La canicule d’ici et l’hiver de là

S’exprimer, sans recul, sur une canicule localisée à l’échelle du climat mondial constitue une erreur déontologique.

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La canicule d’ici et l’hiver de là

Publié le 8 août 2018
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Par la rédaction de Contrepoints.

Il est regrettable que certains utilisent la vague de chaleur actuelle — qui au demeurant n’a rien d’anormal — afin de faire de nouveau miroiter la catastrophe climatique annoncée depuis 1992.

Le livre Des changements dans le climat de la France : histoire de ses révolutions météorologiques du Dr Fuster, est sorti en 1845, alors qu’on ne produisait pas encore de pétrole. Dans ces 500 pages richement documentées, l’auteur passe en revue les aléas du climat en France depuis la conquête de la Gaule par Jules César jusqu’à son époque.

Voici quelques exemples tirés de ce livre, afin de montrer que la canicule que nous vivons n’a absolument rien d’anormal.

« En 584, les roses fleurirent au mois de janvier. Les arbres qui avaient porté des fruits en juillet en portèrent de nouveau en septembre. En 921, il y eut une chaleur intense et une sécheresse extrême presque sans interruption pendant les mois de juillet, août et septembre, détruisant beaucoup de récoltes. L’été 1078 fut très chaud au point qu’on vendangeât abondamment au moins d’août. Les chaleurs intenses de 1183 et 1188 tarirent les fleuves et les puits. En 1384, une chaleur sèche et insupportable régna dans toute la France depuis le printemps jusqu’au milieu du mois d’août. »

Il y eut de grandes chaleurs bien documentées en 1473, 1540, 1553, etc.

En 1684 à Paris, la température afficha durant 68 jours, 25°C, 16 jours de 31°C, et trois jours de 35°C.

En 1701, ce fut semblable et le fameux astronome Jacques Cassini mesura le 17 août une température de 40°C. Les années 1718 et 1719 furent des années de chaleur violente ; Cassini rapporte qu’il y eut durant 42 jours une température de 31°C. Fuster poursuivit ainsi jusqu’à sa période contemporaine.

Bref, le lecteur comprendra que les canicules sont nombreuses et qu’elles ne sont pas liées aux émissions de CO2 produites par les SUV. Ce n’est pas l’objet de cet article, mais Fuster rapporte également de nombreux exemples sur les avancées et le recul des glaciers qui constituent un autre épouvantail des réchauffistes.

 

De régulières canicules

Le site Belgotopia répertorie de nombreux accidents climatiques survenus alors qu’on n’utilisait pas d’énergie fossile.

Voici son introduction :

« Désormais, chaque inondation quelque peu catastrophique, chaque tornade, chaque anomalie météorologique est rattachée au réchauffement climatique qui, paraît-il, nous menace, mais dont en plus nous serions responsables ! Et ceux qui avalisent aveuglément les conclusions du GIEC font des déclarations péremptoires à ce sujet, qualifiant souvent ces événements de « sans précédent ». Pourtant, la consultation de chroniques ou récits anciens est révélatrice de précédents tout aussi apocalyptiques. »

Plus proche de nous, en l’espace de trois mois en 1911, une vague de chaleur a fait 40 000 morts en France.

Dans l’immédiat après-guerre, les années 1945, 1947, 1949, 1950 et 1952 ont été très chaudes. Le 28 juillet 1947 les 40,4 °C sont atteints. Ce record ne sera jamais égalé.

À l’époque, il se disait que ces vagues de chaleur étaient causées par les essais militaires de bombes atomiques dans le Pacifique (ce n’est qu’en 1983 qu’une étude évoque « l’hiver nucléaire » provoqué par les poussières dispersées dans l’atmosphère par les explosions atomiques). Si ces dates nous paraissent éloignées, souvenons-nous de celles de 1976 et 2003.

« Canicule » signifie en latin « petite chienne », nom qui était donné dans l’Antiquité à l’étoile très lumineuse Sirius, la principale étoile de la constellation du Grand Chien. En Europe, du 24 juillet au 24 août, Sirius se lève et se couche en même temps que le Soleil.

C’est pourquoi dans l’Antiquité on avait attribué à cette étoile les grandes chaleurs de l’été. Pline l’Ancien dans L’Histoire naturelle, livre II, Chapitre 40 explique :

« Les effets de cet astre sont les plus puissants sur la Terre : les mers bouillonnent à son lever, les vins fermentent dans les celliers, les eaux stagnantes s’agitent ».

Il n’y avait pourtant pas d’émissions de CO2 dues aux énergies fossiles à l’époque…

Non, les canicules ne sont pas plus fréquentes que par le passé ! C’est un fait.

Il y a quelques années, les ouragans incarnaient la preuve médiatique et politique de la réalité du changement climatique dû au CO2 ; le dernier en date était Sandy en 2012.

Depuis, les émissions continuent à croître allègrement (y compris dans l’UE l’an dernier), mais on ne parle plus de vagues de tempêtes. La lettre ouverte au Secrétaire Général de l’ONU, rédigée par 125 scientifiques, dénonçait cette mascarade.

Tous les climatologues dignes de ce nom répètent qu’il ne faut pas confondre météorologie et climatologie, cette dernière ayant une unité de temps de trente années.

S’exprimer, sans recul, sur une canicule localisée à l’échelle du climat mondial constitue une erreur déontologique. Surtout lorsqu’on omet de dire que, dans le même temps, les kangourous meurent de faim en Australie et que l’Antarctique vient de battre un record mondial de froid : près de -100°.

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  • Justement on parle d’une élévation annuelle en moyenne de 1 degré de la température ce qui n’est pas un phénomène météorologique comme une canicule.Si j’ai bien compris.

  • Justement on parle d’une élévation de un degré en moyenne des températures ce qui n’est pas un phénomène météorologique comme les canicules.Si j’ai bien compris

    • Au cours de siècles la température moyenne a augmentée et baissée pendant des périodes plus ou moins longues. Cela soulève une autre question: quelle est la bonne température à l’échelle planétaire ?

    • Accessoirement, comment déterminez-vous votre moyenne ? Attention, la méthodologie est très importante de ce côté. A priori elle est déterminée à partir de mesures effectuées par des stations placées à certains endroits. En théorie aussi, ces mesures doivent respecter un certain protocole. En pratique, il y a des biais liés à des stations pas forcément aux normes ou bien implantées, liées au maillage des stations (intuitivement, je suis à peu près sûr que le maillage est bien plus dense en Europe de l’Ouest qu’en Sibérie ou au milieu du Pacifique…), etc.
      Bref, parler d’une « température moyenne mondiale » est beaucoup plus compliqué que parler des moyennes des notes de l’année scolaire écoulée, pour prendre une autre moyenne à laquelle nous sommes plus habitués…

    • La terre fait 510 000 000 de km2. A votre avis, vous calculez comment une augmentation moyenne de 1° sur le XX ème siècle, sachant que jusqu’aux années 60, la majeure partie de la terre n’avait aucun système d’enregistrement de la température?

      • Facile, on fait un modèle avec pleins de paramètres. On récolte des données historiques, sans trop se soucier de leur qualité. On ajuste les paramètres du modèle jusqu’à coller aux données et obtenir la conclusion voulue.

