent à leur mission dans la fonction publique, je le sais et je le dis. Un jour, ils ont réussi un concours, on leur a offert un poste et ils l’ont accepté, il n’y a pas de mal à ça. Mais je parle d’un système qui, en lui-même, est devenu trop lourd et n’est pas favorable à l’efficacité globale du pays.
Je considère que quand un pays est le champion du monde de la dépense publique (56 % sur PIB) et des prélèvements obligatoires (45 %) et que dans le même temps son taux de chômage est à 9 % – soit le double ou le triple de ses voisins – et que ses résultats éducatifs sont, disons, « mitigés » comparativement à ses pairs (voir tests PISA, TIMSS etc.), il y a lieu de se poser des questions. Je crois que l’organisation de l’État au sens large, ses missions et ses statuts en font évidemment partie.

Au 31 décembre 2017, la fonction publique française employait 5,7 millions de personnes (voir tableau INSEE ci-dessous) se décomposant en 2,5 millions dans la fonction publique d’État, 2 millions dans la fonction publique territoriale et 1,2 million dans la fonction publique hospitalière. Comme le disait pudiquement France Stratégie1 dans un rapport publié en décembre 2017, « le taux d’administration de la France est relativement élevé. » Il se situe en effet aux alentours de 88 agents pour 1000 habitants quand celui de l’Allemagne, voisin comparable, est à 56‰.

 

Les dépenses publiques dont la France se révèle dorénavant l’indétrônable championne du monde (56% du PIB en 2018) étant principalement constituées des prestations sociales et de la charge salariale afférente aux fonctionnaires, toute politique qui voudrait les baisser passerait donc inéluctablement par la réduction des effectifs de la fonction publique.

 

Les ambitions de Macron

C’est ainsi qu’Emmanuel Macron s’est engagé lors de la campagne électorale de 2017 à diminuer le nombre total de fonctionnaires de 120 000 personnes : 50 000 dans la fonction publique d’État, et 70000 dans les collectivités locales à l’horizon 2022.

Observons combien ces ambitions sont modestes.

Il ne s’agit jamais que d’une baisse de 0,12 sur 5,66 millions, 2 % sur 5 ans pour l’ensemble des trois fonctions publiques et 3,5 % sur 5 ans pour la territoriale. Et même ainsi, on aurait encore 5,54 millions de fonctionnaires à la fin du quinquennat, c’est-à-dire beaucoup trop compte tenu des services rendus et de l’état de nos comptes publics.

Mais ne rêvons pas trop. Même timide, cet objectif serait finalement colossal s’il était effectivement tenu. Or, le projet de loi de finances pour 2018 prévoyait une baisse des effectifs de l’État de… 1600 postes et celui de 2019 nous promet une baisse de… 4164 postes ! C’est précis, mais c’est surtout profondément ridicule. On tombe des nues devant des chiffres aussi dérisoires et si superbement décalés.

Quant aux agents de la fonction territoriale, il s’agirait surtout d’essayer de tenter d’en finir avec les confortables petites habitudes maison et les dérogations diverses et variées qui font qu’ils travaillent en moyenne largement moins que les 35 heures légales.

On attend donc avec impatience les chiffres de 2018 et 2019.

Pour l’heure, les dernières statistiques de l’INSEE montrent que nos effectifs de fonctionnaires n’amorcent pas de baisse. Corrigés des emplois aidés (EA), qui correspondent à des emplois pour lesquels les employeurs – du secteur associatif, notamment – bénéficient d’aides, ils ont même progressé de 0,5 % en 2016, et de 0,8 % en 2017 :

Effectifs de la fonction publique depuis 2011 (Source : INSEE – EA = Emplois aidés)

En milliers 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
TOTAL 5493,2 5516,8 5600,4 5640,8 5648,3 5669,5 5664,5
dont EA 134,4 135,3 183,5 192,4 197,7 189,3 139,0
Total hors EA 5358,8 5381,5 5416,9 5448,4 5450,6 5480,2 5525,5
% hors EA 0,42 % 0,66 % 0,58 % 0,04 % 0,54 % 0,82 %

 

Effectifs pléthoriques, absentéisme élevé, laxisme dans les horaires de travail, appropriation des moyens de l’État au profit des petites affaires privées de certains agents, propension à l’erreur et au grand n’importe quoi, faible productivité et piètre qualité des services rendus – tout ceci est connu, documenté et mille fois dénoncé dans de multiples rapports qui s’empilent à la Cour des comptes ou au Sénat, sans parler de tous les think tanks qui se préoccupent de savoir où passe l’argent des contribuables.

