François Hollande, Julie Gayet et le Rafale : ce qui se joue vraiment derrière l’affaire

L’énorme contrat du Rafale mêle des enjeux de politique interne, de relations internationales mais aussi des enjeux industriels et économiques.

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François Hollande in 2012 by Foreign and Commonwealth Office (CC BY 2.0)

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François Hollande, Julie Gayet et le Rafale : ce qui se joue vraiment derrière l’affaire

Publié le 30 septembre 2018
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Par Nathalie Belhoste1.
Un article de The Conversation

Les récentes déclarations de François Hollande au journal Mediapart sur le choix du partenaire local du projet Rafale (l’entreprise Reliance), qui a également financé le film de sa compagne Julie Gayet, ont relancé la polémique en Inde sur les conditions d’attributions et d’achat de ces avions de combat.

Pour autant, au-delà du potentiel conflit d’intérêts, cette histoire cache une réalité beaucoup plus complexe qu’il n’y peut paraître vu de France. Cet énorme contrat mêle, de façon concomitante, des enjeux de politique interne, de relations internationales mais aussi des enjeux industriels et économiques.

La phrase ambiguë de François Hollande

Afin de bien comprendre pourquoi les propos de François Hollande ont eu autant de retentissement en Inde, il est bon de recontextualiser l’histoire.

Vendredi dernier, François Hollande interrogé sur le financement d’un film de Julie Gayet par le groupe indien Reliance, chargé également de fabriquer des pièces de l’avion de chasse Rafale dans le cadre d’une joint-venture avec Dassault Aviation, a déclaré à Mediapart que le gouvernement français n’avait pas eu de mot à dire sur le choix du partenaire indien :

« C’est le gouvernement indien qui a proposé ce type de services, et Dassault qui a négocié avec Anil Ambani (le PDG de Reliance) […] Nous n’avons pas eu le choix, nous avons pris l’interlocuteur qui nous a été donné. »

Cette phrase ambiguë a permis à l’opposition, et notamment au Parti du Congrès, de prendre à partie le gouvernement de Narendra Modi et de l’accuser une nouvelle fois d’avoir favorisé Ambani et Reliance pour l’obtention de ce contrat.

Une polémique ancienne

Pourtant, cette polémique est bien plus ancienne et complexe. Celle-ci commence en avril 2015 lorsque le Premier ministre Narendra Modi, en visite officielle à Paris, annonce que l’Inde achètera 36 Rafales pour un montant d’environ 8 milliards d’euros. Cette annonce remet en cause l’accord négocié par le précédent gouvernement UPA (une coalition entre le parti du Congrès et d’autres partis) en 2008 et qui proposait l’achat de 126 avions Rafale pour 20 milliards de dollars.

Le gouvernement Modi avait jugé cet accord trop cher, d’une durée trop longue (plus de 10 ans) et limitant ainsi les plans de modernisation de l’armée indienne. L’acquisition à court terme de ces avions était aussi liée à la nécessité de rapidement remplacer une flotte de combat vieillissante et en sous-effectif.

Les débats ont alors porté sur trois éléments que l’on retrouve encore aujourd’hui dans la controverse :

  • le coût d’acquisition de ces avions Rafale ;
  • le choix de la compagnie en charge de construire certains éléments aéronautiques ;
  • et enfin le fait qu’il n’y ait pas de réel transfert de technologie compris dans l’accord.

L’opposition maintient que ces Rafales sont plus chers sous ce nouveau contrat que sous l’accord passé en 2008. Le gouvernement indien prétend que ce nouvel accord permet, au contraire, une baisse de coût de 9 % de moins par avion par rapport à l’ancien accord. Mais, dans le même temps, il refuse de s’exprimer devant le Parlement sur le prix total, mettant en avant l’accord de confidentialité signé en janvier 2016 avec la France et Dassault et des considérations de secret défense et de sécurité nationale.

Une préférence du privé au public ?

