Mobilier national : privilèges et médiocrité en décor Louis XVI

Pour la cour des comptes, l’institution est « à bout de souffle ».

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Mobilier national : privilèges et médiocrité en décor Louis XVI

Publié le 16 février 2019
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Par Nathalie MP.

Dans son rapport 2019, la Cour des comptes n’est pas tendre pour le Mobilier national. Direction et syndicats s’offusquent bruyamment… On comprend pourquoi : sous le lustre des tapis et des fauteuils Grand Siècle se cachent abus et privilèges des agents et accomplissement médiocre des missions.

C’est officiel, les magistrats de la Cour des comptes n’ont pas plus de cœur que de sensibilité artistique ! Avec leur immonde politique de la calculette et leur mesquinerie maladive pour des broutilles, ils vont finir par assassiner la création et les métiers d’art dans lesquels la France impose son excellence au monde entier depuis des siècles. Qu’on se le dise, faire des tapisseries « n’est pas rentable mais nécessaire » et s’attaquer à des professionnels aussi passionnés que ceux du Mobilier national et ses manufactures est une atteinte scandaleuse à l’esprit du beau !

Je me moque, bien sûr, mais comment s’en empêcher lorsqu’on voit la bronca que le rapport annuel publié ce mois-ci par la Cour des comptes a provoquée dans les rangs des 358 salariés du Mobilier national et des manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie (MNGBS) ?

Une institution à bout de souffle

Il est vrai que le rapport (complet, synthèse) commence fort : « Une institution à bout de souffle » estime la Cour dès le titre de son chapitre consacré à cette vénérable institution dépendant du ministère de la Culture.

Outrés, choqués et chagrinés, la direction du Mobilier national et les syndicats maison – CGT et CFDT – sont immédiatement montés au créneau sur le mode « Apprenez, Mesdames et Messieurs, qu’ici on fait de l’ÂÂRT ! » Sous-entendu : vous n’allez quand même pas avoir le culot de nous demander des comptes, à nous qui sommes le témoignage vivant de l’exception culturelle française !

Écartant d’un revers de main les critiques sur l’organisation, le temps de travail et l’absentéisme, au motif qu’il s’agirait de faits isolés, voire inexacts, montés en épingle par la Cour des comptes dans l’unique but de remettre en cause le MNGBS, ils préfèrent mettre en avant l’exceptionnelle collection de meubles, tapis et tapisseries laissés à sa garde, le savoir-faire inégalé des artisans d’art qui oeuvrent amoureusement à les entretenir, le talent des créateurs qui dessinent et produisent de nouvelles pièces originales ainsi que la dévotion de tout le personnel à un métier qui est devenu une passion (vidéo, 01′ 30″) :

Crainte suprême de Cérile Faucheux, le chef de l’atelier menuiserie que l’on voit s’exprimer dans la vidéo :

Le contribuable va se poser des questions.

Intéressante perspective qui nous confirme si besoin était que lorsqu’il s’agit du service public, le contribuable est prié de se laisser plumer sans crier.

Mais vu la façon dont les rapports de la Cour des comptes s’empilent dans les placards poussiéreux de la République, on peut s’aventurer sans risque à rassurer M. Faucheux : ce n’est certainement pas demain la veille que lui et ses collègues seront odieusement contraints de travailler comme on l’entend généralement dans le secteur privé.

Un service public de droit divin ?

Il est cependant significatif de constater une fois de plus que le fait d’être un service public, entièrement dédié à l’art de surcroît, auréolerait les missions dudit service d’une forme de vérité religieuse transcendantale qu’il serait particulièrement hérétique de vouloir mettre en doute.

Pas de chance pour M. Faucheux et consorts, la Cour des comptes a justement pour mission de « s’assurer du bon emploi de l’argent public et en informer le citoyen ».

Difficile pour elle de s’exonérer de quelques chiffres et statistiques, même si peu de personnes les liront et encore moins auront l’audace d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Pourtant, en ce qui concerne le Mobilier national, ses observations sont accablantes.

Les sages de la rue Cambon ne nient pas « la richesse du patrimoine dont [le Mobilier national] a la garde et la qualité de ses savoir-faire dans les métiers d’art », mais ils observent que l’organisation actuelle « en vase clos » favorise l’immobilisme. Les agents en poste veillent scrupuleusement à maintenir leurs conditions de travail avantageuses comparativement à ce qui existe par ailleurs. Il en résulte un faible taux de rotation des personnels qui ne permet pas de recruter les profils originaux dont l’institution aurait besoin.