        Bon, après, le plus dur est de justifier plus ou moins comment on a choisi les paramètres. C’est là qu’il faut une bonne dose de pipotron.

        • On n’a même plus besoin, aujourd’hui, d’expliquer le choix des paramètres. Le public a bien plus confiance dans le modèle que dans les données et les mesures auxquelles on pourrait en comparer les résultats.

  • dame nature n’aurait donc pas le droit d’avoir ses moments de folie ?l’homme les a bien lui , et c’est autrement plus destructeur à l’échelle planétaire ;

    • Pardon…? Les moments de folie de l’Homme seraient plus destructeurs que ceux de la nature…? Vous devriez vous renseigner sur les différents âges géologiques – concernant la vie l’extinction du Trias-Jurassique aurait détruit 75% des espèces marines. Un peu plus loin c’était 95% de la vie marine qui rejoignait le cimetière des culs de sacs évolutifs.
      La nature dispose de moyens de destruction bien supérieurs à tout ce que l’homme peut envisager, le jour où l’Homme sera capable de construire une bombe atteignant 10% de la puissance destructrice d’une météorite de 1km de diamètre on en reparlera…
      Et bien sûr, je n’ai pas mentionné ce qui se passe dans le ciel (pour référence, renseignez-vous sur la vie et la mort des étoiles, surtout les plus massives)

      • @anagrys oui . C’est amusant ces personnes qui ont fait de la Nature leur nouveau dieu bienfaisant (sans le savoir). Alors que l homme lutte pieds à pieds depuis la nuit des temps pour survivre (plusieurs extinctions évitées de justesse) . Ils haïssent l homme avec application voyant en lui une créature lése majesté Nature en puissance.

        • Ils haïssent les autres, pas eux, si non, ça ferait longtemps qu’ils se seraient suicidés, résolvant d’un coup leur préoccupation pour la « Nature », puisque, pour se préoccuper de quoi que ce soit, il faut d’abord être vivant !

        • Ils haïssent l homme avec application

          Ils vouent cependant un culte pathologique à son pognon et s’ils pouvait le tuer pour le lui piquer, ils n’hésiteraient pas une seconde.

    • @véra
      Bonjour,
      Les moments de folie de dame nature concourrent à rebooter l’ensemble du milieu vivant.
      La « Terre boule de neige » est un petit moment de folie, où une croûte de glace de plusieurs kilomètres enveloppait la planète. Dame Nature l’aime bien celle-là, elle en a fait trois.
      Elle aime bien le froid. La dernière période glaciaire s’est terminée il y a 10.000 ans et a duré 100.000 ans. L’actuel Royaume-Uni et la Scandinavie y étaient sous la glace.

  • Faut arrêter avec ce terme de canicule alors qu’il n’y a pas eu de canicule autrement que pour faire valoir l’action émérite du gvt et d sa ministre de la santé !

    • Canicule est un terme administratif qui détermine un niveau d’intervention supplémentaire pour les préfets : les journalistes et les politiques adorent !
      Il reflète bien notre administration centralisatrice.

  • Finalement on ne sait plus vraiment si le libéral « moyen » conteste le phénomène du réchauffement climatique ou son origine. La canicule, phénomène ponctuel, fait aussi partie du climat et personne ne conteste qu »il a toujours existé.
    C’est un moyen de rebondir sur les données statistiques qui elles indiquent sans conteste un réchauffement global. Les pics ponctuels ça et là importent effectivement peu.

    • Trouve-t-on quelque part des données relativement claires sur ces sujets sur une période raisonnablement longue (trente ans et plus) ? Il serait temps de remplacer les querelles idéologiques par de bonnnes grosses courbes, vous ne croyez pas ?

    • C’est l’origine anthropique qui est contestée avant tout.
      Par le libéral moyen, je ne sais pas. Par Contrepoints, c’est clair.
      Pourtant si l’on admet que le CO2 est un GES, et lorsqu’on sait que depuis la révolution industrielle, la teneur en CO2 de l’atmosphère est passé 280 ppm à plus de 400, il est difficile de nier l’impact de l’homme sur le réchauffement climatique.
      Ou alors, au choix :
      – ces chiffres sont faux
      – le CO2 n’est pas un GES
      – les GES n’ont aucun impact sur le climat
      – la cause de l’augmentation de 280 à 400 est due à… on ne sait quoi…

      • Quid, sur la même période, de la teneur dans l’atmosphère d’autres gaz à effet de serre notoires et tout aussi toxiques que le CO2, comme par exemple H2O ou CH4…?
        En regardant uniquement le taux de CO2, vous regardez le doigts. Le « libéral moyen » un peu informé sur le sujet voudrait plutôt qu’on essaie de voir la Lune, et que plutôt que focaliser bêtement des moyens énormes sur une cause possible identifiée, essayer de faire le tour du sujet pour voir s’il est effectivement possible d’avoir un effet significatif sur l’ensemble des causes.
        L’hystérie anti-CO2 actuelle n’est pas mieux que l’agitation qui s’empare d’une fourmilière quand un pied marche dessus : chaque fourmi peut dire qu’elle a agi contre l’ennemi. Pour quel résultat ?

        • Corrélation n’est pas causalité.
          L’augmentation de la température diminue les capacités de stockage en CO2 des océans qui le relâchent dans l’atmosphère. La température moyenne mondiale n’a augmentée que de 0.04 à 0.05° de 1998 jusqu’à maintenant alors que le taux de CO2 a continué d’augmenté selon le GIEC lui-même (ce qu’aucune de leurs simulations n’arrive à expliquer étant basées sur un a priori: l’origine anthropique de ce réchauffement).
          Mais quid des précédents optimums de température (optimum médiéval, optimum romain, les deux étant nettement au-dessus de ce que nous connaissons actuellement)? Qui en était responsable? L’industrie productrice de CO2 des romains ou du moyen-âge 🙂 ?
          S’accrocher à une origine anthropique de ce dernier épisode d’augmentation des températures (épisode commencé vers la moitié du XIXè siècle) est idéologique et indispensable à tous les thuriféraires de la décroissance.

      • Le libéral croit ce qu’il veut, il peut être pour ou contre la thèse anthropique. Par contre, le libéral sera contre toute utilisation de l’argent gratuit des autres à l’insu de leur plein gré.

      • il est difficile de nier l’impact de l’homme sur le réchauffement climatique.je dirais même mieux il est impossible de nier l »impact de l’homme sur le réchauffement climatique anthropique.
        ceci etant dit…
        l’augmentation de la température moyenne de surface, ne reflète pas nécessairement le bilan energetique planétaire, aussi quelle part de la variation de la d e temperature moyenne de surface est due à l’homme? Ou bien quelle est la variation naturelle du climat?

    • Mais, à mon sens, la vraie question n’est pas celle-ci, mais celle-là :
      – est-ce que c’est grave docteur ?

