Berlioz, un génie discuté… il y a 150 ans

Il y a 150 mourrait Hector Berlioz. Retour sur un génie célébré dans le monde entier, mais relativement méconnu dans son pays d’origine la France.

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Le Jour ni l’Heure 9577 : plâtre, 1911, dét., de la statue de marbre d’Hector Berlioz, 1803-1869, à Montbrison, par Edmond Desca, 1855-1918 — Tarbes, musée Massey, dimanche 25 février 2018, 15:38:45 By: Renaud Camus - CC BY 2.0

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Berlioz, un génie discuté… il y a 150 ans

Publié le 8 mars 2019
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Par Gérard-Michel Thermeau.

Il y a 150 ans, le 8 mars 1869, Hector Berlioz rendait le dernier soupir. Survenant peu après les décès de Lamartine et de Rossini, la mort de Berlioz provoqua moins d’émotion et d’intérêt dans la presse.

Les journaux sérieux étaient alors remplis de longues colonnes sur la disparition de Troplong1, les débats au Corps législatif ou la formation du cabinet Grant entre autres nouvelles d’importance. Les autres journaux, sans négliger l’événement, n’y consacrèrent souvent qu’une place limitée. Leur lecture ne manque cependant pas d’intérêt.

Grâce à Gallica, un grand nombre de journaux du temps ont été numérisés et sont accessibles. Une rapide recherche, qui ne prétend pas à l’exhaustivité, m’a permis de me donner une petite idée de la réaction de la presse à la disparition de Berlioz. Le personnage n’était pas consensuel, sa musique inégalement appréciée ainsi qu’on le verra.

Les funérailles d’un membre de l’Institut en 1869

Hector Berlioz fut mieux enterré que Mozart. Bibliothécaire du Conservatoire, membre de l’Institut et officier de la légion d’honneur, il eut droit à de la musique, des soldats et des discours. Les honneurs ne s’adressaient pas au musicien mais à ses qualités sociales.

Une compagnie rangée devant la maison mortuaire lui rendit les honneurs. Sur un coussin noir porté par un huissier étaient été placés les insignes des ordres étrangers. Les clairons sonnèrent et la musique de la garde nationale joua des marches funèbres, notamment des pages de Beethoven et de Berlioz.

Derrière le corbillard à deux chevaux, des membres de l’institut en uniforme marchèrent jusqu’à l’église de la Trinité. Là, l’orchestre de l’Opéra jouait la marche d’Alceste de son cher Glück, l’Allegretto de la septième de Beethoven, son dieu, et un fragment de son propre Requiem. Pour faire bonne mesure, les chœurs de l’opéra interprétèrent aussi des extraits du Requiem de Cherubini, son vieil ennemi de l’époque du Conservatoire.

À l’orgue s’élevait le septuor des Troyens, cet opéra maudit, puis la marche des pèlerins d’Harold en Italie. Un cortège, relativement important, se dirigea ensuite vers le cimetière Montmartre. Ambroise Thomas, Charles Gounod et Ernest Reyer étaient les trois compositeurs qui, parmi d’autres, tenaient les cordons du poêle à tour de rôle.

Un moment d’égarement

Non décidément, cet enterrement était bien trop conventionnel : « Tout à coup, les chevaux s’emportent, bousculent les musiciens qui les précèdent ; et le corbillard, libre de ceux qui semblaient le tenir en lisière, se précipite vers l’enclos des tombes, comme si le héros romantique voulait entrer seul dans la cité souterraine où tant de voix l’appellent depuis longtemps… »2.

Ce moment fameux, que l’on croirait tiré des Mémoires de Berlioz, est en partie légendaire. En fait les chevaux, rétifs, avaient simplement pris le trot rue de Clichy, mais c’était un peu trop vite pour deux des porteurs de cordon, des messieurs respectables et un peu âgés. Comme ils agrippaient les cordons, ils entrainèrent le drap mortuaire, les couronnes et l’habit d’académicien qui volèrent sur la chaussée.

