Non, nos ressources naturelles ne sont pas limitées (vidéo)

On entend souvent dire qu’il nous faudrait une deuxième planète pour satisfaire nos besoins. Qu’en est-il exactement ?

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Non, nos ressources naturelles ne sont pas limitées (vidéo)

Publié le 14 avril 2019
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Par Corentin de Salle.

Nos ressources sont illimitées. Evidemment, quand on entend ce discours, le premier réflexe est de se demander si celui qui le tient ne s’est pas évadé d’un asile psychiatrique. Mais Julian Simon avance des arguments très convaincants… que nous présente ici Corentin de Salle.

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  • Bien mais une ressource n’existe que si elle est disponible . Quand il n’y a plus de lait au magasin et bien , savoir que le lait existe ailleurs ne change pas votre probleme , vous n’avez plus de lait !

    • Je sens comme une contradiction dans ce que vous dites.

      • Soit plus precis!
        Peut etre celle de l’existence ..mais cela n’a rien de contraditoire a mon sens .dieu existe et n’existe pas , comme le chat dans la boite ,mort ,vivant ou en vacances..

        • pour être plus précis , disons que dieu est et n’est pas ce qui n’est pas le cas du lait .Vous confondez l’existence et l’échange . Le fait que vous n’ayez plus de lait dans le magasin ne vient pas d’une absence de lait mais d’une absence d’échange de ce produit .

          • Niet, le caviar existe mais pour une minorite de la planete ,la majorite ne s’interessse pas au caviar , elle n’y pense pas ,le caviar n’existe donc pas. Pour dieu c’est la meme chose ,il faut y croire pour echanger avec lui. C’est le principe de base du commerce ,rendre reel son produit et le plus desirable pour permettre l’echange !
            Il y a plein de produits vendus dans le monde dont on ignore l’existence .j’imagine que dans dix ans personne ne saura qu’il a existe du charbon a part les historiens qui oseront le rappeler.

        • Vu comme ça, je retire.

    • Cher réactitude: Ce que dit l’auteur c’est que le fait qu’il n’y en ait plus dans les magasins n’est pas lié à une quelconque limitation de l’existence des ressources.
      Il adresse le point que vous citez quand il parle de l’éxistence des pénuries.
      A moins que vous ne fassiez partie de ceux qui pensent que seules existent les choses que l’on peut percevoir, votre objection est sans objet.
      Pourquoi n’y a t’il plus de lait dans le magassin? Historiquement il s’agit la plupart du temps d’action étatique, surtout si le problème perdure. Effectivement une catastrophe naturelle peut briser une chaîne d’approvisionnement. Mais les pénuries prolongées sont quasi systématiquement le fait d’action étatiques: Saisies de stock pour financer une guerre, accapararement des ressources pour financer une classe dominante oisive, voire privation volontaire d’une population dans un but génocidaire. Mais dans tous les cas il s’agit d’action étatique résultant de l’utilisation de la violence du léviathan.
      J’espère avoir répondu à votre objection. Si tel n’est pas le cas, veuillez s’il vous plait m’expliquer plus précisément ce que vous dites.

      • Comme quoi sans avoir vu la vidéo ,je ne regarde jamais les videos, je n’etais pas hors sujet.bien entendu ,les etats sont les createurs de toutes les penuries , quand on parle de famines elles sont rarement le fait de la nature ,l’explosion du prix du petrole est et etait artificiel ,la crise du lait et autres incidents sont la resultante de decisions politiques pas forcement volontaires d’ailleurs.
        La prochaine crise de ressources sera sans doute une penurie d’energie ,une fois de plus , je n’ai pas entendu parler de mineraux en rupture de stock ,meme l’or va bien on extrait juste ce qu’il faut pour maintenir son prix..le lithium…meme pas , les terres rares…rares mais pas vraiment…
        Et en effet je ne crois que ce que je vois ou que je peux toucher ou ce qui coule de source pure et limpide.