    • Le « libéral moyen », comme vous dites, conteste l’exploitation politique de phénomènes, réels ou supposés, par la classe politique, pour justifier son existence et accroître son pouvoir. Le « libéral moyen » sait, de façon certaine, grâce à la logique déductive, que prétendre résoudre le moindre « problème » par l’usage de la force (taxes et règlementations) est non seulement illusoire mais aboutit nécessairement à l’inverse du but (officiel) proposé (démonstration du caractère immanquablement néfaste de la justification de l’usage de la violence agressive en commentaire ici : https://www.contrepoints.org/2018/01/24/308132-oxfam-recuperation-ideologique-inegalites).

  • « Tous les climatologues dignes de ce nom répètent qu’il ne faut pas confondre météorologie et climatologie »
    C’est pourquoi on peut affirmer que des gens comme Hervé Le Treut et Jean Jouzel, qui sont régulièrement présents dans les media dès qu’il y a une canicule ou un évènement météo remarquable et qui n’hésitent plus à affirmer qu’elle (ou il) résulte de « LE changement climatique » (sous-entendu anthropique), doivent en fait être qualifiés de climastrologues.
    La situation que nous vivons nous est présentée de manière biaisée: nous provoquerions un changement climatique qui entrainerait ces canicules estivales désormais récurrentes chaque été ou presque, et ce sera de pire en pire dans le futur.
    En réalité, il y a une récurrence d’évènements météo que sont les canicules (10°C de plus que la température moyenne, ce n’est pas le réchauffement de 2 à 4°C annoncé pour la fin du siècle, mais bien de la météo comme cela a déjà été le cas régulièrement dans le passé) et qui se traduisent par une récurrence d’étés chauds voire très chauds depuis le début du siècle, au final on peut effectivement parler de changement climatique dans la mesure où on constate cette récurrence d’étés chaud depuis une quinzaine d’années, mais ce sont d’abords des facteurs naturels qui sont à l’oeuvre (la théorie de l’effet de serre et les rapports du giec disent seulement que la température planétaire va augmenter de quelques degrés mais ne disent pas du tout que cela provoquera plus évènements météo remarquables).
    Peut-être que le taux de CO2 un peu plus élevé aujourd’hui (et là nous y sommes effectivement pour quelque chose au moins partiellement) entre légèrement en compte dans les niveaux de température qui ont été atteints mais ça se discute. En 2003, le taux de C02 atmosphérique était de 375ppm, aujourd’hui il est de 405ppm, soit 8% de plus, nous sommes pourtant restés loin des niveaux de température atteints il y 15 ans.

    • étés chauds voire très chauds, c’est bien. Dire où (en Europe occidentale, par exemple) c’est encore mieux. Qu’en est-il ailleurs ? L’article semble parler de records de froid en Antarctique, notamment.

      • Il va de soi que je parlais des étés en France (et par extension en Europe, même si à cette échelle il peut déjà y avoir des différences entre le sud et le nord et/ou l’ouest et l’est), car c’est bien ce qui nous intéresse en premier.

  • Bonjour à tous,
    La Terre a subi des évolutions climatiques monstrueuses depuis sa formation, et gigantesques depuis les premiers pas de l’Homme, il y a deux ou trois millions d’années. Ces évolutions ne devaient absolument rien aux « émissions humaines de GES » !
    Une chose est certaine par ailleurs : si quelques humains ont réussi à survivre aux grandes glaciations, ou aux réchauffements interglaciaires, il sera plus difficile d’adapter une humanité de 10 milliards d’individus à des variations de 50 mètres du niveau des mers ou à des glaciers de 100 mètres d’épaisseur sur le bassin parisien.
    La seule solution de long terme sera donc de maîtriser le climat terrestre. Or, nous en sommes fort loin, à part quelques personnes qui sautent comme des cabris en criant « Transition énergétique ! Transition écologique ! Climat ! Pas de CO2 ! ».
    Y parvenir demandera des milliers d’années homme de recherche et de R&D, puis énormément d’énergie pour mettre en oeuvre les résultats de ces recherches.
    Au-delà des incantations pieuses, on voit mal les réalisations concrètes de la France et surtout de ses gouvernants dans ce domaine ?
    Amitiés,
    Pierre

    • Tout à fait vrai, et en même temps… est-il souhaitable que l’humanité en vienne à être capable de contrôler *réellement* le climat (je dis bien « climat » et pas « météo », hein, même si contrôler la météo serait un premier pas)…? La sagesse dont nous sommes capables dès que nous sommes mis en troupeau me rend plus que sceptique…

  • Curieux article, qui dénonce fort justement l’interprétation abusive de phénomènes conjoncturels comme la canicule de cet été (« Regardez il fait chaud, c’est la faute au réchauffement climatique ! »)

    …avant de sombrer exactement dans le même travers (« Regardez il a déjà fait très chaud par le passé, donc le réchauffement n’existe pas ! »).

    • A aucun moment l’article soutient que le réchauffement n’existe pas. Ce n’est d’ailleurs pas le propos de cet article.
      Il indique simplement que la présence d’épisodes identiques de canicule au cours de l’histoire de ces 1000 dernières années tant au moment de l’optimum médiéval que dans la période de refroidissement qui a suivi. La survenue d’une canicule est un phénomène météorologique local indépendant d’un éventuel réchauffement ou refroidissement global et ne peut donc pas servir à soutenir un discours réchauffiste.

  • Et oeil de lynx Jouzel se répendant sur tout les médias

  • Le phénomène du réchauffement est mondial. Le mois de juillet au Québec a enregistré des températures ressenties de 43 à 48 Celsius. Dans les années soixante les monts de ski alpins n’avaient pas besoin de canon à neige au Québec. La saison skiable a commencé à raccourcir dans les années 80 et aujourd’hui ceux qui terminaient les ponts de glace mi décembre n’y parviennent qu’un mois plus tard. La courbe des dérèglements observables s’étalent sous nos yeux depuis 40 ans et ça empire! Pendant ce temps le brasier est en Californie et on lutte contre lui au Portugal.

    • Le phénomène actuel du réchauffement a débuté vers la moitié du XIXè, date du début du recul de la quasi-totalité des glaciers mondiaux. Ce réchauffement fait suite à la période de refroidissement qui a suivi l’optimum médiéval. Ce réchauffement est progressif mais irrégulier.
      Personne ne remet en cause cela. C’est l’origine anthropique de ce réchauffement qui fait débat.

    • @Faubert: Oui, « mondial » si vous le limitez à l’hémisphère nord : nous sommes en été après tout. Maintenant, regardez plus précisément les différences de température par rapport à la moyenne sur l’ensemble du territoire : certaines zones sont en excès (Scandinavie), mais d’autres (l’Atlantique nord) sont en déficit.

      Comment pouvez vous prétendre que 1980 est un point de départ valable quand les années 30 ont établis les principaux records de chaleur ?

      Quant aux incendies, vous oubliez les recensement des années passées. Quid des moyens mis en oeuvre ? Quels sont les causes de déclenchements directes de ces incendies ? L’histoire des incendies en Californie est révélatrice.

      • @amike

        Pour les incendies, une remarque intéressante dans le journal de Télé Matin il y peu de temps. Ces derniers ont traités des incendies en Suèdes et en Grèce,puis ils ont fait un crochet par la France, avec cette remarque : pas d’incendie en France cette été caniculaire car la prévention est forte.
        Je m’interroge donc sur le prévention des incendies dans les autres pays. Cette dernière est-elle assez développée ? va-t-elle être renforcée ou non ?