Mais après ce moment d’emballement, arrivés dans l’allée du cimetière, nos deux chevaux refusèrent d’avancer. On dût prendre chacun d’entre eux par le mors pour les conduire tant bien que mal jusqu’à la sépulture.

Une fois les choses remises en ordre, chacun y alla de son petit discours : au nom de l’Institut, au nom de la Société des gens de lettres, au nom de la Société des auteurs et compositeurs, au nom du Conservatoire. Et hop, voilà, Berlioz était enterré. Mais certains journalistes s’étaient chargés, par ailleurs, d’ajouter quelques pelletées de terre sur le cercueil.

Un missionnaire chez les Sauvages

Tel n’est pas le cas du très bonapartiste Constitutionnel du 21 mars 1869. Dans sa Revue de Quinzaine, David du Closel fait un parallèle entre les trois morts illustres qui se sont succédé en peu de temps :

« Après Rossini, après Lamartine, ç’a été le tour de Berlioz, qui n’avait de ressemblance avec eux que parce qu’il composait et écrivait. Il n’eut jamais la joie redondante du premier, ses succès faciles, son repos de millionnaire ; comme l’autre, il n’eut pas l’enthousiasme qui le portait sur la mer calme de la gloire en le berçant agréablement. Pareil en ceci à Lamartine, il avait une distinction tout anglaise, quelque chose d’ascétique. Il semblait qu’on vit le jour à travers son corps et à travers son âme.

À Paris, il avait la tristesse d’un missionnaire chez les sauvages ; il était Jésus parmi les Juifs. Étranger chez nous, il ne paraissait vraiment à son aise qu’en Allemagne, une patrie belle-mère meilleure que la patrie dénaturée. Ici, on le recevait comme un malencontreux lancé dans le jeu de quilles des préjugés.

Il froissait toutes nos théories musicales, arrêtées à la romance française et à la cavatine italienne et indignes encore de l’Allemagne. Berlioz fut notre Wagner français. (…) Berlioz mort aura tous les succès que n’avait pas Berlioz vivant. »

Un bon orchestrateur

Mais la partie n’était pas gagnée à lire une partie de la presse, notamment spécialisée. Dans Le Progrès musical du 1er avril 1869, Berlioz est présenté comme l’auteur des Troyens tout comme l’avait fait le Théâtre-Journal (11 mars 1869). Mais si aux yeux du Théâtre-Journal, « Berlioz n’en restera pas moins un grand compositeur qui prendra sa place à côté des plus illustres du XIXe siècle », le jugement de Job3 dans le Progrès musical est sans pitié : « De toute l’œuvre de Berlioz, il ne reste en mémoire que les magistrales orchestrations faites par lui sur les œuvres des autres. »

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et des pages citées par Job, seule l’Invitation à la valse de Weber est encore jouée. Notre critique est, par ailleurs, tout fier de son ignorance de l’œuvre de Berlioz : « Quant à ses opéras, je n’ai entendu que ces malheureux Troyens et lorsque son éditeur Choudens me demanda mon impression, je ne pus que lui répondre : « Comment est-il possible aux artistes de retenir par cœur une semblable machine ? »

Une musique ennuyeuse

Le Tintamarre (28 mars 1869), journal satirique comme son nom le suggère, exprime une opinion répandue sur une musique qui ennuie le public français : « M. Reyer nous dit tranquillement, le 10 mars, que M. Berlioz « était le Beethoven français ». Il attribue, il est vrai, cette expression à l’Allemagne ; mais on voit bien qu’il l’approuve et veut la faire partager à ses lecteurs. S’il s’était borné à dire que M. Berlioz était fort érudit, qu’il a contribué à faire juger la musique par des musiciens, qu’il a même soulevé en assez grand nombre des questions importantes, et qu’enfin il a réussi quelquefois dans ses compositions musicales, personne n’aurait rien à y reprendre. Mais assimiler à Beethoven, dont les symphonies ont depuis longtemps un si grand succès, un musicien dont les œuvres n’ont jamais attiré le public, et blâmer à cette occasion ce public parce que ces œuvres l’ennuyaient, ce n’est ni sensé ni convenable. »