        • « Comme quoi sans avoir vu la vidéo ,je ne regarde jamais les videos, je n’étais pas hors sujet. »

          Ben si justement… Vous étiez hors sujet puisque l’auteur en a parlé précisément pour expliquer que ce n’est pas ce dont il parlait et pour justement bien cadrer le sujet.

          Et que dire du fait que vous commentez des vidéos que vous n’avez pas vu?

          Il y a des fois où vous tendez vraiment la bâton pour vous faire battre. Et ce n’est pas jouissif du tout. C’est affligeant.

  • Il est vrai que rien ne se perd sur notre bonne vieille planète mais nous exploitons prioritairement ce qui est le plus facile à exploiter.
    Le reste demande beaucoup plus d’effort et donc beaucoup plus d’énergie pour être exploité. L’énergie étant elle même très majoritairement une ressource fossile.
    Arrive fatalement le moment où le EROEI rend non-rentable énergétiquement l’extraction de l’énergie et par conséquent impossible l’accès aux ressources moins concentrées.
    Alors oui, vivement la fusion, qui chaque année est pour… dans 50 ans.
    Plus qu’à croiser les doigts, que l’énergie abondante soit utilisable, avant que les ressources ne deviennent trop coûteuses énergétiquement à exploiter, avant que le RC n’impacte trop la production agricole (nourriture). La course contre la montre est engagée.

    • Ce qui compte, c’est le service rendu. Croyez-vous que l’informatique aurait connu un tel essor si on en était resté à la technologie des tubes à vide? En l’occurence, on fait davantage avec moins de ressources

      • « En l’occurence, on fait davantage avec moins de ressources »
        C’est peut être vrai sur des détails microscopiques, c’est totalement faux au niveau macroscopique, toutes les ressources sont de plus en plus consommées.Gain de productivité ou pas.

    • Et il ramène encore son RC. Le RC favorise la culture car les plantes ont besoin de CO2, de soleil et de chaleur. Les périodes chaudes ont été des périodes de prospérité! Il n’y a aucune course.

      • Détail vrai, global faux.
        Arrivé a un certain niveau, les rendements agricoles pâtissent de la chaleur et du manque d’eau.
        C’est bien dommage que vous la rameniez aussi, toujours pour dire des c…ies, vous ne faites pas honneur au libéralisme, avec vous ils n’ont pas besoin d’ennemi ! 🙂

        • Oui enfin ça dépend où : en Sibérie, au Canada, dans les régions trop froides pour y produire des denrées agricoles, un réchauffement, même de 5 voire 10 degrés, aura un impact positif. Évidemment, si vous prenez comme référence le sud de la France… comme vous dites : détail vrai, global faux. Le catastrophisme réchauffiste, ça va deux minutes.

          • « 5 voire 10 degrés, aura un impact positif »
            Il ne vous aura pas échappé que l’humanité, avec ses infrastructures non déplaçables, ne vit pas majoritairement dans les zones que vous citez.
            Toujours le détail juste et la vision de l’essentiel erronée…
            « Le catastrophisme réchauffiste, ça va deux minutes. »
            Si la réalité dérange vos opinions, excusez moi…

            • La réalité c’est 0.8° depuis 50 ans, et pas 10°.
              Faut arrêter de dire n’importe quoi. Mais avec vous on est habitué à vos trolls.

            • Au contraire la mobilité humaine et la mobilité du capital n’a fait que s’accroître ces dernières années. Les délocalisations en sont une excellente preuve. Le mouton de nouvelle zelande, ne vous fait il pas penser que le blé canadien ne serait pas si difficile que ça à exploiter/commercialiser?
              Le déplacement des centres de production depuis l’Europe vers les USA puis vers le Japon et la Chine en ensuite ont largement démontré que les infrastructures, si elles ne sont pas déplaçables, peuvent être relativement facilement étendues aux nouvelles zones. Votre objection est extrêmement faible en fait. Vous n’avez rien de mieux? Votre seule objection c’est qu’on va devoir déménager et construire des nouvelles routes? Franchement, c’est risible comme contre argument.