  • Le climat et la météo ne jouent pas le jeu de l’égalité. Il fait chaud au Nord (c’est l’été) et il fait froid au Sud (c’est l’hiver). « Canicule » et -100°C en Antartique, et il gèle la nuit en Australie. C’est pas égal et c’est pô just’ !

  • Cette affaire est d’abord politique. L’oligarchie qui prône eepuis des décennies un gouvernement mondial a utilisé les travaux de J. Hansen pour monter cette imposture: à problème mondial, il faut un gouvernement mondial. Argument repris récemment par « des » scientifiques qui prédisent que la terre va devenir une étuve (est-ce un langage scientifique?)

    • Cet argument (l’irreversibilite vers l’étuve) en revanche est parfaitement risible et décrédibilise totalement ses auteurs. D’autant que ceux-ci ne parlent pas d’un seuil à +5 C ou +10 C, mais de +2 par rapport à la période preindustrielle, soit +1 par rapport à l’actuelle !!
      On devrait pouvoir juger assez vite que ce sont des clowns.

  • Ce qui est marquant pour certains c’est la vitesse du réchauffement.
    Pour les tenants du réchauffement de la planète dû à l’activité humaine celui ci serait causé par un effet de serre . Si j’ai bien compris.
    Après tout est discutable mais vouloir ignoré le réchauffement alors qu’il y a des relevés de température fiable depuis le dix-neuvième siècle qui le prouve . Si je ne fais pas d erreurs.

    • @clés: Fiable depuis le dix-neuvième siècle ? Mais d’après vous, comment faisait on pour relever les températures au milieu des océans ? Et les pôles ? Et les immenses zones désertiques d’Afrique, etc.
      N’oubliez non plus qu’il s’agissait à l’époque d’une opération manuelle, entachée d’une énorme marge d’erreur.

      Aujourd’hui, l’essentiel du réchauffement (le 1°C) depuis l’ère pré industriel provient des stats … des pôles ! La trajectoire de ce réchauffement me semble avoir beaucoup de trous.

      Le scepticisme anti RCA n’est pas un signe de bêtise, mais un intérêt d’abord de savoir comment ces résultats ont été obtenus, puis d’un doute grandissant face aux procédés de justification circulaire utilisés par les climatologistes alarmistes. Par exemple, il y a clairement une manipulation des chiffres passés pour faire monter la pente et justifier l’impact du CO2. A l’inverse, tout doit être expliqué par le CO2, quitte à renier les prédictions qui tardent (par exemple, l’augmentation des températures est trop faible par rapport aux modèles climatiques).

      Enfin, sachez que la climatologie a une histoire et que le catastrophisme climatique est venu avec la mise au rencard des climatologistes géographes, remplacés par des nouveaux venus, physiciens, ayant souvent commencés par l’étude des planètes, pour finir par s’attaquer à la Terre avec une prétention à tout expliquer.

      Au fait, saviez vous que les stars des média avaient fait des prédictions sur l’Arctique il y a 10ans ? il ne devait-plus y avoir de banquise en été… A les croire, vous auriez dû déjà avoir détruit votre voiture, arrêté les transports par avion, arrêter la viande tous les jours, porter deux pull, etc… L’avez vous fait ?

  • Excellent article qui me fait penser à ma propre position de climato-sceptique: je suis historien.

    • je ne suis qu’intéressé modestement à l’Histoire, mais ce qu’on lit dans les ouvrages traitant de l’Histoire du climat en Europe ne peut rendre que « climato-sceptique » – il est impossible de ne pas rire au nez de ces mufles qui affirment le côté « jamais vu » d’un phénomène quand on sait que par le passé le vignoble Picard était réputé, le val de Seine produisait aussi du vin, et jusqu’au sud de l’Angleterre.
      Et les autres indices sont nombreux – jusqu’au nom d’une île bien nordique et pourtant pas bien verte, le Groenland…

  • Un grand merci à Contrepoints pour ces rappels historiques salutaires qui viennent tempérer l’hystérie véhiculée par les médias à la solde du pouvoir, à propos de phénomènes qui ne justifient en rien l’accroissement du pouvoir des parasites politiques qui vivent sur le dos des producteurs, bien au contraire ! Car, et les exemples du passé cités le rappellent à point nommé, pour lutter contre les phénomènes naturels indésirables, quels qu’ils soient, des individus vivant dans une société capitaliste prospère sont bien mieux armés que des misérables privés de toute initiative, de tout progrès technique parce que privés des moyens de le mettre en œuvre, parce que le capital nécessaire n’a pas pu être épargné ou a été dilapidé par les hommes de l’État et leurs clientèles. Sous prétexte de « lutte contre le réchauffement climatique » (comme si les politiques avaient le pouvoir de modifier « le climat », notion sans queue ni tête), les hommes de l’État et leurs clientèles, avec l’appui de leurs soutiens serviles, nous privent, lentement mais surement, de tous les moyens de nous prémunir contre les phénomènes météorologiques incriminés.

  • Il *suffit* effectivement de lire quelques chroniques historiques pour très vite tomber sur des récits de ce genre. Il a fait très froid, il a fait très chaud, etc. etc. etc.

    Alors quand on dit « j’ai jamais connu ça dans ma jeunesse », ça n’a strictement aucun intérêt. On n’a simplement pas connu, ou on ne se souvient simplement pas…

    J’ai hâte d’être en 2050. On verra qui, au final, avait raison. Pour ma part, je ne pense pas que le climat ait été un jour réglé, et si la pollution de l’environnement est clairement un problème, je ne crois pas à ces théories catastrophistes. Et si elles étaient vraies, il serait beaucoup plus logique de s’adapter plutôt que d’essayer de contrer un tel phénomène.

    Bref, si l’apocalypse climatique n’a pas lieu d’ici 2050, je pourrai me joindre à quelques personnes pour dire en cœur : nous, on était pas tombé dans le panneau. Ce sera rigolo de re-lire les articles et études de l’époque.

  • Certes tous les intervenants sur Contrepoints ont un niveau scientifique qui leur donne autorité sur la question. Ce n’est pas mon cas.
    Probablement leur billet répétés sur le sujet, encore et encore, n’ont comme seul motivation la vérité. Car, sinon, on pourrait se demander ce qui motive un tel acharnement à contredire ce que l’expérience individuelle révèle de façon criarde (à moins d’être de mauvaise foi ou amnésique).
    Mais il est certain que l’expérience individuelle en la matière n’a aucune valeur et l’histoire en témoigne, comme par exemple pour la question du passage du nuage radioactif de Tchernobyl, ou celle des effets sur les prix à la consommation lors du passage à l’€uro…
    La robe, quelle robe ? Sous mon bras, quel bras ?

    • Heureusement Contrepoints veille.
      Cela lui permet d’infirmer les conclusions d’une institution composée (je ne parle que des comités scientifiques) de 8 commissions, chacune composé de 15 à 20 membres, scientifiques internationaux de haut vol dans des domaines variés et connexes aux questions climatiques.
      Heureusement Contrepoints veille et déploie toute sa rigueur scientifique en exhumant un livre de 1845 pour démontrer brillamment sa suprématie sur la question.
      Et tout un tas de zélateurs applaudissent.