Un pauvre musicien

Le Pays (10 mars 1869), journal bonapartiste, l’expédie en deux lignes en page intérieure : « C’était un grand critique et un pauvre musicien. » Selon La Liberté (11 mars 1869), qui réussit l’exploit de ne pas dire un mot de sa musique, « Hector Berlioz était un homme d’un rare esprit. Il en mettait dans ce qu’il écrivait, et plus encore dans ce qu’il disait. »

Au moins, dans La Petite Presse (11 mars 1869), Tony Révillon, tout en l’assassinant, lui réservait toute la première page. :

« Je ne crois pas que l’œuvre du célèbre compositeur survive à son auteur. Cependant on dit Berlioz tout court. C’est que cet homme de 1830 était un homme. Épris du romantisme jusqu’à la puérilité (…) Berlioz faisait de la musique si compliquée et où il se trouvait tant de choses, qu’il était impossible d’en distinguer aucune. (…) les artistes…tout en reconnaissant que Berlioz en musique faisait du nouveau, prétendaient avec raison qu’il faisait surtout du tapage. (…) Écrivain, il était aussi clair dans ses livres et dans ses articles que, musicien, il l’était peu dans ses symphonies et ses opéras.»

Un illustre compositeur

Le Temps, trop sérieux pour y consacrer trop de place, annonce le décès puis rend compte brièvement de l’enterrement de « l’illustre compositeur » dans ses pages intérieures des 10 et 12 mars.

Quelques grands titres célèbrent cependant le génie du disparu. Ainsi La Presse (11 mars 1869) d’inspiration libérale : « L’art musical vient de faire une grande perte. (…) Écrivain spirituel, humoristique ; auteur de symphonies empreintes d’un profond sentiment élégiaque, Berlioz laisse un nom qui marquera dans l’histoire de la musique contemporaine. » Revenant sur l’échec des Troyens : « Les beautés de premier ordre de cette vaste composition musicale, son caractère grandiose et le souffle d’inspiration qui y règne, passèrent inaperçus. »

Le musicien et l’écrivain

Le Siècle (11 mars 1869), quotidien fort influent, met sur le même plan le musicien et l’écrivain :

« Quel que soit le jugement de la postérité sur l’œuvre de Berlioz, il restera comme une des individualités les plus tranchées de l’école romantique en musique, comme une des intelligences les plus poétiques et les plus originales de notre siècle. Sa vie entière fut une lutte pour le triomphe d’une poétique musicale qu’on peut ne pas approuver, mais dont il est du moins l’inventeur et qui n’a pas manqué d’imitateurs, à commencer par Richard Wagner.

Écrivain distingué, plein de verve et d’humour, il a pris pour défendre sa musique la plume du critique, et pour trouver des poèmes à la hauteur de ses conceptions dramatiques, il n’a eu qu’à faire appel à son propre génie de poète versificateur. Si le poème des Troyens, dont la musique est si remarquable sous bien des rapports, aurait pu se passer de musique, tant les vers sont harmonieux et riches d’idées, tant les personnages sont amplement dessinés, tant la pièce est savamment conçue et habilement conduite.»

Un homme supérieur

La plupart des journaux font référence aux Troyens, dont l’échec, en 1863, avait cruellement marqué Berlioz. Seule La France musicale (4 et 11 avril 1869) place au premier plan L’Enfance du Christ : « son chef d’œuvre qui lui ouvrit les portes de l’institut. » En fait, on comprend à lire Amédée Méreaux qu’il avait été chargé de faire la transcription pour piano de l’œuvre. Ceci explique sans doute cela.

