Pas de doute, l’extrême droite est partout !

L'extrême-droite est partout : les mots ont été si vidés de leur sens qu'il ne reste plus que des concepts inopérants valables pour tout et n'importe quoi.
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Pas de doute, l’extrême droite est partout !

Publié le 20 mars 2019
- A +

Par h16.

Cela faisait des mois qu’on s’en doutait, dès les premières manifestations des Gilets jaunes, mais ce sont les récents débordements sur les Champs-Élysées qui ont éclairé sans le moindre doute la situation française : de façon absolument certaine, la République est maintenant terriblement menacée par l’extrême droite.

Les choses ont mis un peu de temps à se cristalliser, mais il ne se passe plus guère une journée sans qu’enfin, le vrai coupable soit définitivement désigné lorsque quelque chose tourne mal dans le pays (et même ailleurs).

Le terroriste de Christchurch ? Quand bien même il se revendique lui-même éco-fasciste, quand bien même il prend pour modèle la République Populaire de Chine actuelle, il s’agit sans nul doute d’un militant d’extrême-droite. D’ailleurs, les enquêtes sont formelles : puisque tout est parti de forums et de plateformes non censurées (et donc de facto d’extrême droite) alors notre terroriste en est aussi.

Renaud Camus, Zemmour ou Finkielkraut sont régulièrement présentés comme des intellectuels de l’extrême droite sinon la plus conservatrice, parfois la plus dangereuse. Avec une souplesse surprenante, on apprendra d’ailleurs que si l’on s’en prend à Finkielkraut, on est d’extrême droite comme l’a clairement expliqué Benjamin Griveaux, l’actuel porte-parlote du gouvernement.

Les Gilets jaunes sur les ronds-points ? Infiltrés par l’extrême droite, pardi. Tout de noir vêtus, qui brûlent un restaurant et saccagent des vitrines sur les Champs-Élysées ? Ce sont là encore, entre deux drapeaux rouges et noirs, devant l’un ou l’autre A encerclé, d’évidents militants de l’extrême droite, tous comme les Black-Blocs.

Dans le même registre, on ne s’étonnera pas de trouver de vraies convergences de tous ces précédents individus avec Donald Trump ou Jair Bolsonaro, ainsi que Marine Le Pen, Vladimir Poutine ou Viktor Orban. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Tous ces gens sont forcément d’extrême droite, pardi !

Le gouvernement français, la presse, les médias en général qu’ils soient français ou du reste du monde, tous s’accordent sur un constat, terrifiant si l’on y réfléchit froidement : chaque jour qui passe voit s’étendre la grande nébuleuse internationale de l’extrême droite, occulte et tentaculaire, qui menace le vivre-ensemble de nos belles démocraties européennes.

Ce n’est pas compliqué. Dès lors qu’une opinion diffère des avis officiels dispensés par les médias et le gouvernement, on ne peut qu’être poussé à l’évidence : c’est un coup de l’extrême droite, d’une façon ou d’une autre. Dès qu’un désaccord fait jour, dès qu’une opposition s’exprime, c’est une résurgence de l’extrême droite.

L’opposition au gouvernement n’est plus une simple critique, elle est progressivement devenue une menace pour la démocratie, et une place dangereuse laissée au discours séditieux. D’éditos de presse enflammés en chroniques ciselées, l’opposition au gouvernement n’est plus qu’un populisme de plus en plus dangereux et lorsqu’il va trop loin, lorsque le populisme se fait même populaire et rencontre du succès, lorsque le fact chekcing et autre décodage ne parvient pas à calmer le jeu, alors, c’est très simple : c’est l’extrême droite !

C’est tellement simple que c’en est devenu simpliste, caricatural même.

Il n’y a plus de nuances, il n’y a plus d’analyse. Les anathèmes raciste, antisémite et bien sûr facho sont devenus les ingrédients indispensables de toute Pensée Complexe™ débitée comme de la saucisse industrielle sur tous les médias, à toutes les heures de grande écoute. On appliquera l’étiquette d’extrémiste de droite dès qu’on le pourra et on saura trouver d’amples périphrases et des ellipses habiles pour tous les cas où ça ne pourra pas marcher, depuis le malencontreux déséquilibre jusqu’au militant suractif en passant par le jeune très déçu, le frôlement d’incident, le véhicule subitement doué d’une volonté propre ou le quartier timidement émotif.

D’un autre côté, on placera avec une application presque religieuse nos jeunes générations à l’abri de toute exposition à un savoir qui pourrait les perturber. Par un travail de fond long mais systématique sur les élèves puis les étudiants qui, une fois devenus eux-mêmes enseignants, pourront perpétuer le non-savoir devenu ancestral, on formera les esprits à cette dialectique étrange où tout se vaut, où les oppresseurs sont forcément des Hommes Blancs mais où les Races n’existent pas, où le sexisme est à sens unique, où la différence est glorifiée mais où tout le monde est parfaitement égal.

À la fin, les bases ne sont plus connues ni comprises. À la fin, l’inculture règne et tout se vaut. À la fin, le gloubiboulga est total, chimiquement parfait.

Je vous encourage à écouter les deux premières minutes et trente secondes de la vidéo suivante pour voir où je veux en venir :

En pratique, les mots ont été tellement torturés et vidés de leur sens, les étiquettes tellement distribuées à la volée, les anathèmes mitraillés sur les opposants qu’il ne reste plus qu’un magma gluant de concepts inopérants valables pour tout et n’importe quoi. Dans ce bouillon épais, l’extrême droite semble partout, couvre tout le spectre des demandes populaires qui ne sont pas portées par le Camp du Bien, dont le squelette idéologique est lui-même de plus en plus mou. Les classes jacassantes ont parfaitement réussi à décérébrer une grande partie de la population qui réclame une répression toujours plus forte des éléments perturbateurs mais les comprend voire soutient, qui veut qu’on lutte contre le terrorisme mais réclame qu’on renforce encore l’interdiction d’accès aux armes, qui veut moins d’impôts mais plus de services publics ou qui veut moins d’État mais plus d’assistanat.

Les journalistes et les politiciens pleurnichent régulièrement sur la chute constante de leur crédibilité auprès de l’opinion. Mais à force de n’avoir plus qu’un mot pour désigner toutes les opinions politiques divergentes (l’extrême droite, évidemment) et de n’avoir plus qu’un seul mot pour désigner toutes les causes de tous les malheurs sur Terre (le libéralisme, affublé au besoin d’un préfixe turbo, néo ou ultra), leur capacité d’expliquer le monde et de proposer des solutions opérationnelles au reste du peuple s’est complètement étiolée.