      • Merci Yves81

        Ceux qui critiquent ont la même attitude que ceux qu’ils critiquent: manque d’objectivité, arguments douteux, et niveau scientifique clairement inférieur à celui des commissions de scientifiques évidemment tous influençables, voire payés par nos politiques.

        S’il faut toujours se poser des questions, saine attitude que je partage, on voit clairement que la volonté des libéraux de discréditer toute forme de pouvoir, de connivences, de bien-pensance les conduit à une attitude qui est exactement celle qu’ils critiquent.

      • Que le livre date de 1845 ou de 2045 ne change rien, tant que ses sources sont bien documentées. On parle d’Histoire ici, pas d’informatique, les connaissances d’il y a 150 ans n’ont aucune raison d’être invalidées. Mais si vous voulez des sources plus récentes rien ne vous empêche de vous plonger dans les premiers livres d’Emmanuel Le Roy-Ladurie, pour prendre un auteur de référence sur le sujet.
        Ou, au niveau local, n’importe quel volume qui se plonge de manière approfondie dans les chroniques d’une ville donnera des indices indirects – en indiquant notamment le nombre et la date à laquelle des récoltes ont pu être faites.

      • Bonjour Yves81
        Vous n’y connaissez rien, la preuve vous postez un lien que vous n’avez pas lu (CP 2018/08/07).
        Les libéraux ne sont pas contre le RCA, je ne suis pas contre le RCA. C’est une hypothèse scientifique qui n’aurait pas due sortir des laboratoires.
        Si vous êtes honnête, si vous avez lu le rapport du GIEC pour les décideurs (170 pages), vous vous rendriez compte que la manière d’en parler est totalement mensongère (média et politique). En gros l’ampleur du RCA est inconnu et ses effets hypothétiques.
        Une chose est sûre, toute cette agitation est inefficace et toxique.

        • Une chose est sûre, toute cette agitation est inefficace et toxique.

          malgré tout efficace pour certains portefeuilles qui s’alourdissent…

          • « Climate science is not a science. It is a criminal venture intended to extort money from the public. Whatever they are doing, has nothing to do with science. »

            Tony Heller, 4 Juillet 2017

      • Le GIEC un organisme scientifique ? J’ai un scoop pour vous : mon alligator est vegan.

      • Vous savez, il fut un scientifique qui, en son temps, affronta les plus grands savants de son temps en allant contre la thèse dominante – ce qu’on appelait « le concensus ». À l’époque, pour garder la vie il s’est finalement rangé aux arguments de la majorité. Non sans lâcher ce faisant une phrase restée célèbre : « et pourtant, elle tourne ».
        Autre « consensus scientifique » fameux ? La thèse de l’immuabilité des terres émergées. Parlez-en à Alfred Wegener, il connaît bien. Quant à Darwin…
        Enfin, pour ce qui est de la réalité de ce fameux consensus sur le climat, je vous invite à lire l’article de Guy Sorman (zut, il est chroniqueur sur ce site…) dans le numéro du Point du 2 août 2018 (n° 2396), il y parle d’une climatologue, une vraie, avec de vraies connaissances sur le sujet, et de sa façon de vivre ce consensus. Édifiant. En 2 mots, il est très facile de construire un consensus scientifique quand les financements des recherches qui ne vont pas dans le sens de la thèse dominante sont coupés, quand les journaux refusent les publications et quand les pressions politiques sont telles qu’il devient impossible de travailler sereinement. Ce qui induit une production scientifique à sens unique, et renforce le biais de confirmation naturel qu’a le public sur le sujet. Parce-que oui, même si les chiffres indiquent sans doute possible que l’épisode exceptionnel d’il y a 10 ou 20 ans était plus fort que celui d’aujourd’hui, celui du jour aura toujours comme un air de « jamais vu » et vous le verrez toujours comme « le plus exceptionnel de mémoire d’Homme ». C’est naturel, encore faut-il en être conscient…

    • Contrepoints se donne aussi un mal fou à vous expliquer pourquoi votre expérience individuelle vous conduit à des conclusions biaisées : https://www.contrepoints.org/2018/08/09/322063-le-probleme-de-diagoras-pourquoi-nous-aimons-dire-parce-que
      Mais bien sûr, si vous préférez les portraits de spécialistes du haut et du vol…

      • Nous sommes d’accord; aucune expérience individuelle ne doit être interprétée comme une loi générale.

        Seules les études et les statistiques ont une valeur scientifique.

  • Que d’articles sur ce site pour tenter de démontrer que le réchauffement climatique est une invention de scientifiques escrocs(la majorité bien entendu), que les phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus nombreux ne sont que les conséquences de cycles solaires des modifications de concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère, que les canicules il y en a toujours eu(même en absence de thermomètre pour en évaluer l’importance), etc…
    Ce que je constate, sur mes relevés météo journaliers(région limousine ) depuis 12 ans , c’est :
    – des hivers de plus en plus cléments, plus de neige ou très peu
    – des températures en hausse
    – des printemps de plus en plus avancés
    – des étés de plus en plus chauds. Exemple:
    -2016 : 29 jours températures comprises entre 30 et 40°
    -2017 : 31 jours  »  »  »  »  »
    -2018 : 35 jours  »  »  »  » « , comptabilisés jusqu’au 9/08.
    Alors, « les refroidistes  » ayez la gentillesse de m’expliquer la progression de ce réchauffement suivi et noté depuis douze ans.

    • Malheureusement, ce n’est pas une preuve car les cycles existent et c’est « local ».

      La terre est un vaste système.

      Ce qui est scientifiquement incontestable:
      – la production de CO2 contribue au réchauffement
      – le réchauffement contribue à la libération du méthane du permafrost qui a lui même un effet de serre bien plus élevé, d’où un possible phénomène d’emballement
      – le CO2 a bien augmenté et ont sait chiffrer la part due à l’homme
      – la terre est un vaste système dont on ne maîtrise pas tous les phénomènes d’emballement ni de rétroaction positive ou négative

      • À mon tour de vous remercier Frederic.
        Il est aujourd’hui absolument incontestable qu’un très large consensus des scientifiques faisant autorité sur ce sujet au niveau mondial établit les réalités que vous rappelez (dérèglement climatique d’origine anthropique pour faire simple et processus d’emballement).
        Les domaines scientifiques mobilisés sur ces questions concernent :
        – la météorologie aéronautique
        – la météorologie agricole
        – les sciences de l’atmosphère
        – les sciences dédiées à l’étude du fonctionnement des systèmes de base (cycles géologiques, climatiques, de l’eau, cycles et influences astronomiques…)
        – la climatologie
        – l’hydrologie
        – la science de l’instrumentation et des méthodes d’observation
        – l’océanographie
        Etc.

        Dans chacun de ces domaines, tout autour de la planète, des dizaines de laboratoires et des centaines de chercheurs (dont certains de premier plan au niveau mondial) travaillent. Ils disposent de puissance de calcul quasi infinie et de chroniques établies par des géologues et géophysiciens sur plusieurs millénaires. Des partenariats, des contrats spécifiques de recherches lient ces laboratoires et chercheurs à de très nombreuses universités et grandes écoles scientifiques.