Il souligne cependant le génie symphonique de son « illustre ami » : « Le sentiment des sonorités de l’orchestre et leur emploi pittoresque furent le cachet de la manière de Berlioz. »

Le Moniteur des pianistes (20 mars 1869) ose, pour sa part, à peine défendre le compositeur : « Critiquez les œuvres théâtrales ou symphoniques de Berlioz, c’est votre droit ; dites que ses Troyens étaient un ennuyeux opéra, nous avons nos convictions à cet égard et quoique nous pensions autrement sur cette œuvre, nous ne voulons pas entamer une discussion inutile ; admettons que Berlioz fut ennuyeux au théâtre, ennuyeux même au concert, opinion bien plus difficile encore à admettre. Ce que l’on ne peut nier, c’est que Berlioz était un musicien convaincu, un amant passionné des grandes et belles choses, aussi bien en musique qu’en littérature, qu’en tout ce qui constitue le grand art théâtral. C’était un homme supérieur, un esprit d’élite. »

Bizarrerie de la renommée

Un texte reproduit dans divers publications, dont Le Journal des coiffeurs du 1er avril 1869, est beaucoup plus admiratif : « malgré son nom espagnol, son type de diplomate anglais, son amour de l’Allemagne, Berlioz était français. » La notice exalte la triple qualité de Berlioz : chercheur infatigable, compositeur érudit, musicien poète.

Le Figaro, alors mondain et primesautier, annonce sa mort en première page très brièvement le 10, reproduit quelques anecdotes le 11 puis donne le récit des obsèques d’une «  des illustrations du siècle » le 13. Le monarchiste Gaulois (10 mars 1869) s’interroge : « Ce n’est pas ici le lieu d’apprécier le rôle joué par Berlioz dans l’histoire de l’art ; je ne puis que signaler cette bizarrerie de la renommée qui a fait de Berlioz un grand homme en Allemagne et seulement un musicien étrange pour la plus grande partie des Français. » La France Musicale avait également insisté sur ce point : « Notre symphoniste français est populaire dans toute l’Allemagne, aussi bien qu’en Angleterre et en Russie. »

Le Petit Journal (10 mars 1869), le plus diffusé des grands quotidiens, rapproche Berlioz de Hugo et Delacroix dans un beau texte : « C’était une lyre forte, bien construite, aux cordes sonores et vibrantes que celle qui s’est à jamais rompue dans la journée d’hier. Elle avait été frappée par les marteaux de l’envie, ridiculisée par les amoureux de la Routine ; ses cordes n’en avaient pas moins obéi, retentissantes, solides, émues, sous les mains hardies et robustes de son possesseur. Celui qui la tenait…ne la tiendra plus…Berlioz est mort ! » Certes Thimothée Trimm4 a moins aimé l’homme que l’artiste. Mais le génie du compositeur ne fait pour lui aucun doute : « comme l’Allemagne est la mère patrie de la musique, elle sait reconnaître ses véritables enfants ». Il termine en saluant « un grand musicien, un grand courage, une grande volonté ».

Un Méphistophélès égaré dans notre monde

Ernest Reyer, fervent disciple, écrit dans Le Journal des Débats (10 mars 1869), où Berlioz a longtemps été un critique redouté : « Si le nom de Berlioz n’est pas de ceux que la foule a appris à saluer, il n’en est pas moins illustre, et la postérité l’inscrira parmi les noms des plus grands maîtres. (…) Il lui fallait aller à Vienne, à Weimar ou à Berlin pour oublier les outrages que ses compatriotes ne lui épargnaient guère. »

Le National (10 mars 1869), d’inspiration républicaine, le trouve unique jusque dans son physique : « sa physionomie caractéristique, tout l’ensemble enfin de sa personne lui donnait l’aspect d’un Méphistophélès égaré dans notre monde et dans notre siècle. » Le journal évoque un « compositeur original, audacieux, fantasque, puissant, oseur à tous les points de vue. » « Partout il était accueilli, fêté, choyé… La France seule restait rétive et rebelle à son génie. »

Le génie et le douanier

Berlioz dans ses Mémoires développe largement ce thème du prophète incompris dans son pays. Citons, par exemple, cette anecdote caractéristique :

« En débarquant à Vienne, j’eus tout de suite une idée de la passion des Autrichiens pour la musique : l’un des douaniers en examinant les ballots et les malles qui sortaient du bateau à vapeur, aperçut mon nom et s’écria aussitôt (en français bien entendu) :

« Où est-il ? Où est-il ?