Criant « ultralibéralisme ! », « fachistes d’extrême droite ! » dès qu’un problème survient dans leur narration, ils passent à présent pour des bouffons…


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  • Ultra, néo, supra, méga-libéraux. Des anarchistes d’extrême-droite. Des populistes, des fous dangereux qui menacent l’équilibre du « cictem »tm. Macron n’est il pas lui même libéral !?
    C’est effectivement de la bouillie les infos. La propagande est mélangée à la moraline puis roulée dans des bonnes ponctions éco-conscientes à la sauce végan. Mais le pire c’est d’écouter les voix des journalistes. Essayez de ne pas regarder l’image. Concentrez vous sur le sens des mots (vides), l’absence d’analyse, de corps, d’objectifs, de conclusion. Mettez y un son monocorde sans vie. Vous y êtes, c’est 2019, la dictature est là.

    • Avoir des mots vide de sens est une chose, véhiculer de l’infox une autre. J’ai eu le loisir d’être soumis plusieurs semaines d’affiler à 28min, l’émission news/intellectuelle de Arte. J’ai été bluffé par la quantité de contre-vérités débitées, avec le plus grand flegme. Bien évidemment, toujours avec un biais politique évident.

  • de toutes façons, c’est un coup des Chinois du FBI.

    soutenus par les Illuminati.

  • La fameuse réplique, complètement décorrélée du sujet initial, du « Tu es donc d’accord avec l’extrême droite ? » rétorquée à un simple argument de bon sens en matière économique/lié à la responsabilité. Combien de fois ne l’ai-je entendue ?

    Cela sonne généralement la fin de la discussion. Il pourrait être intéressant d’en analyser les ressorts. Qu’est-ce qui pousse le quidam à se réfugier derrière l’homme de paille qu’est l’extrême droite ? Une incompréhension prégnante des concepts politiques/économiques ? Une paresse intellectuelle ? La crainte de devoir remettre en question ses croyances ? Ou pire, la solide conviction que son logiciel de pensée est le bon, et ne nécessitant pas d’être argumenté.

    • Un peu de tout ça, et il faut y ajouter la peur croissante de l’ostracisme (via réseaux sociaux ou IRL.)
      Si le SJW du début de la vidéo avait engagé une discussion raisonnable au lieu de signaler sa conformité, il aurait pu dans un avenir proche, avoir du mal à trouver des femelles réceptives (ou des mâles ou des toasters). Dans un avenir moins proche, ses chances d’être embauché dans une structure bien conscientisée se trouveraient réduites (même certaines entreprises s’y mettent.)

    • Facile : cela fait bien, vous faites partie du kamp du bien en pointant le méchant. Cela vous exonère de toute réflexion supplémentaire. Cela coupe à toute discussion, enterre tout débat.
      Pour le polytocard, traduire : « voyez comme je suis beau et gentil, votez pour moi ».

    • @Zod
      Il faut pousser le débat plus loin. Demander à l’interlocuteur « quelle est votre définition de l’extrême droite ? » Vous pourrez alors lui démontrer que l’extrême gauche et l’extrême droite, c’est la même chose, au prétexte près (« justice sociale » pour l’extrême gauche, « grandeur de la nation » pour l’extrême droite), et que bien des gens et partis de « gauche » défendent des points de vue qui rentrent dans les caractéristiques des deux (anti démocratisme : refus du résultat des élections quand il n’est pas conforme, anti capitalisme, refus du pluralisme, intolérance, maintien au pouvoir par la force : répression des gilets jaunes…). En déduire qu’il n’y a pas d’extrême droite en France (personne ne se réclame du socialisme nationaliste agressif) mais qu’il existe bien une extrême gauche dont l’influence va bien au delà de ses électeurs. Si ça peut vous aider…

  • Staline recommandait aux communistes de traiter leurs adversaires de fascistes. On est dans la même rhétorique. Il s’agit, poyr le camp du Bien, de disqualifier tous les adversaires. En effet, ça se corse un peu quand certains de ces adversaires sont eux-mêmes en opposition.
    L’abdication du débat et de l’intelligence est une impasse qui aura peut-être une issue heureuse: l’explosion du camp du Bien!

  • Oh, oui les USA, la Chine, la Russie…et même la Corée du nord félicitent la France. C’est quand même un pays extraordinaire qui est capable de s’auto détruire en gardant le sourire, la bonne humeur et l’auto-dérision. Je décerne à la France la première place des pays les plus stupides au monde. Cocorico.

    • Notre emblème, c’est bien cet animal majestueux capable de chanter les 2 pieds dans la me.de ?

      • @RaphSud
        Bonsoir,
        Tout à fait : c’est bien notre emblème.
        Toutefois, quand il est « entier », l’animal ne tolère pas la présence d’intrus dans son territoire, parce qu’il sait (qu’il le sente d’instinct n’a pas d’importance) qu’ils sont là pour piquer les oeufs des galinettes, ou pire, et qu’il volera dans les plumes des intrus discourtois. Ce n’est pas pour rien que les combats de cet animal sont interdits.
        Même en ayant été mordu par des chiens, dont un labrador, je n’en ai jamais eu peur. Notre emblème national par contre…
        Maintenant, c’est un chapon.
        (J’appris il y a 3 ans, que les galinettes ne toléraient pas les couleuvres dans leur enclos. Un « carnage » m’avait-on dit. J’en suis resté coi sur le coup, et encore plus quand on m’a décrit qu’elles avaient « nettoyé ».)

    • But, France is sooo romantic …

  • @zod, je crois pouvoir dire sans me tromper que les Français sont formatés depuis la plus tendre enfance. Ils sont sincères et pensent réellement de travers sans s’en rendre compte. La psychologie humaine étant limitée fait qu’un individu croit plus volontiers à lui même que dans les autres. Or si l’on répète inlassablement que la France est parfaite grâce à son système social (car cela arrange l’administration), alors cela devient LA vérité. C’est long de programmer les individus. C’est avec des lois de plus en plus serrées et des infos dirigées que l’on peut modifier durablement un peuple. Si l’on vit en expat et que l’on revient alors on comprend de quoi je parle. Mais, à force de pousser l’individu vers la zone du cerveau reptilien il en sort des GJ. Et à ce stade rien n’arrête un reptilien car l’on touche à sa survie. Le gvt Macron est foutu.