 

Privilèges et petits arrangements

Question qui n’intéresse évidemment pas le syndicaliste CGT ou apparenté. Parlez-lui de baisser les effectifs des fonctionnaires de 4164 postes et de remonter les horaires de travail aux 35 heures légales et il se met à trépigner d’indignation et de colère en éructant comme un automate « provocation ultra-libérale, casse du service public, attaque contre le statut » et que sais-je. Mais grattez la surface de son discours tout émaillé de « justice sociale » et de « solidarité » et vous découvrirez un monde de privilèges et de petits arrangements. C’est une autre caractéristique désolante de notre fonction publique : les syndicats y font la loi.

Le tableau n’est donc guère réjouissant. Et pourtant, j’ai le regret de vous informer que ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

On le sait moins, mais outre les fonctionnaires recrutés via les concours de la fonction publique, outre les contractuels qui, comme leur nom l’indique, ont un contrat de travail (de droit public, transformable par concours interne en statut de fonctionnaire) et outre les « autres statuts » tels que les médecins hospitaliers ou les enseignants du privé sous contrat par exemple, les bureaux des ministères et des collectivités locales abritent aussi des individus d’un quatrième type : des consultants rémunérés par leur employeur, lequel est un cabinet de conseil qui se fait payer par l’État sous forme d’honoraires en échange d’une prestation intellectuelle.

Ces consultants n’apparaissent donc ni dans les effectifs de la fonction publique ni dans la masse salariale. Leur « recrutement » se fait via la Direction des achats de l’État (Bercy) pour les ministères, leurs agences et les établissements publics et via d’autres directions des achats pour les collectivités territoriales, exactement comme pour les voitures de fonction, les gommes et les ramettes de papier.

Il s’agit en effet « d’acheter » une prestation de service afin d’obtenir les compétences ou les renforts introuvables en interne. Les cabinets qui proposent ces prestations sont nombreux et ils n’hésitent pas à attirer des consultants en leur annonçant fièrement :

Nous sommes dans tous les ministères sauf deux !

On peut citer les Big Four, c’est-à-dire les quatre plus grands cabinets d’audit au niveau mondial, mais ce n’est pas leur premier axe d’activité. Parmi les cabinets plus orientés vers les activités de « gouvernement », on trouve surtout SIA Partners et Bearing Point ainsi qu’une multitude de cabinets spécialisés.

On a appris par exemple que l’État avait eu recours aux services de l’institut de sondage OpinionWay pour analyser les contributions du Grand débat. Ceci est une mission ponctuelle portant sur un événement particulier et exceptionnel qui ne se reproduira probablement pas avant longtemps.

Mais il existe aussi des missions beaucoup plus récurrentes pour lesquelles les consultants travaillent « en régie » à temps plein directement chez le « client », c’est-à-dire dans les ministères ou les collectivités locales. Pour le dire sans fard, ils « font les fonctionnaires » et assument le travail que les fonctionnaires patentés ne font pas, soit par manque de productivité, soit par manque de compétence.

Parlez avec l’un de ces consultants et très rapidement il vous dira :

« Je suis encore sorti tard alors que mes « collègues » ont quitté le bureau à 17 heures. Je suis là pour faire leur boulot, en fait ! De ce que je vois, 20 % des fonctionnaires se défoncent vraiment, et ça peut très bien être des catégories C (les moins gradés), mais 80 % ne foutent littéralement rien, et ça peut très bien être des catégories A (les plus gradés). »

L’un des gros points noirs de la fonction publique concerne les systèmes informatiques. Je vous ai parlé récemment des bugs hallucinants du système Osiris qui est censé effectuer les paiements de certaines subventions en provenance de l’Union européenne, et l’on se rappelle les déficiences majeures du système Louvois de paiement des salaires des militaires.

À cette liste déjà ubuesque mais pas exhaustive, on peut ajouter l’abandon du système SIRHEN (Système de gestion des ressources humaines de l’Éducation nationale). Évalué au départ à 60 millions d’euros, il en a englouti 320 au bout de plus de dix ans « d’efforts » qui n’ont permis de traiter que 18 000 personnes sur les 850 000 enseignants concernés.

Le salaire de marché d’un informaticien digne de ce nom est élevé, beaucoup plus élevé que ce que la fonction publique peut se permettre de payer de façon ouverte aux yeux des syndicats. Les salaires qu’elle propose n’étant pas susceptibles d’attirer les talents nécessaires, elle préfère recourir à la prestation de service, ce qui a l’avantage de maintenir la fable des salaires apparents peu élevés des fonctionnaires.

Sachant tout cela, on voit bien comment une baisse annoncée de 4164 postes dans la fonction publique, en plus d’être insignifiante en nombre, ne signifie pas grand-chose si elle doit être compensée par de la prestation de service intellectuel.

Non pas que je reproche aux pouvoirs publics de rechercher les meilleures compétences au meilleur prix du marché pour assurer leurs missions. Si l’on observait en parallèle une réduction du rayon d’action étatique ainsi qu’une baisse effective des effectifs de fonctionnaires, on pourrait même s’en réjouir.