        Ce qui me gêne un peu dans l’histoire, c’est que l’aveuglement qui est affiché dans les posts de Contrepoints n’est pas sans enjeux. Pas responsables (et encore) mais coupables d’un déni dont les conséquences peuvent être énormes, et ceci au seul motif que ce sujet est pris en charge par les politiques.

        Quant à l’expérience individuelle (je dois dire aux millions d’expériences individuelles), il est évident qu’elles ne peuvent établir à elle seule une vérité à valeur scientifique. Pour autant, les rejeter à ce titre est aussi stupide. De très nombreux protocoles scientifiques s’appuient, pour une part plus ou moins variable, sur l’expérience et le vécu des individus.

        • « qu’un très large consensus des scientifiques faisant autorité sur ce sujet  »
          Il y a effectivement consensus sur la phase de réchauffement que nous vivons actuellement et qui a commencé au milieu du XIXè siècle.
          Là où il n’y a plus aucun consensus, c’est sur les causes de ce réchauffement. Une partie des scientifiques soutenus et travaillant pour le GIEC affirment que ce réchauffement est d’origine anthropique. C’est néanmoins logique, cet organisme a été créé uniquement pour étudier le réchauffement ANTHROPIQUE. Si le réchauffement n’était pas anthropique mais issu d’un processus naturel, que faire de tous ces fonctionnaires et apparatchiks vivant à nos frais? 🙂
          Beaucoup d’autres scientifiques s’opposent à cette hypothèse. L’origine anthropique n’est qu’une hypothèse et rien de plus. Jusqu’ici rien ne la confirme.
          Le jeu des réchauffistes prônant la décroissance comme seule solution au réchauffement, est de faire l’amalgame entre le grand nombre de ceux affirmant le réchauffement et ceux (de moins en moins nombreux) affirmant son origine anthropique.
          Le simple fait de regarder en arrière et de constater l’existence de plusieurs phases antérieures de réchauffements (supérieures à l’actuelle) alors que l’humanité ne produisait pas plus de GES que l’environnement où elle baignait, devrait être suffisant pour douter sérieusement de l’origine anthropique de cette dernière phase de réchauffement.
          De plus, les simulations du GIEC , bibles de nos escrolos durant les années 90, ne parviennent pas à modéliser la quasi-stagnation de l’augmentation de la température moyenne mondiale depuis 1998 alors que le taux du satanique CO2 n’a pas cessé d’augmenter. Cela ne vous interpelle pas? A tel point, que nos escrolos ont du arrêter d’utiliser le terme « réchauffement » et le troquer par « dérèglement » pour pouvoir continuer à justifier leurs subventions.
          La science et l’idéologie ne font pas bon ménage très longtemps.

        • Un consensus de chercheurs, ça n’a aucun poids. Frédéric a rappelé ce qui est avéré, le résumer sous la forme « dérèglement climatique d’origine anthropique et processus d’emballement » est du mauvais journalisme, voire de la propagande.
          Pendant des siècles, un consensus de chercheurs et les plus grands esprits ont tous défendu que la masse était constante. Ils le rappelaient à l’envi dans leurs communications, comme aujourd’hui il convient d’écrire dans toute proposition de recherche « Le changement climatique, anthropique évidemment, est un problème fondamental pour l’avenir de notre civilisation », faute de quoi elle ne sera même pas étudiée lors des attributions de crédits. Donc comprenez bien que ces affirmations d’anthropisme et de problème fondamental pour l’avenir valent autant du fait de leur publicité que celle que la masse était forcément indépendante de la vitesse au 19e siècle.

        • J’ai oublié la contribution majeure des chimistes aux conclusions généralement admises par la communauté scientifique mondiale (qui dépasse de beaucoup le strict périmètre du GIEC).
          C’est d’ailleurs cette contribution qui explique et justifie essentiellement l’origine anthropique des dérèglements que nous connaissons.
          Par ailleurs, le passage du terme réchauffement au terme dérèglement n’est nullement à concevoir comme un signe de la fausseté des thèses sur le climat. Ce changement sémantique a des justifications rationnelles qui confortent et précisent les résultats des études émises sur le sujet depuis plus de 40 ans.
          Un très long communiqué du GIEC se prononce d’ailleurs sur ce point (2014).

          Mais il ne sert à rien de discuter.
          Moi, mon opinion est faite. Entre les brillants internautes anonymes sur Contrepoints, maniant ostensiblement deux ou trois concepts pseudo scientifiques hérités de leur collège, et la grosse majorité des chercheurs de la communauté scientifique internationale (sur ce sujet), j’ai choisi.
          Même si ces derniers, jusqu’à la caricature grotesque et imbécile, sont rangés sans nuance dans le pot des « touspourris, àlasoldedespolitiques »

          • Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, je suis libéral (non dogmatique)

            • Pas une seule référence. Du blabla..

              J’y connais rien mais au 20h de TF1 y disent dans le post que  » science is settled » (je caricature à peine)

              Pathétique.

            • Yves81
              On a connu des contradicteurs plus coriaces, avec des bagarres de courbe et de proxy.

              Là non.

            • Non dogmatique ? Les droits de propriété seraient à géométrie variable en fonction des circonstances ? Ils sont intemporels, universels, immuables et surtout non négociables.

            • @Yves81
              Si vous étiez libéral, vous sauriez au moins que les politiques n’ont aucun pouvoir de modifier la multitude de climats et de micro-climats (et non « le climat ») qui règnent sur notre planète dans un sens qui soit favorable aux personnes concernées à coups de règlementations, taxes et subventions.

          • Ca n’est pas à l’aune de votre propre anonymat que vous devez estimer que celui des autres cache systématiquement une ignorance ou une incompétence scientifique. L’anonymat est malheureusement nécessaire pour protéger les intervenants, et heureusement présent pour éviter les arguments d’autorité. C’est un comble que vous reprochiez justement aux intervenants de se passer de ces arguments d’autorité…

            • a différence majeure entre nous est que je n’ai jamais prétendu démontrer, sur la question climatique, quoi que ce soit par moi-même.
              Relisez mes commentaires, vous pourrez le constater.
              Je n’en ai clairement pas les compétences.
              Par contre, j’ai suffisamment d’entendement pour reconnaître la compétence là où elle se trouve et suffisamment de méthode pour aboutir à des conclusions, y compris sur des sujets qui ne me sont pas familiers, mais qui m’intéressent.
              Je sais par ailleurs observer et je ne suis pas touché par le biais de confirmation d’hypothèse.
              La question de l’Ipse dixit est subsidiaire. Elle sous-entend cependant que la probabilité est relativement faible pour que, derrière les commentaires que je lis (au-delà des effets grandiloquents et superficiels de certains), se cache un scientifique reconnu par ses pairs pour la qualité de sa contradiction aux thèses dominantes sur le climat.

              Où alors, cet oiseau rare se cache bien, car aucune réflexion ne laisse le supposer. Certains pourraient même s’étonner de l’intérêt qu’il pense trouver à échanger sur Contrepoints pour l’avancée de ses travaux.