    • Si je comprends bien, vous pensez que la France a réussi là où l’URSS avait échoué, à créer un homme nouveau, l’homo socialicus, qui se sentirait bien en vivant dans un pays communiste?
      Personnellement, je pense que beaucoup de puissants dans l’URSS s’étaient convaincus d’avoir construit un système stable, grâce à l’acculturation et l’endoctrinement sur une génération. Mais tout n’est qu’une façade, l’éducation permet de contrôler nos instincts pas de les faire disparaitre. L’instinct de propriété est l’un des plus forts, on peut faire semblant d’y renoncer pour bien paraitre, mais quand les enjeux deviennent importants, c’est tout autre. Même pour les communistes les plus durs, le partage ça va quand ce n’est pas important, le reste on s’abstient d’en parler c’est tout.

      • La différence entre la France et l’URSS, c’est qu’en France il n’y a pas (encore) de goulag pour les récalcitrants. Les gens, même s’ils se plaignent, vivent nettement mieux que les russes dans les années 60. L’évolution s’est faite petit à petit, sans à-coups, comme pour la grenouille dans l’eau chaude.

        Il faut juste espérer que les français se rendent compte qu’ils sont en train de bouillir avant que l’eau ne soit trop chaude.

    • #TeamExpat – J’ai aussi sauté le pas. A quand une qualificatif d’Extrémiste de droite envers les gens ayant quitté le navire afin de vérifier que l’herbe est effectivement plus verte à côté ?

    • Il n’y a pas que les Français qui sont « formatés depuis la plus tendre enfance ». C’est planétaire. Voyez ce qui s’est passé ces derniers jours, un peu partout sur la planète Terre, des enfants et des ados ont manifestés pour réclamer des actions des gouvernements contre le « réchauffement climatique ». « On » fait avec eux comme l’ « on » fait avec les adultes : »on » suscite la peur de voir la planète cramer et l’espèce humaine disparaître à cause du « réchauffement climatique » prétendument issu des activités humaines, alors qu’il est largement démontré par moult scientifiques et personnes de bons sens que c’est un fait tout à fait naturel qui s’est moult fois produit dans le passé ancien et récent. Personne ne pourra lutter efficacement contre ce phénomène de nature cosmique. Mais, voyez-vous, il y a des sous, des quantités énormes de sous, à gagner. Alors, « on » formate tout le monde, du plus petit au plus grand, en suscitant chez tout le monde LA PEUR ! Et la peur, puisque vous parlez du cerveau reptilien, est une émotion produite justement par ledit cerveau reptilien ! En France, pendant longtemps, on a bassiné les Français et on les a fait peur : leur salut, leur a-t-on dit, comme il est toujours dit, ne peut venir que de « on », du camp du Bien pro-européiste et vertueux ! Leur damnation, en revanche ne peut venir que des « autres », du camp du Mal anti-européiste et diabolique ! Tout le temps qu’internet et les réseaux sociaux n’existaient pas ce prêchi-prêcha semé à l’envi faisait mouche. Aujourd’hui, les choses ont changé, les moyens de communication ont changé, ce prêchi-prêcha ne marche plus. Le déformatage des cerveaux est bien avancé. Le Roi étant devenu nu, c’est cela qui fait les Gilets Jaunes qui s’inscrit dans la montée des volontés des peuples (moqueusement baptisée « populisme ») à aspirer à plus de justice (tous azimuts, pas seulement fiscale et sociale), à plus de démocratie, à plus de liberté.

  • Et oui, le «néolibéralisme» n’a plus le monopole. Grâce à une magistrale intervention étatique, «l’extrême droite» reprend des parts qu’elle avait perdues sur le marché de l’anathème.
    A noter que chez les libéraux, deux catégories sont également en situation de duopole : «les écolos» et «les cocos».

  • Les méthodes des gauchistes qui consistent à mettre les personnes de droite dans l’extrême droite sont grossières et nulles, relèvent de la paresse intellectuelle dans laquelle la France est tombée, notamment en politique mais pas que…, comme on peut le voir avec la suppression des maths offerte aux bacheliers s’ils le désirent par la réforme Blanquer, or les maths et plus particulièrement la géométrie apprennent à raisonner et non à appliquer des formules bêtes et méchantes.

    • Le système éducatif a sa cohérece: plutôt que d’apprendre à penser, apprendre ce qu’il faut penser quand bien même cela aboutirait à un grossier déni de réalité.
      Je me demande parfois comment font certains journalistes pour asséner autant de contrevérités.
      En effet, ils n’ont pas dû faire beaucoup de mathématiques!
      Remarquez aussi que le formatage peut (et doit) atteindre de brillants esprits. Exemple M. Villani passé par les Young Leaders…

  • C’est scandaleux : ces fachos de gilets jaunes qui se déguisent en honnêtes Black-Blocs pour commettre leurs méfaits !

  • C’est scandaleux : c’est fachos de gilets jaunes qui se déguisent en militant vegan pour attaquer des boucheries.

  • n’y voyez aucun lien si le principal opposant à larem (moins par conviction que pour un vote sanction) aux européennes est le RN

  • Selon moi, être libéral, c’est être capable d’appeler un chat un chat. Tout le temps. Sans exception.

    Un anti-libéral qualifiera un terroriste d’extrême-gauche (casseur antifa) de « rebelle idéaliste usant de violence parce que hélas c’est le seul moyen pour qu’il se fasse entendre », tandis qu’un libéral le qualifiera sans ménagement de terroriste d’extrême-gauche

    Un anti-libéral qualifiera un délinquant de 40 ans de « jeune sans repères », tandis qu’un libéral le qualifiera sans ménagement de délinquant de 40 ans.

    Un anti-libéral qualifiera un terroriste musulman de « déséquilibré qui n’a rien à voir avec l’islam », tandis qu’un libéral le qualifiera sans ménagement de terroriste musulman.

    Un anti-libéral qualifiera le terroriste de Christchurch (un type qui a pour idole le nationaliste blanc Anders Breivik et bute 50 musulmans coupables du crime impardonnable d’excercer pacifiquement leur liberté religieuse) de « écolo qui n’a rien à voir avec l’extrême droite », tandis qu’un libéral le qualifiera sans ménagement de terroriste d’extrême droite.

    C’est connu depuis toujours qu’une partie de l’extrême droite à un penchant écolo, cela n’enlève cependant strictement rien au fait qu’elle fait partie de l’extrême droite.