Mais ce n’est pas le cas. Les contribuables paient 5,7 millions de fonctionnaires et ils paient aussi tous ces effectifs cachés qui suppléent et complètent les premiers.

Sur le web

  1. France stratégie est une institution étatique issue des diverses transformations du Commissariat au plan. Rattachée directement au Premier ministre, elle a pour mission d’inventer les politiques publiques de demain et de préparer les réformes. Elle a beaucoup fait parler d’elle à l’occasion d’un rapport où elle préconisait que l’État puisse décréter unilatéralement qu’il devient « copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels ».
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  • je parle de ce qui se voit du service public dans le milieux rural ; c’est le constat de l’abandon de ses missions d’état !! Ex : carte grise fait à la préfecture 3 heures idem pour permis de conduire ….Par internet soit minimum 5 jours voir 1 mois et meme 4 mois après toujours pas de carte grise !! permis de conduire 15 jours voir plus !! Quand à un renouvellement de carte d’identite cest le même lot …L’informatique devait révolutionner le service publique je vous laisse le soin d’y reflechir ce qui pour autant n’a pas diminuer le personnels !! Les services de l’état de la Sécurité informatique des malins ont trouvé la parade pour arnaquer les gens !!!

  • L e probleme viens du fait qu’entre les 35h , Les RTT , LA 5 eme semaine de congés , chaque fonctionnaire est a remplacer 90 jours par an.. les plannings sont kafkaïens…
    Donc on fait appel a des « consultants » des « sociétés de service »
    des boites d’intérim qui coûtent la peau du Luc..
    Voila , et toutes les boites , sois disant « privées » qui ont encore ces gens sous statut sont dans la meme merde..
    c’est la reforme du statut en CDI ou la mort

    • Ne vendez pas la peau du Luc avant de ….. AAAAARGHH

    • N’importe quoi ! Vous ne savez pas lire :
      80 % ne foutent littéralement rien
      Alors, 35h ou 40h, 4 ou 5 semaines de vacances, ça fera toujours RIEN. Ce n’est pas le rythme qui est en cause, mais le travail en lui-même.

      • Et ça durera tant que l’administration refusera l’évaluation qualitative du travail pour se cantonner au quantitatif, préjugeant que 35 heures de présence équivalent à 35 heures de travail.

    • Claude Henry : citer les RTT et les 35 heures (c’est la même chose, hein !) de 2000, passe encore mais la « 5 eme semaine de congés » date de 1982 !

      la reforme du statut en CDI : c’est la mort !
      sans le statut, plus de fonction publique. Au mieux, un service public accompli par une entreprise d’état

      • « Sans le statut, plus de fonction publique » et alors ? C’est quoi, un « service » public que le privé ne pourrait pas faire ?

  • Article à charge qui passe outre l’essentiel : le meilleur moyen de limiter la masse salariale est la sous traitance. Donc on ne peut à la fois cracher sur le nombre de fonctionnaire et dénoncer la sous traitance, bien qu’il est vrai que dans certains cas elle coûte encore plus chère.
    L’Allemagne a beaucoup plus recours à la sous traitance, notamment sur les assurances sociales (gérées par des mutuelles ultra réglementées), les crèches (qui se substituent aux écoles maternelles qui n’existent pas, ce qui pose d’autres problèmes), et l’armée (carrément sous traitée par l’OTAN).
    L’autre problème de la France est sa démographie (1/4 d’élèves en plus à gérer, le poids de l’éducation nationale est le plus conséquent).
    Mais aussi le millefeuille territorial, dont aucun parti ne semble vouloir s’attaquer.
    Tant que ces problèmes ne seront pas résolus, on pourra bien en mettre plein la gueule aux fonctionnaires, ça ne fera pas avancer l’affaire.

    • Non, le meilleur moyen serait que l’Etat arrête de s’occuper de tout pour se recentrer sur ses fonctions régaliennes. La culture française n’ a pas besoin d’un ministère et de fonctionnaires, surtout avec le résultat qu’on connait : voir le cinéma français, la musique française, la littérature française actuels.

      • En l’occurrence, la culture française est sous traité au privé via l’intermittence, seul reste quelques fonctions de conservation et de patrimoine que ne prendrait de toute façon pas en charge le privé (il faut attendre des incendies pour que le privé se manifeste). Vous voulez peut-être parler d’audiovisuel ? Là oui, vu le niveau de France télévision pas besoin de public.

    • Vous vous méprenez complètement sur le sens de cet article (mais peut-être ne suis-je pas parvenue à me faire bien comprendre) :

      « Non pas que je reproche aux pouvoirs publics de rechercher les meilleures compétences au meilleur prix du marché pour assurer leurs missions. Si l’on observait en parallèle une réduction du rayon d’action étatique ainsi qu’une baisse effective des effectifs de fonctionnaires, on pourrait même s’en réjouir.