La gestion des ressources humaines est non seulement « sclérosée » mais elle est aussi des plus laxistes. On apprend par exemple que les agents du Mobilier national travaillent en moyenne 30 heures par semaine. « Le nombre de jours réellement travaillés sur une année est quant à lui encore plus faible », ajoute la Cour des comptes, allant de 120 à 176 jours suivant les ateliers. À titre de comparaison, un salarié lambda aux 35 heures travaille 228 jours par an.

La première raison en est l’absentéisme, plus de 22 jours par an en moyenne. Mais on a beau être dans ce paradis du travail qu’est la fonction publique, tous les salariés ne sont pas égaux, loin de là ! Concernant spécialement les maladies ordinaires, la Cour relève que, curieusement, les salariés protégés semblent pâtir d’une santé extrêmement délicate :

Entre 2013 et 2017, le nombre des jours de congés pour maladie ordinaire par agent a été de 12,9, mais celui des 11 représentants titulaires du personnel au comité technique et au CHSCT s’élevait à 23,1 (+80 %) et celui des 9 représentants du syndicat majoritaire à 26,2 (+100 %), sans que ni leur âge moyen, ni leur sexe ne permettent de l’expliquer.

Bizarre, bizarre, non ? On commence à comprendre pourquoi ça râle ferme à l’ombre des tapisseries et pourquoi les syndicats se sont précipités pour qualifier le travail de la Cour des comptes « d’accusations fausses ». Mais continuons.

Il n’est même pas certain que le temps de travail effectué au profit du Mobilier national se monte à 30 heures hebdomadaires, car les horaires ne sont pas vérifiés et les agents bénéficient du système de la « perruque » : ils ont la possibilité d’utiliser les ateliers et toutes leurs ressources pendant les horaires de travail pour y réaliser des travaux personnels.

Ajoutons que les salaires sont complétés par des dotations « habillement » vagues et incontrôlés et parfois par des logements « occupés à des conditions particulièrement favorables » et on en déduit assez logiquement que le MNGBS brille par sa faible productivité et un médiocre accomplissement de ses missions.

Désordres et vols purs et simples

Du côté de la préservation du patrimoine, j’avais déjà eu l’occasion de signaler que le plus grand désordre semble régner dans les greniers et les inventaires de l’État à tel point que les « disparitions » du mobilier national se comptent par milliers, quand il ne s’agit pas de vols purs et simples au profit de fonctionnaires indélicats, notamment dans les préfectures et les ministères…

La Cour des comptes pointe également les mauvaises conditions de conservation des collections, tant en matière de sécurité que d’entretien, ainsi que les coûts exorbitants du Mobilier national pour la création et la restauration des objets. Il en résulte que les demandes en ameublement des ministères, ambassades etc. tendent à s’orienter ailleurs, rendant certaines missions effectuées au sein du MNGBS parfaitement inutiles. Le tout pour un budget soutiré aux contribuables de 25 millions d’euros dont 19 dévolus aux rémunérations et autres avantages.

Ce n’est pas la première fois que la Cour des comptes déterre les monstrueux gaspillages et les scandaleux abus qui sont commis à l’ombre de l’intouchable service public. Les horaires de travail très légers des fonctionnaires territoriaux sont connus, les subventions à rallonges de la Manufacture de Sèvres ou la monumentale dérive financière du Grand Paris Express également – et ce ne sont que quelques exemples dans un océan de grand n’importe quoi.

Avec le Mobilier national, le pillage tranquille des fonds publics prend un nouveau tour : d’une certaine façon, les employés se sont purement et simplement approprié l’établissement public qui les emploie.

Rationaliser le fonctionnement

Suite à son constat franchement désolant, la Cour des comptes préconise quelques réformes consistant à remobiliser les équipes et rationaliser le fonctionnement, quitte à s’adresser systématiquement au secteur privé lorsqu’il est moins cher. Mais le système de la « perruque » – à proscrire, selon la Cour des comptes – suggère une bien meilleure idée :

Puisque les agents du Mobilier national effectuent des travaux pour leur propre compte, on en déduit qu’il existe un marché privé de la restauration et de la création de meubles et tapis de haute qualité. Prenons-les à leur propre jeu en restituant l’ensemble des activités protégées du MNGBS au secteur privé. On pourrait très bien imaginer qu’Élysée, ministères et ambassades se fournissent auprès de fabricants privés mis en concurrence et ainsi toujours poussés à améliorer l’attractivité de leurs produits sur le plan du design comme sur celui de la fabrication.