    C’est complètement ridicule, de la part de H16 et compagnie, de vouloir faire passer le terroriste de Christchurch pour un espèce de bobo gaucho écolo abonné aux Inrocks et attendant impatiemment de délifer à la Gay Pride après avoir participé à une manifestation de soutien au droit de vote d’immigrés sans papiers. Le terroriste de Christchurch est, comme son idole Breivik, un terroriste d’extrême droite. POINT FINAL.

    Etre libéral, cela demande d’avoir des couilles en béton, il faut être prêt à se faire des ennemis partout, à n’être soutenu par personne, à être détesté par les droitards autant que par les gauchistes, bref, il faut être prêt à CREVER pour ses convictions. Si H16, épuisé par tant d’années de combat perpetuel, n’est plus assez couillu pour rester libéral (appeler un chat un chat / appeler un terroriste d’extrême droite « terroriste d’extrême droite » ), rien ne l’empêche de postuler pour un job d’eunuque chez Fdesouche.

    • C’est quoi votre définition de l’extrême-droite ? Est-ce que le Parti Communiste Chinois coche les cases nécessaires ?
      Avoir le courage d’appeler un chat un chat oui, à condition que ce ne soit pas un renard, par mégarde…

      • @durru : Je suis d’accord avec H16 sur le fait que « extrême droite » est un terme beaucoup trop imprécis. ( La même chose peut cependant être dite du terme « extrême gauche, » d’où l’importance de ne pas tomber dans le piège de croire que les gens de droite sont plus à plaindre que les gens de gauche/« le camp de Bien. » )

    • Wikipédia décrit le dingo de Christchurch comme étant communiste, puis anarchiste, puis libertarien et enfin d’extrême droite, voire éco-fasciste.
      Etant donné que ce personnage n’est pas mort, sa définition reste en cours. Il peut devenir socialiste au cours de son procès et se convertir à l’Islam une fois derrière les barreaux. Comme dirait Messala : « tout continue ».
      On peut hésiter à penser que son cerveau abrite un vide abyssale ou un trop plein d’idéologie.
      Le court article de Wikipédia est rigolo, on y apprend en lisant entre les lignes que Charles Martel était d’extrême droite. Déjà !
      Vivre dans un monde de définitions est dangereux. Nous devons être conscients que tous nos sentiments et idées sur les évènements extérieurs sont des évaluations à 50% venues de l’intérieur (nous mêmes). C’est la théorie de l’information. Sans parler des abstractions, simplifications et inférences que nous faisons tout le temps.
      Appeler un chat un chat ne veut rien dire. Le mien tue de jolis petits oiseaux alors que sa gamelle est toujours pleine, mais il me témoigne également une tendre affection. Je le trouve assez complexe surtout quand son regard se pose sur moi, difficile de savoir ce qu’il a en tête.
      Je dirai avec précaution que ce tueur est inadapté à la complexité de son environnement.

    • Attention à l’expression « point final » qui ne m’apparait pas libérale. Mettre fin à l’échange, au commerce social (la discussion), ne plus tolérer les arguments des autres, cela ne ressemble pas à une attitude libérale. Il y a eu 50 points finals à Christchurch.

    • je ne suis pas libéral mais il me semble que pour un libéral extreme gauche et extreme droite sont tous les deux extrêmement liberticides..au point que les distinguer est certes sans doute possible mais assez secondaire.

      • @jacques lemiere
        Vous vous dites non libéral alors que la plupart de vos commentaires (sauf certains, parfois farfelus) disent le contraire, mais passons.
        Effectivement, extrême droite et extrême gauche, c’est bien la même chose, au prétexte à la violence près : « grandeur de la nation » pour la première et « justice sociale  ou égalité dite « réelle » » pour la deuxième. Toutes les autres caractéristiques leurs sont communes :
        – anticapitalisme
        – mépris pour la démocratie et le pluralisme, intolérance allant jusqu’au massacre des opposants
        – refus de la loi de la majorité
        – conquête du et maintien au pouvoir par la violence
        – primat du groupe ou collectif sur l’individu (donc primat du « chef »).
        C’est la raison pour laquelle il est si facile et commun de de passer de l’un à l’autre, de nombreux exemples historiques en attestant.
        Cependant, à l’heure actuelle, du moins en France, personne ne se réclame de l’extrême droite. Pas un parti, pas un groupuscule ne coche toutes les cases. Ceux qui s’en rapprochent le plus sont les fondamentalistes musulmans, en considérant la « communauté des croyants » comme « leur » « nation ».
        C’est la raison pour laquelle le danger vient de l’extrême gauche, d’autant plus que son prétexte (« la justice sociale »…) irradie à peu près toute le spectre politique français, lui offrant un alibi qui lui permet d’afficher une certaine « respectabilité ».
        Enfin, sauf l’élimination physique des opposants et la conquête du pouvoir par la force, la plupart des formations ayant pignon sur rue satisfont à divers degrés à tous les autres critères, d’autant plus qu’elles sont « à gauche ».
        Vous comprendrez pourquoi tout débat réfléchi à l’aide de définitions précises sur l’extrême droite est proscrit.

        • @Guy : Vous dites, dans un premier temps, que ce qui carractérise l’extrême droite c’est qu’elle légitime la violence/coercition/destruction de la liberté au nom de la « grandeur de la nation » (l’extrême gauche quant à elle légitime la violence au nom de la « justice sociale ») Puis vous affirmez, dans un second temps, qu’à l’heure actuelle en France aucun parti politique ou groupuscule ne correspond à cette description de l’extrême droite (excepté selon vous les fondamentalistes musulmans.) Donc d’après vous, si je vous ai bien compris, la liberté en France n’est sérieusement menacée que par des sortes de robin des bois voulant redistribuer les richesses et des barbus salafistes obnubilés par leur oumma ? Il n’existe selon vous en France aucun manipulateur (parti politique ou groupuscule) prétendant que la défense de la « grandeur de la nation » nécessite la destruction de la liberté ? Il n’existe aucun manipulateur se servant des peurs (parfois rationnelles, parfois irrationnelles) causée par l’immigration pour attaquer la liberté ?