              • « la mobilité du capital n’a fait que s’accroître ces dernières années »
                Absolument !
                 » Les délocalisations en sont une excellente preuve. »
                Euh non, les gens ne bougent pas , c’est l’activité qui bouge , ce qui est justement un problème pour ceux qui restent.
                « Franchement, c’est risible comme contre argument. » Rira bien qui rira le dernier. Parlez en aux réfugiés climatique , à ceux qui habitent les cotes et qui devront reculer ou voire carrément quitter leur île: « Souriez braves gens, on vous a fait une route ! « . Qui est risible ?

                • Les réfugiés climatiques on m’en parle depuis 30 ans. Je ne les ai toujours pas vu. Donc pour l’instant je ris effectivement en premier et je ris de vos arguments qui ne sont que des menaces. Nostradamus aussi disait « rira bien qui rira le dernier ». Vous m’avez effectivement bien l’air d’un « dernier »…
                  A bon entendeur…

                  • Vous ne m’étonnez pas, vu l’ambiance.
                    Vous êtes de ceux qui devez être dans le caca pour être sur que s’en est ?
                    Vous ne faites pas confiance aux scientifiques, sans doute ?
                    Ça se réchauffe, le climat change, le CO2 existant dans l’atmosphère n’a pas fini d’exprimer son plein potentiel et en plus on en rajoute, nous sommes dans une période climatique transitoire, alors vous avez beau jeu de dire qu’il ne se passe pas grand chose, surtout en ce voilant la face. Attendez la fin du film, alors.
                    Et pourtant si on observe objectivement…mais je ne vous convaincrais pas, n’est ce pas ?
                    Vous savez déjà mieux visiblement.

            • Les infrastructures non déplaçables n’empêchent plus l’humanité d’aller chercher des ressources à l’autre bout de la planète si elle en avait besoin depuis un certain temps.
              Et si on considère les surfaces inexploitables aujourd’hui, pouvez-vous vraiment dire qu’elles sont inférieures à ce qui sera perdu?

              • Peu importe que se soit techniquement possible. Déplacer le lieu de vie de populations sous les eaux ou au contraire trop au sec, a un coût en ressources, en énergie , évidemment en monnaie et accessoirement en traumatismes humains.
                Lorsque l’on a une civilisation sédentaire, on aime bien la stabilité concernant la survie.
                Il n’y a pas de quoi se féliciter du RC que nous avons initié. Il est là, encore en gestation, il faut faire avec, mais il serait grand temps de transiter vers d’autres énergies, en bonne intelligence. Libre a vous de définir ce qui est intelligent, je ne peux pas dire mieux.

    • RC : Refroidissement Climatique 🙂

  • Les ressources naturelles sont l’une des principales inquiétudes (ou le fond de commerce) de nos millénaristes. Cependant l’exploitation ou la diminution des réserves ne sont au plus que des fonctions linéaires de la population mondiale ou du temps.

    En revanche la connerie est clairement proportionnelle (au minimum) au carré de la population et également parfaitement cumulable dans le temps. En effet, elle progresse tout comme la connaissance technique grâce aux échanges entre les humains – aujourd’hui favorisés par Internet et les réseaux sociaux. Ces échanges sont proportionnels au carré de la population, et plus si on considère que la proportion des habitants « connectés » croit de concert.

    Dès lors, le défi majeur va être pour nous dans un futur proche d’absorber une information qui menace de dépasser très vite nos capacités cognitives, et en particulier de filtrer les fadaises qui polluent cette information.

    • Ne croyez-vous pas que c’est au final, un problème de pouvoir? Les gens sont, en général capables de comprendre les problèmes. Encore faut-il qu’ils aient bénéficié d’une culture générale suffisante et que l’information à laquelle ils ont accès soit pluraliste et permette le débat.

      • « Les gens sont, en général capables de comprendre les problèmes. »

        NON ! Si vous mobilisez un million de personnes pour trouver des problèmes, vous ne pouvez pas les soumettre à l’ensemble des habitants de la terre car le volume d’information à traiter est trop important.