L’opposition questionne aussi vivement le fait que le gouvernement ait autorisé que le partenaire de Dassault soit une compagnie de défense privée (Reliance Aerospace Limited) dans le cadre de l’accord de 2016 et n’ayant qu’une expérience très limitée dans le domaine de l’aéronautique de défense. Par ailleurs, celle-ci, au moment de l’accord, connaissait de fortes pertes financières.

L’ancien accord prévoyait que le partenaire principal soit l’entreprise publique Hindustan Aeronotics Limited (HAL) qui possède une importante expertise dans l’industrie des avions de combat depuis l’Indépendance. Cette préférence du privé au public, couplée à la question de la compétence, ont suffi pour jeter la suspicion sur l’aval donné à ce choix. D’autant plus que les frères Mukesh et Anil Ambani, originaires du Gujarat (État à l’ouest du pays), tout comme le Premier ministre, sont considérés comme très proches de ce dernier.

Ainsi que l’a dit François Hollande, le gouvernement indien a toujours maintenu le fait que la compagnie privée retenue a été du choix du vendeur français et que les gouvernements ne sont pas intervenus dans ce choix. Ils sont rejoints par les déclarations de Dassault qui revendique cette liberté de décision.

Comment Reliance Aeronotics s’est imposé

Ce qui est plus intéressant dans cette polémique, c’est de comprendre pourquoi Reliance Aeronotics Limited, entreprise ayant peu d’expérience et très endettée, s’est imposé par rapport à Hindustan Aeronotics.

Reliance Aeronotics avait déjà discuté avec Dassault dans le cadre du premier accord de 2008. À cette époque, l’entreprise était sous l’égide de l’aîné des Ambani, Mukesh, et ce dernier n’avait pas souhaité participer au projet jugeant les procédures administratives et légales trop contraignantes. Ce n’est qu’après 2012, quand Anil Ambani a pris la direction de Reliance Aeronotics à la place de son frère, que les discussions ont repris.

Les plans d’une joint-venture auraient été discutés lors d’Aero India (le salon aéronautique indien) deux mois avant l’annonce par Modi du nouvel accord. Or, une vidéo d’Éric Trappier (le PDG de Dassault Aviation) prise 15 jours avant l’annonce du nouveau contrat de 2015 le montre se réjouissant d’un partenariat avec Hindustan Aeronotics Limited.

Dassault se défend en expliquant que cette vidéo a été prise avant que le nouvel accord ait été proposé et que cette phase était logique dans le cadre de l’ancien accord ou Hindustan Aeronotics apparaissait.

L’enjeu central des transferts de technologie

Ce qui est plus probable, c’est que ce changement d’accord opportun ait permis à Dassaut d’avoir plus de coudées franches par rapport au projet, lui évitant ainsi d’avoir à faire un transfert de technologie trop important.

Les discussions préliminaires avec Hindustan Aeronotics portaient a priori sur le fait de construire sur place une partie des structures du Rafale alors que l’accord avec Reliance Aeronotics prévoit la participation de Reliance sur la construction de certains composants d’avions d’affaire (comme le Falcon 2000), et de façon anecdotique ceux du Rafale (dont l’assemblage sera fait en France).

Et c’est sans doute bien sur ce point que les commentaires des opposants au nouveau deal sont les plus pertinents. En effet, à son arrivée au pouvoir, Modi a souhaité faire en sorte que tout nouvel accord avec des entreprises étrangères réponde au cahier des charges de sa politique du « Make in India » : la production ou l’assemblage doit être en partie localisée en Inde.

Ici, ce cahier des charges n’est pas réellement complet, même si, par le nouveau contrat, Dassault s’est engagé à réinvestir la moitié de la somme du contrat (qui est de presque 8 milliards d’euros) à travers le système des offset (investissements compensatoires). Le partenariat avec Reliance Aeronotics et la joint-venture ne porte, pour l’instant, que sur 100 millions d’euros pour l’usine commune qui est construite à Nagpur.

Dans son communiqué de presse du 21 septembre, Dassault indique néanmoins d’autres partenariats vont être signés avec d’autres entreprises comme BTSL, DEFSYS, Kinetic, Mahindra, Maini, et SAMTEL.