              • Je prétends que non, vous n’avez pas suffisamment d’entendement pour reconnaître la compétence, ni surtout pour déterminer quelle compétence est essentielle pour trancher ou confirmer le non sequitur. La différence entre nous, c’est que je n’ai pas prétendu démontrer quoi que ce soit par moi-même, mais que j’ai donné suffisamment d’éléments, je crois, pour montrer que je dispose des compétences scientifiques permettant de réfuter les prétendues démonstrations de ceux qui affirment que les changements climatiques observés ne seraient pas conformes à la variabilité naturelle et contiendraient une composante de réponse à l’activité humaine, ainsi que de ceux qui affirment qu’on peut et qu’on doit intervenir pour contrecarrer ces variations.
                C’est sans doute aussi ainsi que je me suis reconnu libéral : en reconnaissant que c’est une erreur de se penser capable de lever le doute sur qui est digne de confiance, mais que connaissances techniques ou scientifiques dans un domaine et maîtrise des statistiques et de la stochastique permettent, sans aucune hésitation, de savoir qui doit être, jusqu’à preuve du contraire, considéré comme indigne de cette confiance.

                • Oui, oui, je le concède, je ne vous avais pas compris.

                  Vous êtes un grand scientifique et seul un écran d’ignorance a pu m’empêcher de le voir.
                  Vos analyses sont brillantes et novatrices, les éléments que vous avez donnés sont irréfutables et dépassent largement ce que j’ai pu lire sur le sujet par de prétendus scientifiques, si nombreux et si distingués soient-ils.
                  Je vous recommande ipso facto d’adresser tout ça, comme il se doit dans toute démarche scientifique, mais je ne vous apprendrai rien, à ceux que vous contredisez si bien.
                  Quelle chance avons-nous sur Contrepoints !

                  • C’est un troll. Il se fout de nous ;).

                  • @Yves81
                    Vous gargarisez du mot « scientifique » sans même avoir réfléchi à ce qu’est la science, recherche de relations de cause à effets entre des phénomènes, pratiquée tour au long de sa vie par chaque être humain.
                    Cette recherche a 2 objectifs :
                    1) satisfaire l’insatiable curiosité de l’homme
                    2) lui permettre de tenter de prédire les résultats de ses actions.
                    Cette recherche est inévitablement basée sur l’expérience, c’est à dire l’observation d’événements passés. L’homme est notamment incapable d’observer l’avenir.
                    Vous remarquerez que l’observation première nécessaire à la science est la reconnaissance de l’existence d’une certaine régularité dans la reproduction des phénomènes. Si nous vivions dans un monde parfaitement aléatoire, aucune science ne serait possible.
                    De l’autre côté, vous remarquerez aussi que la régularité dans la reproduction des phénomènes est nécessairement imparfaite. Si tel n’était pas le cas, il n’y aurait ni vie ni évolution. Cette irrégularité est l’une des limites de la science. Certains phénomènes demeureront donc à jamais inexpliqués. Malgré d’innombrables découvertes valides, l’homme reste notoirement incapable de prédire l’avenir, notamment ce qui relève de son action (dont l’économie, science de l’action humaine, et la politique, science de la justification du vol et de l’esclavage), car il est justement capable d’apprendre et dispose du libre arbitre.
                    Une théorie qui prétend prévoir ce qui se passera dans 5, 10, 15, 20 ou 80 ans en interaction avec une quelconque action humaine est nécessairement fausse.
                    Grâce à la reconnaissance de l’efficacité du principe de la division du travail par l’immense majorité des humains (principe cependant contesté par quelques tenants d’idéologies passéistes), certains peuvent se spécialiser dans un domaine particulier de la science. Vous noterez au passage que ces personnes dépendent des autres à la fois pour leur survie et pour l’exercice de leur métier (locaux, ordinateurs, chauffage, climatisation, satellites, réseaux informatiques …, éléments dont l’existence même est conditionnée par les découvertes d’autres scientifiques et le travail d’autres personnes).
                    La division de la science en d’innombrables disciplines et sous-disciplines est purement artificielle (c’est l’intelligence très limitée de l’homme qui la rend nécessaire) et toutes les disciplines sont interdépendantes à divers degrés. Toute théorie issue d’une discipline doit être cohérente avec les résultats établis de toutes les autres. Par exemple, la « climatologie » doit être cohérente, entre autres, avec la physique, la chimie, la thermodynamique, la météorologie, la logique, l’histoire, la géographie, les technologies etc.
                    Il s’en suit que, contrairement à ce que vous croyez, toute théorie peut être contestée, non seulement par les spécialistes de la discipline dont elle est issue, mais aussi par les spécialistes d’autres disciplines, autant dire par n’importe qui.
                    Dans cet article et les commentaires qui y réagissent, il est essentiellement question d’histoire, pas de « climatologie ».

                    De plus, comme il n’existe aucun être humain qui soit omniscient, le « savant » dans un domaine est nécessairement ignorant dans la plupart des autres. Il ne dispose d’aucune autorité particulière en sa qualité de spécialiste de sa propre discipline, en dehors du cadre étroit de celle-ci et à la restriction près mentionnée ci-dessus. Le « savant » dans une discipline peut naturellement participer au débat citoyen en tant que citoyen, pas en tant que « savant ».

                    Votre conception de la « communauté scientifique » est incohérente avec le principe d’universalité. Si vous vous arrogez le droit de définir qui fait partie de « la communauté » et qui n’en fait pas, alors n’importe qui a le même droit d’en faire autant. Les climatosceptiques pourraient tout aussi bien se regrouper et décider que les climatocroyants ne font pas partie de « la communauté scientifique ». Tous vos commentaires basés sur l’exclusion de ceux qui ne pensent pas comme vous sont nuls et non avenus.

              • Vous un numéro dans votre genre.
                Vous dîtes ouvertement ne rien y connaître, vous traitez les contradicteurs d’imbéciles, vous ne répondez jamais aux posts en réponse des vôtres. Tout cela en répétant « consensus consensus »

                Pour votre entendement, relisez Descartes; « Le bon sens est la chose la mieux partagée car chacun pense en être si bien pourvu, que même ceux qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. »

                • Très franchement, avez-vous bien lu ce qui s’écrit ici, sur ces pages ? Y trouvez-vous votre compte intellectuellement ? Pensez-vous vraiment sortir conforté dans votre rejet des thèses dominantes ?

                  • Comment discuter avec vous?

                    Vous ne répondez jamais aux questions.
                    Quel est votre pb par rapport au traitement de Contrepoint sur le RCA?
                    Quels sont vos désaccords? Quel est votre position libérale sur la politique à mener sur le RCA? RIEN.
                    Je considére que le RCA est réel, que celui ci est un prétexte pour l’état pour augmenter son pouvoir. Pour régler le pb du RCA (s’il faut le régler) je pense que la politique actuelle est mauvaise.

                    Je ne nie pas le RCA. Capito?

              • Et, bien entendu, vous ne trouverez aucun scientifique reconnu par ses pairs pour contredire les thèses dominantes, on ne peut pas porter de contradiction autre que la réfutation individuelle, et on ne peut réfuter l’influence des prouts de licornes roses invisibles (puisqu’elles sont invisibles).