        Il faut organiser et filtrer. Et lutter contre la médiatisation des problèmes à des fins politiques.

        Par exemple, j’ai lu hier que le Exxx affaiblirait les défenses immunitaires. Mais je n’ai pas besoin de le savoir ou qu’on cherche à me faire peur ou qu’on m’influence pour lutter contre le Exxx ! J’ai juste besoin de savoir qu’il existe un comité d’étude des risques alimentaires compétent qui prend en charge ce genre de problèmes. Dans le cas contraire, si je dois prendre en charge tous les problèmes du monde, vérifier toutes les études, les suites qui sont données et leur mise en pratique, alors il faut inventer la journée de 500 heures.

        • Non mais attendez: On peut aussi ne pas écouter tout ce que le premier venu raconte. C’est à ça que sert la réputation aussi. Paco rabanne a annoncé 29 fois la fin du monde (chiffre carricatural: j’ai pas compté)Vous l’écoutez encore? René, au Bistrot PMU de Montargis explique qu’il n’y a plus de saisons: J’ai besoin d’un thèse de doctorat pour débunker ce qu’il dit?
          Une association subventionnée pour être alarmiste tire en permanence la sonnette d’alarme et se gourre systématiquement: Je continue à les écouter à chaque tentative de me faire peur ou je retourne jouer sur Steam?

    • Le catastrophisme a existé à toutes les époques, peu ou prou : peur de nos ancêtres les Gaulois que le ciel leur tombe sur la tête, peur de l’an mil, peur du trou de la couche d’ozone, des pluies acides, et maintenant du réchauffement… les écolos étant des experts quand il s’agit d’exploiter le phénomène. L’antidote, c’est l’Histoire : quand on regarde en arrière et qu’on s’aperçoit que la famine et la malnutrition ont reculé depuis une vingtaine d’années, alors qu’en principe, selon les adeptes de la décroissance, elles auraient dû augmenter, on ne peut que conclure que ces gens sont des ennemis du genre humain.

      • Bien sur, mais les écolos n’ont pas le monopole du catastrophisme. Si je vous dis qu’un plomb a sauté dans l’usine chimique et que le themomètre qui surveille la colonne de production du monocitrate de trimethyl carboxymethyl ammonium ne fonctionne plus. On fait quoi ?

        • On change un fusible: ça coûte quoi? 15 EUR? Tu parles d’une catastrophe!
          Par ailleurs l’usine schimique appartient à des individus qui n’ont pas envie de devoir payer les dégats occasionnés par cette pollution s’il y en a une. Si c’est un truc toxique sur leur site de prod il est parrier qu’ils vont tout faire pour ne pas y crever eux mêmes sur place. Des incidents arrivent mais en général plus on est dans le secteur public moins les responsabilités poussent à agir.
          Donc on fait confiance aux égoïsmes.

  • Vous niez qu’« il nous faudrait une deuxième planète pour satisfaire nos besoins »

    Si je peux me permettre: il nous faudrait une deuxième planète pour faire nos besoins.

  • Autre argument à ajouter, les quantités de matières premières ne diminuent pas lorsqu’on les consomme. Elles sont simplement transformées et/ou déplacées.

    Quand vous consommez du pétrole, il n’y a pas moins de carbone sur Terre. Quand vous consommez de l’eau, il n’y a pas moins d’eau sur Terre. Quand vous consommez du cuivre, il n’y a pas moins de cuivre sur Terre. Les question des stocks de matières premières qui s’épuiseraient est typiquement un faux problème, une manière infantile d’aborder le sujet.

    C’est bien la disponibilité des ressources qui est consommée et non les matières premières en elles-mêmes. Puisque la mise à disposition des ressources dépend du travail humain, elle est proprement illimitée à notre échelle. Plus il y a d’humains au travail, plus les ressources disponibles sont importantes.

