Par Ludovic Delory.
Contrepoints était présent samedi soir sur les ondes de France Info. Vous pouvez écouter ici l’intégralité de l’émission “Les informés”, consacrée en grande partie aux derniers déboires de la classe politique française : le claquage de porte de Nicolas Hulot, le retour de François Hollande et l’appel au patriotisme patrimonial de Stéphane Bern.
Il fut aussi question d’écologie. Ou plutôt d’écologisme. Cet article de Michel Gay a suscité, sur le plateau, un débat autour de la protection de la nature. Qui est le plus apte à s’en charger ? Les ronds-de-cuir validant l’inauguration de ruineuses routes solaires ou bien les millions d’ingénieurs qui planchent chaque jour sur la fabrication de moteurs moins polluants et de centrales nucléaires plus sûres ? Dit autrement, le politique doit-il s’emparer du thème de l’écologie, au détriment des forces du marché libre ?
La politisation du monde
Cette question est moins anodine qu’elle en a l’air. Car elle place au cœur du débat la question de l’emprise de l’État sur notre société. En affirmant, au cours de l’émission, que le gouvernement avait pour “mission essentielle” de financer le petit patrimoine, Hervé Kempf oublie peut-être un peu vite que l’essentiel du patrimoine, ce sont les infrastructures routières. Et que 7% d’entre elles nécessitent des travaux urgents, comme l’a montré un rapport publié dans la foulée du drame de Gênes.
Quelles devraient donc être les priorités d’un État surendetté ?
On peut préférer les vieilles pierres au béton des viaducs. Mais ces derniers ont une utilité quotidienne indéniable pour l’immense majorité des Français. Seule la liberté permet de savoir s’ils désirent entretenir leurs routes et/ou sauver la maison de Pierre Loti à Rochefort, la Rotonde de Montabon dans la Sarthe (1 400 visiteurs l’an dernier) ou l’hôtel de Polignac dans le Gers. En ce sens, le Loto du patrimoine jouera le rôle d’un sondage d’opinion. Sans centralisation décisionnelle, sans coercition, dans le respect du choix des Français.
Contrepoints : réactivité, disruption
Voici, dans les grandes lignes, ce qui a été dit dans l’émission. Depuis dix ans, Contrepoints apporte une expertise libérale indéniable dans un milieu médiatique souvent réduit à l’entre-soi. Dans un pays critiqué pour la concentration de sa presse, 33e dans le dernier classement de Reporters Sans Frontières.
Les médias jouent un rôle dans la diffusion des idées, dans la défense de leur pluralisme. Les stars des médias aussi.
Applaudissons Stéphane Bern d’avoir mis en lumière ce patrimoine méconnu de la majorité des Français. L’animateur, engagé pour sa notoriété, ne doit cependant pas se muer en fonctionnaire grincheux. Bonne chance au Loto et n’oubliez pas de valoriser, autour de vous, les initiatives encourageant la liberté. La rédaction de Contrepoints a toujours livré ce combat. Elle continuera à le faire. Et ce n’est pas une vague promesse de rentrée.
Le bon point de vue, c’est qu’il faut économiser 1,5 millions de ronds de cuir inutiles, surtout dans les collectivités locales, ce qui permettra à la fois de maintenir les routes en bon état et de de garder tout notre patrimoine dans le meilleur état possible.
Très content de voir que Contrepoints commence à se faire connaître dans les grandes ondes.
“Applaudissons Stéphane BERN”????? euh bah non en fait..