Quant au patrimoine, hormis la conservation des éléments les plus exceptionnels, ceux qui ont une valeur artistique et historique insurpassable, les autres pièces pourraient être vendues aux enchères afin de rejoindre les collections privées d’amateurs d’art éclairés qui seront attentifs à leur entretien et leur sécurité.

Fondamentalement, l’État n’a pas vocation à être créateur d’art. Il n’a même pas vocation à s’occuper du patrimoine puisqu’il se montre à ce point incapable de le faire correctement tant en matière de coût que de service rendu. Quant au contribuable, il n’a pas vocation à financer les petits privilèges et la grande médiocrité qui prolifèrent sous les tapis et les fauteuils Louis XVI du Mobilier national.

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  • Pas de quoi en faire tout un fromage, ce n’est que 25 millions d’euros ,d’autres comptent en milliards jetés par la fenêtre ! Rien que Ségolène la reine des neiges éternelles….

    • C’est vrai que vu ce que nous coûtent déjà les hauts fonctionnaires et élus, ils pourraient financer ces 25 millions d’avantages en nature sur leurs deniers sans appel supplémentaire au contribuable.

    • ce n’est pas une question de montant..la main mise de la bureaucratie sur la culture pose question…en accepter le principe n’est pas sans conséquence.
      définissez patrimoine sans passer par la cas interet national…et si vous allez sur la cas interet national vous tirez la carte impôt.

      • C’est plutôt la culture qui a pris par la main les bureaucrates que l’inverse.un politique sans sa danseuse c’est comme une Rolex sans admirateurs.

        • @ reactitude
          On explique plutôt l’inverse: 130 000 pièces de patrimoine +/- artistique, qu’on garde à la cave ou au grenier et qui vieillit et se corrompt et auquel le public n’a pas accès, ce n’est pas très efficace!
          Et si la France manque d’oseille, il faudra bien en trouver quelque part. En plus, si c’est géré à l’as de pique, ça fera partie du déficit et de la dette!

    • @reactitude essayez de dire ça à votre inspecteur des impôts s’il vous réclame des sous … je vous prédis un franc succès. Bizarrement pour eux : « il ne faut pas faire de fromage » mais pour nous c’est « c’est la loi » et « qui vole un oeuf .. » le deux poids deux mesures, c’est ce qui ruine la confiance du pays.

    • les petits ruisseaux font les grandes rivières..et question de principe aussi

  •  » ici , on fait de l’art « ……avec le pognon des autres bien sur et pour le plaisir de quelques uns …..démoralisant ce pays ….

  • c’est assez symptomatique, pour commence je ne sais pas exactement ce que recouvre l’idée même de patrimoine national… une fois qu’on e l’aura expliqué il faudra me prouver qu’il existe des raisons pour le préserver à presque tout prix…et ensuite pourquoi me faire payer si je n’en ai rien à faire de cette pièce de « patrimoine ».

    Ce qui est vrai pour le mobilier national se reproduit partout..
    dans tout les collectivités tels élus sous la pression d ‘une partie de leur électorat se mettent à préserver des trucs les « mettre en valeur etc..

    et comprenez bien une fois que vous avez admis qu’un truc est « inestimable »…les écluses à pognon public sont ouvertes..

    le seul problème est la non correspondance entre ceux qui estiment que c’est « inestimable » et ceux qui payent.

    on pourrait pourtant lancer des politiques de donation ou des souscriptions..

    • @ jacques lemiere
      On peut toujours faire autrement!
      Ici, il faut quand même faire la différence entre ce qui est en « stock », quiescent, et ce qui est exposé, utilisé pour le prestige ou l’enseignement ou l’exposition. Mais une oeuvre d’art a la cave est dans le coma jusqu’à son réveil si…

      • si les gens se sentent concernés ils peuvent agir

        • @ jacques lemiere
          Oui, tout à fait! Si des gens sont intéressés par un « objet », pourquoi ne pourraient-il pas l’exposer à leurs frais et risques assurés et accompagner cela en tachant de communiquer leur enthousiasme et leur passion?