      Mais ce n’est pas le cas. Les contribuables paient 5,7 millions de fonctionnaires et ils paient aussi tous ces effectifs cachés qui suppléent et complètent les premiers. »

      • et j’ai dit pourquoi

      • Oui mais c’est un peu normal, sinon vous en auriez 7 millions donc une bonne partie à faire un travail d’étude alors que le travail d’un fonctionnaire, c’est tenir des services directs à l’usager que ne prendrait pas en charge le privé : éteindre un incendie, s’occuper des enfants, des vieux, rendre justice.
        En revanche, il est heureux que les études de faisabilité et plans d’architectecture et d’urbanisme soient réalisés par des privés.

      • Et d’autre part, on sent toujours cette même rengaine anti fonctionnaire sur toutes la longueur de l’article, fonctionnaire remplacé par musulman, coupable de tous les maux de la société, ça donne un article du niveau RN. Sauf que c’est peut-être un fonctionnaire qui vous torchera les fesses quand vous ne pourrez plus le faire.

        • C’est drôle quand on s’attaque aux fonctionnaires, il y en a toujours un pour s’écrier «vous voulez réduire le nombre d’infirmière, d’enseignants et de policiers ?». Mais vous ne semblez pas comprendre que s’il n’y avait, comme fonctionnaires, que des infirmières, des enseignants et des policiers, ce serait justement parfait.

          • Pour les policiers, je suis d’accord. Pour les enseignants et les infirmières, pas du tout. Les fonctions régaliennes de l’Etat sont la justice et la sécurité. Le reste sera bien mieux géré par le privé.
            Si vous n’avez pas d’argent, c’est que vous êtes un fainéant et que vous le méritez. L’Etat n’a pas à s’occuper de vos enfants ni de vous torcher les fesses quand vous êtes vieux.

            • Je suis d’accord, mais c’est pour rappeler à ceux qui nous citent ces 3 professions qu’il y en a hélas des centaines d’autres !

    • Tigrou qui défend l’indéfendable, comme d’habitude.
      La France est au bout du bout, champion des prélèvements et des dépenses, pour un résultat médiocre.

    • Comme le témoignage de l’article le fait remarquer, les moins travailleurs sont généralement les catégories A. »je le remarque également »
      Ce sont eux qui décident de passer par une sous-traitance et bien évidemment ils commenceront à faire sous traité le travail des fonctionnaires de catégorie C »généralement les plus productifs ». Pas le leur, ils ne sont pas fous et ne voudraient pas être mutés.

      La sous-traitance coûte beaucoup plus cher.
      Nous avons remplacé 4 catégories C à mi-temps dans les espaces verts par une entreprise employant une vingtaine de personnes à temps plein.
      Le service est meilleur, mais j’estime cette qualité de service et son coût disproportionné.

      • c’est carrément ça..on parle de gestion différenciée, or les élus n’ont rien compris au principe et diminuent les effectifs des catégories c et embauchent à tire de bras des catégories b et a pour des postes à doublon et je peux vous dire que le salaire d’un c par rapport à un a est nettement plus bas…donc obligation de faire de la sous traitance pour un coût exorbitant, c’est pas grave c’est le contribuable qui paie.

    • « On ne peut à la fois cracher sur le nombre de fonctionnaires et dénoncer la sous-traitants ». Ben si justement parce que le recours à la sous-traitant devrait se faire en parallèle de la baisse des effectifs de fonctionnaires, ce qui n’est pas le cas. On a les 2 mon capitaine, cool !

  • Petit aventure d’hier , pas vieux, prise de rendez vois par internet dans un centre de retraite….porte close , je suis le premier a avoir tente l’aventure, apres dix minutes de palabres je penetre dans les lieux non eclaires, sûrement parceque ferme,branle bas de combat chez les deux fonctionnaires pas en vacances ce jour ,ou est le chef ?
    En vacances et sa remplacante dodo a la maison ou autres ,sont tres actives nos femmes …malgre tout nos fonctionnaires sont serviables par contre le systeme est a bout de souffle.

  • A 32h ou 27 h je ne sais plus, de présence effective je vois pas comment on peut être assidus. Alors oui le problème est bien plus complexe, que fait on de tous ces gens, aucune expérience aucun savoir faire aucune envie , pour avoir vécue le transfert France télécoms -> Orange, c’est terrible, on se rend vraiment pas compte du problème, il est cataclysmique . Je suis convaincu qu’ils sont convaincus de bien faire mais je leurs donne pas 3 mois dans certaine boite privés avec la charge de travail le stress et les cadences.
    Non on ne peut pas mettre à charge les fonctionnaires , par contre leur dirigeant leur syndicat ,les politiques , qui pendant dès 10 années ont entretenus la bête , ça c’est honteux.
    Il y a 20 ans j’ai visité pour raisons pro des centres , j’ai vue des gens qui jouait au carte des gens qui mangeait des bureaux à la gaston lagaffe, bref des truc incroyable , qu’on ne peut imaginé . C’est gens ont été formaté dans un systeme qu’on ne pourra faire sortir qu’a la retraite, ou au prix de très grande souffrance.
    Donc oui Madame votre article relate un constat connu de tous mais la faute en incombe bien plus au dirigeant qu’a leur employé.
    Quand au prestataire, ils sont bien trop content d’être payé grassement et que les fonctionnaires ne travaillent pas ou peu suffisamment sinon il perdrait leur job et leur avantage.
    Mais je m’égare un peu après relecture de votre article…