          • @commando
            Merci pour cette contribution. Je vous retourne la question. La liberté en France n’est-elle pas non pas seulement « sérieusement menacée » mais déjà extrêmement réduite et ce, sans qu’aucun parti d’extrême droite ou d’extrême gauche soit au pouvoir ? Pensez-vous que chacun y est libre de mener sa vie comme il l’entend, dans la limite du respect d’un droit égal pour tous les autres ? Dans ces conditions, l’agitation de l’épouvantail d’une extrême droite imaginaire n’est-elle pas un leurre pour détourner l’attention du public sur les privations de liberté, bien réelles, dont il souffre actuellement ?
            Quels sont donc ces partis politiques ou groupuscules qui répondent à tous les critères de l’extrême droite ? Je suis curieux. J’attends votre réponse. On pourra alors examiner ensemble ce qu’il en est.

            • @Guy : Vous avez raison, l’État est déjà très oppressif alors même qu’aucun parti dit « extrême » n’est au pouvoir. Un graphique d’un article de contrepoints avait d’ailleurs montré à quel point une présidence Macron sera à peine moins liberticide qu’une présidence Le Pen. (Selon le graphique la présidence la moins liberticide aurait été celle de Fillon.)


              « Quels sont donc ces partis politiques ou groupuscules qui répondent à tous les critères de l’extrême droite ? »


              @Guy : Soyez assuré qu’il y en a quelque-uns pas du tout, mais alors pas du tout, bisounours parmi tout ce gros tas :
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Extr%C3%AAme_droite_en_France#Principales_organisations_d'extr%C3%AAme_droite_en_France_existantes

              J’en profite pour reposter un ancien message qui permet d’avoir une vue encore plus globale de la situation :
              « Quand on analyse les choses superficiellement, on pense que l’ampleur de la violence des natios est ridicule comparée à celle des voyous de cité et des antifa/ultragauchistes. Cependant quand on analyse les choses plus profondémment, on s’appercoit qu’un nombre considérable de policiers sont des natios. Donc bien souvent, quand un flic commet une bavure (ou tout simplement quand son activité entre en conflit avec le respect du droit naturel) cela devrait être considéré non pas comme étant une « violence policière » mais une « violence nationaliste », ou disons plutôt : cela devrait être considéré comme étant une « violence nationaliste » camouflée en « violence policière. » Ajoutons que, contrairement à ce qu’affirme parfois h16 dans certains de ses articles, la presse ne surmédiatise pas systématiquement les bavures policières, elle en ignore beaucoup, elle tend à ne surmédiatiser que celles qui peuvent lui être bénéfique / augmenter son pouvoir / consolider ses privilèges. »

              • @commando

                Bonjour et merci pour le lien. J’ai lu attentivement l’article en entier. Dès l’introduction le ton est donné :
                « L’extrême droite en France est une notion abstraite associée à une partie de la classe politique française, en évolution depuis la Révolution française jusqu’à nos jours. Pour l’historienne Ariane Chebel d’Appollonia, « le terme a été appliqué à tant d’opinions ou de programmes politiques différents qu’une signification claire et acceptée par tous reste aléatoire ». »
                On est tout de suite prévenu : on cherchera en vain une définition de l’extrême droite : il n’y en a pas. Dès lors, on pourra affubler « d’extrême droite » tout ce qu’on veut, exactement ce que dénonce h16 dans cet excellent billet.
                On « apprend » ainsi plus loin que l’ex FN, parti typiquement « social démocrate », dont les dirigeants ont seulement compris, à la différence des autres, que la « social démocratie » est incompatible avec l’ouverture des frontières, mais refusent de comprendre que les problèmes causés par l’immigration sont la conséquence exclusive de la redistribution socialiste et de la violation des droits de propriété auxquels ils adhèrent, est classé à l’extrême droite, un scoop !
                « Les mouvements d’extrême droite sont accusés par leurs détracteurs de partager la haine d’un ennemi commun, d’un bouc émissaire qui aurait changé au cours du XXe siècle : le juif au début du XXe siècle, l’immigré de nos jours. »
                La proximité idéologique de l’extrême droite avec la « gauche » ou l’extrême gauche n’est même pas mentionnée alors qu’elle saute aux yeux (remplacer les mots « juif » et « immigré » par « capitaliste » et « riche »).
                « La plupart de ces mouvements sont anticommunistes. »
                Normal, extrême droite et communistes, étant tous deux socialistes, sont naturellement en conflit, comme tous les socialistes, le conflit portant sur « qui exproprier, sous quel prétexte, avec quelles méthodes, au bénéfice de qui ? ». Bien évidemment, ce n’est pas dit, bien que ce soit parfaitement logique.
                On apprend enfin qu’il existerait entre 2500 et 3500 militants ou sympathisants des groupes d’extrême droite (en 2004), de quoi effectivement faire trembler la république (à comparer avec le nombre de délinquants en prison, la face émergée de l’iceberg, de sympathisants de la CGT, du PCF, de la LCR, du « Parti Anticapitaliste », des « Insoumis », de « fichés S »…).
                Pas très convainquant à vrai dire.

                Passons donc à votre ancien commentaire sur la violence policière.
                La violence policière est à la base du fonctionnement de l’État. Sans la menace de sanctions progressives (saisie sur salaire, saisie sur compte en banque, saisie des biens mobiliers et immobiliers, prison, voire assassinat si le récalcitrant exerce son droit légitime à se défendre contre l’agression), les gens cesseraient peu à peu de payer leurs impôts et l’État s’écroulerait, ou serait contraint de se réformer pour fournir de vrais services à ses contributeurs. Il cesserait d’être un État.
                Tous ceux qui vivent de la redistribution socialiste vivent de la violence policière, sans laquelle un certain nombre d’organismes n’existeraient tout simplement pas, sans laquelle bon nombre de gens seraient contraints de travailler au lieu de vivre du travail des autres. Il y aurait bien sur des hôpitaux, des policiers, des juges, des prisons, des routes, des transports en commun, de la charité, et tout ce qui est réellement demandé par la population et actuellement plus ou moins fourni (fort mal) par l’État, mais il est plus que probable que, par exemple, la CGT, l’Humanité, Libération, la Caisse des Dépôts et Consignations, La Banque de France, les « Conseils Supérieurs » de ceci ou cela, les « Hautes Autorités » à ceci ou à cela, les « Comités » truc et bidule, où on recase ses amis politiques, les « aides sociales »… auraient disparus. Direz-vous que la violence policière est en fait une violence communiste, socialiste, financière, propagandiste, « haut fonctionnairiste », sociale ? Vous devriez logiquement le faire.