La bataille politique de l’armement en Inde

Les controverses autour du Rafale et la véhémence du Parti du Congrès contre le BJP s’inscrivent en fait dans la longue continuation de la bataille politique entre le Congrès et ses opposants depuis les années 1980 vis-à-vis de la question de l’armement.

Chaque contrat avec des puissances étrangères a fait l’objet des mêmes attaques pour un gouvernement comme pour l’autre, et un nombre substantiel de contrats n’ont pu voir le jour. La conséquence de ce jeu politique n’est pas neutre pour l’Inde. Le pays a été contraint de faire ses achats d’armements sans réelle cohérence dans la construction de sa politique de défense, plus souvent basée sur le contrat créant le moins de polémiques que sur l’efficacité technique ou la cohérence des commandes.

Par contre, Narendra Modi, en refusant d’apporter un peu plus de transparence sur le prix et les conditions d’achat du Rafale, fait sans doute une erreur tactique. Et il semble retomber dans le même travers que Rajiv Gandhi (le père de Rahul Gandhi, le plus véhément principal opposant de Modi sur cette affaire et leader du parti du Congrès) lors du scandale Bofors dans les années 1980.

Ce dernier y perdit ses soutiens politiques dans son propre parti, le soutien de l’armée et cette affaire provoqua la chute du gouvernement (et l’arrêt du contrat par la même occasion). En fin tacticien, c’est certainement avec le souvenir de cette histoire en tête que Rahul Gandhi cherche à préparer le terrain des élections générales de l’année prochaine.

L’art délicat de la diplomatie des ventes d’armes

Par ces propos ambigus, François Hollande a certainement cherché à se prémunir contre toute attaque vis-à-vis d’un conflit d’intérêts entre les choix stratégiques de la France et sa vie privée. Cette priorisation de l’intérêt personnel par rapport aux intérêts français est une option risquée et qui a d’ailleurs conduit l’ancien président à faire machine arrière sur ses propos suite à une contre-déclaration du Quai d’Orsay. Cet incident pourrait néanmoins porter à long terme préjudice à la France.

N’oublions pas que l’Inde est le premier importateur d’armes au monde et le premier client export de Dassault Aviation ainsi que de la France en termes d’armement sur la période 2007-2016.

L’achat de matériel militaire ne se joue pas uniquement sur la performance de celui-ci mais est un art délicat de diplomatie et d’équilibre des rapports de pouvoir entre les États et les entreprises. Et l’ancien président est pourtant bien placé pour le savoir.

Sur le web-Article publié sous licence Creative Commons

  1. Enseignant chercheur, Grenoble École de Management.
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  • Pourquoi ce type se préocuperait-il des intérêts de la France à l’étranger alors qu’en france il se la joue systématiquement perso ? Ce type est dans sa logique “tout pour moi”, donc RAS…

  • La fin de votre article laisse à penser que l’ancien Président (par accident) de la France aurait à cœur les interets de son pays. Son passage a montré au contraire qu’il n’avait aucune vision de l’avenir, et aucune conviction pour bâtir une société moderne ; la seule chose qui l’interessait était de livrer des croissants en scooter au petit matin.

    • la France n’a pas d’intérêt.
      les hommes politiques privilégient les intérêts de toto contre ceux de lulu.. que peuvent ils faire d’autre???

      si Macron veut de faire construire une statue de 100 m de haut en or fin, il peut essayer de le faire…tout à fait légitimement ..il peut m^me prétendre que c’est bon pour le prestige du pays..
      ne riez pas …c’est que font tous les présidents..mais de façon moins voyante et plus modeste. parce qu’il y a toujours le risque de révolte du peuple..

    • le fait est que notre constitution donne les moyens à un président de faire ce qu’il veut..par quel espèce de moyen voulez vous que ça n’aboutisse pas à ce qu’il s’en serve dans SON interet en servant les interets de son électorat…???ça ne peut que puer..