    • « on ne peut pas mettre à charge les fonctionnaires »
      Ah bon ? Ca c’est la meilleure ! De s’être accommodés sans états d’âme avec cette situation, ce n’est pas de leur faute ? D’avoir profité, des dizaines d’années, de ces salaires presque fictifs, ce n’est toujours pas de leur faute ?
      Quant aux prestataires, vous savez exactement de quoi vous causez ? Des individus qui se décarcassent sur le terrain, pour des salaires souvent assez minables, ou des grosses boîtes souvent en connivence étroite avec nos zélites, qui empochent les pactoles sans le moindre effort, ni le moindre risque ? Car assez souvent leurs prestataires sont en CDD, hein…

      • Mr Durru, je suis d’accord avec vous sur le papier sauf que la réalité c’est pas ca, malheureusement on en fait quoi ? donnez moi une seule solution pour un fonctionnaire qui n’a jamais eu le moindre soupçons de rendement appliqué à la qualité de son travail pendant 30ans et demain vous lui dite rendement qualité efficacité. Impossible il se met en maladie le sur lendemain.
        Prestataire au ministere avec des salaire minable, vous devez vous trompé c’est pas ceux dont on parle. En province c’est le cas et CDD c’est possible et alors faut en faire des fonctionnaires ou des CDI.
        le boulot c’est partout faut juste vouloir bosser et avoir les compétence et vouloir bougé sinon on attend à la maison devant la PS

        • Les gars sont en CDD à la boîte qui assure la prestation. Aucune chance de décrocher un poste de fonctionnaire. Renseignez vous, je vous en prie.
          Pour ce qui est des fonctionnaires en question, est-ce que vous vous êtes déjà posé la question du choix d’un poste de fonctionnaire par les personnes concernées, au début de leur activité professionnelle ? Dans les années ’50-’60, c’était souvent par conviction, comme les « hussards noirs » au XIXème, mais cela a beaucoup changé, surtout après ’68. Il y a beaucoup qui choisissent ce genre de carrière exactement pour pouvoir se planquer et ne rien faire. La réaction que vous décrivez est absolument normale, et encouragée par le « statut ».

          • certains choisissent ce statut justement pour éviter la précarisation des cdd ou de l’intérim..c’est mon cas, j’ai bossé + de 15 ans dans le privé, licenciement éco, j’ai fait des formations et galéré pendant plusieurs années en intérim, on promet beaucoup dans les boites privées mais rien au bout des 18 mois et hop retour à la case départ..quand on veut voir de quoi demain sera fait on envisage sérieusement la fonction publique rien que pour le statut

            • Les « statut » n’est qu’un encouragement, ce n’était pas le sujet central de mon message… Même si les dégâts qu’il a produit dans la société française sont énormes.

              • les dégâts sont avérés pour les gens qui n’ont pas d’efficience/incapbales ou profitent du système.

                • C’est un état d’esprit qui est induit dans la société, plus de la moitié des jeunes veulent intégrer la fonction publique. Les dégâts sont carrément énormes.

    • pour france Telecom c’est flagrant

  • On constate aussi ce phénomène au niveau local: plus un projet n’est décidé sans moult consultations payées souvent très cher. Le rôle des fonctionnaires n’est plus que de gérer ces consultations et les appels d’offres. Et quand une mauvaise décision est prise, c’est de la faute de… personne!

    • foonctionnement qui l est pas l apanage de l Etat. J ai eut la meme chose dans une grosse societe francaise. On fait une reunion avec 20 personnes pour decider (comme ca si ca marche pas, il y a 20 coupables) et on se blinde en ayant demande des rapport a des societe de consulting (comme ca on pourra dire c est pas de notre faute)

      Evidement, avec ce type de fonctionnement l Echec a quasiment assure car toute decision met un temps fou a etre prise

      • Sauf que les entreprises privées font ce qu’elles veulent avec leurs sous. Si elles se cassent la figure, le contribuable n’est pas mis à contribution. Ce qui n’est pas le cas avec le public.