    • Pas d’article pour démontrer que le réchauffement est une invention de scientifiques escrocs. Mais de nombreux articles pour montrer que ceux qui essaient de mettre ce réchauffement « sans précédent » sur le dos d’une Humanité forcément coupable et d’un Occident forcément pécheur et qui, en tant que tel, doit payer, sont effectivement des escrocs.

    • La variabilité aléatoire normale suffit à expliquer vos observations. Et à partir du moment où elle suffit, toute autre théorie relève de la propagande. Ne vous y trompez pas, si vous lisez avec attention les articles scientifiques plutôt que d’écouter les relais médiatiques et les quelques escrocs prétendus scientifiques qui les monopolisent, voire en inversent les conclusions(*), vous ne pouvez rien prédire d’autre pour le futur que « climate as usual ».
      (*) expérience vécue personnellement dans le compte-rendu par Le Monde d’un article d’Australiens sur la fréquence des typhons alors que je venais de passer deux jours à discuter avec les auteurs.

    • ce n’est pas ce que j’ai observé.

    •  » Alors, « les refroidistes » ayez la gentillesse de m’expliquer la progression de ce réchauffement suivi et noté depuis douze ans.  »

      Cliquez sur Google  » hivers rigoureux et neigeux en Amérique du nord. Et vous verrez que ça va à l’inverse de votre région. Depuis au moins 2009 le continent nord américain accumulent les records de chute de neige et de froid.

      • Et dans les Alpes, l’hiver dernier a été plus enneigé que tous ceux que j’ai connus, le record précédent était celui de mon service militaire dans les années 70.

        • Cela ne veut comme le reste des observations « locales » absolument rien dire sur l’évolution du climat « global » de la terre.

          La terre est un système complexe, dans lequel réchauffement à un certain endroit peut entraîner refroidissement ailleurs, et inversement.

          Il faut regarder le bilan GLOBAL.

          • Je sais bien, mais ça infirme les prédictions (imprudentes, je le reconnais, mais qu’un scientifique honnête n’aurait pas faites) comme quoi les stations de sports d’hiver auraient toutes dû fermer faute de neige.

  • Discussion à n’en plus finir, très utiles pour l’apéro.
    Je me souviens d’une étude (dont malheureusement j’ai perdu les refs) qui prenait en compte la machine thermique saharienne et qui démontrait qu’au niveau équatorial il y avait évaporation de l’eau qui retombait un peu plus vers le nord sous forme de pluie et au cours du temps le phénomène remontait vers le nord, étendant la partie désertique puis atteignaerait l’Espagne et la Grèce pour continuer son évolution, la méditerranée jouant le rôle de retardateur.
    Par contre ce phénomène existe toujours dans l’atlantique sous la forme du pot au noir et n’a pas bouger de place du fait d la grande quantité d’eau.
    Mais pas d CO2 ou autre gaz pour expliquer un phénomène purement thermique et qui explique bien des choses.

  • Tien, fini l’été ❓ On passe à l’automne ❓

  • Je suis parfaitement d’accord avec l’article moins avec son contenu. Chacune des périodes précédentes citées dans ce ce livre du XIXème peut être relié à un événement astronomique, position du soleil, pivot de la terre sur son axe, cycles solaires…. Le dernier réchauffement non. Que proposer comme autre explication que celle qui est majoritairement admise ?
    Alors bien sur chaque catastrophe climatique n’est pas une preuve en soi mais vient étayer le faisceau d’indices qu’il y a réchauffement.
    J’ai pu lire que les méthodes de calculs de la température sont extravagantes, mais quelque soit la méthode ce qui importe n’est pas la valeur en soi mais l’évolution de cette valeur.
    Par ailleurs, j’ai du mal à comprendre que certains considèrent que le réchauffement constaté n’est pas une mauvaise chose. Ne voient ils donc pas les instabilités qu’il pourrait provoquer ? Or celles-ci sont toujours assez peu propices aux affaires.

    Je suis ravi de voir que certains n’ont pas souffert de cette vague de chaleur et donc refusent le terme de canicule, ce n’est pas mon cas.
    Quant à ceux qui disent « Je ne vois pas en quoi la pollution est un problème », j’avoue être à court d’arguments.

    • Des instabilités, il y en a toujours eu. Le climat n’a jamais été stable, contrairement à ce que vous dites.

    • « Que proposer comme autre explication que celle qui est majoritairement admise ? »
      L’origine anthropique du réchauffement de ces 150 dernières années est majoritairement admise en France où les autres hypothèses n’ont jamais eu le droit de citer. Ce n’est pas le cas dans tous les pays.
      Je ne peux que vous conseiller la lecture d’un historien du climat Emmanuel Le Roy-Ladurie. Sa lecture vous montrera qu’il y a eu d’autres phases de réchauffement/refroidissement ces deux derniers millénaires (sans qu’on puisse accuser l’humanité d’en être à l’origine…). Et les accidents de destructions des récoltes, famines, maladies et autres catastrophes ont pratiquement toujours eu lieu pendant les périodes froides. Les périodes chaudes ont permis le développement de certaines cultures dans des régions inhospitalières tandis que les régions plus chaudes changeaient leurs productions également.
      Quant à la pollution, le CO2 n’est pas un polluant. Son augmentation depuis le début du XXè siècle a été à l’origine d’une augmentation des rendements agricoles estimés à 10%. L’atmosphère des serres des maraîchers sont artificiellement enrichis en C02 pour booster la croissances des plantes.

    • « Chacune des périodes précédentes citées dans ce ce livre du XIXème peut être relié à un événement astronomique, position du soleil, pivot de la terre sur son axe, cycles solaires… »

      Vous êtes bien sûr de vous ! Par exemple, les réchauffistes modernes ont chercher à réduire l’optimum médiéval en affirmant qu’il était « local ». Dame, les proxys – càd un moyen indirect pour déterminer un climat sur une zone sont plutôt grossiers et faciles à interpréter dans un sens ou un autre si on essaye d’atteindre une précision de l’ordre de 1°, soit l’extraordinaire et exceptionnel réchauffement du XXième siècle que la Terre n’aurait jamais connue ! Alors en plus, arriver sur une période climatique courte à relier un changement local sur un événement astronomique qui par définition va toucher la terre entière, je doute…

      L’exceptionnalité du climat actuel n’est pas prouvé : Ainsi le responsable d’une étude paléoclimatique a insisté sur le fait qu’il lui était impossible d’avoir une précision de moins d’un siècle. Il lui est impossible par exemple de dire s’il s’est déjà produit des réchauffements aussi rapides : il peut tout au plus voir une tendance sur quelques siècles.
      A ce propos, il y a un grand questionnement sur la période des années 30, qui a rencontré de mémoire d’hommes un réchauffement important, mais qui pourtant sous la plume des nouveaux climatologistes, est systématiquement rabaissé pour faire apparaître les températures actuelles dantesques !

      Pour finir, les vrais proxis du climat sont les famines, les épidémies ou disettes. A l’heur actuel, au plan mondial, il semble qu’on en soit loin.

  • Le livre du docteur Fuster a été sévèrement critiqué :
    https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1846_num_7_1_452004

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