– C’est moi, monsieur.

– Oh ! mon Dieu ! monsieur Berlioz, que vous est-il donc arrivé ? Depuis huit jours nous vous attendions : tous nos journaux ont annoncé votre départ de Paris et vos prochains concerts à Vienne. Nous étions fort inquiets de ne pas vous voir. »

Je remerciai de mon mieux l’honnête douanier, en me disant à part moi que j’étais bien sûr de ne jamais donner d’inquiétudes pareilles aux préposés de l’octroi des portes de Paris. »

Une gloire qui se raffermira de plus en plus

Mais, après cette digression toute berliozienne, terminons cette revue de presse par deux derniers hommages.

Dans L’Union (10 mars 1869), l’article est bref mais très élogieux sous la plume de Daniel Bernard : « Et voilà que la tombe s’est ouverte pour l’une des plus grandes organisations musicales, non pas seulement de notre temps, mais de tous les temps. Avec Berlioz, la France perd une de ses gloires les plus pures, une gloire qui se raffermira de plus en plus, à mesure que le goût du vrai et du beau pénétrera davantage dans notre pays. »

Le Monde illustré (20 mars 1869), surtout, lui consacre la première page avec un portrait : « C’est un artiste discuté : son existence a été orageuse et triste ; il a été au Capitole et aux gémonies, et on n’est pas près de s’entendre sur la valeur du musicien. (…) Et si les plus grands musiciens de ce temps-ci, que nous avons toujours vu s’incliner devant lui, et qui sont évidemment les plus compétents, ont déclaré ces œuvres supérieures, ceux qui n’ont pas compris Berlioz ne pourraient-ils pas avouer sans honte qu’ils manquent peut-être d’initiation pour bien saisir la portée réelle de ces œuvres. »

Le talentueux journaliste Charles Yriarte citait Heine : « Sa musique a pour moi quelque chose de primitif, sinon d’antédiluvien ; elle me fait songer à de gigantesques espèces de bêtes éteintes, à des mammouths, à de fabuleux empires aux péchés fabuleux, à bien des impossibilités entassées. »

Cela a-t-il beaucoup changé ?

Pourtant, une sorte de malédiction est resté attachée à la musique de Berlioz en France. Il reste plus célébré que joué. À plusieurs reprises, il a été question du transfert de ses cendres au Panthéon sans que cela se réalise. Il est vrai que l’enfant (plus ou moins) chéri de la monarchie de Juillet n’est pas exactement une figure républicaine. Il n’avait ainsi guère goûté la république de 48.

Son œuvre continue d’être davantage appréciée en Angleterre, le nom de sir Colin Davis est notamment associé à sa redécouverte au XXe siècle, et en Allemagne, où ses opéras sont régulièrement joués.

Et tenez, un coffret de son œuvre (presque) « intégrale » vient d’être publié par…Warner Classics.

Et si, vraiment, vous êtes rétif à cette musique géniale, lisez ces Mémoires, diablement bien écrites et souvent drôles.

  1. Vous ne savez pas qui c’est ? C’est bien triste mais pas très grave. Il présidait le Sénat et ne méritait que trop son nom quand il prenait la parole.
  2. Adolphe Boschot, Revue française de musique, 1er avril 1913, p. 499
  3. On aimait beaucoup les pseudonymes dans la presse de l’époque.
  4. Sans doute un pseudonyme.
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