  • L article est interessant mais ne va pas assez loin sur certain points

    1) le gros des depenses de l Etat est la protection sociale. Si on veut reduire les depenses, c est par la qu il faut commencer, pas par la reduction du nombre de fonctionnaire. Mais c est sur que de dire qu il faut reduire les pensions de retraites ou moins rembourser les soins medicaux est suicidaire electoralement

    2) l auteur parle des fiasco de l informatisation de l Etat. Mais ces fiasco ne sont pas du aux fonctionnaires mais aux SSII !
    Ayant travaillé pour des SSII, ca ne m etonne d ailleurs pas vraiment vu le mode de travail de ces marchand de viande (pour une partie d entre elles, le but est de facturer a la journee. donc si le projet se plante, c est tout benefice. Pour d autre, il s agit de soigner la marge en delocalisant au maximum. Comment un indien peut coder correctement un truc redigé en franglais ?)

    3) Vous le soulignez vous meme. Si vous voulez du personnel competant il faut leur offrir des conditions interressantes (pas forcement de l argent, ca peut etre du temps libre). Donc l Etat a du mal a recruter des informaticiens (qui va aller travailler a paris pour moins de 2000€/mois) ou meme des prof de math ou physique. Donc si on veut des gens competant, il faudrait les payer plus ou leur offrir des conditions plus favorables (par ex un poste hors Region parisienne ou des horaires moins chargés). C est certainement impossible avec la rigidite du Systeme actuel et de toute facon pas sur que ca coute moins cher a court terme (a long terme c est sur que l Etat aurait tout a gagner a embaucher par ex des informaticiens et a se debarrasser des SSII)

    • 1. Les retraites des fonctionnaires sont payées par qui ? L’augmentation continue de leur nombre, aucun effet sur ces « prestations sociales » ?
      2. Vous racontez n’importe quoi sur les SSII. La cause de la possibilité de plantage est le contrat, qui n’impose ni pénalités ni critères de performance. Et les clauses du contrat, ce n’est pas la SSII qui les impose avec un pistolet sur la tempe du pauvre représentant de l’Etat.
      3. Ah oui, la solution est en fait une société communiste, où tout le monde travaille pour l’Etat, comme ça il n’y a plus de jaloux.
      Un très gros n’importe nawak, en somme.

      • le gros des depenses sociales n est pas de payer la retraites des fonctionnaires. Je sais que c est pas populaire ici, mais il faut quand meme bien dire qu on depense 4 % de PIB de plus que la RFA sur les pensions. ce qui implique forcement de reduire les pensions (ce que les differents gouvernements font de facon hypocrite en rendant de plus en plus difficile d avoir la retraite maximale)

        2. J ai travaille des 2 coté (SSII et maitrise d oeuvre). Penser que le projet se plante parce que le contrat est mal fait est une preuve que vous n y connaissez RIEN. Juste un petit exemple. Supposez que vous ayez une incoherence (ou un oubli). C est inevitable sur des gros projets ou les specifications sont ecrites par differentes personnes. La SSII va etre conforme a son contrat en ayant codé un truc incoherent. Elle n a meme pas interet a vous le dire quand elle s en rend compte car elle pourra vous facturer plus tard des avenants pour la correction du probleme (cerise sur le gateau pour la correction elle ne sera pas en concurrence car seule elle connait le code et est capable de chiffrer combien ca va couter).

        3. Je vois pas le rapport avec le communisme, lequel d ailleurs payait les gens en monnaie de singe. Je dit simplement que si vous voulez du personnel efficace et motive il faut que votre offre soit attractive (financierement ou sur d autres criteres comme le temps libre, l a localisation …). C est vrai pour l Etat comme pour n importe quelle entreprise. Et dans certains cas, l Etat ferait des economies et/ou rendrait un meilleur service en payant mieux son personnel, par ex les informaticiens. Passer par des SSII coute plus cher pour une qualite moindre (l objectif d une SSII etant avant tout de facturer son personnel a la journee (altran/alten) ou dans les gros projet de faire des economies en envoyant le codage en inde (cap gemini)