  • C’est une réponse qui tombera à coté de la plaque car la finitude des ressources n’est pas le vrai sujet, le sujet et le controle des ressources..et le pouvoir.

  • Encore un qui n’a rien compris à la physique, comme la loi de la conservation d’énergie ou de la chimie. « Rien ne crée, rien ne se perd, tout se transforme ». Nos énergies utiles ne sont rien d’autre que la transformation d’énergies primaires. Soleil (lumière, chaleur) interaction avec l’atmosphère (pluie, vent), biomasse (ancienne : charbon, pétrole et gaz) (aujourd’hui : une partie sont nos aliments et des animaux que nous mangeons), en mer (vagues, courants, marées et température de l’eau), biomasse marine, les éléments radioactifs et la géothermie. la technologie aura toujours besoin de ressources minérales et d’énergie. Toutes nos activités nécessitent de pétrole même les transformations énergétiques, le vent est renouvelable, mais pas l’éolienne. (minéraux, fabrication, transport, installation et maintenance et je ne parle pas des lubrifiants, isolants des câbles et informatique). Et dans la prochaine décennie il entrera en déclin, nous faisons déjà les fonds de tiroir avec le schiste, les sables bitumineux et l’offshore ultra profond, les découvertes depuis 34 ans sont inférieures à la consommation, actuellement elles ne remplacent que moins de 10% de la consommation. Imaginez ce que deviendront les transports et surtout l’agriculture d’ici là.
    Même si vous aviez une énergie infinie cela ne vous garanti pas les matières premières infinies, l’économie circulaire est aussi grande consommatrice d’énergie et une impossibilité à moyen terme pour plusieurs raisons:
    · Nous avons toujours une perte au feu, exemple: cas de recyclage de canettes de bière en alu, de la quantité récupérée seulement 95% est à nouveau disponible.
    · Il existe des milliers d’alliages d’acier avec des métaux nobles : niobium, vanadium, tungstène, chrome, etc., seulement deux classifications en matière de recyclage, l’acier au carbone qui servira dans la construction civile comme acier moyen et l’acier inoxydable. Qui ne repartent jamais dans l’usage original,
    · Industrie automobile, en moyenne 10 années de vie. Pour le recyclage, la vidange des liquides et la fusion dans un four électrique, mélange jusqu’à 10 alliages d’acier, du cuivre du circuit électrique, carter en aluminium du moteur et de la combustion des matières plastiques.
    · Utilisation dispersive, oxydes métalliques utilisés comme colorants dans les peintures (murs, imprimés, plastiques, cosmétiques, feux d’artifice … etc). Le cas le plus emblématique est l’oxyde de titane, colorant universel blanc (peintures, résines, cosmétiques, dentifrice …) Termine à 95% dans les décharges, rivières et mers. La nanotechnologie empêche le recyclage comme l’argent utilisé dans les chaussettes pour prévenir les odeurs. Téléphone portable avec plus de 40 éléments différents de la table mendeleiev (nano éléments).
    · L’usure naturelle: Aujourd’hui, par exemple, dans les rues l’asphalte contient une plus grande concentration en palladium ou de platine que certaines mines, du fait de l’échappement des automobiles, le cuivre et le zinc des pneus.
    • Pas de substitut du cuivre pour les conducteurs électriques, le nickel pour l’acier inoxydable, de l’étain pour souder, le tungstène pour les outils de coupe, l’argent ou le platine pour l’industrie chimique et électronique, du phosphore pour l’agriculture etc …
    Agriculture: totalement dispersive, le diesel de 100 à 150 litres par hectare cultivé, calcaire dans la correction des terres agricoles, des engrais (NPK- azote, potasse, phosphore) produits phytosanitaires (herbicides, fongicides, insecticides …) qui finiront dans les rivières et la mer, ainsi que la terre arable dû à l’érosion.
    · Les énergies renouvelables, éolienne de 5 MW 1000t d’acier et de béton à la base, 250t du mât en acier, les 50t des 3 pales de fibre de verre, fibre de carbone et de résine plastique, moteur à aimants permanents, en alliage d’acier avec du néodyme. Panneau photovoltaïque, avec du gallium, de l’indium, du sélénium, du cadmium ou du tellure. Aujourd’hui non recyclable.
    · Tout ce qui tourne a besoin de lubrifiant. 50 millions de tonnes / an.