                • « On est tout de suite prévenu : on cherchera en vain une définition de l’ « extrême droite » : il n’y en a pas. Dès lors, on pourra affubler d’ « extrême droite » tout ce qu’on veut, exactement ce que dénonce h16 dans cet excellent billet. »


                  @Guy : Au risque de me répéter, tel que je l’ai déjà expliqué à durru, je suis entièrement d’accord avec h16 sur ce point précis. Cependant on peut dire la même chose du terme « extrême gauche » : il englobe tout et n’importe quoi, il laisse à penser qu’il n’y a aucune différence entre un marxiste, un guevariste, un trotskiste, un maoïste, un stalinien, un bakouninien, un proudhonien etc…
                  C’est très bien de répéter constamment que « extrême droite » ne veut rien dire (je soutiens à 100% h16 sur ce point), mais à un moment, si on ne chipote jamais autant concernant le terme « extrême gauche », on fait malgré soi preuve d’un deux poids deux mesures.
                  Vous me rétorquerez probablement : la presse subventionnée, les médias mainstreams, l’éducation nationnale, s’occupent déjà de rabâcher aux gens que « extrême gauche » ne veut rien dire, tandis que personne ne fait le même travail pour le terme « extrême droite. » Selon moi vous sous-estimez l’influence actuelle des médias alternatifs : on peut trouver en un clic d’innombrables intellos, youtubers, blogs, sites internets, médias alternatifs, expliquant comme h16 que « extrême droite » ne veut rien dire. Par contre, c’est beaucoup plus compliqué de trouver des libéraux comme h16 expliquant avec talent et humour que, par exemple, c’est impossible d’avoir à la fois moins d’impôts et davantage de services publics. Par conséquent, face à une telle situation, il me semble plus urgent qu’h16 fournisse une offrre intellectuelle qui est en pénurie plutôt qu’une offre déjà surabondante. Mais bon, ce n’est que mon humble avis, h16 est libre de faire ce qu’il veut hein.

                  • @commando
                    J’apprécie votre honnêteté intellectuelle. Normal, vous êtes libéral.
                    Pour ma part, j’ai donné une définition précise des termes « extrême droite » et « extrême gauche ». N’avez-vous pas remarqué que toute la phraséologie socialiste est volontairement exprimée en termes jamais définis de manière précise, opérante, non contradictoire ? Un exemple parmi d’autres : « Le « racisme » c’est mal. Mais les races, ça n’existe pas. » Mais alors, le racisme, c’est quoi ? Idem pour « la justice sociale » (définition libérale : la justice sociale c’est que personne ne vole personne). Idem pour « l’égalité » (définition libérale : l’égalité, c’est des droits égaux pour tous). C’est pourquoi, le combat libéral passe (entre autres) par le rétablissement du sens des mots. Ça va bien au delà que de dire « l’extrême droite ça n’existe pas » (ce qui est vrai si on ne définit pas ce que c’est, comme c’est aussi vrai de n’importe quel pseudo concept déconnecté de la réalité). Au contraire, nous autres libéraux en avons une définition précise, ce qui nous permet de savoir qui en fait partie et qui n’en fait pas. H16 a donc parfaitement raison de mettre son talent à dénoncer ces dérives sémantiques volontaires qui ne servent qu’à empêcher les gens de penser (pas de pensée sans un vocabulaire opérant et précis), ce qui ne l’empêche pas de mettre aussi son talent, et de quelle manière, à dénoncer les autres travers du socialisme ambiant. L’un n’exclus pas l’autre. Qui plus est, ce que h16 ne fait pas (comme tout humain, son temps est limité), d’autres le font. Nous sommes complémentaires.

                    • « nous autres libéraux [avons une définition précise du terme « extrême droite » ] , ce qui nous permet de savoir qui en fait partie et qui n’en fait pas. »


                      @Guy : Du coup, selon cette définition précise, le terroriste de Christchurch fait-il oui ou non partie de l’« extrême droite » ? H16, dans l’article présent, laisse entendre que non. Du moins, c’est sans doute ce que retiendront la plupart des lecteurs qui auront rapidement survolé l’article.

                    • @commando
                      Pa moyen de vous répondre en dessous de votre propre commentaire.
                      H16 n’a pas donné de définition précise de ce qu’est l’extrême droite, ce n’était pas l’objet de son billet, comme vous l’avez bien compris. Pour rappel, l’exemple a été pris pour montrer qu’avant toute enquête approfondie sur ce crime, et même si certaines éléments pouvaient faire penser le contraire, il était à priori attribué à l’extrême droite par l’ensemble de la classe jacassante, et ce avec une célérité dont elle évite de faire preuve en d’autres circonstances.
                      Pour pouvoir classer le criminel dans une catégorie ou une autre, il faut avoir les réponses aux questions suivantes :
                      – quelles sont ses motivations ?
                      – a-t-il obéit (même de façon informelle) à une organisation politique appelant aux meurtre de Musulmans (comme il existe des organisations appelant au meurtre de Juifs, de Chrétiens et d’Apostats) et laquelle ?
                      Selon les réponses, vous pourrez le classer à l’extrême droite, à l’extrême gauche, chez les fondamentalistes pseudo-écologistes ou ailleurs.
                      Cependant, je vous rappelle qu’un criminel est avant tout un criminel, quel que soit son identité, ses motivations et l’identité de ses victimes. La distinction d’une échelle de gravité en fonction de ces critères est une invention socialiste.
                      Enfin, selon les commentaires, il semble que la plupart des lecteurs ne se soient pas arrêtés à la même interprétation que vous.

                    • « avant toute enquête approfondie sur ce crime, et même si certaines éléments pouvaient faire penser le contraire, il était à priori attribué à l’extrême droite par l’ensemble de la classe jacassante, et ce avec une célérité dont elle évite de faire preuve en d’autres circonstances. »


                      @Guy : Cela dépend de ce que l’on entend par « la classe jacassante. »
                      Nous sommes d’accord sur le fait que les intellos, les médias (exemple: MSNBC aux USA), et les politiciens de gauche, ou penchant vers la gauche, sont pour la plupart très promptent à condamner un crime s’il répond à certains critères précis et à s’empresser d’en attribuer la reponsabilité à leurs opposants. Cependant on peut dire exactement la même chose des intellos, des médias (exemple : Fox News aux USA), et des politiciens de droite, ou penchant vers la droite.