        • 1. Vu que le pourcentage des fonctionnaires dans la population active est bien plus important en France qu’ailleurs, c’est pareil pour leurs retraites. Qui sont payées du budget général en grande partie, et pas à partir des cotisations sociales. Ou alors en volant les caisses du privé, ce qui revient au même.
          2. Vous savez ce que RESULTAT veut dire ? Un bon contrat est conclu au résultat, pas au petit bonheur la chance. Louvois a pu exister parce que les spécifications et les pénalités étaient bancales. Oeuvre de fonctionnaires irresponsables ET incompétents. Jamais vu un contrat avec un bénéficiaire privé capoter de telle façon, et sans conséquences pour personne. Ce que vous racontez est possible précisément parce qu’il n’y a personne qui soit responsable des dépassements ou des retards. Connivence.
          3. Vous ne voyez pas le rapport avec le communisme ? Mais vous insistez sur le fait que ça doit être l’Etat qui doit embaucher. Purée, il faut vous faire un dessin, ou quoi ? Les SSII (les grosses structures) sont des gros profiteurs du capitalisme de connivence, là nous sommes d’accord. Mais vous, au lieu de vous poser la question de base, pourquoi cela est possible, vous essayez de trouver des solutions type pansement à une jambe en bois.
          L’Etat (les contribuables, en fait) ferait les plus grosses économies à ne rien avoir à gérer à part son coeur de métier, le régalien. Si toutes les activités en question étaient sur un marché libre, la concurrence ferait le ménage sans souci, les prix seraient corrects et on aurait pas à se plaindre de ces méthodes d’escrocs. C’était mieux quand FT avait le monopole, ou c’est mieux aujourd’hui avec la concurrence ? Pareil pour le courrier, etc. La sécu, ils veulent pas qu’on essaie, ils savent que le risque est trop grand pour eux.
          C’est la concurrence qui amène l’innovation, une meilleure qualité et la baisse des prix. Pas l’Etat.

          • un petit bémol concernant la Poste, c’est de pire en pire, on ne peut pas dire que le service se soit amélioré, bien au contraire.

            • La poste est possédée a 74% par l’état et le reste par la caisse des dépots, on fait mieux comme société privée.

            • Pour de plus en plus de services, vous pouvez passer par la concurrence directe (DHL, TNT, etc) ou par des nouveaux modèles, type relais colis. La concurrence sert le consommateur. Toujours.

              • Oui « la concurrence sert le consommateur. Toujours ». Tout à fait d’accord.

              • sauf quand l’Etat fait tout pour que cette concurrence soit faussée ..nombre d’anciennes entreprises d’Etat avec le monopole font le forcing (Orange, la poste)

    • Sur votre 1.

      « Les dépenses publiques dont la France se révèle dorénavant l’indétrônable championne du monde (56 % du PIB en 2018) étant principalement constituées des prestations sociales et de la charge salariale afférente aux fonctionnaires,(…) »

      Eh bien là, dans cet article, je parle de la fonction publique 🙂

      Il m’est aussi arrivé de parler des dépenses sociales, des retraites par exemple, tout récemment. Pas pour dire qu’il faut les baisser, mais pour dire qu’il faut les sortir et de la répartition et de l’Etat.
      Ici : https://www.contrepoints.org/2019/03/25/339992-retraites-changer-le-systeme-mais-vraiment

    • Pas que du vrai !
      Ayant, moi aussi, bossé pour des «marchands de viande» et piloté par des fonctionnaires pas toujours très compétents et fréquemment imbus de leur situation (ne pas généraliser, car certains sont très bons et très critiques vis à vis de quelques uns de leur collègues).
      L’utilisation de la sous-traitance plus onéreuse que les gens en poste permet de ne pas s’attacher de personnel supplémentaire (et de se débarrasser de celui-ci en fin de projet ou de besoin d’une compétence particulière).
      Il est vrai que l’appel à la sous-traitance étrangère peut sembler antinomique pour des organismes d’État (Ex: Société espagnole pour le développement et la maintenance de logiciels de l’ANPE -Pôle Emploi, alors qu’il y avait énormément d’informaticiens inscrits à cette époque).

  • On dirait que cet article est à la charge des consultants ! je suis consultant moi-même, dans le privé (la banque), je suis à mon compte , et je peux vous dire que les 35h par semaine que font mes collègues de la banque , et bien c’est parfois ce que je fais chez eux en 3 jours, que pendant « leurs vacances » (2 à 3 mois par ans, car les 35h effectuées 40 ou plus leur donne des jours de congés supplémentaires) heureusement qu’il y a des gens comme moi pour « les représenter », que ma rémunération (750€/jour) est loin d’être excessive si je retire toutes les charges et impôts et vu le boulot que j’abats . . . bon, je n’en rajoute pas mais ma façon de vivre est également impactée puisque je vis en province et que j’exerce à Paris (donc logement, TGV, . . . à payer en plus). . . je n’envie pas ces gens chez qui je travaille mais non plus les consultants, car croyez-moi, il faut avoir la santé pour l’être !!

    • C’est le capitalisme de connivence qui est pointé du doigt, les consultants free-lance sont l’exception, pas la règle. La règle, ce sont les très grosses boîtes qui paient leurs salariés aux lance-pierres (du moins par rapport aux charges facturées) et qui décrochent les contrats souvent grâce aux « classe A » évoqués dans l’article.
      Puis, la banque est privée, elle fait ce qu’elle veut de ses sous. Mais bon, c’est vrai que dans le régime de connivence généralisé qui est celui de la France d’aujourd’hui, la rente de situation de certains métiers n’est plus à démontrer…

  • Les anciens de la fonction publique étaient surement beaucoup plus compétents avant !
    Je suis tombé il y a quelques temps sur un rapport sur la période fin années 60 à fin années 80…
    Région Aquitaine en 1969 FP d’État 96891 et FP Territoriale 30455;
    en 1988 FP d’État 130140 et FP Territoriale 58225… C’est le début de la dégradation on double presque sur la FPT et presque 50% de plus pour le FPd’É en un peu moins de 20 ans !
    Et ça ne marche pas mieux pour autant !!!