          Et si ça n’intéresse vraiment personne, a-t-on encore vraiment besoin de conserver « ça »?
          Donc oui, je crois beaucoup à ces initiatives citoyennes spontanées mais réfléchies et organisées, souvent plus aiguës et performantes que les « officielles, surtout en « région ».

  • Quand je vois le bureau de Giscard d’Estaing fièrement présenté dans la vidéo, je ne peux me demander: mais qu’est qu’il fout là sur une étagère? Les plus belles pièces devraient se trouver dans un musée, les plus moyennes devraient être vendues. Quand aux réparations courantes des meubles des officiels, rien n’empêche par passer par une société privée pour la restauration.
    Et le licenciement de tous les employés ne supprimera pas leur savoir faire, ils deviendront simplement artisans (qui plus est sans doute recherchés avec une telle expérience).

    • mais l’etat est plus prodigue..car ce n’est pas celui qui décide qui paye.
      en outre..belle pièce? qui en juge?
      musée? qui les finance?
      musée privé ou musé public?

      le problème de fond est toujours celui des limites de la démocratie et du statut de fonctionnaire..
      Tout élu prend des décisions qui dépassent et de loin ce que l’électeur conçoit..
      En pratique les élus quand ils ne sont pas « populistes » se déchargent sur l’administration..qui gère ..
      Au final le beau mobilier est juge comme tel par un fonctionnaire.
      le sens du beau qui normalement apparient à chacun est accaparé par des gens quelque part dans l’administration…et ce n’est pas sans conséquence autre que l’absurdité, il pourra aussi venir chez vous vous contraindre à agir selon son bon vouloir..car une vue même peut faire partie du patrimoine…

      ..

    • non c’est comme faire de meilleurs programmes pour l’ed nat… c’est accepter l’inacceptable.
      justifiez donc le premier centime d’impôt pour la culture..

      • et ce qu ‘ennuie personnellement est que c’est pareil pour la recherche scientifique fondamentale…

        • et je ne propose rien…sinon que l’on ne doit pas considérer ce genre de sujet comme incontestable…le consentement à l’impôt etant crucial les citoyens ne doivent pas accepter de déléguer ce pouvoir à un bureaucratie inamovible de fait.

    • elle doit pas être bien lourde leur expérience vu le nombre d’heures travaillées..c’est ce qui doit leur faire peur pour passer dans le privé , le salaire et les avantages en moins..

  • On est dans l abus et la les gens en ont marre .
    Oui c est trop oui on doit sous traité.
    On touche encore le regaliens oui ou non.
    L état c est le regaliens point c est tout .

    • @ M’enfin
      Pas sûr que ce soit la volonté de l’électeur Beaucoup de Français vivent des faveurs du non-régalien!

    • il y a deux problèmes ici, le statut des fonctionnaires notamment de la culture..
      et l’intervention de l’etat dans la culture..

      comme si le ministère de la culture avait fait autre chose que de créer un groupe de courtisans culturels..
      est ce un hasard si hollande a fini avec une actrice ??

      je ne dis pas que la main mise de l’état est la cause de l’idylle..je dis que la situation le permet..et c’est inacceptable..je ne fais pas de procès d’intention mais je fais le procès de ce système.

  • de l’AART Monsieur c’est aussi la dernière comédie de Franck Dubosc largement financée par nos impôts sous prétexte d’exception culturelle française ,un vrai scandale,une escroquerie,un hold up légal, ça fait cher le maillot de bain de Dubosc heureusement qu’il ne tourne pas en costume d’époque ce serait encore plus cher,Molière peut se retourner dans sa tombe.

    • de l’art sans doute pas de la culture populaire bel et et bien..reste que , sur le principe tout le moins, l’etat n’a pas à y mettre les doigts..pour la joconde ou pour les films de duboscq.. sinon vous serez confronté à la définition d’une limite..ça c’est à subventionner et ça non…et bien parce que interet culturel national..

  • Sans compter ceux qui ont empreinte du mobilier ou tableau , tapis et n’ont jamais rien rendu !!!

    • si on leur demande un inventaire détaillé de tout ce qu’ils ont , je parie qu’ils auront du mal, un peu comme définir le nombre de profs à l’EDNAT…

      • … ou un peu comme demander le nombre total de lois dans ce pays… là aussi on est dans le flou complet, mais artistique et légal.

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