                      On en revient donc encore une fois à l’argument que j’avais expliqué à durru plus haut, et sur lequel j’estime que h16 n’insiste pas assez dans ses articles, à savoir : il est important de ne jamais tomber dans le piège de croire que les gens de droite sont plus à plaindre que les gens de gauche/« le camp du Bien » (Tout comme il est important de ne jamais tomber dans le piège de croire que « le camp du Bien » est plus à plaindre que les gens de droite.)
                      S’il faut reconnaitre un mérite à la « classe jacassante » c’est justement sa capacité à faire croire aux uns qu’elle est exclusivement de gauche et de faire croire aux autres qu’elles est exclusivement de droite, alors qu’en réalité elle est composé d’un mélange des deux :
                      La « classe jacassante » =/= MSNBC
                      La « classe jacassante » =/= CNN
                      La « classe jacassante » =/= Fox News
                      La « classe jacassante » = MSNBC + CNN + Fox News
                      Bref, tout ce que je viens d’écrire, c’est des choses qui sont pour moi évidentes, et je me doute bien qu’elles sont toutes aussi évidentes pour vous et pour H16, mais le problème c’est que tout le monde n’est pas aussi accoutumé que nous à cette manière de raisonner. Ce qui apparait évident aux libéraux comme nous ne l’est pas forcément pour tout le monde.

                    • « Pour pouvoir classer le criminel dans une catégorie ou une autre, il faut avoir les réponses aux questions suivantes :
                      – quelles sont ses motivations ?
                      – [a-t-il obéit à une organisation politique appelant aux meurtres de Musulmans] ?
                      »


                      @Guy : Selon le wiki anglais le but principal de ce criminel, qui compte Anders Breivik parmi ses inspirations, qui est très imprégné par la « culture alt right », et qui se revendique « ethno-nationaliste » (par opposition aux « nationalistes civiques » comme Trump et Le Pen jugés trop bisounours), son but principal est, disais-je, d’accélerer les sentiments anti-musulmans et anti-immigrés dans les pays « majoritairement blancs » afin de provoquer une «guerre raciale/ race war.»

                      Si on ne peut plus qualifier un criminel possédant un tel objectif prinicipal de « terroriste d’extrême droite », alors dans ce cas, c’est bien simple : plus personne ne mérite d’être assimilé à l’extrême droite.

                      À mon humble avis : si la carractéristique principale de ce criminel était son écologisme plutôt que son ethno-nationalisme anti-musulmans et sa xénophobie, il aurait probablement choisi autre chose que deux mosquées pleine de musulmans comme symbole anti-écolo à attaquer. Il aurait par exemple fait explosé une centrale électrique qui pollue l’air, ou une usine qui pollue une rivière, ou des infrastructures qui modifie les paysages (pont, autoroute, barrage hydraulique, etc) ou il aurait buté les dirigeants d’une entreprise participant à la deforestation de certaines régions, bref, le type avait l’embarras du choix.

                      PS : Vraisemblablement, le criminel a agi tout seul, sans l’aide de personne.

                • « Direz-vous que la violence policière est en fait une violence communiste, socialiste, financière, propagandiste, « haut fonctionnairiste », sociale ? »


                  @Guy : Dans un précédent message vous avez répondu à ma question par une autre question. Vous ne m’en voudrez donc pas de faire la même chose ici : je vous retourne la question !
                  Pourquoi ne pourrait-on pas qualifier de violence d’ « extrême-gauche»/violence communiste (ou faisant le jeu des communistes) la violence (illégitime du point de vue du droit naturel) qu’exercent des policiers contre des résistants fiscaux, des exilés fiscaux, des «fraudeurs» fiscaux ?

                  Pourquoi ne pourrait-on pas qualifier de violence d’ « extrême-droite»/violence nationaliste (ou faisant le jeu des nationalistes) la violence (illégitime du point de vue du droit naturel) qu’exercent des policiers contre des immigrés clandestins non-criminels, et contre des propriétaires privés qui les hébergent, et contre des employeurs qui les embauchent ?

                  Pourquoi ne pourrait-on pas qualifier de violence progressiste (ou faisant le jeu des progressiste) la violence (illégitime du point de vue du droit naturel) qu’exercent des policiers contre des conservateurs manifestant pacifiquement contre le mariage pour tous, et contre des conservateurs forcés à travers les impôts à subventionner des avortements ?

                  Pourquoi ne pourrait-on pas qualifier de violence conservatrice (ou faisant le jeu des conservateurs) la violence (illégitime du point de vue du droit naturel) qu’exercent des policiers contre des vendeurs non-criminels/consommateurs non-criminels de stupéfiants ?

                  Pourquoi ne pourrait-on pas qualifier de violence féministe radicale (ou faisant le jeu des féministes radicales) la violence (illégitime du point de vue du droit naturel) qu’exercent des policiers contre des clients de prostituées adultes et consentantes ?

                  Pourquoi ne pourrait-on pas qualifier de violence islamiste (ou faisant le jeu des islamistes) la violence (illégitime du point de vue du droit naturel) qu’exercent des policiers contre des intellectuels trainés devant la Justice pour avoir exprimé pacifiquement des opinions jugées « islamophobes » ?

                  • @commando
                    C’est exactement la réponse que j’attendais. Oui, on le peut et on le doit. On est d’accord.
                    J’ai mis volontairement l’accent sur ceux qui dénoncent régulièrement « les violences policières » alors qu’ils en vivent (par exemple les dirigeant syndicaux), ce qui ne m’empêche pas de souscrire à 100% avec tous les exemples que vous donnez ci-dessus.