    • « dans la prochaine décennie il entrera en déclin » : oui, bien sûr, la prochaine décennie, à quelques siècles près. Réserves prouvées : 50 ans ; réserves possibles : 500 ans ; réserves probables : 5000 ans. Quant à la masse de carbone disponible estimée, il faudrait seulement 2000000 d’années pour consommer le stock complet au rythme actuel. C’est trop affreux.

    • je me mets à votre place…ok;.bon..
      y en aura plus..un jour…
      et …
      ce que vous ne semblez pas comprendre est que les gens continueront à vivre.. votre propos est d’ailleurs non pas dans ce constat abondamment chiffré mais assez peu daté… c’est dans votre volonté de contrôler la vie des gens..

      d’ailleurs expliquez nous ce que vous changeriez ..non pas ce qui va peut être se passer un jour…

      • Au XX siècle la production mondiale d´aliments a augmenté de 600%. Et la population en conséquence est passée de 1,7 à 6,8 milliards. Le pétrole et le gaz servent à fabriquer les engrais et les phytosanitaires indispensables à l’agriculture moderne. Sans eux, les rendements s’effondrent. Même sans être un modèle d´efficience économique, il suffit de regarder la Corée du Nord où la production agricole a diminué de 40% avec la fin de l´aide soviétique (plus d´engrais et pétrole) entraînant une disette qui a tué plus de 1 million de personnes pour imaginer le futur de l´humanité sans pétrole et gaz. Le pétrole n’est qu’une parenthèse de 200 ans dans l’histoire de l’humanité, attendez 2050 et vous verrez Malthus à l’œuvre.
        Dans les 30 prochaines années nous devrons sortir de terre plus de minéraux que les dernières 90.000 années (CNRS), la consommation des terres rares augmente de 15 % par an soit une multiplication par 4 en dix ans. Avec des données doublant tous les 18 mois et une consommation de 10 % de l’électricité mondiale les data center produisent 2 fois plus de CO2 que le transport aérien. Je pense que la multiplication des applications va tout simplement faire exploser le système. La transition énergétique se fera (guerres, faim, pandémies?) en retournant vers 1800, mais bien sûr avec certainement moins de 1 milliard d’individus sur la planète! La décroissance n’est pas une option, c’est une obligation pour éviter le chaos.
        https://imgur.com/a/6dEDt
        http://petrole.blog.lemonde.fr
        https://royalsocietypublishing.org/doi/full/10.1098/rsta.2012.0448

        • L’augmentation de la population est la cause et non la conséquence de la hausse de production de nourriture.

          La décroissance est le chaos, un chaos provoqué pour éviter un chaos fantasmé, purement imaginaire. Notez que rien ne vous empêche de décroître personnellement, mais ne nous obligez pas à participer à vos choix de vie individuels.

          • C’est l’histoire du serpent qui se mort la queue.
            Plus de nourriture favorise la fécondité, et plus de population nécessite plus de nourriture.

            C’est la même histoire entre l’énergie et le PIB. Qui est la cause, qui est la conséquence ? Probablement les deux !

  • Dans les 30 prochaines années nous devrons sortir de terre plus de minéraux que les dernières 90.000 années (CNRS), la consommation des terres rares augmente de 15 % par an soit une multiplication par 4 en dix ans. Avec des données doublant tous les 18 mois et une consommation de 10 % de l’électricité mondiale les data center produisent 2 fois plus de CO2 que le transport aérien. Je pense que la multiplication des applications va tout simplement faire exploser le système.
    https://imgur.com/a/6dEDt
    http://petrole.blog.lemonde.fr/
    https://royalsocietypublishing.org/doi/full/10.1098/rsta.2012.0448

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