Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe
L’économie américaine a créé 312 000 emplois en décembre, beaucoup plus que les 176 000 qui étaient prévus. Le taux d’emploi est maintenant à 63,1 % de la population active. Le secteur manufacturier a créé 32 000 emplois en décembre et le nombre d’employés a augmenté de 2,3 % en 2018. Sous Obama, durant ses deux mandats, ce secteur a détruit 210 000 emplois. Sous Trump, 473 000 emplois ont été créés dans l’industrie manufacturière en seulement deux ans !
En même temps, les salaires augmentent régulièrement. Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,2 % en 2018. C’est la hausse la plus importante depuis la crise de 2008. Et ce sont les salaires les plus bas qui ont le plus profité de la hausse : + 4,6 % dans le commerce et + 4,3 % dans les loisirs. Tous ces indicateurs, ainsi que les déclarations rassurantes du président de la Fed, permettent d’envisager une nouvelle année de croissance économique en Amérique dans le contexte d’un ralentissement de l’économie mondiale. À condition, bien entendu, de voir la fin des conflits commerciaux, en particulier avec la Chine.
La santé économique insolente des USA
Il serait utile de rappeler les principales raisons de l’excellent état de santé du marché du travail américain. En plus de la réforme fiscale qui a profité aux ménages et aux entreprises, ce sont les déréglementations qui ont donné beaucoup d’air aux employeurs. Plus de 150 initiatives de déréglementation ont été adoptées en mars 2017 par l’administration Trump dans les domaines de l’environnement, des télécommunications, de la finance, du logement, de la santé, de l’agriculture, du travail et de l’éducation. Elles sont finalisées ou en cours.
Le think tank Brookings Institution a fait un excellent travail en listant toutes ces déréglementations qui concernent autant la protection des crapauds que la flexibilité sur le marché du travail. Nos gouvernants devraient les regarder attentivement et comprendre que même de simples mesures peuvent inciter les entrepreneurs à reprendre confiance pour investir et créer des emplois.
Il reste que Trump devrait veiller à éteindre désormais la guerre commerciale qu’il a allumée et surtout revenir sur son protectionnisme populiste. À défaut, l’avenir de l’Amérique, et du monde avec elle, pourrait être moins rose.
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Article très intéressant, merci. Où peut-on consulter la liste des 150 initiatives de déréglementation adoptées en mars 2017 ?
Ah, si on pouvait se récupérer un TRUMP comme président…
Prochaine échéance, le shutdown et le mur. Considérant la vision antigouvernementale de Trump et de ses partisans, ainsi que la volonté de Trump, et la bêtise et le programme anti trump des démorats, ca va surement exploser le record précédent ^^.
“Il reste que Trump devrait veiller à éteindre désormais la guerre commerciale qu’il a allumée et surtout revenir sur son protectionnisme populiste. À défaut, l’avenir de l’Amérique, et du monde avec elle, pourrait être moins rose.”
Cela demanderait à être explicité. Surtout quand Nancy Pelosi explique qu’ils ne construiront pas un mur parce que “Ce n’est pas moral” ?!?
Pour vous le protectionisme populiste est-il mauvais pour raison économique ou est-ce que “pas bien, caca” ?
Le protectionnisme ne profite qu’à un groupe restreint de privilégiés / d’amis du pouvoir au détriment des consommateurs, en l’occurence : des consommateurs américains. Le protectionnisme restreint voire supprime l’accès des consommateurs américains à des produits étrangers moins chers que les produits américains.
OK, mais l’auteur dit :
“À défaut, l’avenir de l’Amérique, et du monde avec elle, pourrait être moins rose.”
SI la seule catastrophe qui guette les américains est de payer un peu plus cher certains produits alors que leur salaire augmente et les taxes baissent, il rééliront Donald triomphalement (avec Riri, Fifi, Loulou).
Et pour le reste du monde … En France, on n’a pas de pétrole, plus d’argent et plus de travail, mais on a des éoliennes.
et surtout des ponctionnaires et des impôts
Les Ricains ont eu Steve Jobs, Johnny Cash et Bob Hope ,
Nous n’avons ni jobs, ni cash, ni hope…
Certes, mais nous avons eu La Mite Errante, Chirac, Sarko, Mollande et maintenant Micron. Et ceux détruisent plus que ceux que vous citez ne construisent 🙁
Merci pour cet article très intéressant que de nombreux media renâcleraient à publier!