      • hollande peut prendre comme maîtresse gayet …et peut se dire choqué que on insinue que le fait qu’il ait le dernier mot sur le budget de la culture joue un rôle là dedans..
        attention je ne dis pas qu’il est « coupable » , je dis qu’une telle situation ne devrait jamais arriver ..
        comme un président peut jouer sur tout..les conflits d’intérêt sont partout…

  • Mais quand donc cette pauvre cloche se taira-t-il une fois pour toutes ? À l’époque, son ministre de la défense, M. Le Drian, a su vendre ces avions Rafale à l’Inde ; c’est un énorme ballon d’oxygène pour notre industrie aéronautique que les États-Unis s’efforcent constamment d’étrangler, tantôt en tordant le bras des pays qui sont intéressés (ex : les militaires de Corée du Sud voulaient s’équiper du Rafale mais les Impériaux leur ont vite et durement fait comprendre qu’il n’en était pas question), tantôt en corrompant ou asservissant des soi-disant pays européens qui favorisent systématiquement l’achat de matériel étasunien, même de mauvaise qualité ou d’un exécrable rapport qualité-prix (F-104 « Starfighter » autrefois, F-35 aujourd’hui) tout en coassant « Europe, Europe ! »

    Ce nullard de Hollande s’exprime donc pour défendre les intérêts particuliers de sa compagne au mépris des intérêts de son pays. Du minable, il passe à l’abject et me rappelle cette délicieuse réplique de l’excellente pièce d’Anouilh, « La foire d’empoigne » :
    « : Qu’est-ce qui vous dégoûte au juste dans le duc d’Otrante [Fouché] ? Il y a le choix… »

    • Les USA ne cherchent pas à étrangler notre industrie. Les Rafales sont des avions, certes bons, mais déjà technologiquement dépassés. Et surtout horriblement chers, car ce qui fait baisser le prix d’un avion c’est le nombre fabriqué! Les leçons du contrat du siècle des années 1980 n’ont pas été retenues. La France proposait le F1, un avion déjà obsolète contre le F16 américain, un avion révolutionnaire. Tout le monde a choisi celui-ci, ce qui était logique. Cela blesse l’orgueil et la vanité des français persuadés qu’en tout ils sont meilleurs que les autres. Le F35 est un avion de nouvelle génération, bien supérieur en capacité que le Rafale! Vous aurez beau dénigrer cet avion mais le simple fait que les israéliens l’aient choisi et déjà employé en Syrie, ainsi que ce qu’en rapportent leurs pilotes, prouve sa qualité opérationnelle!

      • @Virgile :
        1 – Évidemment, telle l’Espagne/Autriche des Habsbourg qui seigneurisait l’Europe, l’empire étasunien vise à la vassaliser, ce qui passe notamment par l’élimination de toute concurrence gênante (Dassault, Ariane, Airbus, etc.) en utilisant les nombreux moyens à leur disposition, notamment l’OTAN et la servilité naturelle de maints pays européens ; notez que je ne le reproche pas aux États-Unis : ils ne font que défendre leurs intérêts sans égards pour ceux des autres pays, ce qui s’est toujours fait en tous lieux depuis qu’il y a des puissances en compétition ; l’insupportable est le parti de l’étranger – récurrent en France – qui est toujours à la recherche d’un suzerain car ne concevant pas que l’indépendance nationale est le choix non seulement le plus digne mais aussi, à moyen et à long terme, le plus profitable ; l’aberration, c’est le comportement servile bêlant des pays d’Europe de l’Ouest qui ont les moyens de s’affranchir de la domination étasunienne mais ne le veulent pas ; le pompon est remporté par le gouvernement belge qui a rédigé un appel d’offre intégralement calqué sur les caractéristiques du F-35 : ô surprise, le F-35 fut l’avion qui correspondait le mieux à cet appel d’offre ! Quant aux Israéliens, ils n’ont pas intérêt à fâcher leur protecteur étasunien qui leur permet notamment d’opprimer les Palestiniens : le fait qu’ils achètent le F-35 n’est donc pas probant.