              • @commando

                Bonjour et merci pour le lien. J’ai lu attentivement l’article en entier. Dès l’introduction le ton est donné :
                « L’extrême droite en France est une notion abstraite associée à une partie de la classe politique française, en évolution depuis la Révolution française jusqu’à nos jours. Pour l’historienne Ariane Chebel d’Appollonia, « le terme a été appliqué à tant d’opinions ou de programmes politiques différents qu’une signification claire et acceptée par tous reste aléatoire ». »
                On est tout de suite prévenu : on cherchera en vain une définition de l’extrême droite : il n’y en a pas. Dès lors, on pourra affubler « d’extrême droite » tout ce qu’on veut, exactement ce que dénonce h16 dans cet excellent billet.
                On « apprend » ainsi plus loin que l’ex FN, parti typiquement « social démocrate », dont les dirigeants ont seulement compris, à la différence des autres, que la « social démocratie » est incompatible avec l’ouverture des frontières, mais refusent de comprendre que les problèmes causés par l’immigration sont la conséquence exclusive de la redistribution socialiste et de la violation des droits de propriété auxquels ils adhèrent, est classé à l’extrême droite, un scoop !
                « Les mouvements d’extrême droite sont accusés par leurs détracteurs de partager la haine d’un ennemi commun, d’un bouc émissaire qui aurait changé au cours du XXe siècle : le juif au début du XXe siècle, l’immigré de nos jours. »
                La proximité idéologique de l’extrême droite avec la « gauche » ou l’extrême gauche n’est même pas mentionnée alors qu’elle saute aux yeux (remplacer les mots « juif » et « immigré » par « capitaliste » et « riche »).
                « La plupart de ces mouvements sont anticommunistes. »
                Normal, extrême droite et communistes, étant tous deux socialistes, sont naturellement en conflit, comme tous les socialistes, le conflit portant sur « qui exproprier, sous quel prétexte, avec quelles méthodes, au bénéfice de qui ? ». Bien évidemment, ce n’est pas dit, bien que ce soit parfaitement logique.
                On apprend enfin qu’il existerait entre 2500 et 3500 militants ou sympathisants des groupes d’extrême droite (en 2004), de quoi effectivement faire trembler la république (à comparer avec le nombre de délinquants en prison, la face émergée de l’iceberg, de sympathisants de la CGT, du PCF, de la LCR, du « Parti Anticapitaliste », des « Insoumis », de « fichés S »…).
                Pas très convainquant à vrai dire.

                Passons donc à votre ancien commentaire sur la violence policière.
                La violence policière est à la base du fonctionnement de l’État. Sans la menace de sanctions progressives (saisie sur salaire, saisie sur compte en banque, saisie des biens mobiliers et immobiliers, prison, voire assassinat si le récalcitrant exerce son droit légitime à se défendre contre l’agression), les gens cesseraient peu à peu de payer leurs impôts et l’État s’écroulerait, ou serait contraint de se réformer pour fournir de vrais services à ses contributeurs. Il cesserait d’être un État.
                Tous ceux qui vivent de la redistribution socialiste vivent de la violence policière, sans laquelle un certain nombre d’organismes n’existeraient tout simplement pas, sans laquelle bon nombre de gens seraient contraints de travailler au lieu de vivre du travail des autres. Il y aurait bien sur des hôpitaux, des policiers, des juges, des prisons, des routes, des transports en commun, des assurances, de la charité, et tout ce qui est réellement demandé par la population et actuellement plus ou moins fourni (fort mal) par l’État, mais il est plus que probable que, par exemple, la CGT, l’Humanité, Libération, la Caisse des Dépôts et Consignations, La Banque de France, les « Conseils Supérieurs » de ceci ou cela, les « Hautes Autorités » à ceci ou à cela, les « Comités » truc et bidule, où on recase ses amis politiques, les « aides sociales »… auraient disparus. Direz-vous que la violence policière est en fait une violence communiste, socialiste, financière, propagandiste, « haut fonctionnairiste », sociale ? Vous devriez logiquement le faire.

        • le danger vient de l’extrême gauche en effet mais surtout de la gauche qui la tolère..quad vous Etes de gauche vous avezle droit de vous pâmer devant le che et dire bon d’accord il a tué des gens innocents mais il etat gentil…pas de ça à droite…

  • A force de lire et entendre les media mainstream, il nous est donc dit qu’en France il y a très peu d’immigrés mais une « extrême droite » si nombreuse qu’o n’arrive plus à les compter!
    Les manifs, c’est eux! La pollution, c’est eux! Le déficit budgétaire, sûrement encore eux! Et je ne parle pas du « réchauffement du climat »….comme les moins 50 Celsius à ny,

    ni des rats qui pullulent à Paris, ni etc…

    Mais combien sont-ils? Cent millions?
    Mince! Nous ne sommes que 65 millions. Comme quoi l’exagération…….

    • Alors s’il est dit que les GJ sont d’extrême-droite il va falloir que les chiffres officiels des manifestants soient revus à la hausse. Castaner ne dira plus « quelques milliers de manifestants » mais « des centaines de milliers de manifestants ».

  • Encore un coup de l’internationale d’extreme droite !!!

  • @lapetitebete .
    confondre agilité à manipuler les concepts mathématiques et intelligence, voilà l’erreur.
    ce qui ne veut pas dire que monsieur vilani n’est pas intelligent, il a pu aussi délibérément choisir de « faire l’idiot » par fainéantise et ambitions politiques.

  • @Alfred t’es trop cool. Bisous.

  • Tentative d’attentat en Italie sur un bus transportant des ados. Surement l’extrême-drouâte …

  • le plus déprimant que à dénoncer l’extrême droite ils font bel et bien monter tous les extrêmes…le monde de pensée avec ou contre nous prévaut déjà.

  • Du grand h ! Ajoutez « Robert-Ménard,-maire-de-Béziers-élu-avec-le-soutien-de-l’extreme-droite ».
    Oui les mots fourre-tout vides de sens, on les retrouve partout pour tout

  • faux ! l’extreme gauche detruit tous pas la droite !!!

  • On peut dire n importe quoi ,mais il n’a jamais été dit que la plaque commémorative avait été l œuvre d extrême droite.
    Et en plus les médias disent assez que les dégradations actuelles sont majoritairement l’œuvre de l’extrême gauche

  • et les casseurs d’extreme gauche en bataillons rangés lors des derniers saccages de Paris ils sont ou ?

  • l’extreme droite étant en majorité favorable a l’ordre et aux uniformes, je ne vois pas en quoi elle aurait saccagé une plaque commémo en l’honneur d’un opj tué dans l’exercice de ses fonction.
    mais n’a t on pas entendu les casseurs d’extreme gauche black machin hurler:
    « tuons du flic »
    le gouvernement a peur du RN alors comme pour les présidentielles essayons de casser l’adversaire par tous les moyens meme les plus dégueulasse, ce qui prouve la valeur , l’ honnêteté, et la droiture de ceux qui nous dirigent !

  • Mais personne a dit que c’était l extrême droite surtout avec Le A d anarchie sur la plaque!

    • Si on retourne la Plaque la Droite devient la Gauche. Si on la casse en deux, on ouvre la voie au Centre pour En Marche. Vous avez besoin de réviser vos cours de politiquement correct.

  • Sublime article, mais je crains qu’il ne fasse le jeu de L’Ultra-Drouaatte.

  • Il me semble entendre la musique de Mélenchon.

  • Et même qu’il paraîtrait que ce sont des Russes sous les gilets jaunes et les cagoules !

  • H16, avec le talent qui le caractérise, nous donne une définition concrète de ce qui n’est rien d’autre que le socialisme.

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