  • l’arnarque !! vous supprimer des fonctionnaires remplacer par des vacataires !! faire des réseaux informatique
    pour compenser les fonctionnaires et doubler ou tripler pour obtenir un document où est l’intérêt !! Comme L’ÉTAT a déjà fait refiler les fonctionnaires aux régions !! les nouvelles regions ont été bénéfiques ??? quels sont les gains obtenu ??? Le personnels a diminué ???

    • La fonction publique d’État augmente à une vitesse plus réduite que celle de la fonction publique territoriale mais l’inflation est générale !
      Alors, comme conclusion, la fonction publique en général, n’est-elle pas le traitement social du chômage ?
      La création des Région en 1963 aurait du dégraisser un peu le personnel attaché aux départements… Mais non, inflation à deux niveaux !
      Et aujourd’hui, on fait des communautés de communes, des métropoles, des pays (ex. pays Basque) et on embauche encore et on crée des locaux… Nos anciens étaient réellement balèzes, un type seul (Certificat d’Études Primaire) a du être remplacé par cinq personnes (BAC+5, dont un ÉNArque), 5 ordinateurs et un réseau pour effectuer la même fonction. Il y a une excuse : la population a augmenté de 11% dans la zone.
      Question : À quel endroit faut-il rire ? ou plutôt, Faut-il en rire ?

  • @ Nathalie MP , si je vous comprend , mettons a 0 % le deficit de la depense publique …Et mettons dans la constitution qu ‘un budget ne peut être déficitaire !!! aller chiche !!!

    • J’aurai tendance à proposer non pas 3% de déficit mais 3% de baisse de telle manière à commencer à rembourser… les grandeurs que l’on a plus !

    • La Constitution ne remplace pas l’intelligence et le bon sens. Il ne faut pas imaginer qu’on résout les problèmes en interdisant les bêtises dans la Constitution. On les résout on sortant les envies de bêtises de l’esprit de nos dirigeants…

  • vous noterez quand même que Micron dégraisse gentiment plus dans le terittorial que dans la fonction d’Etat alors que les effectifs du 1er sont moins importants ‘même s’ils restent trop conséquents)..ou est la logique ?

  • Le recours à toute forme de prestation dans la FP est une conséquence direct du dégraissage souhaité dont le seul objectif est l’éradication des pensions. Considérer ces deux types de dépenses sur le même plan est une méconnaissance des comptes publics.

    Ainsi, si on peut s’indigner de la gabegie financière que représente les projets tel que SIRHEN (2007), l’état mesure très bien son action et en l’occurence la possibilité offerte de supprimer des milliers de postes d’informaticiens des rectorats (schéma directeur des infrastructures : 2009).

  • La france ce beau pays et ses ÉLUS…65 000 000 millios d’habitant et c’est 650 000 ÉLUS ..Coul : 1 Élu pour 100 habitants je vous parle pas du parcours de combattant pour avoir un renseignement fiable , traîné de bureau en bureau !!! Pays magnifique !..

    • Réduire les nombre d’élus… regrouper en une seule commune les villages de moins 800 habitants adultes (avec l’idée de mutualiser les immobilisations et les investissements) les bureaux libérés servant alternativement de permanence communales, pour recevoir, un banquier, la poste, les impôts et autres services…
      Supprimer les sous-préfectures et les préfectures deviennent des bureaux de sous-région. Les moyens de communication actuelles ne nécessitent plus un tel maillage (époque de napoléon où le courriel et le téléphone n’existaient pas et l’on se déplaçait à cheval).
      Par contre, pour les communications, il faut lourdement investir dans la fibre qui doit arriver au moins en un point de chaque commune.

  • J’ai eu besoin de refaire notre carte d’identité pour ma femme et moi :
    – D’abord un document à compléter sur le site internet gouv.fr puis à imprimer.
    -Ensuite il faut prendre un rendez-vous au bureau de l’état civil de votre mairie avant de vous y rendre, muni de tous les documents. Au téléphone on me dit : il faut une demi-heure par personne donc deux rdv 16h, 16h30.
    -Jour J 16h : pour scanner notre attestation de domicile, nos empreintes digitales, saisir sur informatique nos informations de naissance date, lieu et celles des parents, en discutant beaucoup, une petite demi heure.
    -Donc vu que la personne qui nous a reçu, attendait le client, le prochain rdv n’étant qu’à 17h, il avait une demi-heure à attendre.
    -Je vous laisse juge du rendement…

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