        2 – Le Rafale (version actuelle : comme tout avion, il est régulièrement amélioré) vaut le F-35 pour un certain nombre d’emplois et lui est supérieur pour d’autres ; de plus, il a connu l’épreuve du feu dans différentes situations sans être hyper-protégé par les armadas impériales.

        3 – Le F-35, dont la mise au point n’est pas terminée, coûte déjà plus cher que le Rafale alors qu’il bénéficie de l’énorme avantage de commandes massives par les forces armées étasuniennes.

        4 – La réalité est que les marchés de l’armement sont le royaume des coups tordus et des distorsions de concurrence : plus un pays producteur d’armes est puissant, plus il joue de ces instruments ; pour échapper à l’asservissement, il ne faut donc pas avoir plus de scrupules vis-à-vis des États-Unis que François 1er ou Richelieu en leur temps face aux tentaculaires Habsbourg.

      • Les Israéliens l’ont choisi certes mais ont-ils vraiment le choix si ils veulent conservé le soutien américain ? D’autant plus qu’ils étaient associés au programme de développement de l’avion, à coté le Canada à l’air de s’en mordre les doigts.

        • @Pouf : exactement !
          Et il faut admirer le génie prédateur de l’empire étasunien dans l’affaire de l’association de pays – notamment européens : Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, etc. – au programme du F-35 :
          – assèchement radical des budgets aéronautiques des pays concernés qui ne pourront pas de longtemps s’associer à un programme indépendant des États-Unis ;
          – forte influence sur la décision d’achat de combat dans les pays concernés qui voudront « rentabiliser leur investissement » ;
          – le tout en n’octroyant que des miettes à ces vassaux, Royaume-Uni mis à part, lesquels n’auront jamais la moindre influence sur les orientations du programme, l’évolution des caractéristiques de l’avion, etc.
          Bien joué, Messieurs les Étasuniens ! Mais on ne doit pas oublier de décerner un accessit à un certain nombre de ces partenaires pigeons dont les décisions sont le résultat d’une exceptionnelle combinaison de suivisme, d’aveuglement, d’atlantisme avancé et de sottise ; ainsi, plusieurs fois, au nom de la soi-disant « relation spéciale » avec le grand-frère étasunien, les pauvres Britanniques se sont plusieurs fois associés à des programmes étasuniens qui ont abouti à des engins qui ne correspondaient plus à ce que voulait le Royaume-Uni ; eh bien, perseverare miserandum [plutôt que diabolicum]. ils persistent ! Et vive l’OTAN !
          Dans les années 1930, André Tardieu tonnait à juste titre contre le suivisme des gouvernements français vis-à-vis du Royaume-Uni en écrivant dans le style violent de l’époque « La politique du chien crevé qui suit le fil de l’eau. » Aujourd’hui, ce chien n’est pas seul.

        • Israel a peut être plus besoin de furtivité.

          • @ Corrector : peut-être, ce qui aurait alors donné une raison supplémentaire à Israël d’acheter le F-35.
            Au passage, merci d’avoir courtoisement enrichi le débat avec un argument rationnel.
            Bien à vous

      • @Virgile : concernant le prix du Rafale et de F-35, voici quelques chiffres tirés de la version en anglais (donc non polluée par l’insupportable chauvinisme français) de Wikipédia :

        Rafale
        Unit cost
        Rafale B: €74M (flyaway cost, FY2013)[9]
        Rafale C: €68.8M (flyaway cost, FY2013)[9]
        Rafale M: €79M (flyaway cost, FY2011)[9]

        F-35
        Unit cost
        F-35A: $89.2M (low rate initial production lot 11 (LRIP 11) including F135 engine, cost in 2020 to be $80M)[8]
        F-35B: US$115.5M (LRIP 11 including engine)[8]
        F-35C: US$107.7M (LRIP 11 including engine)[8]

  • Tiens, c’est curieux. J’aurais plutôt pensé que c’était Julie qui donnait des ailes à François, et non l’inverse.

  • Les commentaires sont fermés.

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